Le bruit strident de mon réveil me tire brusquement de mon sommeil. J'ouvre le yeux et met un moment à me remémorer où je suis, je suis affalé sur ta table de ma cuisine, une tasse de thé à moitié entamé à mes cotés et les copies de mes élèves pour oreiller. Je soupire, me remémorant soudainement le cauchemar qui m'a tiré de mon sommeil en plein milieu de la nuit, comme d'habitude. C'est pour ça que je me suis mise à corriger mes copies, car je n'arrivais pas à me calmer. J'ai dût me rendormir en pleine correction, progrès si il en est puisque avant il m'était impossible de retrouver le sommeil. Je soupire de plus belle avant de me passer une main sur le visage.

Je décide de me remuer et vais éteindre le réveil qui torture toujours mes oreilles. Une fois ça fait je me décide à manger pour une fois et vais vers mon placard. Je n'arrive cependant pas attraper la poignée de la porte, comme si mon apart avait grandit pendant la nuit. Je soupire, voyons Pen, tu es ridicule ! Je retente d'ouvrir le placard, nouvel échec. Je soupire de plus belle, cherchant ce qui peut bien se passer. La douleur qui à accompagné mon cauchemars me revient brusquement en mémoire, j'ai mît ça dans le même panier mais si ça se trouve je suis malade et je suis en train d’halluciner, comme quand j’étais plus petite avec ces fichues crises hallucinatoires.

Je vais dans ma salle de bain et regarde mon reflet dans le miroir. Je regarde un instant ce que je voit sans comprendre, pas de visage tout pâle aux yeux cerné, pas de bleu partout non plus. Ce que je voit dans ce miroir est différent de ce que j'imaginais, je suis moi et en même temps pas vraiment. Ce visage c'est bien le mien mais c'est celui que j’avais quand j'étais petite, mes joues sont arrondie, rosée, je doit avoir une dizaine d'années, âge où j’étais encore une petite fille insouciante et naïve. Mais qu'est ce qui se passe ? J'aimerais comprendre.

Je jette un œil sur ma tenue, elle semble avoir suivie ma transformation mais il faut avouer que cette chemise de nuit fait étrange sur le corps d'une gamine, sur mon corps. Un regard vers mon armoire ravive mon désespoir, le reste de mes vêtements semble avoir choisit de rester à leur taille normale. Je soupire et bien tant pis je vais rester ainsi, une gamine en chemise de nuit, pourquoi pas, de toute façon on est plus vraiment à ça prêt. Je sort de la salle de bain et repart à l'assaut de mon placard, en rusant avec une chaise je finit par attraper le paquet de céréales tant convoité, malheureusement ma maladresse enfantine semble elle aussi avoir fait son retour et le paquet vas s'écraser sur le sol, des céréales se répandent un peu partout.

Après avoir ramassé les dégâts et enfin réussit à m'alimenter je finit de ranger ma cuisine. Je ne sait que faire maintenant, à vrai dire j'ai peur de sortir ainsi. Je prend mon courage à deux mains et m’engouffre dans le couloir. D'en bas me parvient un joyeux brouhaha, pas le même qu'habituellement, et puis il est bien tôt. Je me demande vraiment ce qui ce passe, suis je la seule à être ainsi ? Et si c'était encore un coup des petites Maélys et Cassiopée ? Nan impossible, absurde même, elles n'ont pas des super pouvoirs. Mon esprit me torture cherchant un sens à tout ça alors qu'il n'y en a clairement pas. Un bruit se fait entendre, je ne peut me retenir de crier avant de demander d'une voix faiblarde :
- « Y'a quelqu'un ? »

Je tremble, je ne comprend pas ce qui ce passe, comment j'ai pût perdre brusquement près de 15 ans ? Comment c'est possible ? Mon esprit cherche une explication logique, trop de math en moi, mon esprit se tourne et se retourne, il y a forcément une solution, une explication rationnelle quand au fait que je soit redevenue un enfant, une faille spatio-temporelle ? Nan c'est pas une explication logique, je doit rêver, tout simplement, c'est la seule explication, j'essaye de m'en convaincre, c'est pas facile. Je tremble, que faire, suis je la seule ainsi ? Je n'ose pas aller chercher mes collègues, si ils ne sont pas comme moi qu'est ce que je vais faire ? Je me regarde de nouveau, mon ventre à disparut, ça c'est pas une mauvaise nouvelle.

