Père pourquoi es tu si méchant [PV Cléa]

La petite fille était dans sa chambre en train de dormir,souvent elle fait des cauchemars et cette nuit n'était pas épargnée elle rêvait que son père poignardait ses deux soeurs,lourd pour une petite fille.La fillette se débattait dans le lit commençant à pleurer et à crier,le père dis juste à la petite fille de se la fermer.Louise se réveilla en sursaut et pleura lentement en discretion serrant son ours contre les bras et pris sa tétine dans la bouche à son âge elle en avait plus besoin mais ça la rassurait,elle savait qu'elle ne pouvait plus terminer la nuit en toute tranquilité comme chaque soir et le lendemain elle devait être en forme...Cette fois c'était un samedi donc personne travaillait,la jeune enfant alluma sa lampe de chevet,et se laissa glisser contre le mur en pleurant discrètement.

Ce n'était pas un caprice pour qu'on la cherche ou autre prétexte,elle voulait juste partir loin avec ses soeurs,elle suçote sa sucette tranquillement avec le doudou dans les bras comme une fille de 2 ans mais c'était le seul truc qu'elle avait pour essayer de se rendormir.Elle avait dû réveiller son père voir ses soeurs ce qu'elle ne voulait pas,elle se mit de nouveau au lit en éteignant sa lampe de chevet,toute fois ses larmes continuaient de couler sans arrêter...Elle sentis une présence et mis ses mains devant son visage en mettant sa sucette sous l'oreiller.Ses géniteurs avaient horreur qu'une fille de 6 ans puisse encore avoir une sucette mais après tout c'était a cause d'eux,grande fille le jour et petite fille le soir.

Un cri me réveilla en sursaut. J'avais bien identifiée le cri de Louise. Elle devait avoir fait un cauchemar. Bah Apolline allait y aller. Tout de même par acquis de conscience je me levais et aller vérifier que ma soeur était réveillée et prête à aller réconforter sa fille. J'avais personnellement eu une très longue journée et comptais bien ronfler jusqu'à midi si le père l'autorisait. Mais lorsque j'ouvris la porte de la chambre d'Apolline j'eu la surprise de voir que la chambre de ma soeur était absoluement vide. Je poussais un gros soupir. Moi qui espérais retourné me coucher vite fait c'était raté. J'entendis le père débarquait dans la chambre de Louise et lui gueuler dessus. Il va pas la frapper à cette heure-ci quand même ?! Ben quoi ? Pourquoi vous me regardez comme ça ? Même les gros timbrés ont besoin de dormir. Sinon on meurt vous savez ? Putain mais sur quelles bandes de débiles je suis encore tombée moi...

J'attendis encore quelques instants que le père revienne dans sa chambre et je me dirigeais vers celle de ma... De ma quoi d'ailleurs ? De ma soeur ? Ou de ma nièce ? D'un côté c'est la fille d'Apo... Mais c'est aussi la fille du géniteur... Putain même quand le père me frappe pas il me fait quand même mal au crâne ! Ca devrait pas exister un nuisible pareil ! Je levais les yeux au ciel. Oui quand je suis vraiment en manque de sommeil ca donne ça. Une fille qui se parle à elle-même en faisant sa cynique et en faisant semblant d'avoir un public... Faut croire qu'être totalement fêlé c'est de famille... Je pénétrais tout doucement dans la chambre de Louise. Je la trouvais terrifiée dans son lit. Je fusillais du regard la porte de la chambre des deux cons au rez-de-chaussée. On avait pas idée de traumatiser ainsi une gosse. Ah mais je vous jure... Les maniaques du contrôle et leur envie que tout soit parfait... A son avis c'était comme ça qu'on fondait une famille parfaite ? Il y en a c'est vraiment à se demander si ils ont un cerveau. Je fermais la porte et m'assis tout doucement sur le bord du lit de Louise et chuchotais :

"-Calme toi Louise ce n'est que moi. Tu peux reprendre ta sucette, ils ne reviendront pas. Je vais te chanter une berceuse et toi tu vas m'écouter et te calmer d'accord ma chérie ?"

