La peur d'une enfant (With Luke)

Sujet: La peur d'une enfant (With Luke) Lun 30 Juin - 14:27

La peur d'une enfant

feat Luke Adams

C’est grand, c’est vaste, c’est sombre, rien à voir avec la maison songea la petite blondinette. Elle regarda tout autour d’elle, ne sachant plus où elle était, sa mémoire lui jouait souvent des tours et pour se repérer dans ce bâtiments ce n’était pas des plus pratiques. Ses doigts effleurèrent le mur qu’elle longeait, elle essayait de se remémorer les indications qu’une jeune fille lui avait donné, Paige, elle la cherchait d’ailleurs du regard, ne fessant donc pas vraiment attention où elle allait.

Elle avait peur, elle trouvait qu’il fessait bien trop sombre dans ces couloirs miteux, elles avaient de se retrouver chez elle a envie de retrouver sa grande maison lumineuse, les baies vitré donnant sur les vignes, sa grande chambre coloré, ses parents … Ses souvenirs furent interrompus par des cris, des enfants passèrent devant elle en se chamaillant.

Elle n’aimait pas être mêlée à autant d’enfants, elle n’y était pas habituée, elle n’avait pas vraiment croisé beaucoup d’enfants inconnus depuis sa naissance, restant dans son petit cocon familial, protégé, bien loin de ce qu’il lui était arrivé. Se retrouver ici c’est un cauchemar pour elle, surtout qu’elle ne comprend pas vraiment la plupart de ce qu’ils disent.

Salomé jette un dernier regard désespéré sur tous ces visages, espérant apercevoir un visage connu. Elle marche la tête en l’air, mais elle est petite et tous le monde ne la voit pas. Brusquement elle rentre dans quelqu’un, assez violement. L’enfant vole un peu plus loin et se cogne la tête pas violement mais suffisamment brusquement pour faire éclater l’enfant en sanglots :
- « Maman ! »

HRP:

Je sortais tout juste de la salle de musique. Je venais d'avoir cours avec Mr. Blake, et je suis rester dans son cours une heure de plus afin que nous puissions parler de guitare. De toutes façons je n'avais qu'étude, donc ce n'était pas bien grave. J'avais encore une heure de cours, et je pourrais aller manger. Je me dirigeais vers la salle de français, c'est là que j'allais avoir cours. En longeant les couloirs, j'entendis de jeunes arrivant se chamailler, et oui, une fois de plus. J'avais peur pour eux, si Moor sortait de sa tanière elle aller les punir.

Je vis une jeune blondinette dans le couloir. Elle avait dans les environs des six ans. Elle me paraissait tout à fait perdue. Mon ami me frôla et me demanda de me dépêcher, il ne voulait pas être en retard en cours. Je le suivis donc de bon pas, mais toujours perturbé par la jeune, très jeune demoiselle que je venait de croiser.

En entrant dans la lugubre salle de classe de Mr. Loyson, je m'installa à ma place. Quelques minutes après le début du cours Mr. Blake toqua à la porte, j'avais oublié ma partition, il devait partir ensuite, il me la ramenait donc. Je ne put m'empêcher de remarquer qu'il ressemblait beaucoup à la jeune fille ! C'était d'autant plus perturbant que Morgan n'avait pas d'enfant. Je m'enleva cette idée de la tête assez vite.

Lorsque je sortis de la salle, à la sonnerie, je recroisa la jeune blondinette. Elle avait toujours l'air aussi perdue. Je me dirigea vers elle, me mît à sa hauteur, et lui demanda :

- « Comment t'appelles-tu ? Tu es perdue ? Où veux-tu aller ? »

Mais qu'est-ce qu'une aussi jeune fille pouvait bien faire ici. Depuis que j'avais intégré cet orphelinat, je n'avais jamais vu d'enfant aussi jeune.

La peur d'une enfant

feat Luke Adams

La petite fille est roulée en boule dans le couloir, elle pleure non pas car elle s'est fait mal en tombant mais car elle perdue encore, qu'elle ne sait que faire, qu'elle ne comprend rien et aussi et surtout car elle veut rentrer chez elle, retrouver sa famille, sa maison, sa vie. Elle veut retourner courir dans les vignes, se promener avec papa en tracteur, écouter maman lui chanter une berceuse, observer ses petit frères, jouer avec eux.

Elle pleure à chaud de larme, c'est aussi un de ses petits défaut, elle à la manie d’amplifier tous ce qui lui arrive, elle est assez maligne, elle invente pas mal de chose ainsi la moindre chute se transforme en véritable événement. Et puis surtout elle est hyperémotive, elle n'arrive pas à contenir ses sentiments, dès qu'elle est triste ses yeux se transforment en véritables fontaines, impossible de se contenir.

Salomé remarque brusquement les portes qui s'ouvrent les unes après les autres, les élèves sortent de toute part, elle se recroqueville de plus belle. Ses larmes se calment un peu, elle se relève comme elle peut et se fait la plus petite possible, chose aisée vu sa taille. Elle frisonne brusquement qu'un grand se dirige vers elle, elle se met à trembler, elle à peur qu'on la punisse, elle ne sait pas où elle était censé être mais sûrement pas dans ce couloir.

Le garçon se penche vers elle, il lui parle, dans cette langue si étrange que l'enfant peine à maîtriser, elle parvient tous de même à comprendre l'essentiel et surtout ce mot, Lost, ça elle le maîtrise, perdue oui elle est. Le jeune homme la regarde d'un air rassurant, l'enfant se détent un peu, il ne semble pas vouloir la gronder, il à plutôt l'air inquiet pour elle.

Salomé hésite à répondre, elle ne sait pas si il vas la comprendre, elle balbutie en français :
- « Sa.. Sa.. Salomé... je sait pas, les autres ils sont partis ! »
Oui les autres jaunes sont partis, elle n'a pas encore vraiment compris qu'elle fait partie du même groupe, que leur salle de classe est aussi la sienne. Elle n'a jamais été à l'école, ces grandes salles de classe l’impressionne. Elle regarde le garçon de ses petits yeux humides et demande toujours en français :
- « T'est qui toi ? »

Je n'étais pas vraiment sûr que la petite fille comprenne vraiment ce que je disais. Elle me faisait des grimaces, comme quand un italien me parle. En même temps, si c'était, par pur hasard, la fille de Mr. Blake, c'était normal qu'elle ne comprenne pas ce que je lui disais, il est Australiens. Je tenta donc de lui parler en anglais :

- « My name is Luke, I'm a student of this school. I would like to help you. How old are you ? »

Je pensais que si j'arrivais à savoir son âge, peut-être je pourrais savoir sa classe .. A moins que … si je demandais à un professeur … peut-être que quelqu'un la connaît et pourra m'indiquer sa classe. Du moins, c'est ce que je croyais ! Je lui dis donc :

- « Don't move ! I return ! »

Je monta voir le professeur de français que je venais juste de quitter. Je lui demanda s'il connaissait le nom d'une jeune blondinette qui serait dans l'établissement. Il me répondit qu'il ne savait pas, qu'il faudrait qu'il la voit, et me demanda pourquoi cette question. Je lui expliqua les circonstances dans lesquelles j'avais rencontré la petite fille. Nous descendîmes ensemble. J'expliqua à la jeune fille que le monsieur à côté de moi était un professeur. Elle ne répondit rien.

Mr. Loyson me dit qu'il ne la connaissait pas. J'en conclus donc qu'elle devait être nouvelle dans l'établissement. Il fallait vraiment que je trouva sa classe. Ainsi je pourrais l'aider à retrouver son ''clan''.

