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 Comme dans les romans d'amour... [Alice]

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Comme dans les romans d'amour... [Alice]   Comme dans les romans d'amour... [Alice] EmptyLun 10 Nov - 19:20

C'était l'heure de la pause, toutes les orphelines étaient sorties dans la cour. Il n'y avait personne, personne hormis une fillette qui soupirait, allongée sur son lit, les bras en croix. Elle tentait de se résonner, elle devait sortir retrouver Alice et leurs amies, mais le cœur n'y était pas. Elle n'avait pas envie de s'amuser, pas maintenant en tout cas. Depuis cinq minutes elle se morfondait, seule, ressassant des pensées décevantes. Elle était déçue, d'elle-même et de tout ce que la vie lui avait apporté.

Pour commencer, elle était orpheline. Sa seule famille était sa sœur, mais ça ne suffisait pas, elle avait besoin d'affection, une affection qui ne venait pas d'Alice. Ensuite, elle s'était pas mal brouillée avec sa frangine ces derniers temps, sans parvenir à se réconcilier vraiment. Mae avait l'impression de grandir en maturité, plus vite que sa jumelle dans tous les cas. Elle traînait avec des plus grandes et s'essayait au maquillage. Et elle trouvait Alice bien égoïste lorsqu'elle la tirait par le bras pour aller jouer.

Et, comme si ça ne suffisait pas, Moor était encore à rôder dans les parages. Maelys avait envie de l'étriper, celle-là. C'était elle qui avait gâché sa vie. Elle aurait aimé avoir des parents et d'autres frères et sœurs, pouvoir s'habiller, parler, manger ce qu'elle voulait quand elle voulait. Elle défiait souvent l'autorité mais elle devait aussi s'y régler comme une horloge, comme elle se le devait. Elle restait une gamine obéissante après tout.

Tout cela la faisait soupirer, désespérer ; elle ne sortirait donc jamais de cet endroit sordide ? Elle avait ses ailes, restait plus qu'à prendre son envol. Elle n'avait pas de piste de décollage, pourtant. Ni d’atterrissage, d'ailleurs. Pas dans ce pays en tout cas, pas même sur cette petite île ridicule. Elle voulait partir, voler plus vite que le vent et découvrir d'autres pays. Et tout ces souhaits s'étaient accumulés en elle pour créer de nouveaux rêves et de nouveaux espoirs, que le temps ne pourrait pas balayer. Maelys voulait une vie nouvelle.

Mae ferma les yeux et laissa quelques larmes s'échapper. Elle restait silencieuse, elle ne voulait pas attirer l'attention, d'autant plus qu'elle n'aimait pas se montrer faible devant les autres, d'ailleurs ils ne l'avaient jamais vue pleurer. Cassiopée n'était pas là, elle était avec sa sœur sûrement, et c'était aussi bien. La fillette ne voulait voir personne. Démoralisée, elle songeait à la fugue lorsqu'un bruit à l'entrée du dortoir la fit sursauter. Elle se redressa rapidement, arrangé ses cheveux et essuya ses larmes, ni vu ni connu.

La discrétion, c'était raté. Alice, à l'entrée du dortoir, avait dû tout voir. Bon, tant pis. Ça serait peut-être un moyen pour se réconcilier, qui sait ? Maelys chassa ses doutes, c'était évident qu'elle venait la voir pour s'excuser, elle ne connaissait sa jumelle que trop bien. Elle ouvrit la bouche pour parler, mais mit un peu de temps avant de prononcer une phrase correcte dans ce déluge de gargouillis gênants.

« Tu me cherchais ?... »

La question n'était pas très assurée, Alice lui en voulait c'était certain et elle ne s'était certainement pas volontairement trouvée sur son chemin. Du moins, Mae voyait-elle ainsi les choses.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Comme dans les romans d'amour... [Alice]   Comme dans les romans d'amour... [Alice] EmptyMar 11 Nov - 21:12

Comme dans les romans d'amour... [Alice] 998915995
Alice Wilson

Les couloirs étaient totalement vide, pas un bruit dans l'orphelinat, Alice avançait doucement, pas vraiment envie de se faire prendre, si un surveillant la croisait il l’enverrait sûrement dehors et il lui serait donc impossible de parler avec sa sœur et pourtant elle en avait besoin, plus que tout en ce moment, elle n'aimait pas se brouiller avec elle mais elle ne comprenait pas, sa sœur avait toujours été celle qui comptais mais elle avait l'impression que ce n'était pas réciproque, elle avait l'impression que sa jumelle la repoussait et ça faisait tellement mal, se savoir rejeter par la seule personne qu'elle avait, elle avait envie de se rouler en boule et de crier, encore et encore.

Elle tourna et tomba nez à nez avec Cassiopée et Calysa, les deux jumelles étaient en train de se parler en grec, en les voyant le cœur d'Alice se serra de plus belle, pourquoi elle était si fusionnelle, pourquoi elle n'avait plus cette chance, pourquoi elle ne prenait plus sa sœur dans ses bras pour lui murmurer à quel point elle l'aimait, pourquoi ne se rejoignait elle pas en pleine nuit pour dormir dans le même lit comme les océans ? Qu'est ce qui avait déclenché cet éloignement, si lent mais si implacable ? Elle ne savait pas, c'était peut être ça grandir, mais si c'était ça, perdre la seule personne qui comptait alors ça n'en vaalit pas la peine, elle ne voulait pas grandir, elle avait envie de jouer dans le jardin avec sa sœur, courir ensemble, main dans la main et rire, on ne pouvait pas la priver de ça, on la privait déjà de tant de choses ici, elle ne voualit pas perdre sa sœur.

