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 Roméo et Juliette, acte I [Roméo]

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Roméo et Juliette, acte I [Roméo]   Roméo et Juliette, acte I [Roméo] EmptyMer 29 Oct - 1:18

Rebecca avait froid. Elle s'était emmitouflée dans sa grande veste mais ça ne suffisait pas. Le vent soufflait de plus en plus fort et s’infiltrait dans des endroits improbables, là où la peau était nue. Le froid mordait le visage de la jeune femme mais elle tenait bon, elle ne voulait pas faire demi-tour. Tout ce chemin pour rien, cela aurait été décevant. Si elle avait décidé de se rendre au cimetière ce jour-là, c'était par pur ennui. Il n'y avait qu'un mausolée et quelques tombes, mais cela pouvait être intéressant d'en apprendre plus sur le village en lui-même. En tout cas, il n'y avait pas un chat.

En parlant de chat, si, il y en avait un. Long, svelte et élancé, il aurait pu rester invisible s'il n'avait pas décidé de sauter de son perchoir, un tombe en mauvais état. Il était noir, magnifique. Sans savoir pourquoi ni comment, Rebecca se voyait un peu en lui. Sombre d'apparence et d'une beauté maléfique. Non pas qu'elle soit aussi prétentieuse, bien au contraire, mais cela lui faisait cet effet en voyant le beau pelage nuit du félin. Elle les avait toujours admirés pour leur grâce et leur souplesse, ils étaient tout simplement splendides.

Distraite par le chat, elle ne remarqua pas l'autre personne qui franchit le portail du cimetière. L'animal s'approcha d'elle sans trop de méfiance et elle s'accroupit pour le caresser. Cela la détendait et elle ne s'arrêtait plus, d'autant plus que le matou émettait un petit ronronnement agréable à l'oreille. Cela lui faisait du bien d'oublier un peu sa colère et son envie, tous ces petits soucis qui semaient dans sa vie le doute et le cauchemar. Au fond c'était toujours elle la méchante, à l'orphelinat on ne l'aimait pas trop mais elle faisait simplement son travail, on le payait pour surveiller les élèves et les punir si besoin.

Rebecca gratta les oreilles du félin et sourit. Bon dieu ce que cela pouvait la détendre ! Elle n'avait jamais rien connu d'aussi apaisant, elle était même prête à rire. Sauf qu'elle n'eut pas le temps de continuer plus loin car une ombre surgit dans son champ de vision, la faisant sursauter. Elle se releva et le chat s'enfuit en courant pour disparaître derrière le mausolée. La jeune femme soupira mais se tourna vers la personne qui l'avait prise par surprise, avant de reconnaître l'infirmier de l'orphelinat.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Roméo et Juliette, acte I [Roméo]   Roméo et Juliette, acte I [Roméo] EmptyMer 29 Oct - 2:02

Tu marchais tout doucement vers le cimetière, tu avais encore du mal à te dire que c'était là que tes parents étaient enterré, il y avait des tonnes de cimetière en Australie, alors pourquoi ici ? Pourquoi pile où tu travaillais ? Le destin semblait s'amuser à te jouer des tour parfois, à croire qu'il y avais vraiment une personne qui pilotait chaque vie sur Terre et cette personne devait tellement s'ennuyer qu'il ne trouvais rien de mieux à faire que de jouer avec ta vie, avec tes nerfs pour voir jusqu'où il pouvait te pousser avant que tu craque, il vas bientôt parvenir à ses fins. Tu secoue la tête, ridicule, tu est totalement ridicule.

Tu presse le pas en frissonnant, il fait froid, un froid intense et mordant, agressif. Tu vient de découvrir les joies de vivre sur une île, non seulement tu est coupé du monde mais en plus tu bénéficie d'un superbe micro climat, rien à voir avec la douce chaleur de l'Australie, ici il fait froid, très froid. Tu déprime, tu préférait te balader sur la plage en maillot plutôt que d'avoir froid en doudoune et dans un cimetière en plus. Tu pousse la vielle grille grinçante, t'arrachant un nouveau frisson décidément rien ne vas ici. Cette grille qui grince, elle te fait penser à celle de l'orphelinat, lieux tout aussi chaleureux d’ailleurs, ce cimetière est peut être même plus vivant.

Tu avance, cherchant des yeux les fameux nom, tu ne les a pas vu depuis si longtemps, et les tombes, tu ne les a vu que le jour de l’enterrement, d'ailleurs tu te souvient à peine d'avoir voyagé jusqu'à cette île, tu a vraiment du mal à y croire, ton oncle à dût se tromper, c'est totalement impossible qu'ils soient là, il doit perdre la tête, ne pas se rappeler, oui tu essaye de t'en convaincre toi même car tu ne veut pas croire en cette histoire, oublier un trajet en voiture pourquoi pas, mais une traversé en bateau ? Surtout vu l'état dans lequel tu t'es mit il y a quelque jour, tu t'es jurer de ne plus jamais monter dans un bateau même si ta vie en dépendait.

Tu remarque soudainement la personne présente dans le petit cimetière, une silhouette accroupie, intrigué tu te rapproches, intrigué. La jeune femme se relève, tu lui a fait peur et tu vois un chat partir en courant. Tu reste un instant silencieux, la regardant, essayant de la resituer, tu trouve enfin, elle travaille au même endroit que toi, à l'orphelinat, elle est surveillante, tu cherche son prénom, impossible de le retrouver, la seule chose qui te vient c'est un surnom que tu a entendu de la bouche des enfants, sans-cœur, tu soupire intérieurement, ce que les enfants peuvent être dur quelque fois, tout le monde à un cœur, même Moor, c'est ce que tu pense en tout cas, car tu es un grand gentil.

Tu souris géne de l'avoir effrayé, d'avoir fait fuir le chat qu'elle semblait si heureuse de caresser. Tu plante ton regard dans le sien, tu y lit tant de chose, de la tristesse, de la solitude surtout, beaucoup de solitude et ça te fait encore plus mal, tu voudrais la prendre dans tes bras tellement elle te rend triste mais tu ne le fait pas bien sur tu te contente de passer une main dans tes cheveux avant de t'excuser :
- « Je ne voulais pas vous effrayer désolé, je pensait pas croiser du monde. En fait je suis Roméo, mais on s'est déjà croiser, vous travailler à Moor n'est ce pas ? »
Tu te sent ridicule, tu t'en veut de ne pas savoir son prénom mais tu ne pouvais pas lui avouer sous quel pseudonyme tu la connaissait.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Roméo et Juliette, acte I [Roméo]   Roméo et Juliette, acte I [Roméo] EmptyMer 29 Oct - 23:53

Rebecca était un peu déçue mais en même temps elle était heureuse de croiser un chaleur humaine dans ce cimetière, certes petit mais effrayant. Elle avait perdu le chat de vue, il s'était caché, mais elle ne s'en souciait plus, le jeune homme avait accaparé son attention. Cependant elle n'arrivait pas à mettre un nom sur sa tête, juste son poste, il était infirmier et elle avait dû le croiser une ou deux fois. Et elle se souvenait qu'elle l'avait particulièrement trouvé attirant mais qu'elle n'y avait pas prêté grande attention, et puis maintenant ça lui paraissait ridicule.