J'avais vraiment dans l'idée de la prendre sous mon aile, de la protéger, mais pour qu'elle raison ? Était-ce parce que je croyais qu'elle pouvait être la fille de Morgan, ou parce qu'elle était jeune, innocente, et semblait perdue ? Je ne le savait encore pas. J'allais peut-être bientôt le découvrir.

J'aimerais vraiment savoir si cette jeune fille est la fille de Morgan. Mais comment ? Peut-être ne le sait-il même pas. Il aurait vraiment fallut que je le vois, mais il était, hélas, chez lui à cette heure-ci . Il n'a pas cours avant demain matin. Il faudra donc que j'attende.

La peur d'une enfant

feat Luke Adams

La fillette pose son regard sur le jeune homme, il la regarde bizarrement. L'enfant se remet à trembler , les grands lui font très peur elle n'a pas l'habitude d'en côtoyer et le fait qu'elle ne les comprends pas n'arrange pas vraiment les choses, elle se recroqueville un peu plus sur elle même, essayant de se protéger de ce jeune homme, si il voulait il pourrait lui faire mal. Pour elle les autres enfants sont des menaces, elles ne les connaît pas et elle à peur de se faire frapper. Petite contre ce géant, elle sait très bien qu'elle n'a aucune chance, son regard se fait implorant.

Il lui dit de rester ici, elle le regarde toujours avec cet air d'incompréhension, elle ne comprend pas ce qu'il dit et elle se retient de pleurer. Mais elle obéit, reste immobile elle ne comptais pas vraiment bouger de toute manière, elle préfère ne pas bouger d'ici, elle à comprit qu'il y a beaucoup de passage ici, c'est peut être sa chance de retrouver la grande qui parle la même langue qu'elle. Il à aussi dit un prénom, Luke, ça doit être lui. Savoir son prénom rassure un peu la fillette, si il la touche elle sauras au moins de qui se plaindre.

L'enfant reste en boule dans le couloir, des pas lui font relever la tête, le jeune garçon est de retour, il n'est pas seul. Un adulte est avec lui, il se penche vers Salomé et la regarde un instant. Il dit à Luke qu'il ne la connaît pas et repart, l'enfant suit ce petit manège des yeux sans rien dire. Ils sont de nouveau en tête à tête, l'enfant à enfin compris qu'il veut l'aider. L'enfant ferme les yeux, elle cherche un mot qu'elle à entendue de la bouche de ses camarades :
- « Yellow ! »
Oui c'est ça, elle releve la tête, regarde le jeune home et répète de nouveau :
- « Oui c'est ça Yellow, les autres ! »

Lorsque je suis revenu avec mon professeur de français, Nathan LOYSON, la petite blondinette n'avait pas bougé. Elle était en boule, dans le même coin où je l'avais vue pour la première fois. Elle nous regardait, effrayée. Je m'accroupis, afin d'être à sa taille, je voulais qu'elle ait confiance en moi. Mr. LOYSON la regarda attentivement, avant de me certifier qu'il ne l'avait encore jamais vue. Je le remercia, et le laissa s'en aller. Il me souhaita bon courage ! Il ne rester maintenant plus que deux raisons à sa présence ici. Soit elle était la fille de Mr. BLAKE, et il n'avait eût d'autre choix que de l'amener avec lui au travail ... mai s, le connaissant bien, je ne pense pas, il ne l'aurait jamais oubliée ici, surtout en sachant que MOOR était dans le coin. Soit elle était à l'orphelinat depuis peu, ce qui expliquait que personne ne la reconnaisse, et elle s'était perdue. Elle me lança:

- « Yellow ! »

Elle laissa s'écouler quelques secondes, et dit:

- « Oui c'est ça Yellow, les autres ! »

Elle parlait donc Français. Cela tombait bien, moi aussi ! Enfin, pas couramment, mais je m'en sortais très bien, sans me vanter !

-"Tu parles français, c'est ça ?" lui dis-je, afin qu'elle me comprenne (en français).

En y réfléchissant bien, Mr. BLAKE aussi parle français. Peut-être est-ce une coïncidence, mais peut-être que j'ai raison. Au plus j'en apprends sur cet enfant, au plus je vois le rapprochement avec Mr. BLAKE. Il m'a avoué, un jour, parler français. Il me fallait son avis. Je décida de prendre la petite sous mon aile, du moins pour la nuit, et demain je verrais Mr. BLAKE s'il l'a reconnais.

La peur d'une enfant

feat Luke Adams

Elle regarde le grand, il semble soulagé de l'information qu'elle lui délivre. Il utilise alors la langue de la petite pour son plus grand plaisir, elle sourit en reconnaissant le français. Elle fait un grand oui de la tête et vas serrer le grand dans ses bras, elle est habituellement plutôt farouche mais aujourd'hui nan, elle est bien trop heureuse que ce grand la comprenne et qu'il ne soit pas hostile envers elle.

Elle sourit de plus belle laissant découvrir ses petites dents blanches. Elle est cramponné à lui et elle répond de sa petite voix fluette :
- « Oui je parle Français et je suis perdue ! Tu veut bien m'aider ? J'ai faim ! »
Elle prend un air mignon qui fait généralement craqué les plus grands, elle espère que ce seras aussi le cas de celui là, qu'il la conduiras jusqu'à l'endroit où elle à mangé ce matin mais qu'elle a été incapable de retrouver ce midi.

Elle relâche le jeune homme et s'écarte de lui et se met à tortiller une mèche de cheveux autour de ses petits doigts. Elle est méfiante et si il la plantait là en plein milieu de ce couloir elle aurait l'air maligne, elle ne savait absolument pas retrouver son dortoir mais elle avait compris qu'elle avait tout intérêt à le retrouver avant une certaine heure car dans le cas contraire elle seras punie.

Un bruit de pas retentit, pas vraiment près mais ils effrayent tout de même la petite qui retourne vers le grand essayant de se cacher derrière lui. Personne n'arrive, elle regarde le grand de nouveau, s’accroche à sa taille, elle aimerait tellement pouvoir s'enfouir dans son cou et ne plus bouger, mais il est trop grand et elle n'ose pas lui demander si il peut la prendre dans ses bras.

La peur d'une enfant
Je ne peut pas aider tout le monde, mais je peux essayer !

Elle me regardait, que dis-je, elle me fixait du regard. Lorsque je commença à parler français, un sourire, le plus beau que je n'avais encore jamais vu, se dessina sur son doux visage. Je venais de lui demander si la langue qu'elle parlait et comprenait était bien le français. En effet, c'était bien ça. Elle avait hoché la tête du haut vers le bas, en signe d'affirmation. Elle se rua sur moi et me serra dans ses petits bras. J'en fis de même. Elle me montra, grâce à un nouveau sourire, ses jolies petites quenottes blanches. Elle répondit de sa douce voix :

- « Oui je parle Français et je suis perdue ! Tu veut bien m'aider ? J'ai faim ! »

Elle était vraiment très mignonne ! Elle avait faim .. hum … pas étonnant, il était déjà tard. Nous ne pouvions plus entrer ni dans les cuisines ni même dans le refectoire, même en douce. Heureusement pour elle, j'ai toujours quelques trucs à manger dans mon dortoir. A vrai dire, nous n'en avons pas le droit, mais pourquoi je devrais respecter des règles idotes ? J'en cache tout le temps dans mon placard. Je la ramène la plupart du temps du bar ou je travail.

Elle me libéra de son étreinte, et se mit à passer ses doigts dans ses jolies boucles, comme si elle était réticente. Peut-être avait-elle peur que je la laisse seule, ici, comme une inconnue aux yeux de tous. JE lui tendit les bras, comme pour la porter. J'avais peur de sa réaction.