J’aperçois quelqu'un une petite fille blonde, je cherche dans ma mémoire mais elle ne me rappelle aucun ruban jaune, peut être qu'elle aussi a subit ça, elle s'approche doucement, craintive, je suis maintenant sure que c'est une orpheline d'ici, pour être aussi terrorisé il faut connaître Moor. Je la regarde, j'ai besoin de trouver qui elle est, mais trop de visage me vienne et puis ne sachant pas son age d'origine c'est juste impossible, si seulement elle portait des vêtement mais nan elle est enroulé dans un drap, elle non plus n'a pas trouvé de vêtements apparemment. Elle me demande d'une voix qui trahit tant d'espoir si je suis aussi perdue moi aussi, si je vais l'aider. Elle me sourit.

Je soupire, l'aider j'aimerais beaucoup mais je ne sait déjà pas ce qui ce passe, je suis comme elle, complètement perdue et malgré mon aspect physique je n'ai plus toute l'imagination des enfants, mon esprit bien trop logique vas avoir du mal à résoudre ce mystère. Mais mon esprit d'adulte me donne aussi le sens des priorité, il nous faut des vêtements et puis peut être qu'elle n'a pas mangé elle, je lui sourit gentiment avant de lui répondre :
- « je suis pas vraiment perdue, je comprend juste pas ce qui ce passe mais je vais t'aider, t'a mangé ? Sinon j'ai de quoi mangé juste à coté, et puis on pourrait aller chercher des vêtements dans le dortoirs des rouges tu pense pas ? »
je lui sourit de nouveau attendant sa réponse pour l’entraîner soit en bas soit chez moi.

Je regarde l'autre fillette, elle semble perdue et au bord de la panique. Elle doit chercher une connaissance, je ne doute plus que c'est une orpheline, savoir laquelle en revanche. Je me demande si toutes les personnes de l'orphelinat on subit cette sympathique transformation. Je pense brusquement à Nate, j'ai peur, si il est resté adulte, si je ne redevient jamais moi même, je l'aime j'ai compris ça et j'ai maintenant peur de le perdre. Je soupire doucement ça fait bizarre dans ce corps étrange. Je lui sourit doucement essayant de ne pas montrer ce que je ressent.

Le ventre de ma camarade répond à ma question avant même qu'elle me le dise, sa réponse déclenche en moi une envie de rire bêtement comme quand j'avais vraiment cet age, c'est tentant de redevenir une gamine innocente, mais en même temps je n'ai pas vraiment envie de me retaper tous les cours. Je passe une main dans mes cheveux et un grand sourire illumine mon visage, essayant d'être réconfortante et rassurante malgré mon aspect physique.

Elle jette un œil sur ma porte, elle semble brusquement réalisé où elle est et malgré son sourire je voit bien qu'elle est troublé, je soupire ce que ces gosses ont peur de Moor, c'est troublant, beaucoup trop. Je me fait encore un peu plus rassurante. Elle me demande si on vas redevenir normales, je soupire en douceur, je l’espère vraiment, j’aimerai retrouver Nathan mais en même temps, en perdant mon age j'ai aussi perdu ce cadeau empoissonné, ma grossesse.

Elle me demande mon prénom, j’hésite, que faire ? Je finit par lui sourire et l’entraîne dans mon appartement, je reste brusquement en arrêt face au photos, j’avais oublié, je soupire, trop tard, je ne vais tout de même pas la laisser sans manger, je lui attrape la main et l’entraîne aussi vite que possible vers ma cuisine, là il n'y a plus aucune photo, danger plus ou moins éviter. J'ouvre mon placard à la recherche d'un truc mangeable, il y en a plus qu'avant, j'ai des envies étranges qui se sont réveillé avec ma grossesse.