Elle avait les mains moites malgré le froid et elle ne comprenait pas pourquoi, et puis son cœur qui s'accélérait c'était ridicule, elle se sentait stupide à rougir comme une tomate au milieu de ce vent perfide et de ce cimetière alors qu'elle n'avait aucune raison d'y être. Mais elle ressentait toujours l'envie et la colère reprendre le dessus sur son esprit, comme la toile d'une araignée, petit à petit, lentement mais sûrement. Et ça chassait toutes les émotions positives qui l'avaient submergée lorsque le chat était venu à elle ou quand elle avait aperçut le jeune homme.

« Ce n'est pas grave », répondit-il en souriant. Et pour une fois, c'était un vrai sourire, sincère ; et sa voix était douce aussi, beaucoup plus douce que toutes les autres fois où elle avait dû parler. « Je m'appelle Rebecca, je suis surveillante. Vous êtes l'infirmier n'est-ce pas ? »

C'était une question rhétorique, elle n'attendait pas vraiment de réponse puisqu'elle la connaissait et qu'il n'y avait pas grand-chose à ajouter. Si la majorité du personnel de l'orphelinat la trouvait antipathique, ça ne semblait pas le cas de Roméo. Et il avait du mérite, ce que Rebecca reconnaissait volontiers. Les manières de cet homme lui plaisaient, et puis il avait un beau visage ce qui n'était pas négligeable. Elle fourra ses mains dans ses poches pour les réchauffer un peu et contempla l'étendue désolante du cimetière. Petit, certes, mais sinistre.

« Qu'est-ce qui vous amène ici, si ce n'est pas indiscret ? »

Il fallait absolument combler le silence qui bouffait tout, qui était gênant par-dessus tout. Rebecca ne fixait toujours pas le jeune homme, elle avait peur de rougir ou de faire une bourde irréparable, alors elle se concentrait sur les tombes, s'attendant à voir surgir une main putréfiée des pierres tombales, ce qui était totalement ridicule. Elle se trouvait un peu bête, plantée là sans raison. Elle n'avait rien à faire ici, d'ailleurs.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Roméo et Juliette, acte I [Roméo]   Roméo et Juliette, acte I [Roméo] EmptyJeu 30 Oct - 16:43

Vous vous regarder en silence pendant un long moment, c'est presque gênant, il se passe quelque chose, c'est indéniable mais tu ne parvient pas à mettre un mot sur cette atmosphère étrange, ce lien qui se crée tout doucement entre elle et toi. Tu la regarde des pieds à la tête, toujours silencieux, tes yeux la scanne, elle est belle, tu la trouve splendide, tu n'a jamais regardé une femme de la sorte, tu n'a jamais ressentit ça. L'amour c'est pas ton fort alors tu sait pas quoi dire et tu te contente de la fixer, un sourire peut être un peu niais au visage.

Elle te sourit, un joli sourire, elle ne semble pas si antipathique que tout le monde le dit, tu te demande comment tu peut être le seul à la voir comme elle est. Tu passe un nouvelle fois la main dans tes cheveux et tu souris, d'un air con, tu te demande vraiment de quoi tu à l'air, pour qui elle te prend. Tu soupire doucement et tu voit que son regard change, tu te demande ce qui lui passe dans la tête, est ce à cause de toi ? Tu te raidis, à peine, ça ne doit pas être visible de l'extérieur mais toi en revanche tu le sent, cette crispation qui t'envahit face au regard étrange de cette jeune femme. Tu l'entends à peine te dire que ce n'est rien, puis elle te donne son prénom et sa fonction, te demandant si la tienne est bien infirmier.

Tu confirme d'un léger mouvement de tête, tu ne veut pas parer, briser la douceur que sa voix à fait naître. Tu la regarde toujours souriant, Rebecca, tu t'en souvient maintenant et ce nom est si doux, une chanson à tes oreilles, tu agrandit encore ton sourire, tu est bien ici malgré le froid mordant qui te prend, qui la prend aussi sûrement. Tu la voit d’ailleurs qui glisse ses mains dans ses poches, sûrement pour couper le froid qui la prend. Tu réprime l'envie de la prendre contre toi pour la réchauffer, car tu ne la connaît pas et que ce geste serait on ne peut plus déplacé. Tu songe un instant à lui passer ta veste mais là non plus tu n'ose pas, tu a peur de paraître trop sur de toi, et puis surtout tu a peur de te faire des faux espoir, que tes sentiments soient à sens uniques.

C'est elle qui brise de nouveau le silence, et la question brise le charme, tu te réveille, doucement mais sûrement, ton visage se ferme un peu, tes yeux changent et tu prend un air un peu gêné, un peu triste aussi car la raison de ta présence ici te fait mal. Tu soupire, elle ne te regarde toujours pas, tu voit que son regard et fixé plus loin sur le sol. Tu prend une grande inspiration avant d'avouer d'une voix plutôt faible, comme si c'était une honte :
- « Je cherche les tombes de mes parents. »
Tu souffle de nouveau, un sourire un peu triste sur ton visage, pas tant que ça car au fond c'est du passé, tu a un peu oublier, ça vas faire onze ans qu'ils sont mort, onze ans que tu n'a pas vu ces fameuse tombe.

Tu la regarde, guettant ses réactions, tu te demande pourquoi elle est là elle, vient se recueillir sur une tombe elle aussi ou est ce simplement de la curiosité morbide. Tu passe une main dans tes cheveux, trahissant ainsi ta nervosité, tu la regarde essayant de croiser son regard. Elle te semble brusquement toute fragile, tu a peur qu'elle prenne froid, qu'elle tombe malade, et tu te surprend à songer que ce serait bien, étant infirmier ce pourrait être un prétexte pour la revoir. Mais tu ne veut pas la voir malade, souffrante alors tu finit par prendre ton courage à deux mains et tu lui propose alors :
- « Vous m'avez l'air frigorifié, pourquoi n'irions nous pas prendre un café en ville ? »
Tu sourit, craignant légèrement de te prendre un vent.
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MessageSujet: Re: Roméo et Juliette, acte I [Roméo]   Roméo et Juliette, acte I [Roméo] EmptyLun 3 Nov - 0:27

Rebecca ne se sentait pas vraiment dans son élément, elle ne voulait pas que Roméo songe un seul instant qu'elle venait dans ce cimetière par pur plaisir, ou parce qu'elle était nécrophage. Ça ne lui avait même pas effleuré l'esprit depuis qu'elle avait pénétré dans ce lieu sinistre, elle avait juste besoin de changer d'air et c'était le seul endroit qui avait été aussi vide qu'une chaussure trouée. Mais depuis que le jeune homme était entré lui aussi, elle remarquait que l'endroit prenait une teinte moins sinistre, et elle appréciait cette petite touche de chaleur humaine. Elle n'avait jamais eu vraiment peur des cimetières, mais seule en compagnie d'un seul chat, cela changeait l'atmosphère.

Mine de rien, c'était un lieu empli de tristesse et de larmes, un assemblage complexe de souvenirs et de peine mêlée de l'odeur de la pluie. Le cimetière évoquait souvent la pluie et le mauvais temps, très souvent même. Dans les films, jamais personne ne se rendait au cimetière un jour de beau temps. C'était comme ça, ça ne changerait pas, oh non bien au contraire. Sinon cela tordait l'image qu'on avait des cimetières, cela les rendait moins effrayants et nuisait à leur succès. Il n'y a rien de mieux qu'un cimetière pour donner des frissons dans un film d'horreur.

« Je... Je suis désolée pour eux... » s'entendit-elle lâcher du bout des lèvres.