Un bruit de pas retentit. Elle avait peur. Elle se cacha derrière moi. C'était Moor. Si elle nous voyait là, c'était sûr, elle allait nous tuer ! Je souleva la petite, et lui fit signe de ne pas faire de bruit. Je me dirigea doucement, à pas de velours, vers les escaliers qui mènent jusqu'à mon dortoir. Ouf, nous ne nous sommes pas fait attraper par cette scélérate de moor.

Je conduis la petite fille à travers les couloirs, jusque dans le dortoir des blanc, devant mon placard, duquel je sortis une barre chocolatéE. Je lui demanda d'abord si elle y était allergique :

- "Est-ce que tu as le droit de manger ça ? Tu n'y est pas allergique ?"

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La peur d'une enfant

feat Luke Adams

Luke regarde la petite, il semble fondre devant elle. La fillette n’a pas entièrement conscience de l’effet qu’elle a sur les grands, elle ne sait pas que ses sourires font fondre tous le monde et que sa petite bouille mignonne peut lui faire obtenir ce qu’elle veut. Elle le regarde de nouveau avec son air mignon, il tend ses bras comme pour la prendre, elle s’apprête à s’y blottir mais elle entend les pas.

Il la prend finalement contre elle, comme pour la protéger de la menace, l’enfant se met à trembler, elle ne sait pas qui arrive mais elle sent à la façon dont il la serre contre elle que la personne qui se trouve derrière eux n’est pas des plus sympathique. Elle s’accroche au cou du grand qui lui fait signe de ne pas faire de bruit, l’enfant hoche doucement la tête pour lui signifier qu’elle à comprit.

Elle a vraiment peur, elle est terrorisé, elle s’agrippe de plus belle au grand, elle a peur qu’il la lâche ou qu’il l’emmène dans un endroit encore pire qu’ici, tout ce qu’elle veut c’est manger et retrouver le lit où elle à passé la nuit hier, se blottir dans les couettes et pleurer toute les larmes de son corps., se réfugier dans ses pensé et imaginer que le lendemain en rouvrant ses petits yeux elle serras de nouveau dans sa vraie chambre, chez elle.

Ils entrent dans une pièce qui n’est pas inconnu à Salomé, elle est déjà venue ici, quand elle vadrouillait c’est là qu’elle est tombé sur Paige si elle se souvient bien. Luke la pose sur un lit et vas fouiller dans un placard. L’enfant est mal à l’aise, les lits alentour sont tous occupé par des grands garçons, elle ne devrait pas être là, elle en a conscience. La fillette range ses petite jambe sous elle, un peu plié, prête à fuir, elle ne sait où.

Le garçon lui présente un objet, il lui demande si elle peut en manger, la filette se remet à entortiller ses cheveux autour de ses petits doigts, signe évident qu’elle est mal à l’aise. Elle n’ose pas l’avouer au grand mais elle ne sait même pas ce que c’est cette chose, sa maman ne l’autorisait à manger que des « aliments sains », bonbon et barre de chocolat sont donc des ovnis à ses yeux. Elle finit par murmurer :
- « Je ne sais pas ce que c’est cette chose, j’en ai jamais mangé ! »

La petite jette un regard désespéré au grand, ses épaules commencent à trembler tout comme ses lèvres, elle pleure à présent, elle à honte d’être aussi peu cultivé, ne pas savoir ce que c’est alors que le grand lui propose de la nourrir. Ses larmes commencent à devenir des cris, au risque d’attirer l’attention. Elle se jette dans les bras de Luke.

La peur d'une enfant
Je ne peut pas aider tout le monde, mais je peux essayer !

Elle s'était assise sur mon lit, elle était recroquevillée sur elle même. Je pense qu'elle ne se sentait pas vraiment à l'aise au milieu de tous ces garçons. Elle devait se sentir de trop. En même temps, elle n'avait pas tout a fait tort, elle faisait partit des rubans jaune, et elle c'était une jeune fille, elle n'avait vraiment aucune raison d'être ici. Si par hasard Moor montait et la voyait … elle allait nous tuer ! Je lui demanda de s'asseoir par terre, derrière mon lit, pour qu'elle ne se fasse pas remarquer. Mon lit est le dernier de la chambre, avec un peu de chance elle ne la verrais pas si elle venait.

Je lui proposa la barre chocolatée. Elle me regarda étrangement, comme si elle n'avait jamais vu de barre chocolatée de toute sa vie. Elle me répondit :

"Je ne sais pas ce que c’est cette chose, j’en ai jamais mangé !"

Il était possible que sa mère, tout comme la mienne, ne soit pas très fan de la mauvaise nourriture. Je ne savais pas que lui répondre. Et si elle faisait une allergie ?! Je préférais ne pas lui en donner.

"Bon … bah, je ne sais pas vraiment que te donner a manger, je n'ai pas grand chose de bien bon pour toi. Je te propose, si tu préfères, des petits Lu, ce sont ces biscuits, je ne pense pas que tu puisse y être allergique, mais si tu as peur, et que tu préfères ne pas les manger, le dîner aura bientôt lieu pour toi. C'est toi qui voit. "

Je lui tendis la boîte de petits biscuits. Je devais la reconduire jusqu'à son dortoir, ils allaient bientôt manger. Si Moor s'apercevait qu'elle n'était pas avec son groupe, elle allait la punir sévèrement. Je la pris par la main, je la fit passer derrière moi, histoire de vérifier qu'il n'y ai personne dans le couloir. Nous descendîmes doucement les escaliers. Lorsque nous arrivâmes devant la porte de son dortoir, je m'accroupis, lui pris les deux mains, et lui murmura :

"Tu vas suivre ton groupe, d'accord, essaye de ne rien dire, et surtout, reste sage ! Fait tout comme les autres, il ne faut pas que tu te fasses punir. Demain, après le petit déjeuner, je viendrais te chercher dans ton dortoir, et je te présenterais quelqu'un, un professeur, il est très gentil, tu verras ! "

Je l'embrassa sur la joue, comme pour lui dire au revoir, je me releva, et je repartit dans ma chambre. La nuit se passa sans encombre ni soucis. Au petit matin, alors que les surveillants venaient nous réveiller. Je repensais déjà à la petite blondinette. Comme promis, après le petit déjeuné, je descendis jusque devant le dortoir des jaunes. Salomé m'y attendait. Je l'a pris par la main, et la fit me suivre. Tous les jours, lorsque Morgan arrivait, il allait dans sa salle, et il jouait du piano. Ça le détendait.

Nous descendîmes à pas de loup jusque dans la salle de Mr. Blake. Il y avait un petit banc juste devant. Je demanda à la petit fille de s'asseoir, il fallait d'abord que je parle au professeur. J'entrais dans la salle, et je lui expliquais tout ce que je savait, tout ce que je croyais. Il m'avoua être sortit avec une jeune femme il y a quelques années, mais jamais elle ne lui avait dit qu'il avait une fille. Peut être n'en avait elle pas eu le temps. Il me demanda de faire entrer la petite.

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Le garçon fait signe à la petite de s'asseoir par terre, l’enfant s’exécute, elle se met à fixer le mur qui lui fait face presque soulagé, elle ne voit plus les autres grands, elle se sent un petit peu mieux, moins en danger. Elle se pelotonne avant de jeter un regard inquiet vers le grand. Il semble embêté, il range la barre avant de lui proposer des biscuit, l'enfant en attrape un qu'elle fourre dans sa bouche, elle connaît bien ces gâteau, elle en mangeait plein quand sa mère lui en laissait l'occasion.