J'allumais la veilleuse qui était posée sur la commode. C'était une lumière plus douce que celle de la lampe de chevet et qui se remarquer beaucoup moins. Donc on ne prenait que très peu de risques. Je souris à Louise. Elle ne méritait pas de vivre dans cette famille. C'était une gentille petite fille malgré le fait que je l'ai longuement réfuté par jalousie. Je m'approchais à nouveau d'elle et lui remit sa couverture bien en place et lui ramassais une de ses peluches tombée à terre et la lui donnait. Je m'assis finalement sur le bord du lit et fit ce que j'avais rarement fait. Je chantais pour quelqu'un. Pas comme ce matin où Léo m'avait surpris. Pas comme tout les jeudis soirs où je chante pour simplement accompagner le piano dans le pub le plus classe du village. Non là je chantais réelement pour quelqu'un. J'avais conscience que quelqu'n m'écoutait et je tenais fortement à ce quelqu'un. Alors je donnais le meilleur de mon art et entamais une berceuse en français de Coeur de Pirate :

"-Alors tu vois comme tout se mêle.
Et du cœur à tes lèvre je deviens un casse-tête.
Ton rire me crie de te lâcher.
Avant de perdre prise, et d'abandonner.
Car je ne t'en demanderai jamais autant.
Déjà que tu me traites comme un grand enfant.
Et nous n'avons plus rien à risquer.
A part nos vies qu'on laisse, de côté.
Et il m'aime encore, et moi je t'aime un peu plus fort.
Mais il m'aime encore, et moi je t'aime encore plus fort.

C'en ai assez de ces dédoublements.
C'est plus dur à faire, qu'autrement.
Car sans rire c'est plus facile de rêver, à ce qu'on ne pourras jamais plus toucher...
Et on se prend la main comme des enfants.
Le bonheur aux lèvres, un peu naïvement.
Et on marche ensemble, d'un pas décidé.
Alors que nos têtes nous crient de tout arrêter.

Et il m'aime encore, et toi tu m'aimes un peu plus fort.
Mais il m'aime encore, et moi je t'aime encore plus fort.
Et malgré, ça il m'aime encore , et moi je t'aime un peu plus fort.
Mais il m'aime encore, et moi je t'aime encore plus fort.

Encore, et moi je t'aime un peu plus fort.
Mais il m'aime encore, et moi je t'aime un peu plus fort.
Et malgré, ça il m'aime encore , et moi je t'aime un peu plus fort.
Mais il m'aime encore, et moi je t'aime encore plus fort.

Et malgré, ça il m'aime encore , et moi je t'aime un peu plus fort.
Mais il m'aime encore, et moi je t'aime encore plus fort.
Et malgré, ça il m'aime encore , et moi je t'aime un peu plus fort.
Mais il m'aime encore, et moi je t'aime encore plus...fort... "

Quelqu'un ouvre la porte,une voix rassurante se fis entendre c'était Cléa malgré sa elle tremblait et remis sa sucette,elle se met dans les bras de l'aînée puis me remit la couverture.Une fois le génitur avait réussis que Louise se fasse pipi dessus,la c'était pas le cas l'habitude sans doute ? Elle ne savait pas et voulait pas savoir la raison.Une chanson douce faisait somnoler la fillette mais pas dormir,elle admirait sa soeur pour en être arriver là,le père avait prit comme sa soumise Louise vu qu'elle restait à la maison d'ailleurs elle avait fait le ménage aujourd'hui après l'école...Partout avec la chambre de ses soeurs c'est pas sa qui lui dérangeait le plus c'est plutôt les canettes de bières sous le lit par dizaine,demain elle avait entendu par sa mère que la tante viendrait surement avec des cadeaux pour les trois filles.Oui malgré que çe soit sa toute la famille n'était pas comme sa mais le pire c'est qu'ils en savaient rien on était la famile parfaite pour eux.

