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 Un hall, large, grand, vide, froid. [libre]

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Un hall, large, grand, vide, froid. [libre]   Un hall, large, grand, vide, froid. [libre] EmptySam 31 Mai - 21:34


La voiture ralentit puis finit par s'arrêter. Voilà, j'étais au milieu de nul part. Si les gens de ma famille voulaient réellement se débarrasser de moi, ils s'étaient bien débrouillés. Cet endroit était tellement isolé que si cette voiture repartait, elle donnerait immanquablement l'impression que l'unique échappatoire s'enfuirait avec elle, juchée sur la banquette arrière, regardant le lieu de ses gros yeux exorbités.

« Bon tu bouges, gamin !? »

Je laisse errer mon regard vers le chauffeur qui m'a dérangé. On ne peut pas lui en vouloir de son absence d'amabilité, c'est dans son sang. Aussi, je ne relevais pas le "gamin" et laissait cet ignare dans sa stupidité tranquille. Heureusement, il avait cessé de pleuvoir. J'ouvris la porte et m'arracha à ce joyeux corbillard qui m'avait emmené vers ce qui risquait de devenir ma dernière demeure. La vision de ce qui me fit face me surprit tellement que je manquai de faire tomber ma canne ; la voiture s'enfuit sans que j'ai pu penser à la regarder. J'étais comme hors de moi. Mon hébétude était à ce point élevée qu'après un long moment de silence, mes lèvres laissèrent s'égarer mes pensée.

« C'est... petit... »

C'était une chance que la voiture fut partie car, à cet instant, j'aurais pu aller jusqu'à lui promettre mon héritage pour qu'il me fasse partir d'ici en vitesse. Ma main se porta à ma montre qui gisait dans ma poche : 19h58. Il me restait encore deux minutes avant que ce ne soit l'heure. Étrangement, je n'avais pas envie de m'approcher tout de suite, comme retenu par une force. Il m'aurait pourtant été possible d'entrer et d'attendre à l'intérieur, protégé de la pluie qui pouvait surgir à tout instant. Je me contentais au lieu de ça de rester immobile à regarder, frappé d'un incapacité à pouvoir agir. Si je n'avais pas été d'une aussi noble lignée, je serais déjà contre à mur à pleurer en répétant sans cesse que je ne voulais y aller. Le ciel toujours aussi gris paraissait assombrir les murs de la bâtisse. Tout était terne, sans vie. Les portes finiraient bien sûr par être franchies mais dans l'état actuel des choses, le dégoût l’emportait sur le devoir, ma paralysant ignoblement. Un léger cliquetis dans ma main m'informa qu'il était l'heure. J'empoignai ma valise et m'avançai vers mon destin à regret ; la pensée du fait que j'en repartirais un jour, me libérant de tous mes soucis, ne suffisait pas à vaincre mon opposition interne, trop loin de ma conscience pour pouvoir être maîtrisée.
Je parvins finalement à un hall, large, grand, vide, froid. Quelques traces de boue encore claire, laissait entendre que, quelques instants auparavant, de nombreux pieds foulaient encore ce lieu. Un enfant normal se serait sûrement mis à appeler à tous vas, à la recherche de quelqu'un, mais ce n'était pas digne d'un noble, pas digne d'un Pritchard. Face à moi, s'offrait alors divers choix. D'un coté, j'avais la possibilité d'errer à travers les bâtiments jusqu'à ce que je tombe sur quelqu'un. Le problème était que ce n'était absolument pas décent de s'introduire d'une telle façon chez autrui et que, si tout le monde était réuni dans un seul lieu, cette marche pouvait s'avérer longue. Je m'approchais des plantes qui trônaient au centre de la pièce à la recherche de quelque chose d'utile, faute de mieux à faire. Cet endroit bien centré permettait une bonne vue sur l'ensemble du lieu. Il y avait une corde reliée à une petite cloche dans un coin. Était-ce une sonnette ou une sonnerie ? Au pire, cela importait peu, je doutais qu'il y ait encore des cours à cette heure avancée, bien que je ne connaisse pas les mœurs étranges des néo-zélandais. En désespoir de cause, je l’enclenchais finalement, pas trop puissamment non plus, créant un unique retentissement, pas vraiment fort, mais assez désagréable, je pense, pour avoir pu réveiller le moindre monstre dormant depuis mille ans dans un lac, des environs. Aucune réponse ne m'arriva pourtant. Résolu au fait que cet endroit était peut-être tout simplement désert et que j'y avait été envoyé pour mourir sans boisson ni nourriture, par un piège astucieux, je m'assis sur une chaise à peu près saine, c'est-à-dire, qui ne donnait pas l'impression que dessus quelqu'un avait dansé une gigue avec ses chaussure juste après une promenade sous la pluie. Bon... maintenant, réfléchir. Que faire ?


