Forum RPG. 2017. Détenteur d'un pouvoir ou simple humain ? Vous avez tout deux votre place ici, mais prenez garde, le secret ne doit pas être révélé. Entre haine, amitié et aventure. Le secret survivra t'il ?
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez
 

 > Les Aristochats.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: > Les Aristochats.   > Les Aristochats. EmptyVen 12 Sep - 0:28



> Les Aristochats


Précédemment :


Alors qu'elle était toute occupée à fichée son vélo dans les brousailles qui environnaient l'Orphelinat, question de le masquer bien comme il faut — les voleurs, il en a partout ! — elle réfléchissait.  Si l'excitation était toujours là, voir enfin l'établissement lui faisait un drôle de sentiment.  Elle zieutait les environs et, loin d'être sotte, savait qu'elle ne tarderait pas à y être, et à ne plus pouvoir en sortir.  Au final, c'était un peu masochiste comme défi lancé, et accepté, mais que vouliez-vous !  Aussi, elle ramène quelques branches et feuilles ça et là, considère son oeuvre de camouflage foutrement approximatif puis hoche quelques coups de têtes.

La toute jeune jetait alors un regard souriant à Cassiopée qui, sitôt, s'avançait au-travers de la cours extérieure.  Elle savait s'y diriger, la jeune !  Si Charlotte se bottait le pied sur chaque dénivellation de terrain qu'elle n'avait pas vue venir, sa compagne les savait toutes par coeur.  Une petite moue la souleva, probablement de la jalousie, avant de s'attendrir à l'optique de l'avoir comme amie, sitôt le toit dévalé.  Malgré tout, et plus qu'elle s'avançait, et plus qu'elle montait de marches — en tentant, au grand dieu ! de le faire le plus silencieusement possible — elle piquait la déception.

Elle avait pas vue le passage secret, finalement. Elle avait pris la grande porte, la courageuse !  Un petit soupire tout mince, tout léger, puisqu'à cet exact moment, sa compagne, qui prenait les devants, s'était arrêtée toute sec juste avant une fenêtre.  La tête faiblement inclinée, la petite princesse avait chercher à y jeter un oeil aussi, ne serais-ce que par curiosité, et s'étonna presque de voir la pièce vivante, et peuplée.  Oh !  C'était donc pas si déprimant !  Et c'était une école, elle avait vue une classe !

— Bon je te fait la courte échelle et après tu m'aide, de l'autre coté y'a un toit plus bas qui est en pente douce, après faudra sauter d'un ou deux mètres.

— Hmmm... souffla-t-elle à toute basse voix, de crainte d'être repérée où elle ne devait pas être (à la double).


C'est vachement haut. Va-che-ment.  Perchée comme ça à l'escalier d'secours, à m'pendre sur la balustrade, c'est haut !  J'sauterais pas, même s'il avait de la neige !  C'est dangereux.  J'crois bien qu'ce l'est pour de bon, et pour de vrai.  Que c'pas simple.

Comment faire ?  J'vais pas me dégonfler, ça non !  J'dois être son amie.  Savoir ses secrets.  Partager les miens.  Jouer, rigoler, revoir maman.  Ouais !  Ça vaut bien un toit tout ça !  Mais 'faut pas être conne, 'faut être intelligente.  Ouai'p. Question qu'ça aille mieux.  Que ce soit plus drôle.


Aussi, la gamine se pencha sur le petit espace du couloir d'escalier, puis retira ses souliers.  Elle observa un peu autour d'elle, dodelina du chef puis opta pour fourrer ses souliers dans ses poches de robes.  Les souliers dépassaient plus que de raison, mais tenaient à peu près en place.  Aussi, pied nues, les orteils qui s'aggitaient sur le métal frais de l'escalier, elle croqua un petit sourire satisfait.  Il ne restait plus qu'une seule étape préparatoire avant d'accéder à la courte-échelle proposée.   Retirant un élastique qui lui servait jusque là de bracelet un peu cheap, elle rameuta sa tignasse en une queue de cheval complètement horrible et approximative.

— J'en ai une autre, tu l'veux ?  fit-elle en lui proposant l'élastique.


Après quoi, que sa jeune amie décide de l'enfiler ou pas, la suite fut la même :  elle se plaça tout près d'elle pour pouvoir se faire un trépied des mains jointes de Cassiopée, puis s'accrocha le bouts des doigts sur le rebord de la gouttière.  Elle ne testa même pas si la gouttière était fixe avant d'y mettre tout son poids dans un petit saut pour l'atteindre des coudes, puis des hanches, puis des genoux.  Une fois accroupie sur le rebord du toit, cela dit, elle croqua un énorme sourire.

