La petite blondinette avait atterrit ici depuis une semaine maintenant, elle avait bien compris que Papa et maman ne reviendrait pas la chercher même si elle ne comprenait pas pourquoi, est ce qu’il ne l’aime plus ? L’enfant avançait sans but réel  ne sachant que faire elle refaisait des dizaines de fois le même chemin pour occuper ses jambes et tromper l’ennui et surtout pour empêcher cette peine immense de l’envahir.

Salomé frissonna, il fessait froid, bien trop froid rien à voir avec le doux climat de la France à cette période de l’année mais si elle avait bien compris alors qu’en France on était en été ici sur cette île bizarre c’était l’hiver, elle n’avait pas vraiment compris pourquoi mais elle voulait bien le croire, il fessait si froid. Elle croisa les bras et regarda autour d’elle, elle ne savait même pas où elle était, quand à savoir où elle devait allez, mieux vaut ne pas en parlez.

La fillette se laissa tomber sur le petit chemin, elle se doutait bien qu’elle allait se faire gronder si on la trouvait ici mais elle ne voulait pas demander de l’aide à tous ces enfants qui passaient, elle aurait pût suivre le mouvement mais en vérité elle avait peur, jamais elle ne s’était retrouvé entouré d’autant d’enfants, elle n’était jamais allez à l’école, ses parents préférant lui payer des professeurs particuliers.

Elle regarda les enfants qui passaient, ils n’avaient pas l’air méchants mais ils ne parlaient pas sa langue. Elle se recroquevilla sur elle-même pour créer une barrière entre elle et le froid, quand elle releva la tête, il n’y avait plus personne, que devait-elle faire ? Allez en cour surement mais çà quoi bon elle ne comprenait rien à cette langue. La petite resta donc immobile assise dans l’herbe mouillée ne sachant que faire.

Une rafale de vent vint la refroidir lui arrachant une larme. L’enfant se serra de plus belle et comme quand elle s’endormait terrifié elle fourra son pouce dans sa bouche et se mit à le sucer avec assiduité. L’enfant se mit à se balancer d’arrière en avant et elle se mit à chantonner la comptine que sa mère lui avait apprise :


Au fur et à mesure que les paroles lui revenait la voix de l'enfant devenait de plus en plus hésitante et tremblante, elle se remémorait la voix de sa mère en train de lui chanter cette chanson pour l'endormir, bientôt la chanson n'était même plus audible, à peine pouvait on distinguer le mots lapin au milieux des sanglots de l'enfants.

Elle était toute seule dans mon coin lorsqu'elle appercus que Salomé, elle aussi était seule dans son coin, elle se dis que peut-etre qu'elle attend Cassiopée, donc elle se dis qu'elle vas attendre cinq minutes pour voir. Elle comptait 300 secondes, en meme temps de regarder sa montre: 1,2,3,4,5,6,7,8,9,10,11,12,13,14,15,16,17,18,19,20... Enfin, quand les cinq minutes sont passés, elle était contente et en méme temps elle n'osa pas aller lui parler car elle connaisait Cassiopée et Calysa mais elle n'avais jamais parlé à Salomé. Elle attendis encore cinq minutes et elle recompta en regardant encore a montre 300 secondes: 1,2,3,4,5,6,7,8,9,10,11,12,13,14,15,16,17,18,19,20... Et cette fois ci elle se décida d'y aller et essaya de lui parler mais Salomé était en train de chanter un poème, et ducoup elle lui tapotait sur l'epaule, et Salomé arreta de chanter en vitesse car Rosaé l'avais fais sursauter et elle dis "Que-ce qu'il y a? Avec sa petite voix claire. Rosaé lui répondit qu'elle se demandait si elle était toute seule et si oui si elle voulait jouer avec elle.

Un main se pose sur l'épaule de Salomé, celle ci sursaute, prête à crier. Elle aperçoit une fille, plus âgé qu'elle, elle à sûrement le double de son age, la petite se recroqueville sur elle même de plus belle. Elle a peur que la grande la gronde. Elle renifle et essaye d'arrêter ses sanglots. Elle tremble un peu et regarde la jeune fille de ses grands yeux humides, elle cherche ses mots et finit par baragouiner dans un anglais plus que douteux :
- « Qu'est ce qu'il y a ? »
Elle attend espérant qu'elle ait compris car elle n'est pas sure d'avoir utilisé les bons mots.