HRP:
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Un hall, large, grand, vide, froid. [libre]   Un hall, large, grand, vide, froid. [libre] EmptyMer 18 Juin - 21:42

Tu pousse un long soupir et commence à courir, aussi vite que possible. Pourquoi faut il que tu soit toujours en retard, c'est comme si tu était programmé génétiquement pour ne jamais arrivé à l'heure, une chose qui paraît banale mais qui est inconcevable pour toi. Aujourd'hui c'est une chose tout bête, comme les autres fois en fait, tu as oublié ton cahier dans la salle de classe, hier c'était ta cravate dans ta chambre et demain ça seras très certainement ton sac dans le jardin.

Tu pique un sprint, avec un peu de chance aujourd'hui seras le bon jour, le jour où enfin j'arriverais à l'heure. Le son si familier de la cloche se fait entendre, résonnant dans le couloir, tu freine net, dérapant sur quelques mètres. C'est mauvais signe ça ! Tu te balance nerveusement d'un pied sur l'autre, nerveuse, ne sachant que faire. Doit tu reprendre ta  course effrénée contre le temps ou bien te rendre dans le hall en prenant le risque de tomber nez à nez avec l'ABF, t'aurais t'elle surprise ?

Tu prend une grande inspiration et pivote en direction du hall. Tu pousse la lourde porte battante en soufflant et te retrouve dans le hall. Tu ne peut réprimer un frisson, la pièce est glaciale, encore plus menaçante que lorsqu'elle est pleine. Tu parcourt rapidement la pièce du regard et croit tout d'abord qu'elle est vide, se pourrait il que ce soit le vent qui ai fait sonner cette cloche ? Et puis tu remarque la personne assise à l'exacte opposé de toi.

Tu hésite, tu n'est pas vraiment d'humeur à faire la conversation. Tu t'apprête à ressortir du hall quand tes yeux se posent sur l'horloge qui surplombe la porte, vingt heures une minutes, trop tard ! Tu pousse de plus belle un long soupir et fait volte face. Tu te dirige vers la chose qui est resté immobile, inerte. En te rapprochant tu identifie un garçon inconnu à ton répertoire, de toute façon il ne porte pas l'uniforme, c'est un nouveau à n'en pas douter.

Tu le détail du regard, presque avec dégoût. Un gosse de riche compte tenu de ses vêtements. Enfin  c'était un gosse de riche maintenant il est comme toi, un orphelin, un gosse sans famille qu'on à abandonné ici car il gênait . Encore un enfant qu'on a largué ici sans se soucier de la dangerosité de la directrice Moor. Oui ce gamin est comme toi maintenant mais il vas sûrement mètre un petit temps à l’admettre et à comprendre.

Tu le fixe un long moment de ton regard noir sans rien dire avant de lâcher :
- « C'est toi qui à sonné ? »
Nan ce n'est pas la bonne approche. Tu change de technique, ton visage laisse apparaître un beau sourire et tu fait d'un ton mieleux, absolument sarcastique :
- « Oh mais excuser moi ! A qui ai-je le délice de m'adresser et que me vaut ce si grand honeur ? »
Tu garde ton sourire hypocrite sur ton visage et plante tes yeux dans les siens.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Un hall, large, grand, vide, froid. [libre]   Un hall, large, grand, vide, froid. [libre] EmptyMar 24 Juin - 19:57

Les Grandes portes grincent, soupirent, hurlent en s'ouvrant. Il ne m'est pas besoin d'oreilles très puissantes pour pouvoir l'entendre. Je ne me retourne pourtant pas. Pourquoi le ferais-je ? Je n'étais après tout pas un chiot abandonné vibrant à la possibilité d'avoir une famille. Le désespoir ne m'avait à ce point envahi me forçant à me ruer sur une simple employée qui venait faire son devoir. Je demeurais donc immobile, droit, calme sur ma chaise. J'ignorais encore que c'était toi qui approchais. Je ne voyais pas d'intérêt à bouger tant qu'on ne me l'aurait pas expressément demander. Le hall a beau être froid, modeste, sombre, un lieu où il ne fait pas bon de rester, je n'éprouvais pas plus d'envie à la quitter vers d'autres endroits qui seraient sûrement plus petits. Cette chaise, bien que de bois sans valeur, sans comparaison avec un vrai fauteuil était néanmoins confortable, comme un lieu paisible où il fait bon d'être et ce même si tout autour, rien n'a cet attrait. Inertie est parfois la voie la plus logique et la plus appréciable...

- « C'est toi qui à sonné ? »

Comment une voix si pure peut-elle contenir tant d'amertume ? Cela est loin de l'image de l'employée blasée que je m'imaginais. Je me retourne alors. Je te vois désormais. Ton regard est sombre, ton visage, fermé. Tu ne m'apprécies pas, c'est évident. Des cheveux noirs, raides, trop lisses, une peau légèrement foncée. Peut-être viens-tu d'un quelconque tiers-monde pour haïr ainsi ceux qui te sont inconnus. Peut-être as-tu souffert de quelque chose, peut-être as-tu une raison à cette colère, une raison absolue. Je l'imagine déjà.