— C'est beau ! s’exclama la jeune en laissant fuir un rire enthousiasmée.  Viens voir, viens voir !  


Et la petite princesse pivota, balança ses souliers sur le toit un peu plus loin et s'étendit sur le toit.  Sur le ventre, la tête dans le vide, elle avait un petit vertige de quelques moments, qu'elle chassa d'une autre quinte de rire.  La liberté avait joli goût — le même goût que celui de la bétise.  La main tendue vers Cassiopée, puis la deuxième, elle lui fit corde et échelle de son propre corps pour l'aider à la rejoindre au sommet du monde.  Ou du moins, de celui de la tortionnaire.





Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: > Les Aristochats.   > Les Aristochats. EmptyLun 15 Sep - 0:53

Cassiopée regarda de plus belle en bas puis elle planta ses yeux sur Charlotte, elle voulait lire ce que l'autre ressentait, ça semblait être la débandade dans son esprit malgré son air qui ne changeait pas, Cassis savait très bien que l'autre commençait à regretter de l'avoir suivit et à vrai dire cassis elle aussi doute de son idée, elle savait très bien que c'était complètement débile comme idée mais être face à l'épreuve confirme l'évidence, si l'une d'elle chute, elle est morte et si elles se font chopées ben elles sont mortes aussi.

Allez courage ! Cassis entend à peine la réponse de Charlotte, ce n'en ai pas vraiment une de toute façon, un petit gémissement qui montre bien que l'autre n'est pas vraiment à l'aise. Elle la regarde retiré ses chaussures, elle ne l'imite pas, l’idée est bonne pourtant mais vu l'état de jambes de cassis elle ne préfère pas retirer collant et chaussette car ça serrait dévoilé un peu plus l'état pitoyable dans lequel elle est. Ses yeux vont se poser sur un bout du bâtiment, le dortoirs des rouges, son dortoir, endroit où Lys doit patiemment l'attendre car elle lui à promit de revenir saine et sauve avec de quoi mangé et peut être des nouvelles de Rose, elle n'a pas les nouvelles mais elle à de quoi manger.

La proposition de Charlotte la tire de ses réflexions, elle accepte d'un hochement de tête avant d'attraper l'élastique, elle rassemble ses cheveux dans un chignon plus qu'approximatif et sourit à sa complice. Elle alla placé ses mains près du mur et aida comme elle pût Charlotte, la fillette n'était pas lourde mais Cassis n'avait pas énormément de force, le peu de nourriture disponible à l'orphelinat n'était pas innocent devant l'état pitoyable de la gamine. Elle est soulagé quand l'autre est enfin en haut et elle doit reprendre son souffle profitant du fait que Charlotte contemple la vue.

L'autre est toute excité, oublié le risque de crever, elle cri presque et dit à Cassis de la rejoindre. Celle ci attrape les mains de Charlotte et monte comme elle peut. Dès qu'elle à les deux pieds sur le toits Cassis ne peut retenir un petit rire de joie, libre, elle est libre, c'est ça qu'elle ressent. Elle rit tant qu'elle trébuche et tombe, une jambe de chaque coté du toit, elle n'a même pas eu peur, elle est plié en deux, se moquant du bruit qu'elle peut bien faire, de toute façon en dessous c'est juste le greniers, peu de risque quelqu’un s'y trouve.

Elle se calme enfin, et se relève doucement, jetant un regard autour d'elle, là bas, la ville si petite et pourtant si grande au yeux de Cassiopée, tant par le fait qu'elle ne la connaît pas que par l'espoir qu'elle représente pour la gamine. Elle soupire avant de se retourner vers Charlotte, elle lui désigne l'autre bout du toit, ça semble bien loin subitement :
- « Maintenant s'agit d'aller jusque là bas, sans tomber de préférence. »
Elle soupire, c'est partit ! Elle se met en mode funambule et commence sa progression.

Le stress ça fatigue au quart du chemin à peine Cassis est à bout de force, elle manque de glisser plusieurs fois d’affilé, elle finit par s'asseoir précautionneusement au tiers du parcourt environ, ell invite Charlotte à ses cotés et ressort le paquet de gâteau entamé, elle le tend à Charlotte avant d'en prendre un elle même, elle croque dedans le regard dans le vide, elle finit par glisser :
- « En fait moi c'est Cassiopée, si tu veut je te donne des ficelles pour survivre ici. »
Revenir en haut Aller en bas
 

> Les Aristochats.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Orphelinat Moor RPG :: Corbeille-