Il lui attrape la main, l'enfant se laisse faire, si elle a bien compris il la ramène là ou elle doit être pour qu'elle aile manger. Elle soupire de soulagement, elle ne passeras pas une nuit de plus le ventre vide, pas comme hier. Il la place derrière elle, et jette un œil dans le couloir, il la fait doucement avancé et la ramène vers le dortoir des jaunes, il lui explique qu'il faut qu'elle reste là sans se faire remarquer. Il l'embrasse avant de disparaître.

Salomé regarde le grand disparaître, une boule commence à se former dans sa gorge, revient songe t'elle, elle voudrait le crier, elle commence à sangloter. Elle retourne vers le lit qui lui a été attribué, elle s'y assoit ne sachant que faire. Un mouvement des autres la fait réagir, un adulte est apparut à la porte et la foule de fillette vas se ranger devant elle, Salomé les imites. Une fois arrivé au réfectoire elle mange autant qu'elle peut, même si la nourriture n'est pas bonne, même si ça ne sent pas bons, tous ce qu'elle veut c'est remplir son estomac.

La petite décide de suivre de nouveau celle de son groupe pour ne pas se perdre, elle reconnaît celle qui dort à coté d'elle, elle ne la quitte plus du regard, ainsi elle ne se perdras pas, elle la suit quand cette dernière se lève elle l'imite et ainsi elle retrouve facilement son dortoir. Là bas elle ne tarde pas à s'endormir, songeant à ce nouveau lieu qui est désormais sa maison, elle fait des cauchemars, rêvant de ses parents, elle les voient la déposer devant la porte et partir, l'abandonnant ici.

C'est le bruit que font les autres enfants qui la réveille, elle se lève , s'habille et quand le dortoir commence à se vider elle suit la foule. Elle prend le petit déjeuner, elle dévore de nouveau tout ce qu'elle peut puis elle retourne vers son dortoir, elle a retenue le chemin, plus besoin de suivre les autres. Elle se plante devant le dortoir comme lui a demandé le grand, elle attend, inquiète, et si il ne revenait pas ? Que ferait elle alors ?

Mais une silhouette familière s'approche fessant apparaître un sourire sur le visage de la petite, elle reconnaît Luke, elle le salue utilisant l'un de seul mot d'anglais qu'elle a retenue :
- « Good Morning ! »
Le grand sourit lui aussi, il attrape la main de la petite. Il l’emmène, elle ne sait pas où puis elle se souvient qu'il voulait lui présenter un prof, elle ne comprend pas pourquoi mais elle se laisse guider.

Il arrive devant une porte, le garçon lui demande d'attendre sur le petit banc qui se trouve en face. L'enfant ne comprend pas, elle obéit tout de même, vas s'asseoir sur le petit banc. Luke disparaît dans la salle. L'enfant se retrouve seule dans le grand couloir, elle pose ses genoux devant elle et les entour par ses bras, elle pose sa tête sur ses genoux et se met à pleurer, elle ne comprend rien à ce qui ce passe.

La porte se rouvre en grinçant fessant lever la tête à la fillette, elle renifle avant d'apercevoir Luke, il lui sourit doucement fessant signe de rentrer. L'enfant hésite, ne sachant ce qu'elle trouveras derrière cette porte. Elle finit par se lever, elle s'approche du grand et vas le serrer contre elle. Elle reste derrière lui pendant qu'il rentre dans la pièce, elle aperçoit un adulte assis derrière un piano, Salomé frissonne et demande à Luke :
- « C'est qui lui ? Il est méchant ? »

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Je ne peut pas aider tout le monde, mais je peux essayer !

Mon réveil sonna, comme tous les matins de semaine, et comme à mon habitude, le réveil était difficle. A vrai dire, si je me couchait moins tard, peut être que ça irait mieux, mais bon. Ce matin là avait tout d'un matin ordinaire, mais ce qui m'attendaitau collège, ça, ça n'avait vraiment rien d'habituel !

Comme a mon habitude, je me levai, embrassait Croquette, mon bouvier bernois, et allais me préparer pour aller a l'orphelinat. Ce fût très vite fait. Je pris la laisse et le collier de Croquette, je la sortit, récupéra mes clefs, et partit pour le l'orphelinat.

Le grand portail en fer était encore fermé, c'est d'ailleurs pour cela que tous les professeurs avaient la clef. Je poussa la grande porte en bois qui hornait l'entrée de l'orphelinat, et je rejoignis ma salle. J'avais pour habitude de jouer du piano, ou de la guitare, cela dépendait de mon humeur, en attendant que les cours commencent.

Je posa mon sac à terre, devant mon bureau, je m'assis sur le siège qui se tenait devant le piano, posa mes mains sur les touches, me concentra, et je commença à jouer.

Lorsque mon morceau venait a la fin, quelqu'un toqua à la porte. Qui ça pouvait bien être, à cette heure là ? J'espérais que ce pouvait être Spencer filds, la jeune femme qui m'avait fait l'honneur de l'accompagner jusqu'à l'ophelinat, même si c'était un peu forcé.

Luke entra et cassa tous mes espoirs. Mais je ne lui en voulait pas ! C'était un élève que j'appréciais beaucoup. Il avait, en ce matin là, une nouvelle plutôt surprenante et innatendue ! Je commença par lui demander si ça aller, il m'affirma que tout aller bien pou lui, et il m'expliqua qu'il avait trouvé une petite fille perdue dans l'orphelinat la veille, et il m'annonça qu'il pensait que c'était ma fille.

J'eus besoin d'un moment de reflexion. J'étais bien sortit avec quelqu'un, il y a quelques années, mais elle ne m'avais jamais dit avoir eu une fille. Je lui demanda l'âge de la petite. Il m'annonça qu'elle devait avoir vers les 6 ans. C'était bien ça, il était possible qu'elle soit ma fille. Je lui demanda où elle se trouvait. IL me répondit qu'elle était juste là, devant la porte. Il l'a fit entrer.
Je la regarda attentivement.

« Elle parle français », ajouta Luke.

Je lui demanda :

« Bonjour, je m'appelle Morgan BLAKE, je suis professeur de musique. Et toi, comment tu t'appelles ?» (nom et prénom ! ^^)

Elle mit un petit bout de temps à répondre, comme si elle avait peur de moi, comme si elle se méfiait ! Pourtant, elle n'en avait aucunement besoin, à près tout, j'étais peut-être son père. Mais, si je l'étais, je ne pouvais pas le lui dire comme ça, elle risquait de se braquer et de ne pas me croire. Je tentais de réfléchir à une façon de lui annoncer cette nouvelle tout en attendant sa réponse.

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feat Luke Adams

Salomé reste caché derrière Luke qui ne semble pas vouloir répondre, il semble mal à l’aise comme si il ne devrait pas être là. L’enfant chouine et demande au grand en murmurant :
- « Ne part pas ! Me laisse pas seul ! »
Elle avait peur, peur de l’inconnu qui lui fessait face, il lui souriait pourtant mais l’enfant ne pouvait que frissonner, qui sait ce qu’il lui voulait. Elle prit soudain encore plus peur et si Luke et le prof était allié pour lui faire du mal ?

Le prof la détaille du regarde, l’enfant ne peut que faire la même chose, elle le regarde et remarque qu’il à les mêmes cheveux qu’elle, simple coïncidence se dit elle après tous il existe un tas de gens avec des cheveux blond et frisés. Elle hésite à répondre à sa question, elle a envie de fuir et de lui crier que ça ne le regarde pas mais elle à quelques bases de politesse elle sait que ce n’est pas bien. Elle finit par faire d’une toute petite voix :
]- « Sasa.. Salomé ! »
Devant le regard insistant, elle soupire et finit par compléter :
]- « Salomé Recrosio, future héritière du domaine du même nom. »

Sur ces mots, elle songe à son domaine justement, aux vignes, au vendange qui ne devrait plus tarder, elle prend peur est ce que Papa à commencé sans elle ? Pourquoi ils l’ont laissé là d’ailleurs ? Elle aime tellement courir dans les vignes et se promener en tracteur, est ce qu’ils ont envoyé ici car ils ont trop de travail et qu’elle gène ? Dans ce cas pourquoi ses petits frères ne sont pas avec elle ? Ils demandent tout de même plus d’attention.