La douleur se fit plus forte, on broyait son petit cœur et elle se retient de hurler, elle fit demi tour, entendit Cassiopée qui l'appelait, elle ne voulait pas lui parler, elle était trop proche de sa sœur à son goût, elle la voulait pour elle toute seule, la seule chose qu'elle ne voulait pas partager, elle aimait sa sœur plus que tout et la voir parler, rire, jouer avec une autre, c'était une véritable torture, pire que de se retrouver sur l'échafaud. Celui qui n'a jamais eu cette relation si particulière ne peut comprendre, avoir un jumeaux c'est comme un extension de soi même, une partie de son âme dans un autre corps. Depuis le début les jumeaux vivent à deux, ils partagent tout même la chose la plus intime, grandir dans le même ventre, on ressent tout, le moindre mouvement se fait à deux, chacun cherche sa place, on est jamais seul et c'est ça la faiblesse de toute les paires de jumeaux, avancer seul est plus dur que tout, perdre cet être si particulier, c'est pire que de perdre sa propre vie, on ne se rend pas compte de ce qu'un jumeau pourrait faire pour l'autre.

Elle ne savait même pas ce qu'elle comptait faire au final, Maelys devait être en train de se maquiller dans les toilettes en pouffant avec les plus grandes des rouges, celles qui rejoindraient bientôt les verts, elle n'avait pas hâte de changer de dortoir, celui des verts était une sorte d'arène, où les filles se battaient pour des garçons, se faisait des coups bas et passait leur nerfs sur les plus faibles. Elle trembla rien qu'a cette idée et pressa le pas, on lui avait dit que sa sœur était terré dans le dortoir. Elle allait rentré quand elle entendit des bruits oh combien familier, les larmes de sa sœur, elle se retint de se précipiter vers elle, elle en avait marre d'être celle qui demandait pardon, elles étaient toutes les deux en tord, elle ne se laisserait pas endormir par les larmes de sa sœur, elle ne se montrerait pas comme la faible du duo, pas cette fois.

Elle reste à la porte, attendant, elle fixe sa sœur qui finit par lui demander si elle la cherchait, Alice soupire, elle est trop prévisible. Elle se dirige vers son lit, qui fait face à celui de sa sœur, elle ouvre son armoire et attrape une écharpe, elle se tourne vers sa sœur avant de lui dire d'un ton sec :
- « Pas du tout ! J'avais seulement froid ! Pourquoi je e donnerais la peine de te chercher si tu ne veut plus de moi ? »
Elle met son écharpe, le dos tourné à Maelys, pour que cette dernière ne voit pas sa lèvre qui tremble et les larmes qui la guettent, elle ne lui feras pas la joie de s'excuser, elle n'a rien à se reprocher.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Comme dans les romans d'amour... [Alice]   Comme dans les romans d'amour... [Alice] EmptyMer 12 Nov - 0:14

Le pire, dans tout ça, c'est que Maelys savait qu'elle était en tort. Elle était responsable, de tout. Mais ça elle ne l'aurait jamais avoué, même pas à sa sœur. Sa sœur qui était tout pour elle, tout ce qu'elle avait. Elle aurait tant aimé pouvoir se sentir bien avec elle, en osmose, mais il y avait forcément un os quelque part. Une pièce de la machine qui manquait. Ça n'était pas possible autrement, leur relation avait toujours été extrêmement fusionnelle jusqu'à ce jour. Alors que Mae se montrait toujours forte, Alice succombait. Mais aujourd'hui, les rôles étaient inversés.

La fillette tressaillit lorsque sa jumelle lui répondit sur le ton le plus désagréable qui soit. Elle n'aimait pas cette manière de parler, elle se sentait trahie et à la fois coupable. Elle était trop mal pour réagir à chaud et se défendre avec violence. Elle était las de jouer la comédie, de se cacher derrière des illusions, de faire croire ci, de faire croire ça. L'heure était aux explications. Mais un élément troublant venait parer la scène d'une dose de nostalgie. Cette écharpe, c'était celle que Maelys avait tricotée elle-même, avec l'aide d'Alice, aussi. Et cela la remplissait d'une bouffée de désespoir et de haine. De haine envers sa propre personne. Elle faisait souffrir le monde autour d'elle depuis bien longtemps et elle ne s'en était jamais rendu compte. Enfoncée dans sa propre connerie. Pathétique.

« T'étais pas comme ça, Alice... » murmura-t-elle avant de comprendre son erreur.

Elle avait eu faux partout. Là où elle avait tenté d'avoir raison et où elle avait crut gagné, elle avait eu tort. Sur toute la ligne. Dans toutes les cases. Alice était bien plus qu'une sœur pour elle. C'était comme une moitié d'elle, une partie de son âme. Elles étaient liées, pour l'éternité. Et Maelys se sentait conne de ne pas s'en être rendue compte plus tôt. Elle avait été tellement aveugle ! Elle s'en voulait, ça la rongeait maintenant qu'elle comprenait. Elle avait mal au ventre à présent. Elle baissa les yeux, et après quelques instants de silence, reprit :

« Je veux retrouver la vraie Alice... » Elle se leva. « Celle qui sait rire avec moi. » Elle fit un pas en direction de sa jumelle. « Celle qui sait pleurer avec moi, aussi. » Elle tendit le bras pour tirer sur l'écharpe et l'attirer à elle. « Celle qui sait être ma sœur plus que tout autre. » Elle passa l'écharpe à son cou.

