Cela fait aujourd'hui 6 semaines que Brad et moi nous sommes quittés. Brad, pour ceux qui ne seraient pas au courant, était mon compagnon. C'est aussi le père de ma fille Amélia, et de mon future enfant.

Je me suis donc réfugiée dans mon travail, qui est, je dois l'avouer, assez prenant. Je n'avais donc plus trop de temps pour m'occuper de ma chère fille ou de moi-même.

En cette belle après-midi, le soleil radieux brillait haut dans le ciel. Mon patron, sachant ma situation, m'avait proposé de prendre ma journée. Alors que ma fille était à l'école, je décidais d'aller faire des courses. A vrai dire, je n'avais pas trop le choix. Le réfrigérateur était vide, et ma fille et moi avions vraiment besoin de manger.

Mes courses ont étaient, je dois l'avouer, assez rapide. Alors que je me dirigeait vers la caisse, un bruit de métal retentit. Qu'était-ce ? Mon regard se tourna vers le bruit, et je vis une caissière courir vers le rayon qui se trouvé côte à côte avec le mien.

Je rejoins discrètement le rayon, par l'autre côté. Je compris d'où venait le bruit. Les employés du magasin avaient placés, à l'entrée du rayon, une ''pyramide'' de boîtes de maïs. Quelqu'un a sans doute donnée un coup dedans, sans le vouloir ...

il me regarda avec un air de ''chien battu''. Je m'approcha doucement de lui, me baissa délicatement, et l'aida à ramasser les boîtes une à une. Je lui murumura:

Moi c'est Rose ...

Son sourire me faisait craqué ! Il était charmant, et avait plus que l'air gentil ! Il s'appelait Mat. C'était un prénom plutôt joli ! Je ne savait pas si j'allait lui plaire, mais pour moi, ça avait tout l'air d'un coup de foudre. Et puis, peut-être ne voulait-il pas de l'enfant d'un autre ...  

 Alors que j'avais déjà ramassé quelques boîtes, il me dit:

   « Je suis désolé... Je ne veux pas vous mêler à cet accident, et puis... je vois que vous attendez un bébé. »

   Zut ... il l'avait remarqué ...

   " Et oui, mais je tiens à vous aider, vous avez l'air si gentil ... je vous dois bien ça !"

 Il était si seul ... c'en était triste. Avait-il une petite amie, fiancée ou même une femme ? Je n'arrivais pas à voir s'il avait une alliance.

 Je voulais tant qu'a la dernière boîte, nous nous relevions ensemble, et qu'il m'invite a dîner ... La plupart du temps quand je rêver de quelque chose, cette dernière ne se réalisait pas, le contraire se produisait !  

   "Avez vous une petite amie ?" demandais-je doucement

 Quelques secondes plus tard je regrettais déjà mes mots ! Pourquoi avez-je dis cela ?!

Il croyait lui aussi au grand amour !!! Wahou, quelle conïncidence. Je dois avouer que son charme d'homme antique ayant de bonnes manières ne me laissait pas inssensible.

«Vous savez, je crois moi aussi au grand amour, même si je suis impatiente de le trouver ! »

Je le regarder se concentrer sur sa tâche. Je voyais bien, dans son regard et ses manières, que je le laissait sous le charme !

Lorsqu'il me demanda quelle était ma profession, j'hésita un bon moment avant de lui répondre. La plupart du temps elle fait fuir les hommes.C'est un peu à cause d'elle que mon ex-compagnon est partit.

«Je suis la pédiatre du village, et vous, qu'elle est votre métier ?»

Nous nous regardions toujours aussi passionnement ! Je crois que je n'avais jamais rencontré d'homme aussi charmant et séduisant que celui que j'avais en fasse de moi. Je voulais le découvrir un peu plus qu'en apparence. Peut être avait-il l'air gentil, mais seulement l'air. Comme on dit parfois, ''un bel écrin ne fait pas un beau bijou''. Peut être essayait-il lui aussi, de me connaître un peu mieux. Je lui demanda ensuite:

«Vous habitez dans le village depuis longtemps ? Je ne vous y est jamais vu ... Peut être est-ce dû au fait que je travail beaucoup !»

Pourquoi avais-je dis ça ! Quelle idiote, maintenant il avait une raison de plus de fuir ...

HRPG:

L'exclamation de Rose le surprit. Il la pensait en couple... Elle devait avoir rompu récemment, alors. Il esquissa un sourire, soudain plus distant. On ne pouvait pas flirter avec une femme mariée – même divorcée – comme avec n'importe qui d'autre, surtout qu'elle était enceinte.

« Eh bien, ce sont de beaux objectifs. Mais... si je puis me permettre, vous n'être pas en couple ? »

Ça le laissait perplexe, on aurait même dit qu'elle faisait exprès de le charmer. Mat essaya d'oublier cette pensée, mais elle l'obsédait et il n'arrivait pas à s'en défaire. Il ramassa quelques boîtes encore, écoutant la réponse à sa question. Rose, pédiatre ? C'était un beau métier, et choisir cette profession n'avait pas dû être facile, car il exigeait du sérieux et de l'application... Mais la jeune femme devait avoir les qualités requises.