Salomé se met alors à pleurer, oui elle veut rentrer et ce tout de suite. Elle perd alors toute ces notions de petites filles bien élevé et se met à crier :
]- « J’veut ma maman et mon papa ! J’veut retourner dans ma maison ! »
Elle serre Luke dans ses bras, elle ne veut pas qu’il la laisse, elle se sent mal face à cet homme, elle le trouve bien trop curieux, elle le fait d’ailleurs remarquer :
]- « Toute façon ça te regarde pas ! »
Sur ce elle fourre sa tête dans les jambes du grand présentant son dos au professeur

La peur d'une enfant
Je ne peut pas aider tout le monde, mais je peux essayer !

Je remarquais que je lui faisait peur. Pourquoi avait-elle autant peur de moi. Elle se mit soudain à crier. Je ne compris pas tout de suite ce qu'elle voulait, mais après quelques secondes, je compris qu'elle voulait retourner chez ses parents, elle voulait revoir. Or, si elle était à l'orphelinat, c'était soit parce que ses parents étaient morts, soit parce qu'ils l'avaient abandonnée. Dans les deux cas, ce n'était pas une bonne nouvelle, et je ne pouvait, malgré toute la bonne volonté du monde, rien y faire.

Elle était à deux doigts de pleurer. Elle me faisait vraiment beaucoup de peine. J'étais désormais sûr que c'était ma fille. A vrai dire, je me souvenais très bien du nom de famille de sa mère, nous nous étions fréquentés pendant plus d'un an, mais ça, c'était avant qu'elle ne rencontre son mari.

Peut-être la petite fille pensait-elle que je lui voulait du mal. Connaissant bien Rose Dinuxi, la pédiatre du village, nous avions souvent parlé de son travail, elle m'a souvent raconté comment elle s'y prenait avec les enfants qui ne voulaient pas de son aide, ou qui avaient peur d'elle. J'avais donc une petite idée de ce que j'allais faire.

Je voyais très bien qu'elle n'était pas bien dans cet orphelinat, c'est pourquoi je présenta à la petite une feuille blanche que je déposa sur mon bureau, et des crayons de couleurs rassemblés dans un pot, que je lui déposa à côté. Je la pria de bien vouloir me faire un joli dessin, ou a Luke, pendant que je parlais à ce dernier. Je lui demanda si les parents de la jeune fille étaient morts. Il me répondit que non, d'après lui ils l'avaient abandonnée. Du moins, c'est ce qu'elle lui avait dit.

J'avais dans l'idée de l'amener avec moi, du moins, pour la nuit, et demain matin nous irions voir ses parents, histoire d'y voir plus clair. Je pourrais au passage revoir sa mère. Mais, la petite accepterait elle de passer la nuit avec moi. Je ne pense pas. Il fallait que je demande à Luke de venir avec elle. Ils étaient assez fusionnels tous les deux !

Je déclara mon idée à Luke. Il l'a trouvait brillante. Mais il s'inquiéta tout de suite, comment allions nous faire pour Moor. Il fallait que je la voit ! Je lui ferais croire que Luke et Salomé étaient demi-fère et demi-soeur, et que j'étais leur père. Elle était donc obligée de les laisser venir avec moi, du moins, pour la nuit et le lendemain.

«Salomé, sa te dirais de revoir tes parents ?»

J'attendis un instant puis ajouta :

« Si oui, il faudrait que tu viennes dormir chez moi, après la journée de cours, et demain nous irions voir tes parents, tu veux ? Si tu veux Luke peut venir avec nous.»

J'attendais impatiemment sa réponse. Je ne pense pas qu'elle pouvait refuser une telle offre, elle qui regrettait tellement ses parents …

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Sauney de Never Utopia

Le prof pose son regard sur le grand, elle n'a pas confiance absolument pas, il semble cependant pas lui vouloir du mal mais tout de même, elle resta près de Luke, se protégeant derrière lui, elle frissonne, elle a peur qu'il la touche, elle ne sait pas pourquoi mais elle ne le supporterais pas, elle se braquerait et serait peut être même prête à le mordre pour le faire lâcher prise. Il se rapproche, elle se met à pleurer, des larmes qui coulent lentement sur ses petites joues roses, ses lèvres tremblent, elle s'accroche de plus belle au pantalon de Luke.

Le prof lui propose de faire un dessin pour lui ou pour Luke. L'enfant soupire doucement, il peut toujours rêver pour qu'elle lui fasse un dessin, elle ne le connaît pas et il lui fait peur. Elle attrapa tout de même la feuille et les crayons car elle aimait bien dessiner, c'était même l'un de ces seul loisir. Elle remua le crayon entre ses doigts, ne sachant que dessiner. Son regard se posa sur la fenêtre, elle sourit et se mit à croquer ce qu'elle voyait.

Elle écoutait d'une oreille distraite la conversation des grands, ils parlaient en anglais, elle ne comprit pas mais elle sentait que c'était un sujet grave. Elle regarda son dessin, elle n'avait que six ans mais en regardant son dessin on jurait qu'elle en avait plus, les traits était droit et on reconnaissait aisément l'arbre que la fillette venait de dessiner. L'enfant se laissa glisser de sa chaise et se rapproche doucement de Luke, elle lui tend le papier en souriant.

Elle jette un œil a Morgan, croyait il qu'elle allait lui donner. Il lui sourit et lui demande d'une voix douce si elle voulait revoir ses parents, Salomé retint ses larmes, bien évidemment c'est ce qu'elle désirait le plus mais elle avait bien compris que ce n'était pas possible, tous ceux qui était ici n'avait plus la possibilité de voir leur papa et leur maman, c'était comme ça et l'enfant savait qu'elle était condamné a rester ici.

Elle ne savait que répondre, oui elle voulait ses parents, elle voulait sa vie mais si pour cela il fallait faire confiance à Morgan elle n'était pas bien sur de le vouloir. Le prof continu, lui disant qu'il faudrait qu'elle vienne dormir chez lui, avec Luke si elle le veut, oui si jamais elle allait chez lui elle le ferait uniquement avec Luke, mais elle était effrayé, les deux hommes étaient proches, elle avait peur qu'il se liguent contre elle.

Elle s'écarta d'eux. Puis elle réfléchit et pleurnicha :
- « Oui je veut revoir Maman et Papa mais je ne sait pas comment je pourrait, les grands qui m’ont emmené ici m'ont dit qu'il fallait que je reste là car Papa ne pouvait plus me protéger, que j’étais en dangers et puis la maison est loin, on a prit l'avion. Je sait pas où on est mais loin de la France ça c'est sur ! »
Elle se met maintenant à pleurer. Oui elle veut papa et maman et elle trouve Morgan méchant de lui rappeler qu'elle ne pourras pas.

Elle dévisage le prof à travers ses yeux embué de larme, elle déglutit avant de lui répondre :
- « Vous êtes méchant ! J'ai compris que je révérais pas Papa et Maman ! Et puis Maman m'a dit de ne jamais aller avec un inconnu, j'irai pas chez vous ! »
Elle éclate de plus belle en larme, elle n'a pas tout compris, elle ne sait pas que ses parents on été tué, elle ne sait pas non plus que la personne qu'elle devrait craindre le plus en ce moment c'est son oncle, car c'est lui qui à créer toute cette désolation autour d'elle.