Elle n'aimait pas beaucoup ces formules d'usage, les sortir comme si elle n'en pensait pas un mot et que ce n'était qu'une formalité. En réalité elle était vraiment peinée pour Roméo, cela ne la regardait pas mais elle avait tout de même un cœur. Elle baissa le nez et contempla ses chaussures comme s'il s'agissait de la huitième merveille du monde. Elle n'aimait pas trop les faces à face, surtout que l'infirmier ne lui déplaisait pas, mais elle n'appréciait pas de se laisser aller ainsi. Elle releva le regard à la proposition du jeune homme, ça n'était pas une mauvaise idée, et puis elle avait bien besoin de se réchauffer un peu.

« Pourquoi pas ? Ça peut être sympa. »

Elle sourit et enfonça un peu plus ses mains dans ses poches. Oui vraiment, elle allait mourir de froid si elle restait plantée là, et puis n'ayant rien à faire au cimetière, cela égayerait sa journée. Elle pivota donc des talons et se dirigea d'un même pas vers le portail grinçant, se surprenant à remarquer que le courant passait remarquablement bien entre eux deux.
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MessageSujet: Re: Roméo et Juliette, acte I [Roméo]   Roméo et Juliette, acte I [Roméo] EmptyMar 4 Nov - 23:58

Tu la regarde alors qu'elle te dit qu'elle est désolé pour tes parents.  Tu soupire doucement,  ce n'est pas la peine c'est du passé tu as décidé d'avancer tourner la page car ils ne reviendront pas tu le sais,  pas la peine de te voiler la face tu a appris a vivre avec ça. Alors oui, ça fait mal, ça feras sûrement toujours mal mais il faut bien oublier,  ruminer le passé ne sert a rien. Tu veut avancer, tu a toujours voulut avancer, à tel point qu'on t'a parfois pris pour une personne insensible, tu n'a jamais été du genre à pleurer continuellement, ça paraissait étrange après la mort de tes parents. Tu lui sourit doucement avant de lui dire:
- "C'est gentil,  mais vous savez ça fait longtemps maintenant,  c'est du passé. "
Tu passe une nouvelle fois la main dans tes cheveux et hausse les épaules, passons a un autre sujet moins lourd.

Tu lui sourit alors qu'elle accepte ta proposition d'aller prendre un café en ville, tu te dit que c'est l'occasion de faire connaissance parler de tout et puis surtout de rien te créer des contacts avec un membre de l'établissement car tu n'a pas vraiment croiser du monde depuis ton arrivée,  le fait que tu habites en ville n'arrange rien mais tu es comme ça tu n'aime pas vivre enfermé tu as besoin de vagabonder tu a toujours eu ce petit côté libre et c'est ça qui ta sauvé tu le sais tu es fier de ça te dire que grâce à ton entêtement tu es en vie c'est un cadeau a tes yeux. Tu veut profiter de ta vie, tu ne compte pas t'éterniser sur cette île, tu ne veut donc pas trop t’attacher non plus mais rien n’empêche de discuter un peu, prendre du plaisir avec une splendide jeune femme.

Tu la regarde de plus belle tu lui souris ce petit sourire à la Roméo celui qui ne te quitte jamais et qui agace souvent les autres mais ce sourire que pour rien au monde tu n'efface car il fait partit de ce que tu es, tu es un tout et rien au monde ne te changera, jamais c'est en tout cas ce que, idéaliste que tu es, pense car au fond tu es un grand gamin qui sait peu de choses si ce n'est rien. Tu lui souri donc en mode content, un peu gamin certes mais tu doute qu'elle s'en aperçoive. Tu te bouge enfin et te dirige vers la grille du cimetière, tu la tient pour l'inviter à passer devant toi, tu lui souris toujours, pas étonnant de ta part mais peut être un brin déstabilisant pour elle, tu peut passer pour une personne étrange pour qui ne te connais pas.

Tu passe à ton tour dehors et marche d'un pas assuré en direction de la ville, euh du village plutôt, tu vas vers ton destin mais ça tu n'en sais rien, pas encore du moins, tu la regarde, elle est jolies, tu ne peut le nier mais pourtant, pourtant tu ne ressent pas ce sentiment dont tous le monde te bassine à longueur de temps, pas encore du moins, c'est une femme mais ça aurait été un homme tu lui aurais sûrement proposer la même chose, oui il n'y a aucune intention particulière derrière cette proposition, le grand amour du premier coup d’œil, pas ton truc et pourtant, oui pourtant tu y croit un peu, tu veut y croire en tout cas alors tu la regarde et te demande ce que tu ressent pour elle. Tu la mène vers le café du village plutôt petit mais on fait avec, tu lui ouvre la porte et sourit de nouveau. Tu te rapproche du comptoir et tu lui demande ce qu'elle veut, en attendant tu lui demande :
- « Tu habites où dit moi ? »
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Roméo et Juliette, acte I [Roméo]   Roméo et Juliette, acte I [Roméo] EmptyJeu 13 Nov - 22:49

Rebecca se mordit l'intérieur de la joue. Elle fourra ses mains dans ses poches tout en observant la fumée blanche qui sortait de sa bouche et de celle de Roméo. Une vague de froid intense la parcouru et elle se mit à frissonner de plus belle. Sa bouche forma un pli amer et elle se mit à avancer contre le vent, certes difficilement. L'idée que le jeune homme puisse la dépasser et la laisser se traîner là lui donna un petit coup de punch et elle accéléra la cadence, bercée par l'idée de se retrouver dans un café chauffé et convivial.

Lorsqu'ils pénétrèrent dans des quelques pubs du village, Rebecca ne put s'empêcher de soupirer ; rares étaient les hommes aussi galants que Roméo. Cela se perdait et apparemment, elle était tombée sur la bonne personne. Elle enleva alors sa veste, demanda un simple café et s'appuya contre le comptoir en souriant. Elle aimait bien l'infirmier. Il était pas mal, il était sympathique et ne l'avait pas trouvée tout de suite cruelle et sévère. Et rien que pour ça elle l'appréciait, il ne la regardait pas comme si elle n'était qu'un chien battu, comme ses collègues le faisaient, surtout à cause des surnoms qu'elle avait hérité des orphelins.

« Je vis à l'orphelinat... Juste à côté de ma s... de mademoiselle Filds. »

Merde. Elle aurait mieux de fermer sa grande gueule. Elle se mordit légèrement la lèvre mais tenta une pirouette de rattrapage. Elle sourit, croisant toutes les parties de son corps pour que Roméo ne se pose pas de questions et croie qu'elle avait juste fourché sur les mots. Tout son corps se contracta, elle ne savait pas comment éviter l'inévitable, si c'était possible. Ça avait été prévu dans le scénario depuis le début, elle n'avait pas échappé à la règle et heureusement qu'elle s'était retenue à temps, elle avait failli commettre une bourde. Et puis elle ne connaissait pas bien l'infirmier, il pouvait aller en parler à des collègues et cela arriverait forcément aux oreilles de Spencer. Rebecca serra dont les dents très forts avant de répliquer après deux ou trois secondes de silence, histoire de changer de sujet :

« Et vous, vous habitez à Moor ou au village ? »

Elle connaissait déjà la réponse, ça n'était pas bien compliqué d'obtenir le nom de ceux qui logeaient à l'orphelinat, ils étaient tous dans le même couloir et Roméo n'y était pas. Mais la question était plutôt destinée à détourner son attention de son lapsus, elle espérait ne pas paraître trop stressée d'ailleurs, cela pouvait tout révéler sans même qu'elle ait besoin d'ouvrir la bouche. Elle tenta de paraître détachée, elle détendit son corps comme elle le put même si cela se révélait laborieux, pourtant elle était fière du résultat, il n'y avait plus qu'à convaincre Roméo que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
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MessageSujet: Re: Roméo et Juliette, acte I [Roméo]   Roméo et Juliette, acte I [Roméo] EmptyDim 23 Nov - 20:56

Tu la regarde, tu à l'impression d'être dans une autre dimension, un autre monde, un autre espace temps, ça ralentit, dans ta tête en tout cas, il n'y a plus que vous deux et ce lieu, tu la regarde, tu sourit un peu plus, les voulûtes de fumée blanche qui se forment quand vous parler ajoute un petit coté majestueux, magiques. Tu sourit de plus belle, tu chasse toute les pensées dans ta tête, tu l’emmène vers ce fameux café que tu a vu de nombreuse fois mais que tu fréquente peu, pas trop ton truc en réalité. Tu l’entraîne jusqu'au comptoir, elle commande un café, tu fait de même, c'est un peu la boisson du moment, il fait tellement froid, il vous faut au moins ça. Tu attrape le gobelet en carton qu'on te tend, tu sent la chaleur se propager dans tes mains, ça fait du bien, tu es parcourut d'un long frisson.