Elle mourrait d'envie d'attirer Alice dans ses bras, mais elle avait peur de se faire repousser, ou pire, de se prendre un vent. Après ce qu'elle avait fait et dit ces derniers temps, sa sœur pouvait très bien partir sans l'écouter. Elle avait toujours considéré Alice comme la gentille, la faible, la vulnérable. Mais c'était faux. C'était Maelys qui s'était toujours trouvée en position d'infériorité. Et ça la tuait. Alors elle attendait, une réaction, un signe. Avec espoir.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Comme dans les romans d'amour... [Alice]   Comme dans les romans d'amour... [Alice] EmptyJeu 13 Nov - 6:58

Comme dans les romans d'amour... [Alice] 998915995
Alice Wilson

Alice resta le dos tourné a Mae, elle voulait partir, elle n’avait rien à lui dire mais elle était curieuse de voir ce que sa sœur allait lui dire, allait elle s'excuser, allait elle l'envoyer bouler aussi, tenait elle encore à elle ? Toute ces questions la terrorisait, elle avait peur des réponse, plus que tout, si Maelys la jetais elle ne survivrait pas, c'était plus que sa sœur, vivre sans elle, c'était dur, trop, elle savait qu'elle ne le supporterais pas, elle préférais mourir, sa lèvre tremblais de plus en plus, les larmes ne tarderait pas mais pourtant elle se refusait à lui pardonner, pas encore car elle se dit que si c'était à chaque fois elle qui faisait des efforts alors Maelys finirait par prendre cela pour acquis, elle se permettrais tout, se disant qu'Alice reviendrait et ça allait devenir invivable.

La phrase de Mae lui fit mal, elle avait encore plus envie de pleurer, nan elle n'était pas comme ça, elle changeait, essentiellement par la faute de sa sœur d'ailleurs qui l'obligeait a être ainsi, si elle le pouvait elle serrait rester l'Alice d'avant pour toujours, car cette Alice là était plus simple, elle ne pensait qu'a jouer et a rie, pas de considération tel qu'elle en avait a cet instant, plus simple, tellement. Elle frissonna en sentant sa sœur se rapprocher et sa phrase lui fit encore plus mal, je veut, toujours elle en premier, elle voulait, Maelys exigeait, Maelys voulait, une nouvelle fois elle s'attendait à ce qu'Alice obéisse, elle allait être déçue, à un point inimaginable. Elle sécha ses larmes et elle frissonna en ressentant que Mae tirait sur son écharpe.

Elle se retourna, son visage était maintenant tout rouge, elle en avait marre de se plier à la volonté de sa sœur, elle avait été la faible, la soumise bien trop longtemps, elle ne voulait plus être celle qui se pliait, elle voulait elle aussi être celle qui décidait. Elle regarda Maelys, son reflet, la même exactement qu'elle mis ça ne s’arrêtait plus qu'au physique, celle qu'elle avait été était peu à peu remplacé par cette pimbêche qui passait son temps à se maquiller. Elle soupire, oui sa sœur voulait d'elle à cet instant mais en serrait il de même le lendemain, si Alice venait la chercher pour jouer qu'est ce qui lui assurait qu'elle ne la jetterais pas sans raison ? Alice tendit la main à son tour et récupéra son écharpe en tirant d'un coup sec, elle lui fit sûrement mal mais elle ne s'excusa pas.

Elle passe l'écharpe et s’écarte de nouveau de sa jumelle, elle hésite à la planter là mais elle se dit que ça vas être elle la méchante si elle fait ça, alors elle se retourne pour lui dire ce qu'elle pense avec le ton qui vas avec :
- « Tu t'écoute Maelys ? Mademoiselle Maelys veut son Alice, son jouet, mais ce que moi je veut ? Tu y pense quand tu me lance des regards exaspéré, quand tu soupire, quand tu me plante à la fin des cours ? Nan il n'y a que toi, il n'y a toujours eu que toi ! »
Elle lui jette un regard froid, elle ne lui feras pas le plaisir de pleurer, elle n'en vaut pas la peine. Elle serre un peu plus l'écharpe et lui tourne le dos, elle pénètre dans le couloir, bloquant ses larmes.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Comme dans les romans d'amour... [Alice]   Comme dans les romans d'amour... [Alice] EmptyJeu 13 Nov - 23:13

Tu as mal au cœur. Tu n'as jamais eu si mal au cœur. Tu t'en veux, tu en veux à Alice. Et encore ce verbe, vouloir. Tu veux, tu veux, tu veux, mais on ne peut pas toujours avoir ce qu'on veut dans la vie, Maelys. Et t'as jamais retenu cette importante leçon de vie, t'as jamais pris garde de là où tu mettais les pieds et maintenant c'est trop tard, tu crois avoir perdu ta sœur à tout jamais. Il y a certainement un espoir, quelque part, cette scène est si irréelle, si hors du temps que tu te poses des questions, t'as pas envie d'en finir là, la colère te prend à la gorge et t'as envie de hurler. Mais c'est justement ce qu'il faut pas faire, parce qu'Alice elle te reproche de dominer et si tu l'engueules ça sera encore pire, t'as pas envie de la perdre mais tu crains que ça soit déjà fait.

« Tu crois que c'est facile ? On dirait que tu parles de moi comme d'un robot ! »

Tu lances ça alors qu'elle est en train de sortir, t'es faible, tu te sens faible, tu l'as toujours été, parce que en ce moment, tu te rends compte que le point qui te fait le plus mal dans tout ça, ton talon d’Achille, c'est ta sœur. Tout ce que vous avez enduré ne vous a pas rapproché mais ça a creusé un fossé entre vous, et tu t'en veux, tu es en tort. Tu te mors l'intérieur de la joue très fort, jusqu'à sentir le goût du sang. Il est métallique, même son odeur te parvient au nez, mais tu t'en fous, la douleur est atténuée par celle que tu ressens dans ton cœur, t'es brisée, t'es brisée et tu sais pas comment sortir toute cette putain de haine et de rage.

Alors tu fourres tes doigts dans ta bouche et dans un élan de colère tu les ressors pleins de sang, et alors tu poses ta main sur un mur, tu laisses de longues traînées rougeâtres, tant pis si on te punit après, ça tu t'en fous. Tu sors dans le couloir, ta sœur est à quelques mètres mais ça ne t'empêche pas de crier. Tu cries à la vie d'une voix écorchée, t'aimes pas la tournure que prend les événements mais tant pis si quelqu'un vient, alerté par tes cris, ou si on te tient les bras pendant que tu te débats, ou si tu mords une main alors que tu hurles des inepties à ta jumelle, oui la rage te submerge mais personne ne t'empêchera de sortir de toi tout ce que tu penses de ta sœur, même si c'est faux et que ça n'a pas de but. Tu vis un cauchemar, t'aimes pas ça et pourtant tu continues, tu lui fais du mal tu le sais, mais toi t'as l'impression que t'as encore plus mal, plus que tout.