Elle regarde Morgan encore pleine de rage, elle ne sait que faire, il fait plus du triple de sa taille et de son poids, si vraiment il est méchant il pourras très bien l'emmener de force. Elle regarde Luke, il n'a pas réagit depuis un moment, elle fixe son regard dans le sien essayant d'y trouver du soutient. Elle n'en trouve pas, elle sort alors de la salle et se met à courir dans le couloir, elle glisse et s'explose sur le sol, elle éclate de plus belle en larme.

La peur d'une enfant
Je ne peut pas aider tout le monde, mais je peux essayer !

Elle avait plutôt mal réagit à ma proposition. Elle semblait me dire que ses parents étaient décédés. Je ne savais vraiment plus que faire, et pourtant, il fallait bien que je l'éloigne de cet horrible endroit ! Je pensa soudain à Rose. Elle était pédiatre, et c'était une femme, elle lui ferait peut-être d'avantage confiance. En tout cas c'était une chose à tenter, mais j'avais vraiment besoin du soutien de Luke.

La petite fille eu une réaction à laquelle je ne m'attendais pas le moins du monde. Elle nous lança à tous les deux un regard méchant, ouvrit la porte de la salle, et se mit à courir. Elle tomba à terre, et fondit en larme. Je m'approcha doucement d'elle, pour qu'elle ne s'enfuit pas. Je la regarda gentiment, m’accroupis à ses côtés, et lui dit d'une voix douce et gentille :

«Je ne savais pas que tes parents étaient morts, je croyais qu'ils ne pouvaient plus s'occuper de ti, mais que ce n'était pas pour longtemps. Je suis vraiment désolé. Tu sais, je connaissais ta maman, et … je sais que tu ne me croira pas, et qu'a la suite de la nouvelle que je vais t'annoncer tu ne voudra sans doute plus me parler, mais, je suis ton père. Il y a des tests qu'on peut faire si tu ne me croit pas. Et en tant que père je veux le meilleur pour toi, et cet endroit n'est en aucun cas le meilleur.»

Je m'arrêta de parler un instant, le temps de voir sa réaction, puis je repris :

«Tu sais, il y a une dame très gentille dans le village, elle est pédiatre, ça veut dire qu'elle s'occupe des enfants, on pourrait aller la voir si tu veux. Elle à une jeune fille, tu t'entendrais sûrement bien avec elle, vous avez presque le même âge. Et si tu veux, tu pourrais rester chez elle, le temps de trouver une solution à la situation, ou du moins, jusqu'à ce que tu veuilles bien venir chez moi, enfin, si tu n'as pas peur des animaux, parce que j'ai un gros chien ! » dis-je, sur un ton qui se voulait rassurant pour la jeune fille.

Je ne savais pas comment elle allait le prendre, mais en attendant ses petits genoux laissaient percevoir quelques gouttes de sang. Je lui demanda de ne pas bouger, il fallait que je la soigne. Je retourna rapidement dans ma salle, fouilla dans mon sac, et en sortit une trousse à pharmacie. Je revins vers la petite, elle n'avait pas bougé. Je sortis du coton et un désinfectant. Elle fit une grimace avant même que je ne la touche.

«Ne t'inquiète pas, ce désinfectant ne pique pas du tout, tu vas, voir, fait moi confiance. »

Je fit couler le liquide sur le coton, et demanda à la jeune fille de regarder le ciel, je lui fit croire qu'il y avait un avion. Elle regarda en l'air. Pendant ce temps j'appliquais rapidement le coton sur ses petits bobos. Lorsqu'elle me regarda c'était déjà finit. J’espérais désormais qu'elle avait confiance en moi. Il le fallait, il fallait vraiment qu'elle accepte de venir voir Rose avec moi, elle ne pouvait pas rester ici, c'était bien trop dangereux pour elle !

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Sauney de Never Utopia

Salomé releva la tête en entendant des bruits de pas, Morgan se rapprochait. Elle avait envie de reculer, de fuir mais il était déjà la. Il s’accroupit près d'elle et lui sourit, la fillette frissonna, elle savait bien qu'un sourire pouvais cacher beaucoup de chose, elle avait déjà vu son père lui sourire quand elle rentrait dans son bureau alors qu'il venait de hurler après un de ses employés. Oui on peut faire des faux sourire et en ce moment Salomé devait experte, elle souriait quasiment toute la journée dans ce fichu endroit.

Les paroles du prof la firent se braquer. Mort ? Nan papa et maman n'était pas mort, ils étaient juste caché en attendant que le danger passe, après tout Salomé ne savait rien de ce qu'il leur était arrivé, on ne lui avait donné que peu d'information car elle était là par mesure de protection car son oncle ne la lâcherais pas, il la traquerais pour que l'héritage revienne à sa famille, à ses enfants ou à sa femme. Elle se remit à pleurer de plus belle :
- « Nan papa et maman... ils sont pas mort ! Vous mentez ! Ils sont juste... »

Sa crise de larme était maintenant inarétable, elle ne comprenait vraiment rien à ce qu'il lui arrivait, pourquoi on lui cachait tant de chose ? Elle n'arrivait même pas à finir sa phrase. Ne pouvait on pas lui dire la vérité, elle avait six ans certes mais elle n'était pas idiote. La suite de ce que lui dit le prof la fit arrêtez de pleurer. Ce qui lui racontais était des plus étrange, comment pourrait il être son père ? Elle ne le connaissait pas, elle n'habitais même pas dans le même pays.

Elle le regarda, nan ce n'était pas son père, son papa c'était celui qu'il l'emmenai à l'école, qui la couchait la nuit et celui qui lui avait promis qu'il viendrait la chercher après cette superbe soiré pyjama. Oui son papa c'était cet homme qu'elle connaissait depuis toujours et non pas celui qui se trouvait face à elle.
- « Les policiers, ils ont dit que je devais rester ici, on peut faire plein de test mon papa c'est pas vous ! Je veut rester là ! »

Il regarda ses genoux, elle aussi, des petites gouttes de sang commencent à apparaître. Elle se mordille la lèvre, elle est un peu du genre chochotte et la vue du sang lui est plutôt désagréable. Il lui demande de ne pas bouger, elle obéit non pas car elle lui fait confiance mais car elle à peur, peur qu'il la rattrape et qu'il la punisse. Il revient. Elle grimace, pas par peur que ça pique mais car elle ne supporte pas l'idée qu'il la touche.

Il lui sourit, lui dit de lui faire confiance. Elle à envie de lui rire au nez, faire confiance à un homme qui prétend être son père ? Il lui dit qu'il y a un avion, elle lève les yeux au ciel, elle n'y croit pas mais elle n'a pas envie de le fâcher. Elle sent le liquide se répandre sur sa plaie, elle frisonne doucement puis le regarde de nouveau. Il lui souriait, elle ne savait que penser.

Elle lui rendit son petit sourire d'un air timide. Elle ne sait pas que faire, elle finit par demander d'une petite voix :
- « Et pourquoi je peut pas rester là ? Y'a Luke ici, il est gentil et puis y' a des tas d'enfants de mon age aussi ! »

Mais elle était hésitante, si c'était vrai si ses parent était mort ? Si finalement son père c'était lui ? Alors il ne lui voulait pas de mal. Elle lui demanda d'une petite voix :
- « Vous pourrez emmener votre chien ? Isatis me manque ? »
Et même si il n'était pas son père, si il le pensait elle serrait à jamais là et si il voulait la protéger, elle devrait en profiter car tous les adultes ne semblait pas si accueillant dans le secteur.

La peur d'une enfant
Je ne peut pas aider tout le monde, mais je peux essayer !