Je pose un paquet de gâteau au chocolat sur la table avant de partir à la recherche d'un truc à lui donner à boire, je n'ai pas de lait, je n'ai jamais aimé ça, niveau boisson je doit avouer que c'est restreint, j'ai seulement de l'eau ou quelques bouteilles d’alcool, je soupire, vaut mieux pas qu'elle voit ça, je finit par dégoter une bouteille de jus de fruit, je la pose à son tour sur la table et invite la petite fille à s'asseoir, je fait de même et pousse le paquet vers elle.

J'en prend un moi même et le fait tourner entre mes doigts pensive, qu'est ce qui se passe ? Je ne peut pas lui dire si on vas redevenir normale, c'est moi l'adulte j'en a i plus que conscience, je devrait être celle qui rassure et qui protège mais je suis totalement paumé tout comme elle. Je soupire :
- « Je pense qu'on vas retrouver notre véritable age, ce n'est qu'une question de temps, combien j'en ai aucune idée. »
Je fait un sourire plutôt grave avant de lui dévoiler :
- « En temps normal je suis Mademoiselle Fitz ais bon tu peut m'appeler Spencer ! Et toi qui est tu habituellement ? »

Je continue de manger, plus par réflexe que par envie, je n'ai plus faim en réalité mais ça occupe à le fois l'esprit et les mains, m’empêchant de péter un câble. Mon esprit carbure tout de même, cherchant à comprendre, il doit bien y avoir une explication logique, tout à une explication ? Nan ? Pendant que mon cerveau carbure, la petite fille elle est en très de se goinfrer, soupir de ma part, c'est dingue à quel point ces enfants ont faim, c'est consternant. Je soupire, me prend la tête dans les mains, une explications, une logique, quelque chose, un moyen de retrouver mon age, elle me confie qu'elle ne souhaite pas rester ainsi, je m'en doute, elle doit avoir une vie à elle, des amis qui ont peut être conservé leur age.

Elle manque de s'étouffer quand je lui apprend qui je suis, et bien ça fait plaisir, à croire que je suis un monstre. Elle gémit avant de jurer. Mon regard se fait brillant presque triste de provoquer cette réaction, je ne sait pas ce que ça veut dite. Je soupire et la regarde poser ce qu'elle tenait à sa main comme si j'allais l’empoissonner. Je soupire et reprend un autre biscuit, mon stock vas se retrouver plus que diminuer, je devrait peut être me méfier, si jamais je ne retrouve pas mon age ? J'aurais du mal à faire des courses ? Tant pis, le moment est bien trop étrange, je remange un nouveau biscuit avant de soupirer.
- « Et bien j'aime l'image que je te renvoie dit donc ! »

Elle me dit son prénom, mon cerveau se met alors en route et je cherche, Marlène, Marlène ? Oh oui Marlène, je la restitue maintenant, la petite reine, ça me fait bizarre de la voir gamine. Je lui sourit, oui je la connaît, elle me fait penser à quelqu'un, en temps normal j'entends, si sure d'elle avec une petite troupe à ses pieds, ouais c'était moi avant, au lycée à la fac, en train de m'imposer, en criant généralement. Je soupire de nouveau, en pensant à la jeune fille qu'elle, celle que j'ai été, celle que je ne suis plus. Je la regarde se remettre à manger, revoit a véritable Marlène, on ne peut pas rester ainsi.

Je prend de nouveau ma tête dans mes mains, me lève et commence à faire les cents pas, réfléchit Pen, réfléchit, il doit y avoir une explication, une solution, internet. Oui internet est la source, on vas bien trouver des trucs, y'a tellement de choses sur le web que si il y a une solution à ce fichu problème internet la connoteras. Je soupire, moi je ne connaît pas vraiment l'informatique mais il y a une personne ici qui s'y connaît d'après mes collègues.