« T'es une lâche Alice ! Rien que des loques ! T'es rien pour moi, plus rien ! »

T'utilisais des expressions que t'avais apprise auprès de Siméon et t'étais fière d'en connaître comme ça.
Mais c'était atroce, terrible, de lâcher autant de souffrance comme ça d'un seul bloc. Personne n'était encore alerté par tes cris mais ça n'allait pas tarder, tu criais si fort que tu te faisais mal à la gorge et aux veines et partout d'ailleurs, t'avais envie de crever, voir le gouffre entre ta sœur et toi se creuser de plus en plus, comme ça, ça te foutais les jetons, t'étais définitivement seule en ce monde. T'avais envie de la cogner mais pas par sa faute, juste les murs, se faire mal, saigner, juste pour souffrir un peu plus car la douleur tu la ressens de partout, elle sort par ton nez et par tes yeux alors un peu plus ou un peu moins... Tu te terrifiais toi-même, tu pensais même pas ce que tu disais et ça ça te fait très peur, Alice était à jamais disparue, elle était inatteignable, elle ne te pardonnerait jamais.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Comme dans les romans d'amour... [Alice]   Comme dans les romans d'amour... [Alice] EmptyDim 30 Nov - 23:51

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Alice Wilson

Alice n'avait plus qu'une seule envie à présent, fuir celle qui se disait être sa jumelle,qui ne la comprenait plus, depuis top longtemps, celle a qui elle avait passé un tas de chose, trop peut être, celle qui la considérait comme un acquis qui ne faisait plus d'effort, oui celle qu'elle aimait aussi, qu'elle voulait pour elle seule, nan Maelys n'était pas la seule égoïste dans l'histoire mais c'est sûrement celle qui le montrait le plus, Alice pressa encore un peu plus sa foulée, fuir, fuir, courir, elle en avait besoin,elle ne pouvait pas écouter une seconde de plus les reproches de sa sœur, elle ne le supportais pas, elle savait bien qu'un jour elle devraient se détacher, ce jour semblait être arrivé.

Elle avait joué la scène un tas de fois, elle en faisait des cauchemar même mais jamais ça n'avait fait si mal, même dans le pire des cas. Elle l'écoute lui dire qu'elle n'est plus rien pour elle, elles ne sont plus jumelles. Elle se retourne vers cette autre, son double, elle se met à hurler, tant pis si on les entends, on les punies, elle ne ressent plus cette envie de protéger sa jumelle, elle voit le sang que l'autre laisse sur le mur, elle s'en moque c'est si affreux, les larmes qui montent jusqu'à ses yeux, ça pique, ça fait mal, ça la retourne, lui donne envie de hurler encore plus fort et de cogner.

Elle retourne vers sa sœur, en furie, elle cri de plus belle, elle la regarde, elle ne ressent rien, l'autre ne l'aime plus, ne veut plus d'elle, alors l'autre n'est plus que ça, l'autre. Elle lui hurle littéralement dessus :
- « Je te déteste ! Tu n'es plus rien non plus!Je ne veut plus jamais entendre parler de toi ! »
Elle croise le regard de cette sœur qui n'en ai plus une, elle cri une nouvelle fois, toujours dans un bruit inhumain, plus rien, une image, un souvenir, c'est tout ce que représente cette fille, ce n'est plus Maelys, elle même n'est plus Alice, elle est incapable de dire qui elle est et elle se fait peur.

Elle voit la chevelure de l'autre, ses vêtements, elles sont pareilles, ça la rend dingue, elle ne supporte pas cette idée alors elle hurle de nouveau :
- « Je ne veut pas te ressembler ! »
Elle jette ses mains sur les vêtements de sa sœur et tire, jusqu'au craquement, elle n'en veut plus, elle veut la détruire, lui faire mal, elle se sent mal et dans son esprit sa jumelle est la cause de tout ça, c'est son rejet qui l'a mise dans cet état, sa haine, son mépris. Elle tire, jusqu'au craquement, un sourire se dessine sur son visage, elle lâche sa sœur la repousse loin d'elle autant qu'elle peut :
- « C'est qui la loque maintenant ? »
Elle fait de nouveau demi-tour et s'éloigne de celle qui ne représente plus rien.

Elle veut la fuir, elle revoit l'image de Maelys, les vêtements à moitié déchiré, abandonné dans ce couloir, elle se demande ce qui la pousse à faire ça, comment elle peut la traiter ainsi, le seul reste de sa famille, la seule personne qui comptait, elle regrette, tellement, comment elle est devenue un monstre, elle a honte, tellement, son poing vas frapper le mur, elle hurle, tellement fort, elle s'en veut, mais c'est trop tard, les larmes coulent, elle n'arrive plus à marcher, elle se laisse tomber sur le sol, elle s’étale littéralement sur le carrelage, son menton vas claquer sur le sol froid, elle se mord la langue mais elle s'en moque, de nouveau elle ouvre la bouche pour hurler. Elle frappe le sol, avec ses poing et ses pieds et elle cri, comme une folle, comme celle qui vient de tout perdre, surement à jamais.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Comme dans les romans d'amour... [Alice]   Comme dans les romans d'amour... [Alice] EmptySam 6 Déc - 16:29