Tu écoute attentivement ce qu'elle te raconte, tu tique sur sa phrase, elle semble te cacher quelque chose, elle allait dire un truc sur Mademoiselle Filds, tu te demande bien quoi, elle n'a pas l'air vraiment ravie d'être sa voisine, tu te demande si il y a quelque chose entre ces deux femmes, tu n'en connaît vraiment aucune des deux, alors tu ne sait pas, peut être qu'elle ne s'entendent pas, ça attise ta curiosité, tu a toujours été comme ça, à vouloir savoir ce qui ce passe, tu n'aime pas les conflits, tu a toujours détesté ça, même si ça t'est déjà arriver aussi de te mettre en conflit, avec ses parents, la seule fois sûrement d'ailleurs. Tu la regarde donc un peu intrigué sans quitter ton sourire, ta signature, ta marque de fabrique.

Elle te fait un grand sourire, qui t'ensorcelle, tu ne te demande même pas ce que sa phrase aurait donné en entier, tu te perd dans son grand sourire envoûtant, tu te laisse attraper, comme le gamin que tu es toujours, tu voit rarement le mal, il te faut te faire mordre pour te rendre compte que les chiens peuvent être dangereux. Oui tu es un grand gamin alors tu te laisse berner par son sourire, elle ne peut pas cacher de lourd secret derrière un visage si radieux, nan tu ne voit vraiment jamais le mal, c'est pour ça que tu l'apprécie et que tu te moques totalement de ce que peuvent bien te raconter les membres du personnel, de toute façon les ragots sont souvent des tissus de mensonge.

Tu ne comprend pas sa manœuvre pour changer de sujet, tu t'étonne de sa question, les couloirs sont petits, si tu dormait là bas tu l'aurait croisé, tu n'aurais pas put l'oublier, on oublis pas un si joli visage, tu soupire. Tu sourit, tu la regarde, heureux avant de faire nan de la tête tout doucement, tu murmure :
- « Nan, je ne supporte pas de rester sur le même lieux, j'ai besoin de séparer travail et vie personnelle. »
Tu te rend compte de ta connerie, tu t'empresse de te reprendre :
- « Enfin niveau habitation je veut dire ! »
Tu lui sourit de plus belle, essayant de lui faire oublier tes paroles maladroites :
- « J'habite donc en ville ! »
Tu sourit, passe une main dans tes cheveux.

Tu dérive à ton tour, tu veut toi aussi te faire oublier, comme elle l'a fait plus tôt sans que toi tu t'en rende compte, tu utilise ce stratagème sans t'en rendre compte, tu lui demande un peu mal à l'aise de t'immiscer ainsi dans ce qui ne te regarde pas :
- « Tu semblait vouloir dire quelque chose sur cette Mademoiselle Filds, tu ne l’apprécie pas ? »
Tu a ton petit ton détache, ce genre d chose te passe par dessus la tête, les conflits, les prises de tête, les petites bandes, même au lycée c'était déjà trop puéril pour toi.
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MessageSujet: Re: Roméo et Juliette, acte I [Roméo]   Roméo et Juliette, acte I [Roméo] EmptyMer 3 Déc - 16:25

Rebecca sourit, elle ne se sent pas totalement à l'aise, elle n'avait juste pas envie que Roméo relève son dérapage. Elle aurait mieux fait de fermer sa gueule et de passer son chemin sans un mot. Et puis c'était rare de rencontrer quelqu'un au cimetière, alors elle avait pu passer pour n'importe quoi aux yeux du jeune homme. Agacée par elle-même, elle se contenta de garder un air neutre, au lieu de grimacer en tentant de sourire. Elle savait chaque fibre de son corps tendue, et puis l'idée d'aller boire un verre avec l'infirmier la gênait, elle ne se sentait pas à la hauteur, elle ne méritait pas cette attention. Elle n'était là que pour sa sœur. Oui, c'était vrai. Elle en avait fait ses priorités jusqu'à présent. Mais elle n'obéissait qu'à sa propre conscience ; qui l'empêcherait de s'amuser un peu ? Forte de cette résolution, elle parvint à esquisser un sourire presque naturel.

Reb passa une main dans ses cheveux, oh comme elle regrettait de ne pas s'être attardée dessus le matin même, elle n'aurait pas eu l'air d'une folle furieuse avec ses mèches emmêlées et dressées sur son crâne, formant un halo sombre autour de sa tête. Si elle avait eu un miroir, aussi ! Elle aurait peut-être pu rattraper le coup avant qu'ils n'entrent dans le bar. Mais maintenant c'est trop tard, ils étaient entrés et avaient même commandé leur boisson. La jeune femme serra ses mains contre le gobelet, elle avait toujours froid et l'engourdissement dans son corps l'empêchait de bouger à sa guise. Si elle avait pu monter le chauffage, elle l'aurait fait avec grand plaisir. Elle baissa les yeux vers la fumée qui s'échappait du verre en carton, une bouffée de chaleur envahit son visage, elle soupira avec soulagement.

Rebecca tiqua. Qu'est-ce qu'il venait de dire ? Elle sentit son cœur se serrer, alors qu'elle n'avait aucune explication à ce qu'elle ressentait. Comme si on touillait ses tripes avec une petite cuillère. Elle renifla. Au final, elle ne savait même pas ce que signifiaient ces paroles. Et elle était censée s'en moquer, non ? Alors, peut-être qu'au final, elle n'était pas si inhumaine que ça. Tout à ses réflexions, elle ne remarqua par la pirouette de rattrapage de Roméo. Elle avala une gorgée de café, qui lui réchauffa la trachée tout entière, avant de poser son gobelet et de dévisager le jeune homme. Elle pouvait lire tellement de choses sur son visage. C'était amusant. Puis elle baissa les yeux en se souvenant que ça n'était pas vraiment autorisé de jouer avec les gens comme ça.