Je soupire, je n'aime pas me mêler aux rumeurs ni aux histoires des élèves mais apparemment ce petit geek en herbe est aussi le petit ami de la jeune fille. Il me faut de l'aide, mon cerveau ne peut pas résoudre seul ce problème, sans compter que j'ai onze ans et que je ne sait pas l'age de mes collègue, si Marlène m'a crut s vite, je craint que d'autre me rient au nez si je leur dit être mademoiselle Filds. Je regarde la jeune fille :
- « Tu a vu ton copain aujourd'hui ? On vas avoir besoin d’utilisé internet et d'après mes collègue Léandre est doué avec les ordis ! »
Je la regarde, déterminé à retrouver notre age.

Dans une certaine mesure cette situation m'amusait un peu, ça devait être ce corps de gamine qui me faisait cet effet, qui me donnait cette envie absurde de rire pour un rien. Nan il me falait retrouver mon age normal, je ne pouvait pas rester une gamine, je ne voulais pas recommencer l'adolescence, le lycée, la fac, les examens, hors de question. Je soupire et regarde la gamine, impossible de me dire que c'est presque une femme, ça doit être encore plus étrange pour elle, se retrouver face à sa prof dans la peau d'une gamine. Je soupire encore, pourquoi ce genre de chose n'arrive qu'a moi ? Nan mais c'est impossible c'est juste un rêve, je me le repete en boucle pour me convaincre moi même.

Elle me dit qu'elle ne sous-entendais pas qu'elle ne m’apprécie pas, ses arguments sont plutôt convaincants mais je ressent tout de même un petit pincement au cœur, j'ai la désagréable impression que les élèves ne m'aiment pas et cette idée me fait mal, énormément. Je fait un petit sourire faux avant de murmurer :
- « Si tu le dit ... »
Ma voix de gamine fait bizarre avec cette phrase, le ton n'est pas vraiment celui que j'imaginais, ça sonne un peu ridicule en réalité.

Je vois que ma question l'a perturbe un peu, redoute t'elle que Léandre lui ai gardé son age ? Nan je voit dans ses yeux que c'est plus profond, plus tragique, elle l'a perdu, je voit dans ses yeux a même lueur qui on hanté les miens de jours durant après l'accident, la lueur de la détresse, même si cette lueur brille moins forts chez elle, je l'envie elle a peut être perdu son copain mais au moins il est encore en vie. Elle ne parle pas de suite, continuant de manger en silence, elle finit par m'avouer qu'ils ne sont plus ensemble, le ton est neutre mais son regard parle pour elle, ce n'est pas elle qui a rompu. Je soupire avant de lui dire :
- « Je suis navrée pour toi, je connaît ça. »
Je lui sourit, je suis sincère.

Elle ne semble pas vouloir s'étendre sur le sujet, elle ne veut pas avoir à lui demander de l'aide, c'est compréhensible. Je souffle doucement, trouver une autre solution, allez petite Pen réfléchit, ce surnom ne m'a jamais aussi bien allé, toute petite Pen même. Marlene me regarde elle me propose d'aller voir mes collègues, on ne sait pas si eux ils sont comme nous. Je déglutis mon regard vas se poser sur le mur qui me fait face, de l'autre coté il y a Nate, il est plus que hors de question de le croiser dans cet état, mon autre voisine ce n'est pas une option non plus, Rebecca, cette femme ne m'inspire pas confiance. Je lui répond calmement :
- « On ne peut pas chercher de l'aide de ce coté là, ce sont mes collègues, je ne peut pas me présenter comme ça devant eux ! »

je me lève de table, me dirige vers ma chambre et récupère mon portable, sans poche je suis forcé de le garder dans la main, un nouveau regard à ma tenue, il vas falloir me changer. Je retourne vers Marlene, elle non plus ses vêtement ne sont pas vraiment adapté, en réalité ce ne sont même pas des vêtements, je sourit un poil amusé :
- « On devrait se changer, on peut pas rester comme ça ! Vient on vas faire un tour chez les rouges ! »
Je ne lui laisse pas trop le choix, j'attrape sa main et l’entraîne, je ferme ma porte à clé et part en courant vers l'escalier. Je commence à ricaner, heureuse, redevenue gamine.

