Alors c'est toi?

Apolline suivit le chemin derrière l'orphelinat, seule, elle avait rendez vous dans un endroit mystérieux avec son fiancé, qui était tout autant mystérieux d'ailleurs. C'était la grande idée du père, lui faire découvrir qui elle allait épousé le jour de la Saint-Valentin, elle avait envie de crier et de frapper tout les arbres qui l'entourait, mais elle avait obéit, bien sur car il avait usé de la menace, si elle ne se comportait pas de façon convenable il lui avait certifié qu'il s'en prendrait à sa fille, le visage de Louise lui revint et ça la fit se tenir un peu, elle essaya en tout cas, de ne pas exploser et de ne pas faire demi-tour pour planter cet homme, celui qu'elle allait épouser, la date était déjà fixer, et ça viendrait vite, dans moins d'un mois. Elle soupira avant de presser le pas car plus vite elle serait arriver, plus vite toute cette mascarade serait finit.

Elle arriva sur la jetée, elle trouva le lieux beau mais sachant ce qui allait se dérouler ce jour là elle ne put que se dire que ce lieu était bel et bien maudit, et que jamais plus elle n'y retournerais. Elle regarda la mer, loin derrière il y avait l'Australie, un pays qui avait toujours attiré Apo, enfin en réalité tout pays où il n'y avait pas son père l'attirait, même si elle savait bien qu'elle ne pourrait jamais partir. Elle soupira avant de lâcher les vagues du regard et elle se retourna vers le ponton, là où elle allait devoir se rendre.

Elle soupira et suivit le plan, regardant le bâtiment elle hésita avant de pousser la porte, elle prit l'escalier qui se présentait et descendit prudemment car c'était assez mal éclairé. Elle manqua d'ailleurs de tomber en loupant la dernière marche, elle se rattrapa de justesse, ses mains s'accrochant à la rambarde. Elle sursauta subitement en voyant un poisson passer à ses coté, elle manqua de pousser un cris, avant de réaliser qu'elle se trouvait dans un aquarium, enfin plutôt qu'elle était entourée d'aquarium, dans lesquels tournaient un tas de poissons. Elle soupira, le lieu était beau mais bien sombre, un peu à l'image d'elle même, des pensées qui emplissaient son esprit.

Elle se laissa choir sur les sièges posé en plein milieux, de là elle tournait le dos à l'entrée, elle ne voulait pas voir cet homme alors le moindre petit truc pour gagner un peu de temps était bon a prendre même si elle savait cette mascarade plus qu'inutile. Elle finit par prendre ses genoux contre elle, la robe n'était pas l'idéal mais elle s'en moquait. Elle regarda ses jambes, pas très belle à voir, elle finit donc par refaire glisser ses jambes de tel façon que le bleus ne se voient plus. Elle frissonna et entoura ses bras autour de son corps, jetant un œil à sa montre, elle était encore un peu en avance.

