La nouvelle infirmière

   Avec  Apolline Edgeworth

   Il est 6 heures du matin. Le reveil posé sur la table de nuit de Rose se met à sonner. Il est l’heure de se lever.  Elle se retourne dans ses draps bleus. Ils se froissent. Elle entend le chant des oiseaux. Elle entrouve les yeux.  Elle se lève, les yeux toujours entrouverts. Elle descends les escaliers et rejoinds la cuisine où une bonne tasse de café l’attend. Elle remonte ensuite, prend une douche, s’habille, se maquille, et part au boulot. Une longue journée l’attend.

 Arrivée au cabinet, sa secrétaire l’informe qu’une jeune fille est souffrante, et qu’elle ne peut pas sortir de chez elle. Elle doit se déplacer. Elle lui demande donc l’adresse. Celle-ci mentionne le fait que c’est a côté de l’orphelinat. Rose pensait y faire un petit tour dans la journée, donc cela tombe plutôt bien. Elle entre dans son bureau, vérifie quelques petite choses, et se mets en route vers la maison de la jeune malade. Elle sonne à la porte. Une femme plutôt agée lui ouvre la porte. C’est sans doute la grand-mère de la jeune fille.  Elle se présente, et suit la femme jusqu’à la jeune fille. Là, elle l’examine, pose un diagnostique, puis repart. Elle se dirige maintenant vers l’orphelinat. Elle gare sa voiture, descends, et monte à pieds jusqu’au hall d’entrée de l’orphelinat. Elle croise des enfants. Elle espère y voir les soeurs Ocean, mais rien. Elle se dirige vers l’infirmerie.

 Elle entre dans la pièce immaculée de blanc et vert et remplie de produits médicaux. Deux lits se font face. Ils sont entourés d’un léger rideau de couleur pâle. Devant elle, une fenêtre. Le bureau de l’infirmière est placé juste devant cette fenêtre. Il est remplie de papiers. Une balance vient se placer juste entre le lit et le bureau. Sans doute fait-elle office de séparation. Juste au dessus, accroché au mur, une pancarte, sur laquelle sont écrits diverses lettres et symboles. Tout à l’air très propre. Soudain, elle aperçoit la jeune femme dont tout le monde parle au village.

   -« Bonjour » lance t-elle a travers la salle. « C’est vous la jeune femme qui passait voir les enfants ? Tout le monde parle de vous au village. En bien, je vous rassure. »

   Rose espère qu’elle ne va pas mal le prendre. A vrai dire, elle n’a pas vraiment réfléchis avant de dire ça. Elle observe la jeune femme de la tête aux pieds, en essayant de ne pas être trop insistante. Elle espère vraiment que cette femme est gentille, même si elle le crois très fermement.

   

La nouvelle infirmière

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Je pris mon service un peu de mauvaises grâce, je n'étais pas de très bonne humeur, bon je vous accorde que j'étais rarement de bonne humeur en ce moment. Ma vie prenais des tournant de plus en plus dangereux et j'avais peur de me prendre le mur sans rien pouvoir y faire. Je savais depuis longtemps que ma vie allait être entièrement dicté par mon père et que je n'aurais pas mon mot à dire, mais là ça se précisait et ça me terrorisait. J'avais l'impression de me retrouver noyer sans que personne ne vienne m'aider, jamais. Le mariage arrivait à grand pas et j'essayais de ne pas y penser, mais je n'y arrivait pas, finir ma vie avec Julian, ce n'était pas un cauchemar, c'était plus que ça, une vraie torture, une punition injuste, un truc irréalisable pour moi. Je soupirais en me changeant, enfilant ma blouse.

J'avais été déposé ma sœur à l'école, depuis quelques temps il me laissait m'en occuper un peu plus, peut être envisageait il de me laisser emmener Louise avec moi après mon mariage, enfin j'en doutais, pour tous Louise était ma sœur, même si c'était en partie vrai. Je repensait à la petite, un soupir m'échappa, je m'en voulait tellement, de l'avoir mis au monde, enfin dans ce monde là en tout cas. Une fois changée je regagnais le bureau des médecins. Alors que je compte rester au calme on rentre et comme je suis la seule présente et bien c'est pour moi. Sauf que ce n'est pas un banal rendez vous ou une simple chirurgie, il faut que je me déplace et pas n'importe où, là haut, à l'orphelinat. Je jette un air paniqué à mon supérieur mais je sais que je n'ai pas le droit de discuter, il ne comprenais pas, si j'allais à l'orphelinat et si IL l'apprenait alors j'étais foutue mais je ne pouvais pas refuser, car je n'avais aucun argument à lui opposer. Je finit donc par hocher la tête et prit les clés de la voiture de service, heureusement car même si j'avais celle du père, il vérifiait souvent le niveau d’essence. 