Je la regarde, elle semble perdue dans ses pensées, la rupture semble bien difficile, si nous n'avions pas ce rapport prof-eleve je lui demanderais ce qui ce passe mais je ne peut pas, ça paraîtrait étrange, d'autant plus que normalement nous ne sommes pas forcément en bon terme, mais si ça change, si on retrouve nos corps, nos propres rôles je ne pourrait pas la voir comme avant, je serait obliger de la considérer autrement, nous avons vécut trop de choses aujourd'hui, impossible d'oublier cette histoire. Je soupire, elle semble douter que je comprenne sa douleur et je ne peut pas vraiment lui en vouloir, après tout elle ne connaît pas ma vie, heureusement d’ailleurs, car j'ai pas vraiment envie que ça se répande dans l'orphelinat, déjà que l'on commence à murmurer sur Nate et moi, que bientôt on parleras de mon ventre, nan personne ne doit parler de mon accident.

Nous arrivons dans le dortoir des plus jeunes, la encore Marlene semble perdue dans ses pensée, elle a dut grandir ici elle aussi, ça doit lui rappeler un tas de chose, pas forcément du positif d’ailleurs, elle ouvre une armoire, je l'imite et parcourt avec désespoir le contenu du placard des uniformes, uniquement, je soupire, vas vraiment falloir que j'enfile ça ? J'ai pas vraiment envie mais bon, je ne peut pas me trimbaler en nuisette toute la journée, je finit par attraper une tenue et vais me cacher pour me changer, je revient vers Marlene, je me regarde, fait une tête mi amusé mi dégoutté, je me trouve tellement ridicule alors j'explose de rire, come une gamine, je m'en veut mais j'arrive pas à me retenir. Marlene se change à son tour, on a vraiment l'air de deux ruban rouge maintenant mais on ne peut pas rester comme ça éternellement, il nous faut trouver une solution, je soupire, me remet à chercher.

Je l’entraîne hors du dortoir, des cris de partout, des élèves de tout age, des profs dans le lots sûrement et je e fige d'ailleurs en entendant mon prénom, je me tourne un instant, aperçoit u gosse, il ressemble bien trop à Nate pour que se soit un hasard, je ne veut pas qu'on me voit ainsi alors je prend la main de Marly plus fort et l’entraîne vers l'infirmerie, fermé sûrement mais peut être source de réponse, il n'y a personne et ça me soulage, personne derrière nous non plus, tant mieux, je jette un regard a Marlene, espérant qu'elle n'ai pas compris qui c'était, histoire de ne pas enfler la rumeur, j'attrape mes clés , j'ai un pass, j'ouvre l'infirmerie et la referme, histoire d'être tranquille :
- « On vas peut être trouver un truc, mais je croit que c'est général, c'est totalement étrange. »
Je ne dit rien d'autre, de peur que la panique me prenne.

Je commençait à fouiller avec frénésie dans la pièce, il y avait forcément un truc, une solution, c'était certain, on ne pouvait pas rester comme ça, on ne pouvait pas être devenue ainsi si il n'y avait pas de solution, c’était impossible, tout dans la vie méritais d'avoir une solution, je soupirait, je gémit. Tout problème avait une solution et si il n'y avait pas de solution et bien c'est qu'il n'y avait pas de problème, sauf que là et bien il était clair qu'il y'en avait un de problème alors il devait y avoir solution et même plus d'une. Je vide les armoires, regardant les flacons, un a un, je soupire, il n'y a rien, rien mais je doit trouver, je ne veut pas rester une gamine, je refuse, même si tout le monde a changé d'age, je ne veut pas rester petite Pen, je veut redevenir moi et je veut que chacun redevienne lui même, je veut que Nate redevienne lui même.