"Cléa,je veux me marier et avoir pleins d'enfants qui te ressemblent à toi et Apo"

Elle rêvait déjà quand elle serait grande,elle voudrais avoir 2 filles Camélia et Julia ou deux garçons Jordan & Andrew.Elle voulait avoir un mari gentil pas comme son père mais elle se doute bien que le rêve qui semble réaliste prendra une autre tournure,oui elle sera mariée mais un mariage forcé avec un homme que connaissait son père sûrement un vieux crouton comme elle le qualifiait elle même dans ses pensées.

Je souris, étonnée qu'elle ne dorme pas encore. Elle avait l'air de somnoler légérement. Je souris devant sa phrase. Moi aussi je rêvais de me marier un jour. Mais pas tout de suite genre vraiment pas tout de suite. Déjà que je suis célibataire (et fière de l'être pour l'instant merci !) et que je n'ai jamais connu l'amour a part dans les quelques romans à l'eau de rose que Esther a mais bon. J'y crois pas trop. Ca me parait bien trop idyllique pour être réel. Le monde, le vrai n'est fait que de violence, de haine et de trahison. Il n'y a pas de place pour quelque chose d'aussi pur et d'aussi beau que ce que les rêveurs se plaisent à appeler amour. Mais je n'ai pas le droit de briser les rêves de Louise encore plus car j'avais les mêmes étant enfant. Alors je lui souris en passant ma main dans ses cheveux :

"-Tu sais Apo et moi on est loin d'être parfaites. Mais ne t'inquiète pas un jour tu te marieras avec l'homme que tu choisiras et que tu aimeras et ensemble vous aurez des beaux enfants qui seront gentils et beaux comme toi."

Je souris. Je sens au fond de mon coeur que c'est vrai. J'ai entendu une discussion entre nos deux géniteurs. Les mariages forcés ils arrêtent. Apparement ca a été trop difficile de trouver pour Cléa et ils ont perdu plus d'argent qu'ils n'en ont gagnés. Ce qui veux dire que sur ce point là Lou et moi on aura plus de chances que Apo. On aura un avenir relativement libre. Bien sûr tout est relatif. Parce que jusqu'a ce que l'autre con décéde (faites que ca arrive vite) on ne sera jamais complétement libre.

La petite fille regarda Cléa d'un air si mignon qu'il faisait fondre,donc en fait ils ont arrêté le mariage forcé.Louise se demande si elle pouvait pas aller chez les gendarmes pour faire signe de maltraitance après tout qui ne pouvait pas croire cet enfant ? Elle était si innocente et ce bourreau pourrait être dans une prison derrière les barreaux à nous supplier de sortir et on le regardent l'air de dire qu'on s'en fiche complètement.Et la mère alor ? C'est pas elle qui s'occupait de nous vraiment elle travaillait et le soir elle était sur le canapé à regarder la télé pendant que les enfants préparaient à manger.Le père avait invité une fois la copine de Louise pour paraître le plus gentil aux yeux de tous mais quand Nancy fût partis,Louise s'en est pris et pas qu'une depuis elle dit à Nancy que se parents travaillent trop sauf que la fillette peut pas aller chez quelqu'un d'autre puis ça serait trop de risque si on la découvre pleins de bleus...

"Tu crois que le policier va me croire si je dis que Papa nous tapent ?"

Elle disait sa d'un ton assez calme pour pas se faire entendre,on sait jamais c'est pire qu'un fantôme le père il est toujours présent même quand tu le sent pas...Louise voulait prendre les choses en mains pour que ses soeurs puissent enfin vivre la vie qu'elles désirent.Toute façon si le policier veut la croire,Louise ira ou en foyer ou chez sa tante mais elle ne sait pas si Apo pourrait avoir la garde de ses deux soeurs sachant que Louise fût la dernière c'était assez compliqué de s'occuper d'une fille de 6 ans pour eux c'était le calvaire apparemment.

