Oh bien sûr, qu'elle n'aimait pas ça. Elle souffrait de temps à autre de déréliction. Pourtant, on n'y aurait pas cru, si on l'a connaissait vraiment. Son sourire flatteur et parfois, un sourire qui en dit long. comme son regard nitescent. Elle était vraiment préoccupait ces temps-ci.

Ce pourquoi elle était seule assise dans la gazon dans la cour du jardin. Observant l'horizon. Repensant à des souvenirs immarcescibles, ce qu'elle regretter fortement. Repenser à tout cela.

Elle avait le regard impassible, et la moindre personne qui pouvait s'asseoir à côté. Elle le remarquerait certainement pas. Elle était bien trop pensive pour s'apercevoir que quelqu'un est à ses côtés. Entrain de l'observer. Tentant de regarder à l'intérieur d'elle. Mais ce n'est pas comme si Orlane était quelqu'un de très facile à décrypter, comme dans un livre ouvert. Même la couverture de ce livre, elle serait dure à percer. La vérité est si dure à trouver au fond d'elle.

Est-ce qu'elle souffre? Est-ce qu'elle va bien? Est-elle heureuse?
Est-ce que quelqu'un le sera un jour? Son sourire, en trompe plus d'uns.

Ses cheveux virevoltés au gré du vent qui fouette en même temps son doux visage. Elle cligna plusieurs fois des yeux, avant de changer de posture et se mettant en tailleur. Ses mains s'entrelacées l'une de l'autre et elles étaient serrées tellement fort, que l'on pouvait même apercevoir, quelques veines ressortir de ses mains pâles. Mais il faisait une chaleur torride, cela pouvait jouer aussi.

Elle n'avait aucune expression sur son visage. Comme si elle était perdu dans un autre monde. Celui dans sa tête, qui tourne longuement. Une vie utopique et idyllique... Sans doute. *

Tu pousse la grande porte de l'orphelinat en riant, ravie d'être enfin libéré de ces fichus cour, ta main tient celle de Calysa, ta moitié, la prunelle de tes yeux. Tu dévore ta sœur du regard et d'un commun accord vous commencez à courir en riant. Le contact du vent dans tes cheveux, la main de ta sœur dans la tienne tous cela te réchauffe le cœur. Tu t’arrête Calysa suis le mouvement, vous restez un instant immobile, vous regardant tout simplement.

Elle te sourit et sans communiquer vous vous mettez d'accord, elle commence à compter de sa douce voix chantante. Ta main lâche la sienne et tu part en courant. Jouer voilà ce dont vous aviez envie toutes les deux, bon nombre d'orphelins te regarde d'étaler en courant d'un air rieur ais tu t'en moque, on vous prends pour des gamines ? Peu importe si à dix ans on ne peut pas s'amuser !

Tu tourne la tête pour jeter un œil à ta sœur et savoir où elle en est. Tu continu à courir tout en surveillant ta sœur. Tu percute quelque chose et tu vole quelque seconde avant de t'écraser lamentablement sur le sol, instinctivement tes mains se sont porté en avant et elles vont se planter dans les petits cailloux caché dans la pelouse.

Tu te tourne pour identifier la chose avec laquelle tu est rentré en collision, c'est une jeune fille, plus âgée que toi, elle est assise en tailleur, seule. Tu te relève doucement et regarde le résultat du massacre, ta tenue présente un énorme trou au niveau de ton genoux gauche et tes mains couvertes de sang on laissé sur ton haut des traces.

Tu regarde cette jeune fille, tu t'en veut de lui être rentrée dedans de la sorte tu toussote pour attirer son attention et lui souris d'un air embarrassé :
- « Je suis dessolé ! Je ne voulait pas te rentrer dedans, j'ai pas fait attention ! »
Tu te demande pourquoi tu à réagit comme ça normalement tu serait repartie en courant mais tu ne sait pas peut être quelque chose dans son regard. Tu reste là à attendre sa réaction.

La personne qui se tient face à toi se tire doucement de sa rêverie, elle t'aperçoit et sourit. Tu te laisse aller à sourire à ton tour. Elle n'a pas l'air de t'en vouloir, tu est soulagé, tu n'a pas envie de te battre pas aujourd'hui du moins, te battre attirait l'attention sur toi et c'était risqué tes vêtements sont bien trop abîmé pour que tu puisse te permettre de te faire remarquer, tu te ferait punir, fatalement. Et puis même si tu ne fait pas partie des plus faible tu n'aurait pas la force physique pour battre une adolescente.  

Tes yeux se posent de nouveau sur celle qui te fait face, elle semble songeuse de nouveau, ça t'intrigue, tu aimerais tant pouvoir savoir ce que chacun pense à chaque instant, tout serait plus simple, tu ne serait pas forcé d'épier les réactions des gens vis à vis de toi pour connaître leur pensés, tu saurait ce que l'ABF pense vraiment, ce qu'elle manigance. Oui les choses seraient beaucoup plus simple si tout le monde était sincère. Enfin vu le nombre de mensonges que tu débites à la minutes, tu t’ennuierais sûrement si il fallait que jamais tu ne mente, oui tu t'ennuirait à mourir même.

La voix de celle que tu as renversé te tire à ton tour de tes réflexions :
- « Oh, ne t'en fais pas... ça arrive à tout le monde ce genre de chose, je ne vais pas t'en vouloir pour si peu, mais, est ce que tu vas bien au moins ? »
Elle à l'air vraiment inquiète, excessivement inquiète même, tu est juste tomber, tu vient de te relever et hormis quelques bleus tu t'en sortiras bien. Un petit regard sur tes mains t'informe que déjà tes paumes sont cicatrisée, si seulement tu n'avait pas posé tes mains sur ton chemisier. Tu grimaces, non pas de douleur mais de peur, peur de te faire punir si Moor t'aperçoit dans cet état.  

Elle t'aide en défroissant ta tenue, tu grimace à moins qu'elle fasse de la magie ton uniforme ne seras plus jamais le même, les trous qui sont apparus sur ton collant seront toujours présent maintenant Tu hausse les épaules, tant pis avec un peu de chance tu réussiras à t'introduire dans a laverie pour trouver une tenue correcte. Tu te tourne vers la jeune fille que tu a percuté.
- « Oh oui ça vas, tomber est une habitude chez moi ! J’espère que je ne t'ai pas fait mal moi ! En fait tu t'appelle comment ? »
Tu repense subitement à ta sœur, tu tourne la tête espérant qu'elle n'est pas loin.