Je soupire et regarde Marlene, elle est mignonne comme ça, ça ne fait aucun doute là dessus, mais ce n'est pas vraiment elle, enfin ce fut elle, comme celle que je suis en ce moment fut moi, mais on ne peut pas rester ainsi et recommencer de ce point de départ, je ne pourrait le supporter, nous sommes des adultes mais coincé dans des corps de gamines, nos cerveau résonne comme avant, nos pensé sont les mêmes, on a juste un peu de mal a se contenir, on retrouve notre coté gamines, et ça me fait peur, si on reste comme ça, si on cède et que peu à peu on retombe totalement en enfance, qu'on oublie tout de nos premières vie, si on effaçait les souvenirs, nan, je ne veut pas, je ne peut pas, mon passé me fait mal, oui, énormément mais c'est mon passé quand même et je ne peut tirer un trait dessus, je ne veut pas oublier, ni Alex, ni Nate, encore moins Nate, car il n'est pas uniquement mon passé, mais mon futur aussi, je l’espère en tout cas.

Marlene cherche aussi et puis j'entends sa question, nan je ne veut pas l'entendre en fait, je me met à fouiller encore plus vite, mais il n'y a rien, plus rien, je soupire, retient mes cris de rage et puis j'arrête, c'est inutile, cette pièce est denué de solution, je ne sais pas quoi faire, j'ai envie de baiser les bras mais je ne peut pas, car je suis avec elle, il n'y a pas que moi, je soupire et je grogne presque:
- "Ne dit pas ça! On vas trouver! On vas trouver, il le faut, il le faut!"
Dans un geste rageur j'envoie valser l'étagère, et les flacons se répandent sur le sol, je me laisse à mon tour tomber sur le sol froid de l'infirmerie et je gémit avant d'exploser en sanglots, je ne suis plus celle qui rassure et qui dit que ça vas aller, je ne suis plus personne, un ombre désespérée.

Je désespère, il n'y a pas l'ombre d'une solution ici, je le sait, pas un petit mot pour dire comment retrouver notre age, c'est tellement improbable. On doit délirer, je suis malade, je fait un rêve hallucinatoire, enfin je ne sait pas mais il doit y avoir un truc, on ne peut pas avoir perdu tant d'année d'un coup et personne ne peut faire ça, il faudrait être magicien Je soupire et prend ma tête dans mes mains, j'enroule mes cheveux et presse fort, bordel je ne peut pas, je veut redevenir moi, je veut pas être une enfant, je veut pas et puis je veut retrouver Nate. Je soupire et essaye de prendre des grandes inspirations pour me calmer, je regarde Marlene et essaye de me calmer, pour elle mais ce n'est pas concluant.

Elle se rapproche de l'ordi et regarde dessus, elle explique qu'elle à une idée, il y a peut être un truc là dessus. Je soupire quand elle me demande si je sait m'en sortir la dessus, j'ai déjà dit que j’étais pas vraiment doué, même si j'ai eu plusieurs semaine de cour, j’étais incapable de faire fonctionner correctement ces machines, ce qui faisait bien rire mes camarades et notamment Alex, je soupire et vais vers elle, on peut toujours essayé. Je prend la souris avant de me dire qu'il vaudrait mieux l'allumer mais quand je me retrouve face à la nécessité d'entrer un identifiant je soupire, pas moyen de trouve sans indice. Je pense à Roméo bon un mot de passe, ça peut être quoi ?