Arrivée à l'orphelinat je me dirigeais vers l'infirmerie, je connaissait le lieux car j'étais déjà venue plusieurs fois. Je saluais l'infirmier, je le regardais un peu différemment, maintenant que je savais ce qui ce passait entre Rebecca et lui, ça me faisait tout drôle en fait, car je le voyais en train de la prendre dans ses bras. Il m'indiqua la patiente, je me rapprochais doucement, a petite semblait bien mal en point et son état ne m'était pas inconnue, les quelques questions que je posais confirmèrent mes pensées, même si ni la petite ni Roméo ne me donnait de véritable explication. Finalement je me retrouvais seule avec l'enfant. Il n'y avait pas vraiment grand choses à faire, je me contentais donc de lui donner un truc pour la douleur et fermais le rideau pour qu'elle soit tranquille. Je me dirigeais vers le bureau pour laisser une trace de mon passage et alors que j'allais quitter la pièce, on arrivas derrière moi. 

Je me retournais en frissonnant, me prendre par surprise n'était vraiment pas une bonne idée. Je regardais la jeune femme, clignant des yeux en essayant de la restituer mais je ne la connaissait pas. Elle me souriait mais je me méfiais, un sourire pouvait cacher plein de choses, j'étais bien placé pour le savoir. Elle me demanda si j'étais celle dont tous le monde parlais de moi au village, je l'ignorais,je ne peut m’empêcher de me sentir un peu mal mais je lui répondit :
- « Je suppose que c'est moi oui. »
Je la regarde avant de soupirer :
- « Et je vous croit, personne de sain d'esprit ne dirais du mal d'un membres de ma famille, ce n'est clairement pas une bonne idée. »
Je soupire de plus belle, j'aimerais me détacher de ça, de la puissance de mon nom de famille. Je finit par la fixer avant de demander :
- « Et vous êtes ? »

© Grey WIND.

La nouvelle infirmière

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Apo est un peu mal à l'aise, elle ne sait pas vraiment pourquoi mais elle ne se sent pas trop à sa place, elle se demande où est Roméo. Elle finit de griffonner sur le cahier de celui ci avant de reposer le crayon et de regarder avec un peu plus d'attention la jeune femme qui se trouve dans la pièce. Celle ci semble dérouté par la phrase qu'Apolline vient de lui balancer. Apo soupire, elle se sent conne d’avoir balancé ça comme ça, en plus elle passe pour quelqu'un de prétentieux. Elle se présenta comme la pédiatre et Apo hocha la tête doucement. Elle répondit :
- « Apolline Edgeworth Hopkins, je suis médecin en pédiatrie à l’hôpital. »
Elle soupire car prononcer son deuxième nom de famille lui déplaît, car ça la rattache à Julian d'une façon qu'elle préférait ignorer.

Elle soupire et ferme le cahier alors que la jeune femme lui demande le sens de sa phrase, Apo soupire avant de regarder Rose :
- « Laissez tomber, c'était totalement idiot de ma part de dire ça. »
La jeune rousse secoue la tête et se dirige vers la porte, elle à terminé son travail ici et elle ne compta pas traîner sur place, elle n'a pas envie de s'attirer des ennuis. Elle vas la saluer et quitter la pièce quand elle entends un cris. Apo passe la tête dans le couloir et  voit un surveillant qui traîne un enfant. Apo ferme les yeux et vient se plaquer contre le mur en soufflant. Elle se laisse choir sur le sol alors qu'elle tremble comme une feuille, elle se reprend doucement et se relève avant de jeter un regard à Rose comme si rien ne venait de se passer :
- « Je rentre en ville, mon travail est terminé et je n'aime pas m'attarder. Si vous cherchiez Roméo il est en congé aujourd'hui. »

© Grey WIND.

La nouvelle infirmière

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Apo regarda la jeune pédiatre avec un petit sourire forcé, espérant que l'autre ne pose pas de question. Elle soupira avant de reprendre ses clés, elle voulait quitter cet endroit au plus vite, elle ne supportais plus d'y être. Elle regarda Rose alors que celle ci lui répondit qu'elle aussi comptais y aller. Apo sourit alors que Rose quitta la pièce et souffla, elle s'en était sortie, elle se promit de ne plus jamais revoir cette femme, elle se sentait très mal à l'aise. Elle souffla avant de sortir elle aussi pour reprendre la voiture de service, elle retourna à l’hôpital et se laissa absorber de nouveau par le bazar des urgences, au moins ça lui permettais de ne penser rien. Quand la journée fut finit elle dut se résoudre à rentrer chez elle, retrouver Julian qui lui reprocha bien évidemment de rentrer trop tard, elle lui répliqua qu'elle travaillait et s'en prit une pour seule réponse. Apo soupira, à quoi bon parler avec lui, il ne l'écoutais jamais de tout façon. Elle alla dans la cuisine et commença à cuisiner, elle soupira en entendant la nouvelle vague de cris, là non plus ça n'allait pas assez vite. Apolline ferma les yeux et se mordilla la lèvre en écoutant Julian s’énerver, sa décision était bel et bien prise, elle ne voulait pas finir sa vie avec lui.

© Grey WIND.