Son cœur fit un bond lorsque Roméo lui reparla de son lapsus, de mademoiselle Filds en particulier. Rebecca soupira. Elle ne pouvait pas tout lui avouer comme ça, elle le connaissait à peine. Et au-dehors de ses allures de gentil garçon, il pouvait être bien différent. Elle avait toujours appris à se méfier. Elle soupira, et fit mine de réfléchir à ce qu'elle allait dire. Enfin, en articulant bien chaque mot, elle précisa :

« Je... J'ai l'impression qu'elle me déteste. C'est assez tendu entre nous. »

C'était la vérité. Pour une fois, elle n'avait pas eu recours au mensonge. Elle s'en félicita mentalement. C'est un bon pas vers l'amitié, surtout s'il se rendait compte qu'elle était sincère. Et bien sûr, elle ne lui dirait rien de ses desseins. Ni de sa rencontre avec Spencer. Ou de la froideur avec laquelle elle l'avait abordée. Non, ça elle le garderait secret. Elle se contenterait de rester vague, très vague. C'était seulement ainsi qu'elle pouvait rattraper la situation avant qu'elle ne tombe à l'eau.
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MessageSujet: Re: Roméo et Juliette, acte I [Roméo]   Roméo et Juliette, acte I [Roméo] EmptyLun 22 Déc - 14:04

Tu la regarde, tu n'arrive pas a détacher ton regard de cette femme, elle t’envoûte, tu ne saurait dire pourquoi, c'est rare que ce genre de chose t'arrive, tu ne sait même pas ce qui ce passe, tu te sens bien et mal à la fois, tu te sent con aussi, mais tellement, tu te maudit d'avoir mis les pieds dans ce cimetière, de lui avoir parlé, pas que tu le regrette simplement car tu a l'impression d'être en train de te ridiculiser, devant cette jeune femme, car tu n'en a plu trop l'habitude, de flirter, de discuter, car depuis le lycée et quelques relation un peu ambiguë tu ne sait plus trop où tu en es, dans quel camp tu es diront nous. Alors tu regarde la jeune femme qui te fait face, tu lui rend ses sourires, un peu gêné et tu essaye de trouver comment et rattraper, mais tu la fixe et tu comprend que quelque chose ne vas pas, tu t'en veut d'avoir attraper cette perche, de la lancer sur le sujet de sa relation avec cette Mademoiselle Filds, de toute évidence les choses ne sont pas simple entre elle, ça semble l'attristé, la toucher au moins alors idéaliste comme tu es, gentil comme tu es, tu regrette et tu culpabilise, tu ne veut pas la blesser alors tu cherche tes mots, pour lui faire oublier cette histoire.

Tu part dans tes pensés, Filds, tu lui a parlé, tu t'en souvient maintenant, elle est venue dans ton bureau, pour te poser des questions et pas des questions très habituel, tu te souvient de ses mots, déni de grossesse, tu soupire. Tu repense à votre discussion, tu soupire, tu ne veut pas vraiment étalé ça mais tu comprend pourquoi la prof de math à put réagir de la sorte, tu ne l'a pas considérer comme une personne mauvaise, tu ne sais plus quoi pensé, tu ne veut pas non plus mettre en doute les paroles de Rebecca, alors tu lui sourit encore, en pensant à comment lui remonter le moral, la faire changer d'avis au moins de sujet mais tu es toi, alors tu ne peut pas la laisser comme ça et tu lui dit alors un truc idiot, comme toujours :
- « Oh Mademoiselle Filds, je ne cherche pas à prendre sa défense mais j'ai eu l'occasion de lui parler et je croit que son état peut excuser ses paroles, ce n'est pas simple pour elle je croit, elle vas avoir du mal bientôt quand... »
Tu te tait, te rendant subitement compte que voulant rendre le sourire a Rebecca tu es en train de vendre la mèche sur l'état de Spencer, alors tu te tait.

Tu lui sourit, d'un air qui se veut convaincant, tu ne veut pas qu'elle aille dans le brèche que tu vient de créer. Tu soupire, tu lui sourit avant de prendre une gorgée de ta boisson. Tu soupire, tu lui lance un regard et tu continue sur ta lancé car tu veut lui faire oublier :
- « Et sinon ton travail te plaît ? »
Tu sourit, espérant qu'elle vas oublier ta phrase précédente, tu repense à la prof de mathématique et çà son ventre qui vas grossir du jour au lendemain et qui vas devoir affronter tous les regards, ça ne l'excuse pas mais tu te dit que ça ne doit pas être simple. Tu soupire, las, pourquoi la vie est si compliqué ? Tu lui sourit avant de rependre une gorgée de café, tu te demande comment ça vas finir ce café, tu n'a vraiment plus l'habitude de ce genre de chose.
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MessageSujet: Re: Roméo et Juliette, acte I [Roméo]   Roméo et Juliette, acte I [Roméo] EmptySam 10 Jan - 12:34

Rebecca ne savait plus vraiment où elle en était, ce qu'elle était censée faire. Elle poussa un soupir inaudible pour se donner un peu de courage. Ce n'était pas évident de parler avec un bel homme comme Roméo. Elle sentait son cœur battre la chamade et ses mains devenir de plus en plus moites ; et ce n'était pas la faute à la tasse de café qu'elle tenait entre ses mains. Ses joues rougissaient de plus en plus, mais elle décida de mettre ça sur le compte de la chaleur. Elle devait avoir les cheveux en pétard... Et elle n'avait pas mis de maquillage ce matin-là, ne croyant voir personne durant la journée. Elle ne devait pas vraiment être belle à regarder.

Les explications de Roméo irritèrent inexplicablement la jeune femme. De quel droit défendait-il Spencer ? Étaient-ils amis, ou... plus que ça ? Cette pensée insinua une bouffée de jalousie chez Rebecca. Ses sourcils se froncèrent et elle pinça les lèvres. Si c'était le cas, elle allait vite être au courant. Et elle se casserait vite fait bien fait. En ce moment, elle était un peu à cran. Elle s'énervait pour un rien. Sa propre réaction l'étonnait elle-même. Elle était juste en train de discuter avec un collègue de travail, il n'était même pas son ami. Enfin, peut-être qu'elle pourrait s'attirer sa sympathie dans le futur. Ce n'était pas une mauvaise idée, d'ailleurs. Rebecca se détendit d'un seul coup, avant de se rappeler que Roméo n'avait pas terminé sa phrase. À son tour de l'interroger !

« Elle va avoir du mal quand quoi ? »

Elle sourit pour le mettre en confiance, elle ne voulait pas qu'il soit mal à l'aise en sa présence, elle aurait détesté ça, mais s'il avait quelque chose d'important à dire concernant sa sœur, il devait le lui annoncer vite. Spencer allait peut-être quitter l'île ? C'était son droit, mais la jeune femme n'avait pas fait ce chemin pour rien non plus. Et cela aurait été louche de présenter sa démission la même semaine que sa cadette. Et puis elle se prit à songer que Roméo serait sans doute la seule personne qu'elle regretterait de quitter ici. Rebecca cligna des yeux.

« Mon travail ? Je m'y accommode. Ce n'est pas vraiment ce que j'avais imaginé en arrivant ici. »

Elle esquissa de nouveau un sourire, elle aimait bien discuter d'elle sans mentir, en fait elle n'avait pas du tout imaginé le boulot comme elle le faisait à l'heure où elle parlait, c'était tellement différent d'ailleurs, à la fois affreusement semblable et affreusement singulier. Rebecca n'aurait pas su l'expliquer avec des mots. Il aurait fallu que Roméo entre dans sa tête pour le voir et le comprendre. Car c'est une chose de le dire, il faut aussi savoir le décrire. Et c'était impossible à la jeune femme. Elle ne savait tout simplement pas.
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MessageSujet: Re: Roméo et Juliette, acte I [Roméo]   Roméo et Juliette, acte I [Roméo] EmptyDim 1 Fév - 22:49

Tu regarde le jeune femme qui se tient face à toi, elle te semble sympathique et tu meurt d'envie de la connaître un peu mieux, de pouvoir discuter des heures ensembles et ça te paraît étrange. Tu n'ose même pas boire ton café, que tu tient entre tes mains, comme une façon de te tenir. Tu la regarde et tu trouve en elle un petit plus qui manque à tant d'autre, elle te semble naturel et fraîche, elle n'es pas maquillé et ça c'est bien, tu n'aime pas ces femmes qui passent leur temps à mentir sur leur physique. Tu te sent un peu mal à l'aise et tu n'ose plus prendre la parole, tu à sûrement défendu Spencer avec un peu trop de passion. Tu t'en veux un peu, croit elle que tu es avec elle ? Que tu l'aime ? Tu espère que non. Mais quand elle te pose cette question tu te sent un peu pris au piège.

