Je me sent bien, tapis contre toi, comme avant, pas quand on était ensemble, juste avant quand nous étions simplement amis, je me demande maintenant pourquoi on à franchit le cap, on était bien mieux en tant que simple ami, c'est notre pathétique histoire d'amour, sans ça on serait sûrement resté proche, aussi proche qu'au début, qu'on on rigolait pour rien, quand un simple regard signifiait beaucoup, quand on était simplement bien tout les deux. Je soupire, ce que tu m'a manqué, c'est fou ce qu'il a fallut faire pour que tu passe de la méchante ex à l'amie qui ma manque tant. Je te serre un peu plus contre moi, profitant de ce moment privilégiée avant l'orage, notre orage, avant toute la douleur que nous allons semer chacun de notre cotés, ces douleurs qui vont se mêler l'une à l'autre créant un piège autour de nous, qui vas nous bouffer tout les deux.

On ne sait pas à quels points nos actes influent sur notre vie, on découvre toujours les conséquences après nos erreurs et on a généralement envie de faire demi tour mais on ne peut plus. On est tous les deux au bord du gouffre et on est forcé de faire un pas, de tomber dans le vide, emportant avec nous un tas de personne. Je soupire et me mordille la lèvre. Je te fixe de nouveau, garde en souvenir ton visage à cet instant parce qu'après tout je vais avoir du mal à te regarder de la même façon après tout ça car j’aurai malgré moi l'image de Luke, car je sait que cette histoire vas l'anéantir, aussi je sais que ce soir je vais devoir profiter de mon ami au maximum, car il ne seras plus le même pendant un bout de temps après.

Tu fait remarqué qu'on a jamais été aussi assortis, je soupire une nouvelle fois, en même temps c'est l'un des seul son que je peut produire. Tu n'a pas totalement raison, bien qu'aujourd'hui on semble réfléchir de la même façon, être tout les deux dans la même situation, nos souffles on déjà été aussi unis, quand nous étions simplement amis, ce que cette époque me manque, on était un peu plus jeune et tellement plus insouciant, notre vie était beaucoup plus simple, elle était compliqué certes mais tellement moins, les soucis que nous avions à cet âge était d'un degré bien moins élevé que les conneries qu'on vient tout les deux de faire.

Tu rigole doucement, ça me fait sourire moi aussi face à nos conneries face à cette façon bien étrange de nous retrouver. Je te regarde encore, parce que ça fait du bien de te voir de si prêt , de te « parler » de nouveau, sentir ton odeur, sentir ta peau contre moi. Je t’apprécie de nouveau énormément et tu compte maintenant beaucoup pour moi, comme avant, j'ai envie de tout faire pour te protéger et pourtant je sait que je suis impuissant, je ne peut pas te protéger de la vérité, de ce que tu a fait, de ce que tu vas faire à Luke. Je suis totalement incapable de te protéger et je m'en veut énormément, j’aimerai être un mec fort mais je ne suis qu'un pauvre type.

Je te sent frissonné quand la cloche retentit, tu m'a dit avoir rendez vous avec Moor, c'est l'heure, la terrible heure celle où Moor vas te faire du mal, te savoir entre ses mains m'est insupportable, j’aimerai tant empêcher ça. Je n'ai jamais eu le droit à ce genre de tête à tête avec la directrice, je n'ai jamais ressentit la douleur de ses punitions mais rien que de l'imaginer me donne envie de hurler. Tu serre ma main furtivement et ça me fait du bien tu murmure qu'il te faut y aller, je soupire et me relève, je te prend contre moi doucement. Puis ma main vient dans la tienne et je t’emmène vers Moor car c'est la seule chose que je peut faire pour toi, te soutenir jusqu'au bout. Une fois devant le bureau je te lâche la main et signe :
- « Bonne chance ! »