« Je suis photographe professionnel. C'est un métier fascinant... »

Il se tut, certain que, s'il continuait, il partirait dans son grand discours passionné qu'il tenait à chaque fois qu'il parlait de ses aspirations. La photo était quelque chose d'illimité, qui ouvrait de nouvelles portes, et qui jouait avec l'imagination et la mise en scène... C'était tout un art, et Mat était passé maître depuis longtemps.

« J'habite ici depuis plus d'un an. Mais je ne vois pas souvent de monde, je préfère rester seul pour trouver le meilleur point de vue possible dans la nature. »

Il sourit. Mat ne voyait pas vraiment pourquoi Rose paraissait gênée de sa question, mais il ne s'interrogea pas trop ; les femmes enceintes étaient très émotives. Il se gratta la nuque, encouragé par le fait qu'il ne restait presque plus de boîtes à ramasser. Il les posa dans le rayon, fier d'avoir réparé sa bêtise, puis demanda, une idée lui venant soudain à l'esprit :

« Si vous avez fini vos courses, ce serait un honneur de vous inviter dans un café... »

Après cette proposition on ne peut plus galante, il lui tendit le bras pour qu'elle s'y accroche, et il l'entraîna vers la sortie, sans attendre de réponse.

Je n'étais pas le moins du monde étonnée de sa question ! Je m'y attendais presque, à vrai dire, c'est en baissant la tête que je lui répondit:

«A vrai dire, non, je ne suis plus en couple. Mon compagnon, à l'annonce de ma grossesse, à comme qui dirait, mi les voiles. Ce n'est pas la seule raison, mais c'est la principale. Depuis que je m'en suis remise, je cherche un homme qui sera à la hauteur pour élever, avec moi, ma jeune fille et mon enfant à naître.»

Je me sentais vraiment ridicule. J'en venait à raconter ma vie à un inconnue rencontré dans un supermarché ! Avais-je perdu la tête ?!
Il n'y avait pas beaucoup de monde dans le magasin, ce jour, ou du moins, moins qu'a l'accoutumée. Je pense que si quelqu'un était passé dans notre rayon et nous avez vu, il aurait pu croire que nous sommes ensemble ! Il répondit à ma précedente question, en m'indiquant qu'il était photographe ! Je trouve ce métier formidable !!

Je comprenais maintenant pourquoi je ne l'avais jamais vu dans le village -alors que presque tout le monde se connait ici. Son métier, semblablement au miens, lui prennait beaucoup de son temps, il préfère travailler son point de vue que de faire des rencontres.

«Lorsque j'étais enfant, mon père était un photographe, j'adorais aller avec lui, parfois des jours durant, arborer les plus vastes forêts ! Mais, lorsque j'ai grandit, j'ai developpé une passion plus intense pour la medecine.» dis-je, un petit rire au bord des lèvres.

Lorsque la dernière boîte de conserve fût ramassée, nous nous regardâmes avant qu'il ne me pose la question que j'espérait tant:

« Si vous avez fini vos courses, ce serait un honneur de vous inviter dans un café... »

Par chance, mes courses étaient finies. Nous passâmes donc à la caisse. Il me tendit le bras. Je m'y aggrippait tendis qu'il me conduisait dehors, sans même attendre une réponse de ma part. Sur le parking, je me dirigea vers ma voiture.

«A vrai dire, je ne pense pas avoir le temps, ma fille finit l'école dans 10 minutes. Je vais devoir passer la récuperer, et je n'ais malheuresement personne à qui la confier. Je ne pense pas que vous vouliez un rendez vous avec ma fille au milieu ... »

Elle esperait qu'il lui dise que cela ne le gênait pas, mais elle savait de source presque sure que ce n'était qu'illusion ...

« Eh bien, pour ne pas se réjouir de l'arrivée d'un enfant, il faut vraiment être con... »

Quand Mat lui dit cette phrase, elle n'en crut pas ses oreilles, il prenait sa défense, quelle gentille attention de sa part !

Quelques secondes après avoir prononcé ces mots, il pris un air embarrassé, comme s'il regrettait les mots qu'il venait de dire. Je lui dit:

"Ne prends pas cet air embarrassé, tu as toute a fait raison, et même si tu avais tort, tu as le droit d'exprimer ce que tu ressents, même si ce n'est pas légitime !"

Lorsque je lui dit que je devait aller chercher ma fille à son école, il se gratta une fois de plus la nuque, pour montrer qu'il réfléchissait, et dis:

« Ce sera pour une prochaine fois, alors ? Enfin, voici mon numéro... »

Il me tendis une petite carte, assez simple, je dois dire, où était écrites ses coordonnées. Je la saisie et dit:

"Oui, une prochaine fois, bientôt j'espère ..."

Il me fit un clin d’œil qui me fit craquer, une fois de plus, et il s'éloigna, d'un pas sur et tranquille. J'en fit de même, toujours en pensant à lui.