Tu ouvre la bouche pour répondre avant de la refermer, cherchant que dire. Tu n'en sait rien, car tu ne sait vraiment pas quoi inventer pour être crédible et tu ne veut pas non plus dévoiler ce qu'elle t'a confié, car tu perdrait sa confiance et que tu n'aime pas trahir les gens, encore moins ceux qui te font confiance. Tu lui sourit doucement :
- « Bah tu le sauras bien vite, je n'aime pas répéter les secrets ! D’ailleurs si tu en a avec moi, ils seront bien gardé ! »
Tu sourit avant de rougir, te demandant ce qui t'a prit de lui sortir ça. Tu plonge ton regard dans ton café et finit par en prendre une gorgé, tu n'ose plus la regarder :
- « Désolé, je sais pas pourquoi je sort ça, oublie par pitié ! »
Tu essaye de lui faire un petit air mignon pour lui faire oublier, là tout de suite tu te dit que pratiquer l'hypnose serais cool. Tu secoue ta tête, ces idées étrange qui te prennent.

Elle répond à ta question, son travail semble lui plaire, du moins lui convenir même si elle t'avoue que ce n'est pas ce à quoi elle s’attendait, tu comprend, ça vaut aussi pour toi. Il y a un tas de chose qui ne sont pas comme tu y attendait sur cette île, dans cet orphelinat surtout. Tu soupire doucement et tu hoche la tête comme pour lui faire comprendre que tu est du même avis, même si votre travail n'est pas exactement le même. Tu finit ton café et tu lui répond :
- « Oui je croit que c'est le lieux qui rend un peu étrange ces jobs, mais c'est pas si mal à mes yeux. »
Tu regarde vos tasses vides et tu te lève doucement en souriant avant de lui tendre ton bras :
- « Je te raccompagne à l'orphelinat ? »
Tu sourit, espérant qu'elle te dise oui.
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MessageSujet: Re: Roméo et Juliette, acte I [Roméo]   Roméo et Juliette, acte I [Roméo] EmptyMer 11 Fév - 14:53

Rebecca sourit comme elle peut, en réalité elle déteste les énigmes alors des secrets à deviner, ça la travaille, elle se demande ce que Spencer peut avoir à endurer, c'est un peu idiot mais elle se sent prise par la jalousie. Elle fronce les sourcils indépendamment de sa volonté et se retient de justesse de demander à Roméo ce qu'il y a entre lui et la prof de maths. Oui, elle est jalouse, mais elle n'est pas encore prête à l'assumer alors elle se contente de se taire en terminant son café. Elle baisse les yeux pour qu'il ne voie pas la lueur démente qui s'y est allumé ; et plus que jamais Reb se jure de faire payer à sa sœur. Sa rage augmente peu à peu, comme un feu dévorant, et ne laisse la place qu'au vide et à la désolation. La jeune femme se sent fatiguée. Fatiguée de se battre sans arrêt contre elle-même, avec elle-même et pour elle-même. Si elle pouvait penser un peu à autre chose, un jour...

Elle a alors un grand sourire, contre son gré évidemment, le fait que Roméo balbutie ainsi ça la fait presque rire ; elle a retrouvé un peu de sa bonne humeur mais c'est surtout grâce à la maladresse du jeune homme, elle le trouve comique et agréable, et se rend alors compte que dans cet orphelinat il doit bien être le seul qui est sympathique avec elle, et cette pensée lui fait peur parce qu'elle redoute ce qui arrivera un jour : les mauvaises langues prendront le dessus et tailleront une mauvaise réputation à Roméo, il va en souffrir, si on les voit tous les deux discuter ils prendront cher, l'un comme l'autre. D'autant qu'il n'y aucun soupçon de romance entre eux deux...

« C'est surtout la tête du lieu – Moor en l'occurrence – qui fait l'endroit... »

Elle ajoute ça surtout pour elle-même, ne se souciant pas que Roméo l'ait entendue ou non. Elle parle aussi un peu d'elle-même, parce qu'elle n'a jamais eu d'emprise sur son propre corps, sa tête et ses membres vivent dans un monde complètement parallèle, elle peut être très douce face à une personne alors qu'en elle c'est une véritable guerre, et ça c'est vraiment trop bizarre pour elle. Elle s'est souvent demandé si elle est normale à penser comme les grands méchants dans les dessins animés, à vouloir la vengeance et la destruction, à prêcher pour le chaos et la jalousie... Mais passé un certain âge elle avait arrêté de se poser trop de questions, ça l'empêchait de se concentrer sur ses véritables buts dans la vie. Soit pas grand-chose...

La proposition de Roméo l'étonne un peu, elle se demande s'il est bel et bien réel, s'il est vraiment en train de lui demander ça parce que ça lui fait tout drôle, elle se sent sourire et une chaleur lui monte dans la tête. Elle a une de ces envies bizarres mais elle la réprime, ça ne se fait pas et puis elle le connaît à peine. Elle se lève alors en hochant la tête, ils vont devoir rentrer à pied dans le froid mais ça n'est pas un problème, au contraire ; la discussion s'enchaînera rapidement et ça sera un plaisir d'avoir passé ce moment en la compagnie de Roméo, ça sera même un prétexte pour le revoir une autre fois.
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MessageSujet: Re: Roméo et Juliette, acte I [Roméo]   Roméo et Juliette, acte I [Roméo] EmptyDim 15 Fév - 19:06

Tu n'arrive plus à te détacher du visage de la jeune femme, tu ne saurait dire pour quelle raison mais elle semble t’envoûter, comme si elle avait piégé ton âme, comme dans ce livre que tu a lut y'a pas si longtemps, ce livre auquel tu a pensé en débarquant sur cette île isolé avec cet orphelinat immense qui le surplombait, oui cet endroit t'intriguait au plus haut point mais en ce moment c'était elle qui te captivait. Elle t’envoûtait alors tu t'en voulut d'avoir parlé d'une autre devant elle, car tu avais bien vu qu'elle semblait l'avoir mal prit, tu essaya de sourire, tu aurait put lui dire que Spencer n'était rien d'autre qu'une amie mais si tu le faisait ne risquait tu pas d'avoir l'air de chercher des excuses, aussi valait il mieux se taire, c'était une bien meilleure idée. Tu sourit alors qu'elle semblait perdue dans ses pensées.

Elle te répondit, quand à ta remarque sur le lieux, sur Moor surtout, oh que oui cette femme était étrange, même plu que ça, y'a t'il un mot pour expliquer ça ? Nan, il n'y a pas de mot, cette femme semble n'avoir aucun sentiments, aucune envie de faire le bien autour d'elle, tu ne comprend rien à cette femme, pourquoi construire un orphelinat si on ne supporte pas les enfants, ça te perturbe. Tu soupire, remuant la tête pour chasser toutes les pensées qui l'emplissent, ce n'est pas le moment. Tu attend qu'elle te rejoigne ou bien qu'elle parte d’ailleurs, sait on jamais. 