La petite fille était toujours aussi réticente à l'idée de partir avec moi, même si Luke venait avec elle. A vrai dire, si je ne voulais pas qu'elle reste ici, c'est parce que je savais qu'il se passait des choses étranges dans ces bâtiments, mais je ne pouvait pas le lui dire, si elle prenait peur.

Et puis, toutes ces histoires avec ses parents, je finissais par n'y rien comprendre. Ca devenait de plus en plus compliqué. Un coup elle affirmait que ses parents étaient en vie, le coup d'après elle me laisser penser qu'ils étaient morts, et la fois d'après elle me maintenait qu'ils étaient en vie. Je ne savais plus que croire !

Peut-être étaient-ils en vie. Enfin bref. Quoiqu'il en soit, elle devait quitter les lieux, et vite. Même si Luke était là, la plupart du temps, il n'était pas là la journée, quand elle était en cours, ni les nuits où il travaillait au bar. Il y avait non seulement des événements étranges dans cet orphelinat, mais je me méfiait plus encore de la directrice, Moor. C'était une vraie sorcière !

Je devais absolument la convaincre de venir avec moi chez Rose. Puis, si elle voulait la preuve que nous étions du même sang, peut-être que Rose pouvait nous aider. Je chercha longuement comment la convaincre, et je finis par dire :

«Je sais que tu ne veux pas quitter les lieux, mais quoiqu'il en soit, tu seras beaucoup plus en sécurité avec Moi, ou Rose, qu'ici. Je vais te dire pourquoi, mais c'est un secret, ne le répète à personne ! Il se passe beaucoup de choses étranges ici. Je ne sais pas si tu as déjà vu ça, mais quand la directrice puni des élèves, elle les menotte à l'échafaud qui se trouve dehors, sans eau ni nourriture, et ils restent là parfois pendant plusieurs jours. C'est pour ça que je ne veut pas que tu restes ici. Elle peut être très dangereuse, on ne sait pas vraiment de quoi elle est capable. Si tu n'acceptais, ne serait-ce que de venir avec moi chez Rose, ça serait déjà mieux ! »

J'espérais vraiment qu'elle allait accepter. Soudain, elle me demanda si je pourrais amener mon chien, car le sien lui manquait. Je voulait bien lui amener, mais, si Moor me voyait ici avec un chien, c'était moi qui allait finir sur l’échafaud !

« Je suis vraiment désolée ma grande, mais je ne peux pas amener mon chien à l'orphelinat, sinon Mme. MOOR va me tuer … Mais ça aussi c'est un secret !»Je rigolais !

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Sauney de Never Utopia

Un grand blanc ampli le couloir, l'enfant fixa Morgan, elle ne savait comment faire pour briser ce silence, Morgan semblait ne pas comprendre tout ce qu'elle racontais en même temps elle ne savait pas elle même ce qu'elle raconte, elle ne sait pas si ses parents sont vivants ou morts, personne ne l'a informé de tout ça, personne n'a prit le soin de lui dire que sa famille a été assassiné, qu'une bande armé a débarqué et abattu froidement ses parents et ses deux frères, on l'a juste balancé ici en lui disant qu'il fallait qu'elle y reste car elle était en danger.

Il semblait essentiel qu'elle parte d'ici, elle le sentait dans l'air tendu du jeune homme. Elle avait peur maintenant, énormément même. Les paroles du jeune prof n’aidèrent pas vraiment la jeune enfant, elle éclata de plus belle en sanglot. Elle n'avait jamais vus ce dont il fessait mention mais elle ne doutait pas de la vérité de ces informations, ils y avait des tas de rumeur de ce genre qui circulait, vite et elle savaient atteint les oreilles de la petite.

Salomé se laissait convaincre, elle n'était pas heureuse ici, elle était effrayé par tout ces enfants qui bougeaient tout autour d'eux, du bruit et de la taille géante des bâtiments, oui elle voulait retrouver une vie « normale » si c'était possible. Elle soupira :
- « Je veut bien allez chez cette dame, mais pas chez vous. »
l'enfant avait peur de se retrouver seule chez cet homme même si c'était son père, il lui faudrait du temps pour l'accepter, il fallait qu'elle apprenne à le connaître. Et elle préférait allez chez cette fameuse Rose, elle avait une enfant, elle ne pouvait pas être méchante, enfin c'est ce qu'elle pensait en tout cas.

Il lui dit ensuite qu'il ne pouvait pas emmener son chien car c'était trop dangereux, elle eut peur pour lui, Moor allait le tuer ? Elle se remit à pleurer, elle ne voulait pas qu'il meurt par sa faute, oui elle avait envie de voir le chien de ce monsieur car elle se sentait triste, en France elle avait pas laissé uniquement sa famille, il y avait aussi les chats, les chiens, les poules et surtout Isatis, le cadeau de son père pour ses six ans, un magnifique poney shetland qui l'avait fait pousser des cris de joie pendant une heure.

En repensant à tous ça, elle écrasa une larme sur ses joues, elle voulait retrouver sa ponette comme elle voulait revoir ses parents. Elle soupira avant de demander :
- « C'est vrai ? Elle vas vous tuer ? Car vous voulez m'emmenez ? Si c'est le cas je vait rester ici, je serait sage, elle ne me puniras pas, j'irai bien. »

La peur d'une enfant
Je ne peut pas aider tout le monde, mais je peux essayer !

La petite fille avait l'air un peu moins réticente à l'idée de quitter l'orphelinat, mais elle n'acceptais toujours pas de venir chez moi. Je pense qu'il lui faut un moment pour s'habituer à l'idée que je suis son père.Je ne savais encore pas quand elle accepterais de venir vivre chez moi, mais c'était déjà une bonne nouvelle qu'elle veuille bien sortir de ce maudit orphelinat. En effet, la petite blondinette venait de m'annoncer qu'elle était d'accord pour venir avec moi jusque chez Rose. A vrai dire je pense qu'elle était d'accord du fait que Rose avait une fille, c'est tout de suite plus rassurant !

Après que je lui ai annoncé que je ne pouvais pas amener mon chien dans l'établissement, que si je faisais ça la directrice me tuerais, la petite fille éclata en sanglot ! Je pensais la prendre dans mes bras, pour la rassurer, comme un père le ferait, mais je ne le fit point. Peut-être allait elle mal réagir.

Je me redressais avant de lui tendre la main. Nous rejoignîmes ma salle de cours. Nous ne pouvions malheureusement pas partir tout de suite, nous avions tout de même une journée de cours devant nous. Je regardais l'heure. 7H30. Nous avions encore 30 minutes avant le début de la première heure de cours. Je lui demanda ce qu'elle voulait faire. Soudain, je alors que je regardais le piano qui se trouvait dans la salle, j'eus l'idée de lui en jouer un morceau. Je me rappel encore de sa jeune mère, me jouant sentimentalement ce magnifique morceau.

Je lui demanda de s'asseoir sur une des chaises posées devant moi. Luke la lui tira. Je lui demanda ensuite de m'écouter attentivement, chose qu'elle fit. A la fin du morceau je vis quelques larmes rouler sur son doux visage. Il nous restait encore un bon moment à combler. Je lui appris donc le morceau qui venait de l'émouvoir. Lorsque la sonnerie retentit, je demanda à Salomé de préparer ses affaires quand elle le pourrait, et lui demanda de me rejoindre dans ma salle à la fin de sa dernière heure de cours. Et ils partirent tous les deux vers leur salle de cours.

*ECLIPSE DE LA JOURNEE*

Lorsque la dernière sonnerie de la journée retentit, alors que mes élèves venaient de sortir de ma salle, j'entendis une petite main toquer. C'était salomé. Elle tenait à ses côtés sa valise. Elle avait l'air prête à quitter l'orphelinat. Je lui tendit la fit sortir de la salle, en la suivant. Je ferma la porte à clef, et lui tendit la main.

