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 Maelys Wilson écrit pour vous *cutie*

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Maelys Wilson écrit pour vous *cutie*   Maelys Wilson écrit pour vous *cutie* EmptyJeu 4 Déc - 20:37

4 décembre : Un rêve de rennes

Je vis dans une plaine. Je n'en ai jamais exploré les confins. C'est trop loin. Elle s'étend à l'infini. Elle nous nourrit, nous fait vivre : c'est notre maison. Mais j'ai besoin d'aventure. Je me sens seul, reclus. Parce que mes rêves de voyages me différencient des autres. Eux, ma famille, mes amis, ils broutent, ils dorment, ils jouent. Ils n'ont pas besoin d'être sauvages et libres comme moi j'aimerais l'être. Cela m'exaspère. Comment peuvent-ils rester cloîtrés au même endroit depuis leur plus tendre enfance ? Comment peuvent-ils mâcher la même herbe depuis des années ? J'ai l'impression d'être dans une cage. Eux, ils se dorent la pilule, mais moi je veux m'envoler. Les rêves ne donnent pas l'accès à tout. Il faut que j'agisse. C'est ma résolution, celle que je prends lorsque je vois mon troupeau brouter machinalement l'herbe de la prairie. C'est cette image qui me décide. Ce que j'ignore, c'est que c'est la dernière fois que je les vois.

Ce matin-là est un grand jour. Je le sens. Mes muscles sont aussi mous que le soleil qui nous couve depuis le début des temps. Je sens la fébrilité et l'excitation me gagner. À jeun, je marche vers les plaines de l'est, durant une heure, puis deux, puis trois. Lorsque je me retourne, j'aperçois des minuscules points au lointain. Je doute, parfois, j'hésite. Je peux encore revenir sur mes pas. En soupirant, je m'éloigne inexorablement de ceux qui m'ont élevé, mais qui n'ont pas réussi à me conformer à leur mode de vie.
J'ai les jambes fatiguées, je dois m'arrêter. La langue pendante, la respiration sifflante, je m'allonge contre des fougères. Il n'y a pas d'arbres ici. Je dois sans cesse me cacher sous les feuilles pour ne pas attraper une insolation. Il n'y a ni ombres, ni eau. J'aurais peut-être dû rester dans mes plaines tranquilles : ces terres arides ne m'apporteront rien de bon.

Je m'endors sans prendre garde. Le lendemain matin, je reprends ma marche. Enfin, mon trot. Qui se termine en galop. Parce que j'aime le son de mes sabots contre le sol dur comme la pierre, et que j'aime l'écho que cela renvoie à mes oreilles. J'aime aussi le vent qui caresse ma fourrure. Mais je dois m'arrêter aux alentours de midi. Mes ramures sont devenues trop lourdes. Ce n'est pas facile d'être un renne. Je me repose autant que je peux, trouvant un petit oasis. Je me sens agréablement installé, et j'aimerais fermer les yeux pour ne plus bouger. Malheureusement, je dois reprendre ma course folle.

Les jours se succèdent, indéfiniment long. Je ne vois qu'un paysage asséché, sans eau ni nourriture. Je ne survis que grâce aux insectes qui grouillent ici. Ma langue commence à se faire sèche. À l'horizon, j'ai aperçu des grands monts blancs. J'ignore où j'ai atterri, mais je sais que là-bas je pourrais vivre bien mieux qu'ici. Alors j'avance, péniblement, difficilement, mais j'avance.

Le jour où j'atteins enfin cette matière étrange, immaculée et glacée, qui couvre le sol, je fais un bond en arrière. Je mets du temps à m'habituer à la texture mouillée. Je l'ai appelée la neige. C'est un mot que je viens d'inventer, mais qui, étrangement, m'est venu à l'esprit. Alors je patauge dans cette « neige », en espérant retrouver des plaines d'herbes grasses avant que ma fin approche. J'ai remarqué que les montagnes aperçues il y a peu se rapprochaient rapidement. J'avance vite, je suis efficace. Mais je me demande toujours où me mènera mon périlleux voyage.