Mais elle se lève et hoche la tête pour te faire comprendre qu'elle accepte de rentrer avec toi, tu es content, vraiment aussi tu lui fait un grand sourire, l'invitant à te suivre tu sort du café, en payant au passage, pour toi mais aussi pour elle, histoire d'être galant. Tu lui tient la porte et tu lui sourit. Il fait froid, tu te prend une rafale de vent assez violente, tu te dit que rentrer à l'orphelinat aussi peu couvert tout les deux n'es pas la meilleures des idées, loin de là même. Tu regarde Becca avant d'hésiter puis tu propose d'une voix un peu faible :
- « Il fait froid, je peut te passer une veste, j'habite juste au dessus de ce café en fait . »
tout en parlant ton doigt désigne la fenêtre que l'on voit, puis l'escalier en fer et la porte qui donne sur le fameux loft, c'est pas bien grand mais ça te suffit. 

Finalement tu décide de ne pas attendre qu'elle accepte, il est de toute façon impensable pour toi de la laisser ainsi. Tu lui saisit donc la main pour l'attirer vers le fameux escalier, tu ouvre la porte à la volée et attrape deux vestes accroché sur le porte manteau. Aussitôt tu referme ta porte et tu lui en place une sur les épaules en souriant avant d'enfiler l'autre. Tu descend doucement les marches avant de te tourner vers elle, attendant qu'elle te rejoigne, souriant toujours. Tu te tourne vers la colline, l'orphelinat se détache à l'horizon, tu ne travaille pas aujourd'hui mais tant pis tu referas le chemin du retour en courant voilà tout.
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MessageSujet: Re: Roméo et Juliette, acte I [Roméo]   Roméo et Juliette, acte I [Roméo] EmptyLun 16 Fév - 23:48

Rebecca a froid, certes, mais elle est prête à tout pour pouvoir marcher un peu avec Roméo, ça lui fait du bien et elle le sait, c'est d'ailleurs l'un de ses prétextes pour passer du temps avec lui. Elle aimerait bien pouvoir assumer qu'il lui plaît, qu'il est mignon et ce genre de niaiseries, mais elle n'a pas envie de se prendre le râteau du siècle si elle en parle ou qu'elle parle en sous-entendus. Elle soupire et se frotte les doigts, ça fait mal, mais elle n'a pas le choix ; heureusement Rom lui propose de passer chez lui pour prendre des vestes, Reb n'a pas le temps de répondre qu'il l'entraîne à l'étage, elle l'attend dans les escaliers et le remercie d'un regard alors qu'il lui tend un manteau, elle l'enfile et soupire d'aise, c'est mieux. Elle aurait bien aimé que le jeune homme l'invite carrément chez lui, arguant qu'elle rentrerait quand le froid se serait calmé, ça lui aurait plu.

Au lieu de ça ils sont deux, à marcher dans le froid hivernal, fixant la fumée blanche qui sort de leur bouche à chaque expiration. Les mains gelées, Rebecca se serre un peu contre Roméo pour conserver la chaleur, ignorant ses propres joues qui virent au rouge, et pas à cause du froid... Elle se mordille la lèvre, elle ne sait pas quoi dire pour le moment, alors elle réfléchit, et ce silence qui s'installe fait du bien, il n'est pas lourd ni pesant, juste détendu, un peu ardu à supporter mais on s'y fait. Durant quelques minutes, Reb marche ainsi, en silence, tout près de Roméo et appréciant le calme comme il se doit. Elle qui pensait avoir à converser avec son nouvel ami durant tout le chemin ! C'est bien mieux de marcher avec décontraction. Ça veut souvent tout dire.

« J'espère qu'il va neiger un de ces jours. J'ai toujours adoré la neige... »

Ces paroles lui sont venues comme ça, sans qu'elle ait besoin de réfléchir, et elle ferme les yeux, sans savoir évidemment où elle met les pieds, mais il n'y a pas beaucoup de choses sur lesquelles buter alors elle se contente de suivre le chemin grâce à la chaleur que diffuse Roméo, et sa voix aussi. Ça l'apaise beaucoup, elle se sent réchauffée par sa voix grave... Elle ouvre soudain les yeux et évite un caillou à temps, elle ne l'avait pas vu venir celui-là et elle pousse un petit soupir, elle aurait pu se faire mal.
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MessageSujet: Re: Roméo et Juliette, acte I [Roméo]   Roméo et Juliette, acte I [Roméo] EmptyJeu 19 Fév - 15:18

Tu ne peut retirer de ton visage ce grand sourire qui te prend. Tu a presque envie de lui prendre la main, pour les balancer dans le vide ou rire doucement. Tu soupire. Elle soupire alors qu'elle enfile le manteau que tu vient de lui passer, tu aurait put l'inviter chez toi, il fait chaud, sauf que c'est un peu trop le bordel pour ça, tu ne veut pas qu'elle ai une mauvaise image de toi, tu t'en fiche en général mais pas quand il s'agit de toi. Tu lui sourit doucement. Tu commence à marcher vers cet endroit, un peu déprimant c'est vrai mais c'est votre lieu de travail alors c'est comme ça. Tu soupire et sourit alors qu'elle se presse un peu contre toi, tu trouve ça appréciable. Tu garde ton grand sourire niais alors que tu te dit que ça fait longtemps que tu ne t'es jamais aussi bien sentit auprès d'une femme. Tu te presse un peu contre elle, comme pour profiter d'elle et tu remarque qu'elle frisonne.

Elle ai tout près de toi, tu sourit alors qu'elle parle de la neige, elle te dit qu'elle aime ça, toi même tu aime ça aussi, tu adore ça met, tu te transforme en grand gamin quand le paysage devient tout blanc, tu peut passer des heures à faire une bataille de boule de neige en riant au éclat, c'est peut être très puéril amis tu t'en moque. Tu vas lui répondre quand elle trébuche, elle reste sur ses jambes mais instinctivement tu la rattrape par la taille en souriant, tu lui murmure :
- « Attention »
Tu lui lâche doucement la taille en gardant encore ton sourire, tu n'en a pas envie, la lâcher, mais tu ne vas tout de même pas la garder, tu n'es pas vraiment à l'aise. Tu remarque qu'elle tremble encore, aussi tu finit par retirer ton manteau et tu le pose sur ses épaules, souriant toujours.

Tu reprend ta marche, prenant toi même garde à l'endroit où tu pose tes pieds, hors de question de t'étaler devant elle, tu n'oserais plus te montrer pendant des semaines après ça. Tu garde un rythme de marche normal même si tu a froid, tu regrette de ne pas avoir prit la voiture, vous n'auriez pas eu froid, mais ça aurait été trop court, tant pis pour le froid. Tu regarde le paysage, tu imagine ce que ça donnerais recouvert de blanc et tu sourit encore, tu finit par murmurer :
- « J'aime beaucoup la neige, c'est magnifique, peut être pourrions nous faire une promenade en forêt si il neige, si ça te dit évidemment. »
Tu sourit encore mais ton sourire a changé, un peu gainé en réalité, tu n'es pas habitué a ce genre de proposition, tu te demande ce qu'elle vas te répondre.
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MessageSujet: Re: Roméo et Juliette, acte I [Roméo]   Roméo et Juliette, acte I [Roméo] EmptySam 21 Fév - 15:50

Rebecca manque de glisser lorsque le jeune homme la rattrape la taille, elle lui sourit, reconnaissante, mourant d'envie de le laisser la tenir comme ça pendant tout le trajet. Évidemment, il la lâche et elle se sent un peu déçue. Elle se secoue un peu, elle ne sait pas ce qui la prend quand elle est avec Roméo mais elle ne doit pas se laisser aller et oublier la raison de sa venue sur cette île. À ce propos, elle espère qu'il ne lui posera pas trop de questions à ce sujet, car elle n'a pas vraiment envie de s'étaler là-dessus, elle risque de faire une connerie et une connerie est souvent irréparable. Elle soupire, elle aimerait avoir des objectifs innocents dans la vie, comme avoir des enfants ou trouver l'amour, mais elle c'est différent, ça parle de rancune et de vengeance. Alors si Roméo apprend ça il ne voudra sans doute plus lui parler, il est tellement gentil, il mérite mieux que Reb.