Je souris à Louise et la sert contre moi. Aller voir la police ne servirait à rien. Le père à fait beaucoup trop pour cette île. Même en admettant qu'on croit Lou personne ne ferait rien. Ils auraient trop peur des représailles. Le géniteur à beaucoup d'influence et encore aujourd'hui il donne beaucoup d'argent aux différentes sociétés de Nouvelle-Zélande. Ce qui fait que les rares conneries pour lesquels il est arrêté, tout le monde laisse couler. Surtout la gendarmerie. Défenseurs de la liberté ? C'est ça ouais défenseurs des pots de vins plutôt. Tant qu'ils ont du fric ils s'en foutent. De toute façon je sais même plus pourquoi je m'étonne de quelque chose dans cette société corrompue de merde. Je finis par répondre à ma petite soeur :

"-Non Louise. Ils ne te croirait pas car le père à beaucoup trop de pouvoir au sein de la Nouvelle-Zélande. Tu veux pas dormir un peu ? Parce que demain il y a la tante et si moi je vais me barrer chez Esther toi tu dois rester. Ne t'inquiète pas Apo sera là et le père ne te frappera pas tant que la tante est là. Moi je m'en vais parce que je ne crains plus quand il me frappe et parce que ca m'amuse de lui faire chier, mais toi c'est important que tu lui plaise. D'accord?"

Louise savait qu'elle devait plaire à son géniteur,pour espérer sans sortir sans coups du moins quand la famille était là c'était un père parfait mais dès que on tourne le dos c'est partie pour trois baffes d'afilés...Lou' était la dernière des trois non désirée en plus imaginez le père qui a une fille non voulue qui lui tape sur le système toute fois la fillette essayait de se faire accepter dans cette famille qui biologiquement est la sienne mais faut pas se fier aux apparences,ce diction est malheureusement vrai une famille riche et parfaite ? Sûrement pas,être plus pauvre et être aimé valait plus que de l'or pour Louise malgré la violence que son géniteur lui accorde c'est tout de même de l'attention,oui si on n'en croit ses bleus au bras demain elle pourra pas être en robe mais en manche longue et pantalon large avec des chaussures qui coûtait peu...

-Mais tu va être tapé toi aussi

La petite fille avait peur pour son aînée,elle sait très bien que si elle pars surtout quand y'a la tante quand elle rentre le soir,le géniteur se fera un plaisir de la tabasser c'est de la pure maltraitance quand à son avenir Louise imagine vivre seule avec sa mère et sa soeur sans hommes,elle ne veut pas que sa mère enfin sa soeur se maris qu'elle ai un autre enfant Louise aura du mal à accepter ce tel changement mais posa une question :

-On pourrait partir ailleurs ? En France !

Elle connait ça de ses copines qui ont pu séjourné quelques semaines,des photos étaient là pour le prouvé elle trouve ce pays magnifique et rêve d'y habiter pour toute une vie.

Cléa sourit devant la remarque évidente de sa petite sœur. Elle sait très bien que quand elle va rentrer elle va se faire tabasser. Mais pour l'instant elle s'en fiche. Et demain aussi elle s'en fichera. Elle ira chez Bailee peu importe ce que le géniteur en pense. En plus la tante, elle ne l’apprécie pas. Ce n'est qu'une espèce de midinette qui se croit sympathique, cool et élégante mais, elle ressemble seulement à une prostituée selon Cléa. Elle sourit à petite soeur et déclara :

"-Je m'en fiche Louise. J'ai l'habitude et le faire tourner en bourrique, c'est ce qui m'amuse."

Et c'est vrai. Pour Cléa, rien n'est plus amusant que d'emmerder le père en contrecarrant sans cesse l'image de famille parfaite qu'il veut donner des Edgeworth. Que ce soit en étant pas là, en ignorant les questions, en répondant, rien ne lui fait plus plaisir. Elle sourit devant la naïveté de sa petite sœur et déclare :

"-Pour l'instant on ne peut pas. Mais demande à Apolline je suis sûre qu'elle sera ravie de t'emmener là-bas."

Sujet: Re: Père pourquoi es tu si méchant [PV Cléa]

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