Nathan était assez fatigué de sa journée de cours mais il n'arrivait pas à dormir. Il ressentait un malaise comme si quelque chose était sur le point de se passer et de changer son existence tranquille. Pourtant, tout se passait plutôt bien dans sa vie en ce moment. Il s'était habitué à son travail à l'orphelinat, sa relation avec Spencer avait passé une étape importante. Pourtant, la professeure de mathématiques semblait l'éviter après leur rendez-vous et Nate ne comprenait pas vraiment pourquoi, alors qu'ils semblaient avoir passé un bon moment tous les deux.
Il avait donc décidé de lire un peu pour calmer ses nerfs. Le silence faisait place dans sa chambre tandis qu'il lisait un livre que sa sœur lui avait recommandé « Remorae » d'une jeune auteur française de talent appelée Season Canahait. L'histoire était passionnante et Nate s'était pris dedans, ne faisant plus du tout attention à ce qu'il l'entourait. C'est pour ça qu'il sursauta assez violemment quand il entendit trois coups tapés à sa porte. Il se tira de son lit pour aller voir qui pouvait bien venir à une heure pareille. Il alla ouvrir la porte mais personne ne se trouvait derrière. Il sortit un peu pour regarder des deux côtés du couloir et en faisant ce gest, plaça son pied sur une enveloppe. Supris, il la ramassa. Il sortit une feuille de l'enveloppe jaunie et lut les mots qui lui étaient adressés.
Bonjour Nathan,
Tu te demandes peut-être pourquoi Spencer t'évite de nouveau ?
Quelques chose me dit que ça à voir avec son refus de boire !
Tu devrais creuser dans ce sens, très cher.
Celui Qui Sait
Celui Qui Sait ? Nate fronça les sourcils, soucieux. Qui était-il ? Pourquoi s'adressait à lui ? Et que se passait-il avec Spencer ? Les mots remontèrent dans son esprit, tournoyèrent sans faire sens. Soudain, comme un éclair de conscience, il comprit enfin le sens de ses paroles. Ce n'était qu'une hypothèse dans son esprit mais cela expliquerait le comportement de Spencer. Il s'appuya contre le chambranle de sa porte, ses mains tenant la lettre tremblantess et le regard dirigé vers la porte de la chambre voisine, celle qui appartenait à la professeure de mathématiques.