Il lui suggère alors de faire une ballade en forêt si jamais il neige un de ces jours, elle sourit et hoche doucement la tête pour lui montrer son assentiment sans qu'il ne pense qu'en réalité elle en crève d'envie. Becca ne s'arrête pas de marcher, elle a froid, même avec les deux vestes que Rom lui a gentiment passées. Elle le regarde, elle ne veut pas qu'il aie froid alors elle s'en veut un peu de l'avoir obligé à enlever son manteau, elle soupire, elle se sent envahissante, contraignante. Elle voudrait tant pouvoir lui dire qu'elle le trouve beau, et qu'elle meurt d'envie de le prendre dans ses bras pour ne plus jamais le lâcher. Au lieu de ça, elle remarque :

« J'espère que les orphelins ne chopperons pas trop de saletés avec ce temps... »

En fait elle dit ça par pur égoïste, ça peut paraître ridicule mais laissez-moi vous expliquer. Si les élèves commencent à tomber comme des mouches, Roméo n'aura plus de temps libre et Rebecca ne pourra pas venir le voir, sauf si elle prétend devoir l'assister... Auquel cas ils souffriront d'un cruel manque d'intimité. Évidemment, elle n'en dit pas un mot, parce qu'elle ne veut pas passer pour une égoïste prétentieuse – ce qu'elle est, d'évidence –, et qu'elle ne veut pas que le garçon la regarde d'un mauvais œil. Elle se contente de soupirer tout doucement, regrettant que l'imposant bâtiment qu'est l'orphelinat soit déjà si près, du haut de sa colline.
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MessageSujet: Re: Roméo et Juliette, acte I [Roméo]   Roméo et Juliette, acte I [Roméo] EmptySam 21 Fév - 18:55

Tu aurais adoré la garder contre toi, garder tes mains de chaque coté de son corps ? Tu veut la garder contre toi car il est vrai que tu a vraiment beaucoup aimé ce contact. Tu sourit doucement alors que tu la voit qui approuve de la tête ta proposition d'aller vous promenez si il neige, tu te dit que tu pourras peut être tenter un truc à ce moment là, un rapprochement. Tu soupire encore, tu es trop lâche pour le faire maintenant et tu t'en veut un peu, tu aimerais pouvoir la reprendre dans tes bras et lui dire qu'elle est belle, magnifique et que tu l'aime, c'est ce que tu croit en fait, tu n'en est pas certain car dans ta vie ce n'est pas si simple, tu n'a jamais sut quel est ton genre, si tu préfère les filles ou les garçons, tu a déjà tenté les deux et tu a aimé, les deux. Tu soupire un peu, tes épaules frémissent, tu ne sais pas trop quoi penser.

Tu ne ressent pas le froid, quand bien même tu es si peu couvert, tu t'en moque car elle au moins elle n'a pas froid, c'est ça l'important. Pourtant, pourtant elle frisonne encore un peu, alors dans un nouvel élan altruiste tu vient placer une main sur chacun de ses bras et tu frotte, fort, très fort car elle semble réellement frigorifié. Tu sourit avant de murmurer :
- « On aurait dût attendre chez moi, il fait drôlement froid. »
Tu frotte encore un peu ses bras en gardant ton sourire, espérant réellement qu'il neige pour pouvoir profiter un peu plus de sa présence. Tu retient cette envie qui te prend. Tu sourit alors qu'elle s'inquiète de la santé des enfants, tu hausse doucement les épaules :
- « Au pire j'aurais du travail ! Mais si ça continue je croit que c'est toi que je vais devoir soigner. »
Tu sourit pour lui montrer que ça ne te générais pas.

Tu presse un peu le pas, non pas que tu n'aime pas sa compagnie mais seulement car tu ne veut pas qu'elle prenne un peu plus froid encore. Tu soupire de plus belle en accélérant le mouvement de tes bras pour ne pas la laisser périr de froid. Vous arrivez devant l'orphelinat, tu pousse doucement la porte de l'orphelinat et vous rentrer dans le hall. Tu lui sourit doucement :
- « Et bien ce fût un plaisir ! J’espère te revoir bientôt ! »
Tu la lâche d’ailleurs, retirant tes mains de ses bras en souriant un peu, tu aimais ce contact.

FIN POUR ROMEO
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MessageSujet: Re: Roméo et Juliette, acte I [Roméo]   Roméo et Juliette, acte I [Roméo] EmptyLun 2 Mar - 15:13

Rebecca ignore s'il fait aussi froid chaque hiver, elle se mord la lèvre, elle s'y habituera, et puis après tout un peu de neige ne serait pas de refus. Alors elle continue à avancer aux côtés de Roméo, elle est contente qu'il soit là, elle se sent moins seule, car rentrer du cimetière en ayant pour seuls compagnons le froid et le vent, ça ne lui aurait pas plu. Là elle se sent réchauffée, en sécurité, mais elle ignore ce que Rom lui a fait pour qu'elle en arrive à le regarder comme ça. C'est indéniable ; le jeune homme lui plaît, mais elle ne sait pas s'il faut le lui dire, tenter quelque chose ou bien oublier et partir.

Elle n'a pas le temps de tergiverser plus longtemps car ils arrivent enfin devant le portail de l'orphelinat, Becca va lui proposer de rentrer à l'intérieur avec elle, prétexte encore une fois pour prolonger les instants passés ensembles, mais il semble plutôt pressé de rentrer chez lui, rapport avec le froid qui sévit sans doute. Néanmoins il la suit tout de même dans le hall, Reb lui en est reconnaissante, elle lui adresse un petit sourire tout en retirant les vestes qu'il lui a donné, à l'intérieur il fait bien moins froid que dehors. Roméo cesse de lui frotter les bras et la brune ressent aussitôt une sorte de manque, qu'elle tente de cacher du mieux qu'elle peut.

« Merci beaucoup », fait-elle, et ça lui fait tout bizarre parce que remercier quelqu'un n'entre pas dans ses habitudes.

Elle le regarde sortir et s'éloigner, combattant le froid comme un preux chevalier (ça rime). Durant quelques secondes, elle l'observe, immobile, le sourire aux lèvres, avant de se détourner de cligner les yeux comme si elle sortait d'un rêve. Traversant quelques couloirs, elle grimpe les escaliers et se retrouve devant la porte de son appartement, rapidement, trop rapidement. Elle verrouille la porte derrière elle et s'allonge sur son lit, une main sur le cœur, et ferme les yeux, se laissant aller. C'est drôle, parce que c'est la première fois que quelqu'un se fait du souci pour elle.

FIN POUR REBECCA
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Roméo et Juliette, acte I [Roméo]

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