Je dormais tranquillement lorsque un bruit de verre brisé me réveilla en sursaut. J'allumais immédiatement la lumière et me dirigeais vers la porte en tremblant. J'ouvris la porte tout doucement en me mordant la lèvre. Non visiblement le bruit n'avait réveillé personne. Immédiatement je respirais mieux. Je refermais la porte et chercha la source de ce bazar. J'allais quand même payé cher demain pour ma vitre. Le père ne croirait jamais que je n'y étais pour rien. Mon regard accrocha finalement la pierre et je la ramassais tout en chuchotant :

"-C'est quoi cette merde..."

Je jetais un regard à ma fenêtre et soupirais. Comment j'allais réparer ça discrétement moi ? Je vais encore me prendre une de ces raclées moi... Je poussais un long soupir et reportais mes yeux vers la pierre responsable de mes soucis et je remarquais une feuille de papier accrochée au caillou par une ficelle. Je m'assis en tailleur sur mon matelas et dénouais avec précaution la ficelle. La feuille me tomba sur les genoux et je déposais la pierre sur ma table de chevet avant d'ouvrir la feuille pliée en 4. Mes yeux parcoururent fiévreusement les quelques lignes écrites d'une belle calligraphie. Et mon sang se glaça dans mes veines.

« Bonsoir Cléa, tu te demande sûrement pourquoi Apolline est si protectrice envers Louise, je te conseille de fouiller dans les dossiers de ton père, car ces trois là ont beaucoup plus de lien qu'ils en ont avec toi. »
Celui Qui Sait

J'arrondis les yeux. C'était un mot très étrange. Mais je sentais au fond de mon coeur qu'il était criant de vérité. Ainsi ma jalousie qui malgré tout avait susbistée au fond de mon coeur n'était pas infondée. Je me levais de mon lit et ouvrit tout doucement la porte de ma chambre avant de fixais la porte fermée du bureau du père au bout du couloir. Dans mes yeux la même détermination que lorsque je frappe ceux qui osent s'en prendre à ceux à quoi je tiens. Je découvrirais ce secret qui devait sûrement en cacher d'autres. Coûte que coûte. Même si je dois briser un peu plus ma famille au passage.