Tu m'fait rendre fou, tete qui tourne, cerveau qui dit merde au monde, s'embrouille, m'mitraille des conneries, y a le cœur qui se serre et parfois j'reve de juste avoir un papillon dans l'ventre mais, c'est un véritable champ de bataille. J'tente meme plus de lutter, j'sais très bien que ça sert a rien, alors de ma fenêtre, j'me sens coincé dans un conte de fée, alors c'ça ma vie, c'ça mon destin ...? de jouer les princesses, paumé dans leurs tours, il est si cliché que ça mon lendemain, ho putain, j'reve de devenir un morceau de vent, s'envolant vers l'horizon, ni dieu ni maître, ouais, j'vais devenir anarchiste j'crois, au moins on me fera plus chié avec cette liste de règle a tenir, longue comme mes deux bras, et encore … j'ai juste envie de m’écraser en bas de ma fenêtre, plus de pensée, plus de demain, plus de choix, plus d'amour, j'm'en branle du néant, il a l'air si compatissant en cet instant, je me hais, ho oui ne pense pas le contraire, je veux prendre le chemin du clown triste, je rirais a m'en péter les cotes tout en pensant a la meilleure cordes pour me pendre. J'ai juste envie de ça, juste ça, et comment chasser ces idées meurtrières? Je cherche, me torture le crane, lui hurlant de trouver une solution a tout mes problèmes … mais, j'en trouve pas. Et ce non, ce silence, il m'tue Anna. Ont cours après les malheurs parce que sans ça ont s'emmerde, on s'sent meme pas vivant, comme deux cœurs a terre, qui attende juste qu'on leurs marche dessus.

J'sais pas quoi répondre quand ta voix viens me torturer a l'autre bout du fils, je ne sais meme plus ce que je ressens, ce dont j'ai envie, besoin, est ce qu'on ne devrais pas stopper cette folie, reprenne nos petites vie mais, tu comprend je t'aime et ça ça remet tout en cause, et surtout le fait que j'te tournerai pas le dos, promis Anna, de cet enfers je t'en sortirai le pus vite possible, meme si j'doit y laisser mes rêves, ma carrière, meme si j'doit y laisser ma peau. J'me l'arracherai moi meme si ça peu te décocher un sourire ma belle, oui ça fait peur comme image mais, c'est comme ça que j'tiens a toi. A coup de larmes, de cries, a coup de poings dans la gueule et d'sang qui coule le long de nos tempes. J'taime comme une bête en cage qui viens de briser ses barreaux, mes coup de reins ressemble juste a ceux d'une vieux taulard, un mafieux qui sais plus ou il en est, j'te baise comme une maîtresse, comme une gamine qui devrais pas être sous mon corps en feu, j'te baise comme un con, un fou, j'te baise a coup d'interdit parce que ouais Anna, tout les deux faut pas se mentir, c'pas l'amour qu'on fait, c'juste brutal, c'juste nos cries, nos gémissement rauque et l'lit qui grince qu'on souhaite entendre résonner. Comme une vieille chanson, c'juste ça qui nous fait crever d'envie, c'juste la douleur qui nous tiens en vie.

J'le sais qu'une fois de plus, t'as fui ton enfers, que ta tuer du regard le moindre passant, que t'as peut être meme cracher sur quelque godasse trop propres, j'en sais rien mais, j'sais que t'en est capable, dans tes élan de rebelle d'un soir qui sais pas ou elle, juste que ce qu'elle veux, c'est être loin, tellement loin de ce monde que tu ne comprend pas. Alors oui, t'as besoin de moi la tout de suite, pour que tu te sente moins seule, que je te dise que moi aussi je suis perdu, j'sais plus ou j'en suis, ce dont j'ai envie, t'as besoin de voir quelqu'un qui te comprend, quelqu'un qui ne fait pas que te regarder avec les prunelle qui brille, non moi je te bouffe vivante Anna, je te veux, toute entière et a jamais, comme un drogué en manque, j'avance dans les rues, les jambes tremblantes et je ne sais meme pas si c'est le froid de fin d'hiver qui m'inflige cet état ou tout simplement ma fuite a moi aussi, partit en catimini de cette belle chambre un peu trop grande pour aller dans un cabane qui grince et empeste la peur. Et pourtant j'avance, me tenant droit comme un I, comme un soldat au repos qui malgré tout, peu pas s’empêcher d’être au garde a vue, de peur que sans ça, on lui en tire une au détour d'une ruelle. Alors m'voila, en bas de ces bout de bois qui s'voit ballotter par le vent, j'me suis sentit comme cette ruine. Encore débout mais, bouffer par les mites, avec ce cœur en son centre qui bat la chamade, t'es mon cœur Anna, sans toi j'suis rien, pas ce rien a la con qu'on trouve dans les films, pas un néant, pas un truc de passage, non rien, juste un vide, juste un pauvre type la poitrine ouverte, éventré sur la place publique, attendant que les vautours vienne voler quelques unes de ces entrailles. Juste ça. Juste un cadavre sans intérêt. «J'suis la.» Une petite voix qui a l'allure de celle d'un gamin, alors que j'pointe le bout de mon nez dans la cabane. J'te voit pas mais, je le sais que t'es la, de toute façon t'es toujours la Anna. Toujours.