Ton visage change, tes yeux restent les mêmes. Ton sourire est trompeur, enjôleur, menteur. Menteuse ! Tu fais le plus grand des parjures, tu trahis. Les mots sont sans sens, les paroles sans importance. Ton chant peut sembler délicieux, mielleux, heureux ; les illusions ne touchent que ceux qui sont assez stupide pour accepter d'y croire. Je n'ignore pas la réalité, ni ne la refuse, je n'aspire pas même à la changer, je la vis tout simplement. Il y a un ordre déjà présent et toute action y fait écho. Tu ne m'abuses pas, oiseau de proie, circé.

Il est du privilège des nobles de ne jamais s'énerver ni d'agir sous le coups d'une folie passagère. Il est de leur devoir et de leur honneur d'agir avec considération même envers ceux qui leur sont inférieurs. J'ai pitié de toi pauvre enfant, mais je doute de pouvoir t'aider jamais. Je me relève finalement. Mon regard croise le tien mais ne lui offre aucune prétention à laquelle s'attacher. Je lui dis, respectueusement :

« Si cela est votre question, j'arrive en effet tout juste ici. Je me nomme Aneirin du nom de la famille des Pritchard. Je souhaiterais rejoindre le bureau de rencontre de la propriétaire des lieux, s'il vous plaît. »

Un geste poli de la tête. Un visage clair et tranquille. Je ne te hais pas, inconnue. Si je ne puis t'aider, peux-tu, toi, accepter de le faire, ou alors ta rage t'aveugle-t-elle ?
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Un hall, large, grand, vide, froid. [libre]   Un hall, large, grand, vide, froid. [libre] EmptyJeu 26 Juin - 21:39

Le jeune garçon ne te regarde pas immédiatement comme si tu n’en valais pas la peine. Une fois que tu lui parle cependant il tourne la tête. Il te détaille du regard, ça te dérange, tu n’aime pas ça, tu te retiens de lui lancer une remarque acerbe. Tu soupire puisqu’il ne se gène pas, tu ne vois pas pourquoi tu le ferais. Tu pose ton regard sur son visage, il est blanc, livide, tu ne peux t’empêcher de te demander si il est malade. Ses yeux sont d’un bleu clair, bien trop clair, ils te dérangent, tu ne saurais dire pourquoi.

Tu regarde ensuite l’ensemble de son corps, il n’est pas moche tu dois bien l’avouer mais ce n’est pas un Apollon non plus ! Il te regarde toujours pas vraiment méchamment et tu pourrait l’apprécier si il ne dégageait pas ce sentiment de supériorité qui t’agace tant. Tu ne l’aime pas, tu doute pouvoir l’apprécier un jour et s’il a le malheur de te chercher tu sens que tu vas l’encastrer dans un mur.

Son regard croise le tien, il est vide comme si il te snobait complètement, c’est surement le cas d’ailleurs, tu ne supporte pas qu’il te regarde ainsi ? Tu murmure entre tes dents, juste pour toi :
- « Πηγαίνοντας να πεθάνει »
Tu attends en souriant de ton air hypocrite. Il te donne son nom et son prénom, il te montre bien une fois de plus que vous n’êtes pas du même monde. Il te demande ensuite si tu peut le conduire à Moor.

Tu manque de t’étouffer, en voilà une idée qu’elle est bonne et pourquoi ne pas demander directement à Moor de te punir, tu n’a aucune raison d’être dans ce hall à ce moment précis, tu le sait et tu sais que si la directrice arrive tu vas passer un sale moment. Tu regarde le jeune garçon, tu ne lui donneras pas ton nom, trop risqué, il pourrait te balancer à Moor. Tu murmure de nouveau en grec :
- « Που σαπίζεται ιδέα»
Tu prends l’anglais :
- « Je ne t’amènerais pas là bas, tu à de toute façon l’air si supérieur, tu te débrouilleras mieux par toi-même, il ne faut pas faire confiance au bas peuple, n’est ce pas ? »

Sur ces mots tu tourne les talons et te dirige vers les portes de bois. Tu les pousses de nouveau, prête à sortir quand tu aperçois un ombre, celle de Moor. Tu referme la porte  en prenant garde de ne pas regarder le garçon qui est derrière toi. Tu  soupire et murmure :
- « γαμώτο »
Tu te laisse tomber sur le sol, tu sais ce qui te reste à faire, rester ici jusqu’au moment où les autres sortirons du réfectoire là tu te mêleras aux autres, tu ne te feras pas prendre, avec de la chance.

Tu songe au garçon qui est là et si elle venait l’acceuilir, alors elle te verrais et tu n’échaperais pas à la sanction. Tu tourne la tête vers lui, tu prend une grande inspiration et lui demande :
- « Tu veut pas dégager ? »
Tu rajoute pour toi-même :
- « μετοχή, πίτιé »
Tu soupire, faites qu’il ne l’attire pas ici.

Trad:
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