La St Valentin ! Franchement qu’est-ce que j’en avais à faire de ce jour-là. Pour dire vrai, c’était surement le pire pour moi de l’année, pas parce que j’étais célibataire – enfin par réellement mais je me considérais comme telle – mais parce que la plupart des femmes allaient le fête avec leur mari et les chances pour moi de m’en faire une ou de briser un petit couple était infiniment petite pour ne pas dire nul. Mais ce soir, c’était différent. Je n’avais pas vraiment le droit  de décidé ce que j’allais faire de ma soirée qui au final se serait résumée à un grand saladier de popcorn devant un bon film et bien évidement avec de la bière. Mais malheureusement pour moi, on m’avait déjà prévu un programme beaucoup moins intéressant selon moi. Je devais aller rencontrer ma fiancé ou plutôt la celle qui allait me servir de femme pendant un long moment. Enervé et agacé je soupirais lourdement comme si ce soupire allait me donner la force de me préparer ou bien d’affronter cette femme. Ce fus donc à contre cœur que je me rendis dans la salle de bain pour prendre une douche. Je n’avais pas forcément envie de plaire à cette mystérieuse fille mais disons que j’aimais être présentable, beau et élégant pour sortir. J’enfilais ensuite mon smoking et me mis une touche de parfum enfin plutôt le flacon entier histoire de sentir bon ou très fort ça dépendait du point de vue. J’avais rendez-vous dans l’aquarium, ce n’était pas vraiment le meilleur endroit pour rencontrer sa promise, enfin bon comme cette fille ne me faisais pas plus d’effet que ça, se lieu ou un autre, ça n’allait pas changer grand-chose. Après un dernier soupire, je rentrais dans ce lieu plutôt sombre mais parfait à mon coup. Légèrement sombre et si je m’ennuyais, je pourrais toujours faire la conversation aux poissons et en draguer un ou deux, non je plaisantais. Je descendis tranquillement la marche en faisant bien attention ou je marchais. Je ne me pas longtemps à distinguer une silhouette dans la pénombre. On ne m’avait pas choisis une fille moche, bien au contraire mais ce n’était pas pour autant que j’avais envie de construire quelque chose avec elle. Moi j’aimais bien être libre et être avec elle gâchait tous mes espoirs.  Assez rapidement, je m’approchais d’elle. « Bonjour ! » Dis-je assez fort pour la surprendre, chose pas vraiment sympa de ma part mais elle n’avait qu’à pas me tourner le dos.

code by lizzou × gifs by tumblr

Alors c'est toi?

Fixant les poissons qui tournaient dans leur bocal face à elle Apolline ne pouvait s’empêcher de faire la comparaison entre leurs situations et la sienne. Elles étaient toutes deux étrangement similaires mais elle n'aurait sut dire laquelle était la plus enviable, non car franchement les deux étaient affreuses. Les poissons étaient coincé dans des toutes petit bocaux où ils étaient condamnés à faire des ronds encore et encore. Quand à elle, et bien elle était coincé dans un monde peut être un peu plus grand mais un peu plus violent aussi. Oui finalement son sort état sûrement le moins enviable, les poissons au moins ne s'en prenait pas plein la tronche selon le bon vouloir de leur parent, oui les poisson n'avaient pas de parents, dans ce sens ils avaient de la chance. Elle soupira une fois de plus, se demandant qui allait bien pouvoir se pointer.

Soudain elle sentit une présence derrière elle, elle n'eut pas le temps de se retourner quand une voix retentit, elle ne pût s’empêcher de sursauter et même de pousser un petit cris, si celui qui était là n'était pas son futur maris elle l'aurait aussi insulté mais elle arrivas à se retenir. Elle se leva tout doucement avant de croiser son regard, elle frémit, pitié, pas lui. Elle le connaissait, trop bien même, il travaillais lui aussi à l’hôpital et sa réputation parlait pour lui, un coureur de jupon, un pauvre garçon quoi, elle gémit, son père avait dut le faire exprès, ou alors le destin avait vraiment une dent contre elle, impossible de départager les deux. Elle n'osa même pas soutenir son regard, elle ne voulait pas de cet homme dans sa vie, encore moins pour toute sa vie, elle se retint de fondre en larme, elle se contenta de répondre :
- « Bonjour, Julian ! »

Elle soupira et ferma ses yeux, imaginant ce que sa vie allait être avec lui, elle ne se faisait pas d'illusion, il allait être comme le père, un pauvre type. Elle s'imagina seule dans la grande maison alors que cet homme, son mari était en train de draguer d'autre femmes. Elle savait qu'elle n'aurait pas son mot à dire, le père avait été clair, il l'avait frappé avant ce rendez vous, pour la prévenir de ce qui l'attendait si ce rendez vous se passait mal. Elle soupire, ne sachant pas quoi ajouter d'autre, elle resta donc immobile, croisant ses bras l'un devant l'autre, attendant qu'il réagisse, elle ne voulait pas qu'il la touche mais elle ne se débattrais pas non plus, car ça allait être son quotidien, elle ne pourrait rien faire.