La jeune fille lui demande si elle est seule, l'enfant comprend le mot Alone, oui elle l'est ça lui semble évident, si elle n'était pas seule ben elle serait pas assise par terre en train de pleurer. Dans la deuxième partie de la phrase elle comprend seulement le mot jouer, Salomé n'est pas sure d'avoir bien compris, la grande veut jouer, avec elle ? Mais elle est grande, elle l'imagine difficilement en train de jouer avec elle.

Elle regarde la grande et demande doucement en français espérant que l'autre comprenne :
- « Tu veut jouer ? Avec moi ? »
cette phrase résonne étrangement dans la gorge de la petite on sent dans le ton de sa voix que ça lui semble absurde mais après tout pourquoi pas ? Elle essaye de faire taire ses sanglots, elle regarde l'autre avec ses grands yeux emplis d'espoir.

- Ne sois pas surprise, Salomé, j'adore jouer avec les plus petits que moi, viens on va jouer à cache-cache. Toi, tu comptes jusque 50, pour me laisser un peu de temps et moi je vais me cacher, d’accord ?

Aussitôt dit, aussitôt fait, je parti en courant et pénétra dans l'orphelinat à la recherche d’une bonne cachette. Au loin je vis Mme Moor arriver dans ma direction et pour ne pas me faire voir et me faire punir, je courus me cacher derrière de gros rideaux en velours épais près d'une fenêtre. Le velours me chatouilla le nez et je fis un gros effort pour me retenir d’éternuer quand la directrice passa près de moi. Après le passage de la directrice qui ne me remarqua même pas, je sentis quelque chose effleurer ma main.

Je tournais la tête et vis une grosse araignée. Je me retenais de hurler pour ne pas alerter Mme Moor qui n’était pas très loin et je sortis rapidement de derrière les rideaux pour me trouver une nouvelle cachette.

J’entrais en courant dans la première pièce que je trouvais. J'ouvris la porte rapidement et m'engouffra dans la pièce. Mais ce que je croyais être une pièce était en fait un escalier descendant en bois. Je m’accrochais désespérément à la rampe, mais pris par mon élan je dévalais les marches bien plus vite que ce que j’aurais voulu et ce qui devait arriver, arriva. Mon pied rata une marche et badaboum, les dernières marches je les fis sur les fesses et me retrouva en bas, ma tête heurtant violemment le montant de la rampe qui me fit perdre connaissance. Je restais quelques minutes inconscientes.

Lorsque je repris mes esprits, je décidée d’attendre un peu que mes yeux s’habituent à la pénombre. Quand je pus distinguer les lieux, je m’aperçus que les murs de cet endroit étaient bien plus anciens que le reste de la maison. L’orphelinat avait sûrement été construit sur les ruines d’une ancienne bâtisse qui dater de plusieurs siècles déjà.

Malgré l’angoisse du noir et grâce à un rayon de lumière qui perçait au travers des carreaux poussiéreux de la fenêtre, je me décidais à explorer des yeux les lieux sans bouger de ma place, bien sûr. Tout à coup une peur panique me prit quand j’entendis un bruit, je me relevé en vitesse, agrippa la rampe et commença à remonter. L’escalier était ancien et usé par le temps, comme le reste de cet endroit d’ailleurs. L’une des marches en bois pourri céda sous mon poids, emprisonnant ma jambe. En essayant de me dégager, ma vision se porta dans un coin de la pièce là où était venu le bruit. Je pus distinguer vaguement une sorte de porte apparemment très ancienne dissimulée derrière un amoncellement d’objets de toutes sortes. Je réussis finalement à sortir ma jambe égratignée et remonta prudemment l’escalier. Ça aurait été de l’inconscience que de m’aventurer plus loin sans avoir plus de lumière. Je décidais de revenir plus tard avec Salomé, si elle le voulait, pour explorer les lieux. En attendant, je devrais me faire soigner la grosse bosse que j’avais sur la tête et l’éraflure à ma jambe.

Je rejoignis Salomé qui me chercher toujours dans le jardin. Vu sa tête, elle était étonnée de me voir sortir de l’orphelinat. Je lui racontais mon histoire.

Salomé regarde la grande, elle lui sourit et lui dit que ce n'est pas la peine d'être surprise, qu'elle joue souvent avec les petits. Elle lui propose un jeu que la fillette ne connaît pas, elle doit compter pendant que l'autre vas se cacher, Salomé ne voit absolument pas l’intérêt mais elle n'a pas le temps d'en faire la remarque car la grande part déjà. La plus jeune soupire avant de se relaisser tomber sur le sol et se met à compter doucement, en chantonnant les chiffres car elle s'ennuie. Une fois arrivé a cinquante elle rouvre les yeux et se relève.