Maelys se sent tellement mal à l'aise, elle se hait, elle se hurle mentalement d'arrêter de proférer ces horreurs, Alice est sa sœur, sa jumelle, un bout d'elle-même, elle ne peut pas briser leur lien comme ça. Mais elle le fait quand même, elle continue, elle se fait violence, elle ne sait plus ce qui est mieux ou non. Elle a l'impression de tomber tête la première dans un gouffre interminable, qu'elle ne pourra jamais quitter, qui la laissera meurtrie, blessée, pour l'éternité. Mae pousse un long soupire, elle sent toujours le goût métallique dans sa bouche, mais crier lui a fait du bien ; seulement quand sa jumelle lui répond avec la même rage, elle se sent vaciller, elle ne veut pas de ses mots, et elle se rend compte qu'elle est la seule égoïste, qu'elle interdit à Alice de lui parler sur ce ton. Elle n'est pas non seulement maître d'elle-même, mais durant toutes ces années, elle a contrôlé la vie de sa sœur, elle l'a conformée à ses désirs, elle a dormi avec elle seulement quand elle le voulait, elle a joué avec elle seulement quand elle en avait envie, elle lui a demandé des services qu'elle-même ne lui rendait jamais. Égoïste et paresseuse, c'était tout ce qu'elle était. Et Alice ne l'aimait plus, elle-même ne s'aimait plus, c'était la fin, comme si une pluie noire s'abattait sur elles deux. Elles n'étaient ni sœurs, ni amies, elles n'étaient rien, elles n'existaient plus, juste des ennemies, mortelles peut-être ? Est-ce que c'était maintenant certain qu'elles mourraient l'une pour l'autre ? Maelys ne le savait, une petite voix lui sifflait de la laisser tomber, elle n'en valait pas la peine. La fillette s'apprêta à faire demi-tour lorsque sa jumelle s'approcha. Elle crut qu'elles allaient se réconcilier, au fond c'était son espoir le plus profond, enfoui en elle depuis qu'elles s'étaient éloignées. Mais non, Mae sentit un grand craquement, elle vit ses vêtements joncher le sol, elle se mit à suffoquer, la colère était telle qu'elle n'arrivait plus à dominer sa fureur.

Elle attendit qu'Alice ait quitté le couloir, elle se mit à gémir, dans sa tête, silencieusement, elle ne voulait attirer personne. Le seul mot qui la guidait était « vengeance, vengeance ». Ce n'était même plus une histoire de honte, ou de famille. C'était même pas pour l'honneur. Juste une question de principe. Sa sœur ne voulait plus lui ressembler ? Eh bien elle allait être servie. Maelys sentit une idée lui trottiner dans la tête, elle ne souriait pas, mais elle en avait envie. Mais l'image qui s'offre à elle la fait douter. Alice au sol, Alice en larmes. Dans cet état-là, elle ne pouvait pas lui faire de coup bas. C'était pas possible. Juste... pas possible. Alors elle doute. Elle doute de ses réelles intentions, de celles de sa sœur. La rabaisser, encore une fois ? L'humilier ? Oh, elle le méritait. Ce n'était pas elle qui venait de déchirer ses vêtements, hein ? La fillette secoua la tête et soupira. Elle s'accroupit près de sa jumelle et se mit à éparpiller ses cheveux dans tous les sens, si bien qu'ils se retrouvèrent à ses endroits où on aurait jamais cru trouver des cheveux. Elle la décoiffa si bien qu'elle siffla, amusée :

« Dis donc, quelle coupe ! Tu me ressembles plus, à présent. C'est pas ce que tu voulais ? »

Maelys se relève et s'écarte. Elle va devoir essuyer une nouvelle crise. Ou Alice se calmera-t-elle ? Elle devient tellement imprévisible, impossible de le dire. Mae observe ses propres vêtements, oh, et merde, elle s'en fout, c'est Alice qui lui a fait ça et c'est pire que si ça avait été quelqu'un d'autre. La situation a atteint un point de non-retour, la fillette s'en veut, mais elle pense qu'elle a raison : elle a toujours raison.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Comme dans les romans d'amour... [Alice]   Comme dans les romans d'amour... [Alice] EmptyMer 17 Déc - 22:47

Alice est avachie sur le sol, elle frappe, pleine de rage, elle se fait mal mais elle s'en moque, la douleur la plus forte n'est pas une douleur qu'elle peut arrêter, c'est la douleur créer par l'abandon de Maelys, elle ne vient pas d’apparaître, elle grandit depuis longtemps, mais là elle est devenue trop grande, ça fait trop mal, alors Alice tombe elle ne se débat même pas, on pourrait lui reprocher, lui dire qu'elle n'est pas une bonne joueuse mais elle s'en moque, Alice ne veut plus jouer, elle veut juste arrêter de souffrir, distraire la douleur, alors elle se venge sur ce sol dur et froid, elle frappe de ses poing pour ne plus que son cœur lui fasse mal, mais c'est peine perdue, car son cœur n'est jamais entier, car Mae lui en a volé une partie et que sans cette partie Alice n'est rien, pas un véritable enfant, juste un bout d'enfant, une silhouette floue, un souvenir, rien du tout. Elle continue à crier, a violenter le sol, elle ne remarque pas sa jumelle qui se rapproche d'elle.

Elle stoppe ses cris en la voyant enfin, elle se demande si sa jumelle vas lui demander pardon, si elle vas lui expliquer son comportement, si elle vas la supplier, si elle va pleurer, si elle vas la prendre dans ses bras, Alice l’espère, elle se dit que si elle fait ça alors Alice oubliera, encore une fois, elle laisseras passer, couler, pour une fois au moins Maelys auras eu peur, un peu peut être, mais elle se dit qu'elle lui pardonneras. Elle lui jette un regard plein d'espoir, elle meurt d'envie d'oublier, de pouvoir lui sauter au coup, elle regrette en voyant les vêtements de l'autre, elle s'en veut tant, ça fait mal, encore alors elle attend, que sa sœur lui disse quelque chose, qu'elle bouge, qu'elle s'excuse ou bien qu'elle lui fasse encore du mal. Elle à peur de perdre sa jumelle Alice, malgré ce qu'elle lui a dit, Mae c'est plus que sa sœur, c'est sa vie, enfin c'est ce qu'Alice pense, alors Ali ferme ses petit yeux, confiante, beaucoup trop.