Je la vis sursauter et ça me fis rire. C’était exactement ce que je voulais. Tel le Julian que j’étais, je ne cachais pas mon sourire. De toute façon à quoi ça servait d’être faut, elle me connaissait et elle savait très bien comment j’étais alors autant lui montrer mon véritable visage tout de suite ! Avec elle c’était étrange, mais elle n’avait jamais eu le droit au gentil Julian, à celui qui pouvait paraitre tout mignon et attendrissant. Non à la place j’avais directement était le connard que je suis la plus part du temps. Il fallait dire que je n’avais aucunement envie de me marier avec elle. Comment ma mère avait-elle pu me choisir cette femme. Pourquoi ne pouvais-je pas moi-même choisir celle que je voulais épouser ?! Je la regardais de haut en bas en grimaçant ! C’était sûr que ce soir j’allais bien m’amuser mais passer toute une vie avec elle mais c’était… inhumain. Et encore le mot était faible, c’était de la torture. J’avais l’impression d’être un gamin qu’on punissait. En tout cas, là c’est sûr, elle n’avait pas à s’en faire, je passerais plus de temps dehors que dans notre maison. Je ne risquerais pas de lui voler toute la couette parce que je ne dormirais pas dans le même lit qu’elle ! Ça non ! Je resterais le célibataire à la recherche de conquête pendant encore un moment ! « Je suppose que je devrais dire ravi de te revoir, non ? » Je n’attendis même pas qu’elle me réponde parce qu’au final, ce n’était pas une réponse. « Mais moi je dirais plutôt : dégouté de te revoir. » Et sur cette phrase je lui fis un sourire en coin. Autant je pouvais être charmeur, courtois lorsque je voulais draguer une fille ou mieux la mettre dans mon lit. Mais lorsque je n’avais pas envie d’une fille, je savais être très désagréable. Bon, elle n’était pas désagréable à regarder mais quand on savait ce que je lui avais fait, et la relation que j’avais, c’était un peu évidant qu’entre ns ça ne pourrait jamais aller. Et pourtant, nos parents ne semblaient pas l’avoir compris. Tu t’approchas un peu plus d’elle enfin de son oreille et tu lui dis « Décoince toi un peu, on en a pour toute la soirée alors arrête de faire ta coincer. » Oui je la provoquais et alors ? On avait toute la soirée, un peu d’action ne ferais pas de mal ? Si l’ambiance restait ainsi  j’allais mortellement m’ennuie et comme ma mère m’avait demandé de passer du temps avec cette fille je n’allais pas parti aussi tôt. Je venais à peine d’arriver. Doucement je m’éloignais d’elle en prenant bien soin de croiser son regarde pour voir son attitude et pour essayer de savoir ce qu’elle pensait de la situation.

code by lizzou × gifs by tumblr

Alors c'est toi?

Apolline reste les bras croisé et elle se retient de crier ou de pleurer, pourquoi lui, pourquoi sur tout les hommes présent dans ce monde, dans ce pays ou même sur cette île à t'il fallut que ce soit précisément lui. Elle le connaît tellement bien cet homme, car il s'est jouer d'elle, de la pire des façons. Elle soupire car elle l'aimait, oui elle l'a aimé, jusqu'au jour elle à compris qu'il se jouait d'elle, pour un pari avec ses amis, la douleur avait été énorme et elle avait eu du mal à s'en remettre et elle n'avait pas oublié, alors tomber face à lui et savoir qu'elle était destiné à vivre avec lui pour toujours lui donnait envie de pleurer. Elle soupire de plus belle en repensant à ça, ce n'était pas le meilleur moment de sa vie et cette histoire avait été suivie de pire alors elle ne voulait pas y repenser.

Elle soupira en écoutant ses mots, il n’avait décidément pas changer, elle allait devoir supporter ça à longueur de temps. Elle soupire de plus belle alors qu'il se rapproche d'elle pour lui dire de se décoincer. Elle frisonne quand il se rapproche, car il lui fait peur, elle ne supporte pas qu'un homme soit si proche, ça lui rappelle beaucoup trop ce que son père à fait. Elle retient un petit gémissement mais par contre elle ne peut s’empêcher de fermer ses yeux en attendant qu'il se rapproche. Elle soupire, pourquoi sa vie semble t'elle être destiné à être de plus pourrie et pourquoi d'autre en avait une si parfaite, ça lui donnait envie de frapper tout ce qui se trouve dans la pièce, lui compris. Elle sert un peu plus ses poings pour essayer de se contrôler mais ce n'est pas très concluant.