Ce matin, j'atteins enfin la première colline enneigée. Je la gravis non sans halètements et respirations hachées. Mes pattes ne sont pas habituées à une telle escalade, mes sabots non plus, même s'ils s'imbriquent parfaitement dans les roches de la montagne. J'essaie d'aller vite, mais la neige freine tous mes mouvements et le froid m'oppresse malgré ma fourrure épaisse.
Lorsque le soleil est à son zénith, l'enthousiasme me prend et je me mets à galoper, atteignant une vitesse supérieure à celle que j'adopte d'ordinaire. Mes flancs ruissellent de sueur, mais je ne m'arrête pas, pas question d'abandonner maintenant. Je me sens libre, sauvage, je suis en harmonie avec la nature.

Se produit alors une chose que je n'aurais jamais cru voir de mes propres yeux. Mes sabots se décollent du sol. Je sens la pression de l'air contre moi, mais je continue de m'élever en l'air, je galope dans le vide, et je ne suis pas en train de rêver. Avec toute la verve qu'il me reste, je me maintiens dans l'air, avant de m'arrêter. Je ne tombe pas. Je fais un mouvement vers l'avant, le vent épouse mes mouvements. Je pousse un cri de joie, enfin un cri à la manière des rennes.

J'ignore alors que je ferais par la suite une rencontre avec un gros bonhomme habillé de rouge et que l'aidais à distribuer des cadeaux à tous les enfants du monde en tirant son traîneau doré.

Spoiler:
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Maelys Wilson écrit pour vous *cutie*   Maelys Wilson écrit pour vous *cutie* EmptySam 6 Déc - 15:10

6 décembre : Mise en scène de nos persos

Spoiler:

Marlene accroche une dernière guirlande dans le salon puis descend de l'escabeau afin d'admirer son travail. Un petit garçon dévale alors l'escalier, derrière elle, et elle lui crie de faire plus attention, il va risquer de se faire mal. Le gamin sourit, ne l'écoute pas, et continue sa descente infernale. Il parvient finalement en bas sans une seule égratignure, et Marlene soupire, exaspérée. Elle lui demande de bien se tenir durant la fête, sinon elle se fâchera, et son père aussi. Cette menace semble le calmer, et il n'oublie pas de la féliciter au sujet de la décoration.

– Va dire à ta sœur qu'il faudra être prêts pour quinze heures pétantes ! Et vas-y mollo, hein, tu vas te casser une jambe.

Le garçon se met à rire et grimpe l'escalier comme un fou. Il ne changera sans doute jamais.
Marly va ranger l'escabeau, et sort du frigo le gâteau glacé qu'elle a acheté la veille. Oh, elle ne doute pas de ses talents de cuisinière... elle a juste un peu de mal avec la propension de ses plats à cuire un peu trop rapidement et à ressortir du four carbonisés. Elle passe le quart d'heure suivant à le décorer. Lorsqu'elle a posé le dernier bonbon, elle se recule pour avoir une vue d'ensemble. Parfait ! Pour une fois que son travail lui plaît. Elle le remet au frigo avant de ranger la cuisine.

La sonnette de la porte d'entrée la tire de ses occupations. Elle va ouvrir, et son sourire s'agrandit lorsqu'elle aperçoit la personne sur le perron. Elle se jette même dans ses bras en poussant des cris de joie.

– Violet ! Tu arrives un peu tôt, tu sais !

Marlene n'est tout de même pas mécontente, son amie pourra l'aider à la tâche. Il ne reste plus qu'Anna et Loreleï et l'équipe de choc sera au complet. Marlene précède Violet dans les escaliers, et s'enferme dans la salle de bains avec elle. Un demi-heure plus tard, elles en ressortent coiffées, maquillées, et gloussant comme des... folles ?

Quelques minutes plus tard, Loreleï, Anna et Luke font leur entrée. Ces derniers se regardent en chien de faïence avant de s'oublier un peu. Luke n'a toujours pas pardonné à Anna. Et c'est pour ça qu'elle n'a pas emmené Sid non plus.
Marlene les accueille avec verve, et sort enfin le gâteau sur la table. Tout le monde s’extasie, puis le petit garçon de tout à l'heure refait son apparition en compagnie d'une fillette blonde et joufflue. Marly la prend dans ses bras, et attend les autres invités.

Lorsqu'une vingtaine de personne sont enfin serrées dans le salon, entourant le gâteau et une montagne de cadeaux, la porte s'ouvre enfin... D'une seule voix, les invités s'écrient :

– Joyeux anniversaire Léandre !