Nous descendîmes de la voiture, et nous dirigeâmes jusque devant la porte du cabinet de Rose. Nous entrâmes dans la salle d'attente. La secrétaire nous laissa entrer dans le bureau de mon amie. Je lui fit la bise avant de lui parler de Salomé.

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Sauney de Never Utopia[/quote]

La petite regarde le grand à travers ses yeux embué de larmes, il semble embêté qu’elle pleure, il esquisse un mouvement comme pour la prendre dans ses bras mais elle se recule, il n’insiste pas, heureusement car alors Salomé se serait mise à hurler, attirant sur eux une attention dont il n’avait nul besoin, si Moor débarquait ça pourrait être drôle mais nan en fait, si elle débarquerait elle hurlerait et elle trouverais une raison pour punir Salomé et faire des reproches à Morgan, oui pour ça Moor était fort, elle avait un don pour voir ce qui n’était pas normal.

Le prof tend la main à la jeune fille, elle l’attrape non sans hésiter, il la ramène dans la salle de classe Luke est encore là, elle le regarde, elle ne sait pas trop ce qu’il va faire, il va surement rester là lui. Morgan lui demande ce qu’elle veut faire, l’enfant se retient de pleurer de nouveau, ce qu’elle veut faire retrouver sa maison française. Il n’attend finalement pas sa réponse, surement conscient qu’il n’y en aura pas, elle n’a pas d’idée réalisable. Il lui demande de s’assoir, Luke lui tire la chaise et la petite s’exécute.

Cette musique, aussitôt Salomé la reconnait, elle a presque envie de hurler, de casser le piano, arrête ! Cette musique c’est notre musique, songe l’enfant, c’est leur secret même le père de la fillette ne la connait pas, c’est leur chanson, à maman et à elle. Elle ne peut pas s’empêcher de pleurer, elle veut lui hurler d’arrêtez mais elle écoute tout de même, ça lui rappelle sa maman, sa vie d’avant et elle se dit que c’est peut être vraiment son père, car il connait cette musique, il connait leur secret, peut être que sa mère lui a volontairement apprit cette musique, pour lui laisser une petite chance de le retrouver.

La musique s’arrête enfin, laissant comme souvenir les marques que les larmes on laissé sur les joues de Salomé. Morgan se rapproche en souriant il l’invite derrière le piano et lui montre comment jouer le morceau, Salomé connait parfaitement ce morceau, elle le jouait avec sa mère, elle est plutôt bonne au piano, il était question de la faire entré dans une école spécialisé pour les jeunes musicien, ce n’est évidemment plus d’actualité. Elle le laisse lui expliquer, il semble heureux de lui apprendre quelque chose, elle le laisse faire car c’est son caractère, oui elle aime faire le bien autour d’elle.

Il est maintenant l’heure d’aller en cour, Salomé ne veut pas, elle ne comprend pas ce que les profs disent et puis la salle est beaucoup trop remplie, elle avait l’habitude de ses cours particulier avec sa maman, le niveau était élèvé, sa mère voulait toujours qu’elle soit excellente, elle ne comprend pas pourquoi, mais c’était pour que son mari soit si fière de Salomé qu’il ne prenne pas le temps de s’attarder sur les yeux bleus de l’enfants ni sur son délicat visage, pour ne pas qu’il remarque que Salomé ne lui ressemblait pas, pour ne pas qu’il comprenne que l’enfant n’était pas la sienne.

Luke la prend dans ses bras, Salomé laisse sa main sur les touches du piano puis sa petite main pend dans le vide, elle tend le bras essayant d’effleurer l’instrument. Morgan lui dit de prépare ses affaires, Salomé ne répond pas, ça vas être rapide sa petite valise est encore pleine, elle a refusé de la vider car le faire aurait été accepté de rester ici à jamais et ça c’était tout simplement hors de question. Il lui dit aussi de le retrouver là, Salomé se contente d’acquiescer, elle le fera car finalement quitter cet endroit était tentant même si elle avait peur de ce que serait sa vie.

La journée passe lentement pour l’enfant, elle écoute vaguement ce que raconte les profs et même si certain font des efforts car on leur à dit que la fillette ne parlait que le français, mais il y a trop d’élèves, ils n’ont pas le temps de faire du cas par cas alors Salomé se met à dessiner sur son cahier, elle croque tout ce qui lui passe sous les yeux. A la pause du midi elle va rassembler les quelques affaires qui trainent sur son lit et les fourres dans sa valise. Elle prend aussi son carnet de feuilles blanches car elle n’aime pas utiliser des carreaux pour dessiner.

L’après midi, Salomé à deux heures de maths, elle ne sait que dessiner, il y’a bien le tableau couvert de chiffre mais ce n’est pas très intéressant pour une enfant de six ans. Après avoir cherché longtemps, elle finit par choisir son modèle, elle se met à dessiner sa professeure, mademoiselle Filds, car elle la trouve jolie quand elle sourit et puis car elle essaye de l’aider venant quelque fois lui donner des explications dans un français plutôt maladroit. Salomé s’applique autant qu’elle peut essayant de mémoriser aussi le visage de la prof pour continuer son dessin pendant le cour qui suit, la littérature. Son dessin est presque terminé, on reconnait parfaitement la prof quand Monsieur Loyson surprend l’activité de la petite, il jette un regard surpris sur le portrait et il sourit en reconnaissant Spencer.

A la fin de la journée Salomé se trouve comme convenue devant la porte de la salle de musique sa valise dans la main, le dessin plié dans sa poche. Elle regarde la grande porte en bois, elle hésite, que ce passeras t’il si elle ne frappe pas ? Si elle retourne avec les autres, si elle s’arrange pour ne plus croiser ce monsieur ? Mais elle a promit, il est trop tard. Sa petite main vas toquer doucement sur l’imposante porte. Morgan lui ouvre en souriant, elle ne bouge pas quand il rassemble ses affaires puis elle le regarde fermer la porte.

Sa main attrape celle du grand non sans hésitation, elle le suit monte dans sa voiture, elle sait qu’elle ne peut plus reculer maintenant et elle espère qu’il n’est pas dangereux car sinon elle se jette tout droit dans la gueule du loup. Le trajet n’est pas vraiment long, bientôt la voiture s’arrête, Salomé descend, presque en courant. Elle le suit dans un cabinet, elle se demande ce qu’ils font là mais elle ne pose pas de question, elle se contente de suivre le grand, elle le regarde saluer la jeune femme et elle attend patiemment qu’ils finissent leur conversation.

Pendant que les grands parlent Salomé regarde Morgan, elle réfléchit, si c’est son papa pourquoi personne ne lui a dit, est ce pour cela qu’elle a été envoyé à l’orphelinat ? Et qui est cet homme qu’elle appelait Papa alors ? Elle se retient de pleurer. Elle détaille Morgan du regard c’est vrai qu’ils ont des point communs, c’est troublants. Elle se rapproche, ils ont finit de parler. La grande la regarde maintenant, elle se cache derrière les jambes de Morgan.
- « C’est elle ? »
Elle a murmuré la question pour faire en sorte que seul Morgan l’entende.

Rose les fait rentrer dans son bureau. Les grands vont s’asseoir autour du bureau de la pédiatre, Salomé elle vas directement près de la fenêtre, là bas il y’ a des crayons, elle en profite pour finir les détails de son dessin, elle veut qu’il soit parfait. Elle le regarde, jugeant le résultat, ça la satisfait, elle le repli, se rapproche de Morgan, le pose sur ses genoux, elle murmure :
- « