Forum RPG. 2017. Détenteur d'un pouvoir ou simple humain ? Vous avez tout deux votre place ici, mais prenez garde, le secret ne doit pas être révélé. Entre haine, amitié et aventure. Le secret survivra t'il ?
— ...Alors, tu es toujours partante ?— Ouais ! En route, soeur d'Calysa ! lança-t-elle en allant rejoindre d'un petit trot son vélo en contre-bas. Embarque sur l'siège, et dis-moi par où aller !
Redressant son guidon, enfourchant le vélo d'une patte pour se tenir au-dessus de la barre horizontale, elle lança un regard vers Cassiopée, cette amie au nom qui lui était toujours inconnu.
Puis la petite grecque regarde la canadienne, elle semble bien excité. Elle part en courant et vas chercher son vélo qu'elle ramène à Cassis. Cette dernière ne se mordille la lèvre, comment avouer à l'autre qu'elle ne sait pas faire de vélo sans passer pour une idiote, elle soupire quand on moisit dans un orphelinat depuis ses trois ans on sait peu de chose du monde extérieur, faire du vélo c'est une chose réservé aux autres, ceux qui ont des parents, des libertés, les gamins comme Cassis ne sont pas dignes de toucher de tels objets, pour elle la seule chose qu'ils ont droit de faire c'est être invisible, se fondre dans la masse, en silence.
Elle regarde le vélo, finit par se décider, et monte sur le porte bagage. Elle soupire et attend que Charlotte prenne place. Elle la mène vers l'orphelinat priant pour ne pas croiser des profs mais aucune voiture ne vient vers elles, à croire que la route est déserté, en même temps qui veut aller vers l'orphelinat ? Personne de censer, ce lieux sent le désespoir à plein nez. Le bâtiment apparaît au loin et bientôt les deux fillettes sont arrivées, trop vite au goût de Cassiopée. Aussitôt elle saute du vélo n'attendant pas que Charlotte s'arrête, à vrai dire elle est bien contente de retrouver le sol.
Elle attend que l'autre aille poser son vélo puis elle lui fait signe de la suivre, elle se dirige doucement vers l'escalier de secours, il monte assez haut, elles n'auront ainsi que quelque mettre à grimper sur le mur pour pouvoir se hisser sur le toit. Cassis soupire et glisse entre ses dents :
— Et c'est parti !
Elle commence à monter. Arrivé au niveau de la fenêtre elle jette un œil, elle donne sur la salle de cour des Blancs, qui est vi... Le regard de Cassis croise celui de Léandre, elle déglutit, lui lance un regard suppliant mais il est trop tard, le prof se retourne, Cassiopée lance un regard à Mademoiselle Filds, cette dernière lève les yeux au ciel avant de se retourner vers Léandre. Cassiopée pousse un soupir de soulagement.
Elle continue son ascension, arrivé tout en haut elle se retourne attendant sa camarade. Elle lui lance un regard heureux, déjà elle ne s'est pas dégonflé , elle est là. Cassis regarde la distance qui la sépare du toit puis Charlotte :
— Bon je te fait la courte échelle et après tu m'aide, de l'autre coté y'a un toit plus bas qui est en pente douce, après faudra sauter d'un ou deux mètre.
Elle la regarde d'un air de défi, toujours chaude ? Son regard vas se poser sur le sol, c'est vachement haut quand même.
Alors qu'elle était toute occupée à fichée son vélo dans les brousailles qui environnaient l'Orphelinat, question de le masquer bien comme il faut — les voleurs, il en a partout ! — elle réfléchissait. Si l'excitation était toujours là, voir enfin l'établissement lui faisait un drôle de sentiment. Elle zieutait les environs et, loin d'être sotte, savait qu'elle ne tarderait pas à y être, et à ne plus pouvoir en sortir. Au final, c'était un peu masochiste comme défi lancé, et accepté, mais que vouliez-vous ! Aussi, elle ramène quelques branches et feuilles ça et là, considère son oeuvre de camouflage foutrement approximatif puis hoche quelques coups de têtes.