Elle sent la main de sa sœur sur son crâne, elle sent la douleur, elle à mal, trop mal, sa sœur lui fait très mal, elle veut crier mais elle se pétrifie. Elle se sait décoiffe, elle s'en moque mais ce sont les paroles de Maelys qui la blesse, il n'y a plus d'espoir alors, elles ne sont plus jumelles? Alice ne veut pas y croire, que tout ça aille si loin mais surtout que Maelys semble si détaché de tout ça, alors elle se relève, plus de larme dans ses yeux, que la rage, elle croise le regard de sa jumelle, le sien est illuminé par la rage, si elle ne compte plus il est temps de se confronter à l'autre, que la meilleure gagne si c'est ça. Elle fusille a jumelle du regard, si un regard pouvait tuer alors Mae serait à terre depuis un moment, face à ses yeux plein de haine que sont devenus ceux de sa moitié, son clone, enfin presque.

Alice pousse un hurlement de rage, on y distingue à peine les mots, mais elle répète en boucle, on finit par comprendre:
- "Je te hait!"
Elle se propulse, pour faire basculer sa jumelle sur le sol, elle entends le bruit affreux, la tête de sa sœur qui percute assez violemment le sol mais elle est aveuglé par la rage Alice, alors elle ne relève pas, elle continue de répéter, je te hait, ces mots prennent le contrôle, ils l'habitent, il la guide, ses poings vont à la rencontre du corps de sa sœur, ils frappent tous ce qu'ils peuvent, avec violence, Alice est là, c'est plus le sol qui prend mais le corps de sa sœur, qui ne l'est plus, sur le corps de cette fille qui lui ressemble, qui ne l'aime plus, alors Alice hurle, un cris animal maintenant et Alice frappe, c'est tout.

HRP :
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MessageSujet: Re: Comme dans les romans d'amour... [Alice]   Comme dans les romans d'amour... [Alice] EmptyLun 29 Déc - 19:48

Maelys souffre, elle aimerait tant lui parler à Alice, lui dire qu'elle est désolée, qu'elle n'est qu'une loque, même pas humaine, juste un monstre, inoffensif, qui aimerait tant se faire pardonner, qui aimerait tant reconnaître ses erreurs, seulement c'est impossible, elle ne peut pas faire ça, ce serait perdre, or elle ne veut pas perdre elle veut gagner, comme d'habitude. Elle ne supporterait pas une défaite, pas une de plus à encaisser, ce serait trop, Alice veut quoi au final, hein ? Elle veut sa liberté mais là elle est allée beaucoup plus loin, elle a dépassé les limites que Mae hésitait à franchir et cette dernière lui en veut pour ça, elle a été obligée de la suivre pour ne pas perdre la face.

La fillette aimerait se jeter sur sa sœur pour la frapper par terre, contre les murs, partout où c'est dur et ça fait bien mal, seulement un semblant de dignité lui ordonne de rester droite, de la toiser, de tourner le dos et de partir, de ricaner même, pour lui faire les pieds, pour faire comprendre à Alice que ce départ dans sa vie ne l'atteint pas et qu'elle s'en moque complètement, même si c'est faux, tellement faux. Elle voudrait se blottir contre le sol, et pleurer, pleurer à s'assécher les yeux, à en avoir la peau craquelée, à attraper froid contre les dalles glacées, elle ne veut plus de cette souffrance qui la taillade, qui la houspille, elle ne veut plus de sa jumelle ni de sa méchanceté.

Pourtant Alice a décidé de continuer, elle ne s'en rend sûrement pas compte mais là c'est elle qui se transforme en la méchante, c'est dur mais c'est une vérité que Maelys a du mal à faire passer, alors elle regarde impuissante sa sœur la jeter contre le sol, elle manque de hurler lorsque sa tête percute le sol, ça fait mal, tellement mal, plus mal qu'on ne pourrait le décrire avec des mots ; dans sa chute elle se mord la langue sans le faire exprès et un goût de sang envahit de nouveau sa bouche, la faisant crachoter. Mais elle n'a pas le temps de souffler qu'elle sent les points d'Alice contre son visage, elle sent ses cheveux dans sa bouche, dans son cou, elle ne sent que ça si ce n'est la douleur qui l'assaille à l'arrière du crâne, elle voit des points clignoter devant ses yeux mais apparemment sa jumelle n'en a rien à faire, elle continue, à la frapper, à lui faire du mal, même si c'est sûrement l'acte le plus cruel qu'elle ait pu faire dans cette vie-là, Mae se demande comment elle fait pour tenir, comment elle fait pour arriver à faire souffrir quelqu'un physiquement, pour elle, si c'est volontaire, c'est impossible, elle vit bel et bien dans un monde de bisounours.