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Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Maelys Wilson écrit pour vous *cutie*   Maelys Wilson écrit pour vous *cutie* EmptyDim 14 Déc - 22:49

Voilà un truc extrêmement chelou :mg: N'ayez pas peur voyons :mg:
Je fais juste celui du 15, de demain donc :cache:

15 décembre : Parcours d'une lettre au Père Noël
NB : on peut interpréter le sens du nom "parcours" de pleins de manières différentes, donc ne vous étonnez pas ! ^^

« Cher Papa Noël,

Maman m'a dit que si j'étais sage, j'aurais des cadeaux. Et seulement si j'étais sage.
Alors, comme on ne peut jamais être parfait – c'est papa qui l'a dit –, je vais faire une liste de ce que j'ai fait de bien, puis ce que j'ai fait de mal. Comme ça, tu sauras tout de ma bonne volonté. Comme ça, je serais sincère. Voici donc tout ce que j'ai fait de bien depuis le début de l'année :

J'ai rendu sa trousse à Mickey Sullivan. Je l'avais piquée l'année passée.
J'ai sauvé le chat de la voisine qui était coincée dans un arbre.
J'ai donné la monnaie du pain à un pauvre.
J'ai aidé une vieille dame à traverser la rue.
J'ai appris mes leçons par cœur toute l'année.
J'ai obéi à mes parents quand il le fallait.
J'ai jeté mes chewing-gum à la poubelle au lieu de les coller sous les tables.
J'ai pas volé les guimauves de l'épicier quand il avait le dos tourné.
J'ai pas essayé de me mettre à la cigarette.
J'ai rien dit à maman quand papa a pris l'alcool caché sous leur lit.
J'ai rien dit non plus quand il a essayé de me faire avaler cette étrange poudre blanche aussi cachée sous leur lit.
J'ai pas déchiqueté mes cadeaux d'anniversaire comme l'année dernière.
J'ai donné des cacahuètes à un singe, au zoo.


Maintenant, la liste des choses mauvaises. Promis, j'irais me confesser... un jour.

J'ai volé ce qu'il y avait à l'intérieur de la trousse de Mickey Sullivan avant de la lui rendre.
Quand j'ai sauvé le chat de la voisine, j'ai couru l'enfermer dans une boîte avant de le jeter dans le canal.
J'ai repris la monnaie au pauvre sous prétexte qu'il me l'avait volée.
J'ai volé le portefeuille de la vieille dame après l'avoir aidé à traverser la rue.
J'ai appris mes leçons par cœur toute l'année mais je ne les ai jamais récitées.
Dès que j'obéissais à mes parents, je faisais une grosse bêtise d'un autre côté.
Après avoir jeté mon chewing-gum, j'ai plongé la tête de Mickey Sullivan dans la poubelle. Et quand il a dégueulé, je l'ai forcé à manger son vomi. Puis je lui ai coincé la tête entre les barreaux de l'escalier et il a fallu appeler les pompiers pour le sortir de là.
J'ai pas volé des guimauves, mais j'ai volé des tas de barres de céréales chez l'épicier, quand il avait le dos tourné.
Je me suis mis au joint.
J'ai cassé les bouteilles et j'ai laissé l'alcool se répandre dans la chambre de papa et maman jusqu'à ce qu'ils s'en rendent compte.
J'ai avalé toute la poudre étrange.
Je n'ai pas déchiqueté mes cadeaux d'anniversaire mais je les ai jetés à la poubelle parce qu'ils ne me plaisaient pas.
J'ai aussi donné des laxatifs à ce même singe. Et des vomitifs.


Voilà, je n'en suis pas très fier. Ensuite, les choses sérieuses : la liste de cadeaux.

Des poupées barbies.
Un costume de tortue ninja.
Une épée Star Wars.
Des voitures Cars.
Un téléviseur.
Une trottinette.
Une tête à coiffer, enfin plusieurs, pour bien m'amuser.
De la poudre blanche comme a mon papa parce que c'était drôlement bon.
Une bouteille de cognac.
Un glaçon que je m'amuserais à faire fondre et qui se reconstituera tout seul.
Une perruque blonde.
Une cage à oiseaux, vide bien sûr.
Un pistolet à colle.
Le code de la bombe nucléaire.
La tête d'Einstein sur un plateau d'argent.
Un trident. Un vrai s'il te plaît.
Un mono-sourcil postiche.

De la poudre et des balles. »
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Maelys Wilson écrit pour vous *cutie*

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