La plupart des enfants partent en courant pour chercher les autres lors d'une partie de cache-cache mais salomé elle n'est pas comme les autres, elle part en marchant vers le point le plus éloigné du jardin, elle décide de quadrillé la zone, lentement mais de façon attentive pour ne pas passer bêtement devant la grande plusieurs fois d'affiler, pour la voir si il est caché derrière un arbre et pas de hurler son prénom alors qu'elle est planté juste à cotés d'elle. Salomé est une gamine plutôt futé et a vrai dire ce jeu lui fait l'effet d'une perte de temps inutile, si c'était elle qui était caché personne ne la trouverait car dans sa tête c'est tout ça l’intérêt de se cacher ne pas se faire retrouver, d’ailleurs elle l'ignore mais en ce moment elle est caché, loin de son oncle, de ses envies de meurtre. La petite ne se doute pas qu'il y a un homme qui la traque en France, et pas pour jouer.

La petite finit de quadriller le jardin, apparemment il n'y a personne, elle à pourtant recherché dans tous les endroits où une personne de la taille de Rosaé pourrait se cacher mais sans suces, la petite jette un œil au bâtiment, se pourrait il qu'elle se soit caché à l'intérieur ? C'est quasiment sur mais la petite ne veut pas y rentrer, elle se perdrait bien trop aisément et puis se cacher à l'intérieur, c'est pas un peu de la triche ? L'enfant décide de ne pas y rentrer, tant pis la grande resteras dans sa cachette pendant des heures, ce jeu ne l'amuse pas vraiment de toute façon alors pourquoi s’entêter, Rosaé sortira bien quand elle en auras marre, elle pourras toujours dire qu'elle à gagné, Salomé s'en moque royalement.

Ses yeux dérivent sur la grande porte, celle ci s'ouvre justement et la grande en sort. Salomé manque de lui crier qu'elle est une tricheuse mais elle n'en fait rien, ça serait se conduire comme une gamine et du haut de ses six ans Salomé ne se considère plus comme tel, elle ne sait d’ailleurs jamais considéré comme ça, elle est certes une petite fille mais ça ne signifie pas qu'elle est idiote et puérile, bien au contraire elle est du genre hyper mature ce qui agace parfois d’ailleurs car elle à déjà des expression de grande personne et malgré son extrême gentillesse elle peut vous faire sentir plus bas que terre d'un simple regard froid.

La grande vient près d'elle, Salomé ne dit donc rien et croise ses petits bras attendant des explications, celle ci ne tardent pas à venir mais la petite les trouve un peu grosse, un escalier secret et quoi d'autre encore ? Bientôt elle vas lui sortir qu'elle sait traverser les murs. La petite ne interrompue cependant pas, uniquement par pure politesse car au fond elle elle a envie d'éclater de rire car cette histoire lui semble hautement improbable, Salomé est peu habitué à ce lieu car si elle le connaissait bien elle saurait qu'a Moor tout est possible, y comprit ce genre de passage secret qui débouche n'importe où.

Elle regarde la jeune fille d'un air toujours aussi septique puis elle aperçut la bosse qui commençait à naître sur la tête de la grande, ça devait plutôt être ça , elle avait prit un coup sur la tête puis elle s'était mise à délirer. Le regard de la petite découvrit ensuite la grande éraflure sur la jambe de Rosaé, peut être qu'en réalité tout ça était arrivé, comment se serait elle éraflée sinon ? Elle est peut être simplement tombé dans les escaliers qui mènent au premier ? Oui ça doit être ça, ce bâtiment ne renferme pas d'endroit secret, Salomé se répète ça dans sa tête, essayent de se convaincre elle même. Elle fait un petit sourire à Rosaé.

Sa main vas touché doucement la jambe blessé de Rosaé, ce n'est pas très joli, mieux vaut nettoyer tout ça avant de la questionner de nouveau pour démêler le vrai du faux. Elle sourit d'un air tranquille à la grande avant de lui dire :
- « Je pense qu'il t'est arrivé beaucoup de chose mais avant toute nouvelle exploration il vaudrait peut être mieux que quelqu'un soigne ta jambe et peut être même qu'il jette un œil à ta tête. »
La petite tend sa main à la grande, un sourire affiché sur son visage l'invitant à la suivre à l'infirmerie, elle lui fait d'une douce petite voix :
- « En fait tu m'a même pas dit ton prénom, c'est quoi ? »