Mais Maelys se laisse faire, elle est au bord de l'évanouissement mais elle sait que cela ne sert à rien de protester, de se débattre, parce que Alice est perchée sur elle et qu'elle est trop lourde et Mae trop faible pour la renverser de là, elle est comme un trône, un trophée, elle est vaincue, elle a perdu. Et cette idée est insoutenable, pire que tout, presque même que la douleur. Elle n'a plus de place pour les sentiments, elle est juste une poupée de chiffon, par terre, entourée de ses habits et de sang, elle aimerait mordre et griffer Alice mais elle n'a pas la force de bouger, elle ne voit pas à quoi ça servirait, alors elle attend, calmement, presque détendue, comme si elle allait mourir comme un martyre, que cette torture finisse, qu'elle puisse tomber dans les pommes tranquillement, puis pousser un dernier soupir avant la délivrance.
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MessageSujet: Re: Comme dans les romans d'amour... [Alice]   Comme dans les romans d'amour... [Alice] EmptyJeu 8 Jan - 18:04

La fillette n'en est plus une, c'est une personne pleine de rage qui ne cherche qu'a faire mal et à détruire, elle ne cherche même plus à savoir ce qu'elle touche, pourquoi elle frappe si fort. Elle continue, elle n'arrive pas à se contrôler, elle a été tellement dans l'ombre de sa jumelle, elle a tant subit en silence, il fallait que ça sorte, et bien voilà, ça sort et ça fait mal, autant a sa jumelle qu'a elle, elle n'aime pas cette personne qu'elle est à cet instant, celle qui fait mal et pourtant, pourtant elle ne peut pas faire autrement elle veut faire passer à sa sœur, sa rancœur, elle veut qu'elle souffre comme elle même souffre, elle n'arrive pas à lui faire le même mal qu'elle alors elle frappe, avec violence, elle devient une autre mais c'est nécessaire, ainsi Maelys vas comprendre, elle se le répète elle essaye de se convaincre elle même pour justifier le mal qu'elle est en train de lui faire, mais au fond il n'y a pas de justification, elle agit comme une folle et c'est mal.

Maelys ne se débat pas, ça la perturbe encre plus, elle préférait se battre devoir rouler sur le sol l'une sur l'autre, se mordre, se griffer, hurler, elles auraient l'air ridicule mais elles seraient ensemble, là elles ne sont vraiment plus sur la même longueur d'onde. Alice continue, encore et encore, comme une folle, une bête sauvage et dangereuse, elle hurle encore et encore, elle se fait mal au poumon tellement elle hurle fort, elle se demande d’ailleurs comment il se peut que personne ne vienne pour les séparer, le couloir est vide, juste elle et sa victime, sa jumelle. Elle frappe encore et puis d'un coup elle se rend compte, alors elle s'arrête de crier, elle arrête de frapper et elle fixe sa jumelle qui ne bouge plus et qui saigne.

Elle réalise alors, elle est en train de lu faire mal, de se faire mal, ce n'est pas elle, elle ne peut pas lui faire ça, elle n'est plus Alice, elle reste immobile, toujours sur le torse de sa sœur, elle fixe le visage de Maelys, qui a tellement changé, elle voit le sang sur le sol, elle la regarde, elle n'a pas put faire ça, comment? Pourquoi? Elle arrête et elle éclate en sanglot, elle pleure encore et encore, elle se sent mal. Elle fixe le visage tuméfié de sa jumelle et elle se penche alors sur elle, elle gémit, elle sanglote, ses larmes coulent sur le visage abîmé de sa sœur. Elle serre alors les vêtement de Maelys et elle pleure, elle se blottit contre elle alors qu'elle ne bouge plus, elle pleure encore et encore avant de murmurer:
- "Je suis désolé, je ne peut plus!"

Elle s'écarte, elle se lève tout doucement, elle la regarde qui ne bouge plus et elle reste encore longtemps immobile, elle suffoque, elle pose sa main sur le mur et elle regarde le corps de sa jumelle, elle pleure de plus belle. Elle la regarde et elle hurle, elle n'arrive même pas à faire une phrase compréhensible. Elle la regarde un instant encore puis elle part en courant:
- "Pardon Pardon!"
Elle court à toute vitesse, elle dérape pour s'engouffrer dans le dortoir et elle se jette sur son lit, pour pleurer, en silence, elle se moque bien qu'une personne entre, d'ailleurs elle pourrait lui sauter dessus, elle ne veut voir personne, elle vient de perde sa sœur et ça lui fait mal.
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MessageSujet: Re: Comme dans les romans d'amour... [Alice]   Comme dans les romans d'amour... [Alice] EmptyMer 4 Fév - 10:53

Maelys gémit, elle a mal, elle résiste, plus forte qu'il n'y paraît, mais la douleur n'est pas supportable pour une gamine de onze ans alors elle essaie de se dégager, elle se débat, un peu, acceptant à moitié la souffrance qu'elle n'aurait jamais dû endurer. Son corps sera marqué de bleus, de bosses, mais ça elle s'en moque, elle ne veut pas voir les yeux fous de sa sœur, ses pupilles envahies par la colère, car c'est la haine qui la fait agir ainsi et elle passe pour un monstre aux yeux de Mae, alors non elle ne veut plus voir sa sœur comme ça parce que ça lui fait peur, trop peur.

Alors la fillette se cache les yeux, ça lui permet de protéger son visage aussi, elle sent toujours les coups et les griffures mais ils sont plus sourds, elle a plus mal au cœur que physiquement alors peu lui importe, qu'elle soit lapidée ou battue à mort, elle s'en fiche, plus rien ne compte. Elle serre les dents, elle endure, elle résiste, elle s'oppose, elle devient la folle fille du feu, la passive, celle qui regarde, celle qui subit, celle qui se laisse faire, l'observatrice, la fille sage, qu'on réprime, qu'on frappe, mais qui reste là, avec ses yeux doux et sages, ne comprenant plus le monde.

Maelys est tout cela, tout cela à la fois, et ça lui fait un bien fou, elle se l'avoue elle-même. Elle souffre, certes, mais ce n'est plus comparable avec le combat qu'elle mène intérieurement, elle rêve de mettre son poing dans la figure d'Alice pour l'empêcher de continuer ses ravages, mais elle n'a plus la force, elle se laisse mener, traîner, défigurer, elle laisse sa sœur finir le travail que Moor n'a jamais fini. Alors à cette pensée, elle estime qu'Alice est comparable à Moor, oui, peut-être que sa jumelle est même bien pire que la directrice, ça ne l'étonnerait pas, et c'est sans doute cette pensée affreuse qui fait s'éloigner Alice, qui la fait avoir honte de ses actes, qui la rend morte de trouille.