Je ferme les yeux, je le connaît pas tant que ça lui mais je sait un petit peu de chose sur lui alors je cherche et je tape au hasard tout ce qui me passe par la tête, brusquement l'écran change et je sourit en pensant que c'est trop mignon, le mot de passe du jeune homme est le prénom d'une certaine surveillante je peut m’empêcher de rigoler doucement et de lâcher :
- « C'est trop mimi, le mot de passe de notre cher infirmier est le nom d'une des plus charmantes surveillantes de cet endroit, je me demande quel age ils ont tous les deux. »
je sourit à Marlene amusé, pathétique mais il faut bien profiter un peu de cette chance qui nous ait offerte de se distraire un peu.

Je tapote sur l'ordi, ouvre la recherche de document et tape ce qui pourrait avoir un rapport, c'est plus que mort, ça ne mène à rien et ça me désespère. Je finit par jeter la souris, rageuse :
- « Ca mène à rien tout ça ! »
Je soupire encore avant de la regarder en pleurant cette fois, je la serre alors dans mes bras, je me moque bien qu'elle soit mon élève, j'ai besoin d'un soutient là, de suite et elle me semble elle aussi en avoir besoin. Je soupire :
- « Bon je sais pas quoi faire mais j'aime pas cet endroit, je rentre chez moi, tu es la bien venue si tu veut, je sais pas ce que je vais faire mais je croit qu'il ne reste plus qu'a attendre, ça vas peut être revenir à la normale, sait on jamais. »
Je lui sourit, elle fait ce qu'elle veut.

J'ai encore en moi l'envie de crier et de hurler de me rouler sur le sol, car je ne veut pas rester seul et fillette, j'aimerais trouver une solution. Je soupire et regarde une dernière fois l'ordinateur qui semble bel et bien nous faire la tête, on ne trouveras jamais rien et je le sait très bien, car tout ça n'a aucun sens. Je regarde Marlene, l'envie de jouer avec elle me vient par vague mais je les retient, car c'est idiot et puis même si j'ai physiquement onze ans et bien dans ma tête j'ai tout de même vingt cinq ans et je suis enceinte aussi accessoirement. Je soupire et ferme la porte, on est de nouveau parmi la foule de gens, un peu plus calme, comme si tous le monde semblait blasé.

J'écoute Marlene qui me dit qu'elle vas me laisser, j'avais envie de la retenir, de lui prendre la main et de la supplier pour la garder avec moi, je ne veut pas qu'on me quitte comme ça. Mais je la laisse partir et lui murmure :
- « Prend soin de toi, et si jamais, tu sais où me trouver. »
Je la regarde disparaître dans la foule, véritablement effrayé de la voir partir au milieux de toute cette foule, car je ne sais pas ce qui vas se passer. Je regarde encore tous le monde, aller chercher des connaissances, nan je préfère allez me blottir sous la couette et me dire que je fait un cauchemar. Je soupire, peut être que je devrait aussi prendre un peu de glace pour parfaire le tableau de la déprime.

Je rentrais donc dans mon appartement. Je me cachais c'est vrai car je ne voulait pas voir Nathan, j'avais bien trop honte de me montrer sous cette apparence. Je soupirait et tournait la clé, me laissant tomber sur le sol, presque en larme, pourquoi j’étais une gamine, pourquoi moi quoi, mais tout le monde est changé alors bon. Je regarde le mur qui me fait face et cette position me fait frisonner car j'ai l'impression d'être redevenue une gamine effrayé, mais d'où peuvent bien me venir tout ces cauchemars, pourquoi je voyais ça, un homme qui me frappe, des cris ? Je n'ai jamais subit ça alors pourquoi ?

Je soupire et finit par me laisser aller aux larmes, le menton tremblant. Je me sent plus vulnérable que jamais et je hait cette sensation. Alors je me reprend, je me lève et pousse un long hurlement avant de frapper le mur avec mon poing. J'ai mal mais moins que dans mon cœur. Je regarde mon poing et soupire, j'avais oublié que j'avais la force d'une fillette et non pas de moi adulte après cinq ans de boxe alors ça fait plutôt mal, mais tant pis. Je vais enrouler mon poing dans un linge trempé et me laisse tomber sur le lit en soufflant, ça vas finir.