Faisons Abstractions (Ruban Vert)

❝ Faisons Abstractions ❞

Ruban Vert ~ Spencer Filds

Regardant la foule d’élève qui se pressait dans le coin du jardin j’essayai de cacher avec mon manteau mon ventre, ça marchait plutôt bien, une personne qui me regarderai. Je soupirais comptant encore une fois les élèves, j'avais bien évidemment pris la liste avec moi mais je n'avais pas réellement envie de crier les prénoms, j’avais déjà assez crier pour la journée et le bébé pompait aussi une bonne partie de mon énergie. Alors que je comptais j’aperçus Charlie qui venait vers moi, je fut un peu surprise, c'était un peu ne pas avoir de bon sens, il n'aurait pas dût être avec ses camarades et à sa place je me serait plutôt fondu dans la foule sans un mot, comme je venait de voir Salomé le faire d'ailleurs.

Je l'écoutais me demander si il y avait vraiment le feu, un instant la panique me prit, imaginant mes affaires partir en fumée. Je soupire et regarde Charlie chassant les images de ma tête, je suis certaine que ce n'est qu'une fausse alerte, un enfant qui s'est amusé, à appuyé sur ce fichu boîtier. Je soupire avant de faire nan de la tête :
- « C'est sûrement une blague, ne me dit pas que ça n'est jamais arrivé ? »
Je sourit, je l'avait moi même fait lors d'un défi stupide, regarder l'amphi se vider avait été drôle. Les souvenirs sont douloureux, je les chasse alors reportant mon attention sur mes collègues qui attendent maintenant que la sonnerie cesse. Je vais dire quelques choses quand je sent un coup, je grimace portant les mains à mon ventre et j'attrape le bras de Charlie en fermant les yeux.

Johanna n'en pouvait plus de cet uniforme,de cette ambiance donc elle décida de s'installer un peu loin de la salle de math et griboullait pleins de petits mots en polonais sur son cahier de math qui était presque vide.Elle ne parlait que roumain et polonais,roumain c'est par chance elle avait appris parce que son cousin était là bas mais l'anglais n'était peu connu de la jeune fille...

A vrai dire elle s'en fichait de ne pas comprendre toute façon elle partira d'une façon ou d'une autre dans son pays même sans sous.Tout d'un coup l'alarme à incendie retentit,elle vit tout le monde devant elle se précipiter vers le jardin quand à la jeune fille au maquillage rock ne réagit pas et se met dans un coin caché ou personne ne ferait attention.Pourquoi vivre pour souffrir c'est la question qu'elle se posait tout le temps,d'ailleurs dans les rubans verts ils essayaient d'être sympa avec la jeune rockeuse mais elle les remballaient,elle savait qu'elle avait des fréquentions peu recommandable ensuite elle à même réussis à se faire un nom tellement qu'elle était prise par Moor.On pouvait voir des bleus sur son corps et une cicatrice rouge qui date de quelques semaines,ainsi sur ses bras elle se mutilait mais cachait tout le temps.
Elle n'allait plus à ses cours particuliers pour l'anglais,c'est pas la fille qui était bonne à l'école,sage et jolie elle s'était transformée en à peine 1 an et demi.Qui pouvait comprendre la jeune fille rebelle ?

Charlie s'inquiète un peu, c'est déjà arrivé les fausses alertes, c'est sûr, mais on n'est jamais à l'abri de la réalité, et ça fait peur. De toute façon s'il y a un incendie Charlie ne perdra pas grand-chose, ses habits c'est tout, et puis ses cours, ça le fait sourire. Il hoche la tête alors que Filds s'inquiète elle aussi, il aimerait la rassurer mais il est soucieux lui aussi. Il cherche Salomé du regard, mais il l'a perdue, elle a dû se mêler aux autres élèves. Il sent alors la prof qui s'agrippe à son bras, fort, si fort qu'il en grimace, mais il la laisse faire, elle se sent mal et il n'a pas d'autre choix que de lui offrir lui même son bras pour qu'elle y prenne appui. Il jette un coup d’œil, mal à l'aise, au ventre arrondi de la brune, avant de détourner rapidement le regard pour qu'elle ne le voie pas.
« Je peux compter les élèves à votre place si vous voulez... vous devriez vous reposer... »
Les gens autour doivent se demander ce qu'il a à la tenir comme si elle était en sucre, mais personne – sauf les rubans verts – ne sait qu'elle est enceinte, elle le cache, malgré les rumeurs que doivent déjà avoir lancé les élèves dans la cohue.