Car Alice s'agrippe aux vêtements de Mae, elle se met à pleurer, mais Mae se calme, elle aussi, Mae n'a plus envie de résister alors Mae se laisse faire encore une fois, et Mae, oui, Mae comprend pourquoi sa sœur a débordé, pourquoi elle l'a frappée de toute ses forces comme si elle n'était plus elle-même, pourquoi elle s'est excusée ensuite alors que le mal était fait. Et ça ça fait plus que mal, alors elle se relève, elle la regarde s'enfuir, sans doute honteuse, sans doute peinée, mais ça elle s'en moque puisque c'est sa sœur qui vient de briser leur lien unique et privilégié, Maelys voulait la paix mais Alice a fait la guerre, alors Mae observe la Guerre avec ses yeux doux et sages, ne comprenant plus le monde.
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MessageSujet: Re: Comme dans les romans d'amour... [Alice]   Comme dans les romans d'amour... [Alice] EmptyJeu 12 Fév - 20:47

Alice court dans les couloirs à toutes vitesses, en larme, elle sent l'eau qui la prend, elle ne peut presque plus respirer, elle se sent tellement mal, monstrueuse, comment a t'elle put lui faire ça, à sa sœur, sa jumelle, sa moitié, elle se sent tellement mal, elle pourrait se faire vomir elle même. Elle ne regarde même pas devant elle, se contente de foncer sans réfléchir le plus loin possible,sans se soucier de croiser un surveillant ou Moor elle même, elle n'a plus rien à perdre de toute façon alors elle a envie de crier encore et encore, vas y tuons là, elle s'en fout. Elle rigole presque elle a presque envie qu'on la choppe. Elle n'arrive plus à faire le tris dans son esprit, entre cette envie de tuer Maelys qui l'a prise et cette envie de se fourrer dans les bras de sa sœur, elle ne sait plus ce qui ce passe, elle ne sait plus où elle en est. Elle continue de courir, débouchant dans le hall, elle hésite avant de sortir, toujours en hurlant, elle se fout de savoir qu'elle vas se faire punir.

Courant encore elle débouche dans la foret, elle s’arrête enfin pour vider ses poumons, elle pousse le plus grand des hurlement, un cris même pas humain, un cris digne d'un animal. Elle bourre un arbre du poing, sans pouvoir s’arrêter. Elle regarde le ciel et cris encore et encore. Elle arrête enfin, regardant ses poings plein de sang, elle n'arrive plus à savoir si c'est le sien ou bien celui de Maelys, elle s'en moque au fond, elle n'a pas mal, elle est juste triste, tellement, ça atteint des sommets, elle ne savait même pas qu'on pouvait être aussi triste mais surtout que ça pouvait faire aussi mal, mentalement parlant. Elle ferme les yeux et pleure, longtemps, elle ne sait pas ce qui la prend, elle à a tête tourné vers le ciel et elle pleure.

Elle se laisse tomber sur le sol, vidée de toutes ses forces, elle glisse sur les feuilles mortes et elle ne pense plus à rien. Elle sent le vent sur son visage et quelques feuilles viennent se poser sur elle. Il se met alors à pleuvoir, mais Alice ne bouge pas, elle a envie de se laisser mourir, de se retrouver ensevelie sous les feuilles, qu'elle disparaisse et que personne ne se soucie d'elle, plus jamais, même pas Maelys puisqu'elle est certaine que sa jumelle se moque de tous ça. Mais il se met à pleuvoir plus fort et le tissu de ses vêtements commence à être complètement trempé alors elle finit par bouger et elle rentre. Elle se retrouve dans le hall, glacé jusqu'au os et elle reste là, comme tétanisé, elle voit un surveillant qui fond sur elle, elle se laisse faire, la vie n'a plus de sens de toutes façons.
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MessageSujet: Re: Comme dans les romans d'amour... [Alice]   Comme dans les romans d'amour... [Alice] EmptyLun 16 Fév - 20:41

Maelys regarde sa sœur s'enfuir, elle aimerait la retenir, lui faire un câlin, mais elle reste clouée sur place, n'ayant pas le courage de s'excuser elle-même, car au fond c'est la faute d'Alice, c'est elle qui a été violente alors que Mae ne voulait que la paix. Mais elle se sent quand même lâche et honteuse, pas de s'être laissée faire durant la bataille, mais de ne pas pouvoir rattraper sa jumelle pour lui dire que quoi qu'elle fasse elle l'aime encore, mais ça est-ce vraiment sûr ? Elle ne sait plus trop, elle ne sait pas du tout même. Elle soupire et se frotte les yeux, puis elle entend la pluie crépiter sur le toit de l'orphelinat, elle se rend compte de sa léthargie et se demande si elle est restée amorphe longtemps. Elle jette un coup d’œil par la fenêtre et tressaille en apercevant sa sœur, trempée, peine de boue et de feuille, de sang même, trébucher vers l'entrée de l'orphelinat.

Sans savoir que sa sœur va se faire prendre par un surveillant, Maelys se met à pleurer et s'éloigne au courant, se rendant compte de ce qu'Alice lui a réellement fait, plus que des blessures physiques, mais des blessures au cœur, en elle-meme, et ça fait mal, plus que tout, elle ne savait pas qu'elle pourrait ressentir ça aussi fort. Elle se moque des quelques rubans rouges qui sont entrées dans le dortoir, elle se rue sur son lit et se laisse aller, pleure pendant longtemps, sans s'arrêter, fuyant les regards interrogateurs de ses camarades et les envoyant sur les roses lorsqu'elles s'approchent d'elle pour la réconforter. Elle leur jette un regard mauvais puis se retourne sur le ventre pour cacher ses bleus, tâchant par la même occasion les draps.

Mais ça elle s'en moque, puis qu'Alice, sa sœur, sa jumelle, sa moitié, vient de disparaître.

FIN POUR MAELYS
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