Elle regarde Julian qui semble bien s'amuser, elle se dit qu'elle n'y arriveras pas, elle ne veut pas finir sa vie avec lui, elle voulait d'un semblant de vie heureuse mais vut comme il se comporte elle sait qu'elle n'auras jamais ce qu'elle veut, il vas passer son temps à jouer avec des filles et elle serras seule. Elle frisonne avant de murmurer :
- « Tu te trompe Julian, ce n'est pas cette soirée que nos parents nous on condamné à vivre ensemble, mais c'est la fin de notre vie aussi alors je te propose de parler de notre avenir, pour qu'on trouve un truc qui seras vivable. »
Elle le regarde, elle a envie de parler de ça car elle veut savoir à quoi elle vas avoir le droit pendant très longtemps, elle ne peut qu’espérer qu'il ne seras pas comme son père, tant qu'il ne la frappe pas elle se dit qu'elle pourras tout supporter.  

Je le regarde avec un air malicieux ou plutôt avec le regard d’un enfant qui vient de faire une bêtise et qui en est fier. J’étais fier de ce que je faisais à Apolline et ce n’était pas que le début. J'avais toujours aimé jouer avec elle et en particulier avec ses sentiments. Bon au départ je ne l’avais pas remarquée. Il fallait dire que pour moi elle était juste une fille sans importance. En revanche, mes potes eux l’avait remarquée et très sincèrement, je les remerciais de m’avoir lancé ce pari. Qu’est-ce que je m’étais amusé ! Certes elle n’avait pas dû s’amuser mais peu importe, je m’en fichais un peu. Mais en y réfléchissant bien, ce jeu était un peu dangereux. J’aurais très bien pu tomber amoureux d’elle parce qu’au final, elle n’était pas déplaisante à regarder et elle embrassait plutôt bien, mais elle manquait de liberté, de folie. En tout cas, si je pouvais remercier mes amis de m’avoir fait connaitre cette fille, je ne pouvais pas remercier ma mère de m’obliger à me marier avec elle. Encore devoir la rencontrer et voir si tout se passait bien entre nous pour un éventuel mariage ne me posait aucun problème mais là, c’était une obligation et je n’aimais pas qu’on oblige à faire des choses surtout à mon âge. J’avais une réaction de gamin mais c’était tout à faire compréhensible. A ses mots, je me mis à rire. Elle croyait sincèrement que c’était elle qui allait dicter ce qu’on allait faire ! Je n’allais absolument rien décider et elle non plus. « Tu crois sérieusement que je vais te dire on va faire telle ou telle chose ?! Non mais tu t’es crue dans un conte de fait toi. » Dis-je légèrement moqueur et légèrement sur la défensive. Moi je vivais au jour le jour et lorsque nous nous retrouverons ensemble dans la même maison, j’ignorais totalement comment j’allais réagir. « Et je sais très bien qu’on est ensemble jusqu’à notre mort, pas besoin de me rappeler cette horreur. » Dis-je en m’éloignant d’elle et en m’approchant d’un aquarium composé de poissons multicolores. Bêtement, je parti dans un fou rire. M’imaginer avec elle pour le restant de ma vie c’était presque impossible. Mais comment j’allais faire pour rester avec une fille dont je n’étais absolument pas amoureux?, Plus jamais je ne pourrais draguer n’y ramener des filles chez moi tranquillement. Puis brusquement, je me retournai. « La seule chose que je peux te conseiller, c’est de ne jamais interférer dans ma vie. Je fais et je ferais tout ce que j’aurais envie et ce même si tu n’es pas d’accord. C’est bien clair ? » Ce n’était pas parce que j’étais marié que j’aillais changer

code by lizzou × gifs by tumblr