La toute jeune jetait alors un regard souriant à Cassiopée qui, sitôt, s'avançait au-travers de la cours extérieure. Elle savait s'y diriger, la jeune ! Si Charlotte se bottait le pied sur chaque dénivellation de terrain qu'elle n'avait pas vue venir, sa compagne les savait toutes par coeur. Une petite moue la souleva, probablement de la jalousie, avant de s'attendrir à l'optique de l'avoir comme amie, sitôt le toit dévalé. Malgré tout, et plus qu'elle s'avançait, et plus qu'elle montait de marches — en tentant, au grand dieu ! de le faire le plus silencieusement possible — elle piquait la déception.
Elle avait pas vue le passage secret, finalement. Elle avait pris la grande porte, la courageuse ! Un petit soupire tout mince, tout léger, puisqu'à cet exact moment, sa compagne, qui prenait les devants, s'était arrêtée toute sec juste avant une fenêtre. La tête faiblement inclinée, la petite princesse avait chercher à y jeter un oeil aussi, ne serais-ce que par curiosité, et s'étonna presque de voir la pièce vivante, et peuplée. Oh ! C'était donc pas si déprimant ! Et c'était une école, elle avait vue une classe !
— Bon je te fait la courte échelle et après tu m'aide, de l'autre coté y'a un toit plus bas qui est en pente douce, après faudra sauter d'un ou deux mètres.
— Hmmm... souffla-t-elle à toute basse voix, de crainte d'être repérée où elle ne devait pas être (à la double).
C'est vachement haut. Va-che-ment. Perchée comme ça à l'escalier d'secours, à m'pendre sur la balustrade, c'est haut ! J'sauterais pas, même s'il avait de la neige ! C'est dangereux. J'crois bien qu'ce l'est pour de bon, et pour de vrai. Que c'pas simple.
Comment faire ? J'vais pas me dégonfler, ça non ! J'dois être son amie. Savoir ses secrets. Partager les miens. Jouer, rigoler, revoir maman. Ouais ! Ça vaut bien un toit tout ça ! Mais 'faut pas être conne, 'faut être intelligente. Ouai'p. Question qu'ça aille mieux. Que ce soit plus drôle.
Aussi, la gamine se pencha sur le petit espace du couloir d'escalier, puis retira ses souliers. Elle observa un peu autour d'elle, dodelina du chef puis opta pour fourrer ses souliers dans ses poches de robes. Les souliers dépassaient plus que de raison, mais tenaient à peu près en place. Aussi, pied nues, les orteils qui s'aggitaient sur le métal frais de l'escalier, elle croqua un petit sourire satisfait. Il ne restait plus qu'une seule étape préparatoire avant d'accéder à la courte-échelle proposée. Retirant un élastique qui lui servait jusque là de bracelet un peu cheap, elle rameuta sa tignasse en une queue de cheval complètement horrible et approximative.
— J'en ai une autre, tu l'veux ? fit-elle en lui proposant l'élastique.
Après quoi, que sa jeune amie décide de l'enfiler ou pas, la suite fut la même : elle se plaça tout près d'elle pour pouvoir se faire un trépied des mains jointes de Cassiopée, puis s'accrocha le bouts des doigts sur le rebord de la gouttière. Elle ne testa même pas si la gouttière était fixe avant d'y mettre tout son poids dans un petit saut pour l'atteindre des coudes, puis des hanches, puis des genoux. Une fois accroupie sur le rebord du toit, cela dit, elle croqua un énorme sourire.
— C'est beau ! s’exclama la jeune en laissant fuir un rire enthousiasmée. Viens voir, viens voir !
Et la petite princesse pivota, balança ses souliers sur le toit un peu plus loin et s'étendit sur le toit. Sur le ventre, la tête dans le vide, elle avait un petit vertige de quelques moments, qu'elle chassa d'une autre quinte de rire. La liberté avait joli goût — le même goût que celui de la bétise. La main tendue vers Cassiopée, puis la deuxième, elle lui fit corde et échelle de son propre corps pour l'aider à la rejoindre au sommet du monde. Ou du moins, de celui de la tortionnaire.
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Sujet: Re: > Les Aristochats. Lun 15 Sep - 0:53
Cassiopée regarda de plus belle en bas puis elle planta ses yeux sur Charlotte, elle voulait lire ce que l'autre ressentait, ça semblait être la débandade dans son esprit malgré son air qui ne changeait pas, Cassis savait très bien que l'autre commençait à regretter de l'avoir suivit et à vrai dire cassis elle aussi doute de son idée, elle savait très bien que c'était complètement débile comme idée mais être face à l'épreuve confirme l'évidence, si l'une d'elle chute, elle est morte et si elles se font chopées ben elles sont mortes aussi.
Allez courage ! Cassis entend à peine la réponse de Charlotte, ce n'en ai pas vraiment une de toute façon, un petit gémissement qui montre bien que l'autre n'est pas vraiment à l'aise. Elle la regarde retiré ses chaussures, elle ne l'imite pas, l’idée est bonne pourtant mais vu l'état de jambes de cassis elle ne préfère pas retirer collant et chaussette car ça serrait dévoilé un peu plus l'état pitoyable dans lequel elle est. Ses yeux vont se poser sur un bout du bâtiment, le dortoirs des rouges, son dortoir, endroit où Lys doit patiemment l'attendre car elle lui à promit de revenir saine et sauve avec de quoi mangé et peut être des nouvelles de Rose, elle n'a pas les nouvelles mais elle à de quoi manger.
La proposition de Charlotte la tire de ses réflexions, elle accepte d'un hochement de tête avant d'attraper l'élastique, elle rassemble ses cheveux dans un chignon plus qu'approximatif et sourit à sa complice. Elle alla placé ses mains près du mur et aida comme elle pût Charlotte, la fillette n'était pas lourde mais Cassis n'avait pas énormément de force, le peu de nourriture disponible à l'orphelinat n'était pas innocent devant l'état pitoyable de la gamine. Elle est soulagé quand l'autre est enfin en haut et elle doit reprendre son souffle profitant du fait que Charlotte contemple la vue.
L'autre est toute excité, oublié le risque de crever, elle cri presque et dit à Cassis de la rejoindre. Celle ci attrape les mains de Charlotte et monte comme elle peut. Dès qu'elle à les deux pieds sur le toits Cassis ne peut retenir un petit rire de joie, libre, elle est libre, c'est ça qu'elle ressent. Elle rit tant qu'elle trébuche et tombe, une jambe de chaque coté du toit, elle n'a même pas eu peur, elle est plié en deux, se moquant du bruit qu'elle peut bien faire, de toute façon en dessous c'est juste le greniers, peu de risque quelqu’un s'y trouve.
Elle se calme enfin, et se relève doucement, jetant un regard autour d'elle, là bas, la ville si petite et pourtant si grande au yeux de Cassiopée, tant par le fait qu'elle ne la connaît pas que par l'espoir qu'elle représente pour la gamine. Elle soupire avant de se retourner vers Charlotte, elle lui désigne l'autre bout du toit, ça semble bien loin subitement : - « Maintenant s'agit d'aller jusque là bas, sans tomber de préférence. » Elle soupire, c'est partit ! Elle se met en mode funambule et commence sa progression.
Le stress ça fatigue au quart du chemin à peine Cassis est à bout de force, elle manque de glisser plusieurs fois d’affilé, elle finit par s'asseoir précautionneusement au tiers du parcourt environ, ell invite Charlotte à ses cotés et ressort le paquet de gâteau entamé, elle le tend à Charlotte avant d'en prendre un elle même, elle croque dedans le regard dans le vide, elle finit par glisser : - « En fait moi c'est Cassiopée, si tu veut je te donne des ficelles pour survivre ici. »
> Les Aristochats.
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