❝ Faisons Abstractions ❞

Ruban Vert ~ Spencer Filds

Je ne suis pas vraiment en état de prendre peur, ce n'est sûrement rien mais pourtant il me semble qu'il manque des élèves, deux si mes souvenirs sont bons, si Charlie n'était pas devant moi je penserait qu'il s'agit de Salomé et de lui, mais ce n'est pas ça. Je soupire, me retenant encore à celui qui me fait face, j'essaye de me redresser pour ne pas lui faire mal mais surtout pour ne pas qu'on me voit dans cet état, mon ventre est caché. J'ai aperçut le regard de Charlie sur mon ventre, je soupire un peu plus, je veut des enfants mais je n'en voulait pas un maintenant.

J'écoute Charlie qui me dit que je devrait me reposer et qu'il peut compter à ma place si je le souhaite. Je lui sourit, pour le remercier avant de cependant refuser d'un ton calme :
- « J'ai déjà compter, il manque deux élèves, si tu sait qui en revanche ça m'arrangerait. Mais je vais aller les chercher, je ne suit pas malade. »
Je le lâche doucement avant de me rapprocher du groupe, prenant soin de ne pas placer mes mains de façon trop protectrice sur mon ventre, je sent déjà les regards des verts sur moi et ceux des blancs aussi, car leur groupe est juste à cotés du notre. Je soupire fermant les yeux quelques secondes, le temps de maudire le destin.

Charlie soupire, elle est enceinte ce qui signifie que tout ne tourne pas rond, elle devrait s'inquiéter, se mettre à chercher les élèves qu'il manque mais elle semble détendue et à la fois soucieuse, enfin c'est bizarre, trop bizarre pour Charlie. Lui il lui faut du concret, pas du vague ; il ne sait pas comment réagir et ça le fait paniquer. Il regarde autour de lui, vérifier que la chevelure blonde de Salomé se trouve devant, en sécurité, puis fait appel à toutes ses capacités pour se souvenir des élèves qu'il manque. Il se remémore le plan de classe, qui n'était pas là et qui était à côté de lui. Il scrute la foule, et ses réflexions semblent porter leurs fruits, car il déclare, l’œil brillant :

« Je crois qu'il manque Johanna, miss... Je vais la chercher ? »

Charlie pense savoir où la trouver, en fait il connaît toutes les planques de n'importe quel orphelin de cette école alors ça l'arrangerait que Filds lui accorde ça. Même si ça implique de le mettre en danger au cas où il y aurait réellement le feu...

Elle doit lâcher la main de Charlie et bien plus vite que prévu car c'est la cohue là dehors, les élèves sont tous en paquet dans le jardin , elle reconnaît les groupes, elle voit les verts, elle se demande bien ce qui ce passe, alarme incendie, exercice, n'ayant jamais fréquenté d'école ou même d'établissement comportant tout ça elle ne connaît rien à ça. Salomé se sent bien mal à l'aise dans cet endroit, elle voudrais retrouver Charlie et se blottir dans ses bras pour être en sécurité mais elle sait qu'elle ne peut pas et ça lui fait encore un petit peu mal. Elle soupire et se mêle à la foule d'élèves espérant qu'il n'y ai pas de question, elle rejoint doucement Loreleï et lui sourit, elle ne veut pas avoir le droit à un tas de question mais si elles viennent de Lore peut être qu'elle répondras, peut-être, c'est pas sur. Salomé soupire, ce bruit strident lui tue les tympans et puis les murmures des élèves qui sont en train de dire à leur voisins que Filds est enceinte, bientôt toutes les classes vont le savoir, elle trouve ça tellement mesquin, la pauvre prof à le doit à sa vie privée nan ? Elle cherche Filds du regard d’ailleurs, où est elle ? Elle la voit avec Charlie, elle se demande de quoi ils peuvent parler, mais la prof à l'air mal en point et Lom souffre pour elle. Elle grimace encore avec ce bruit strident, elle soupire avant de demander à la volée :
- « Mais il se passe quoi en fait ? »
Elle attends une réponse, naïve comme elle est.

❝ Faisons Abstractions ❞

Ruban Vert ~ Spencer Filds

Je me redresse totalement et écarte mes mains de mon ventre, je ne veut pas que l'on commence à me regarder même si c'est chose faites en réalité car tous le monde me regarde. Je ferme les yeux, pitié mais laisser moi. Je soupire sentant les larmes qui montent, j'ai envie de crier et de partir en courant, je ne veut pas de ces regards et de ces questions aussi, je n veut pas que les élèves essayent de trouver de qui est ce bébé. Je retient une nausées. Je fixe ensuite la foule d'élèves cherchant dans mon esprit qui à bien put disparaître mais c'est impossible pour moi de savoir. Je finit par soupirer mais Charlie lui semble avoir trouvé, il me dit qu'il manque Johanna, je voit qui elle est car je l'ai plus ou moins prises sous mon aile, enfin disons que j'essaye qu'elle se sente bien. La jeune fille ne parle pas anglais mais elle parle roumain, langue que je maîtrise, les idées d'option parfois, je ne comprendrais jamais mes parents qui m'ont donné cette idée, mais au moins ça m'est utile. Charlie me propose d'aller la chercher, j'hésite, incertaine de la présence ou non de feu mais je finit par hocher la tête avant de murmurer :
- « Si jamais c'est vrai et qu'il y a des flammes tu ne joue pas au héros et si elle ne veut pas te suivre car elle ne comprend pas tu revient me chercher, je lui parlerait. »
Je lui fait signe d'y aller avant de me rapprocher des élèves.

Johanna était toujours dans son coin en train d'attendre que tout le chahut se calme,elle était pas du genre à se presser elle s'en doutait bien que c'était une blague ou l'alarme incendie qu'ils faisaient toutes les années.Asia aimait bien sa prof de math,elle ne parlait pas polonais comme elle mais roumain comme ses cousins donc quelle que çe soit l'une ou l'autre elle comprenait parfaitement du coup les maths étaient devenu un jeux d'enfant pour l'adolescente.Ayant son cahier sur elle,elle dessinait plusieurs choses qui ne voulaient rien dire sans doute,tout le monde commençait à hurler mais Jo' ne comprenait pas la moitié par contre de son coin elle observait tout le monde.

Elle savait très bien qu'on allait la chercher et ne s'en souçiait pas plus que ça,elle était difficile à trouver ce coin là elle l'avait remarqué y'a à peine quelques mois.Y'avait rien,à peine deux murs assez serrés,mais assez pour que la jeune fille y pénètre du moins elle était assez fine et a part quelqu'un d'autant fin qu'elle personne pouvait la chercher.Johanna pouvait se sentir vite agressé si on lui parlait en anglais tout en paniquant,elle refusera tout contact de la personne en question à part Aria elle avait un air doux et rassurant que la jeune fille aimait tout particulièrement.

Cette fos ci,l'adolescente n'avait pas son gilet tout simplement elle était seule et ne pensait pas que quelqu'un puisse la voir,y'avait des cicatrices qui datait de son viol et également quelques mutilations au poignet mais ça elle avait recouvert ses mains de gants noirs ou on pouvait juste voir ses doigts,l'uniforme de l'orphelinat était assez difficile à vivre pour elle,on pouvait voir ses bras nu et blessé d'il y'a des années de cela.

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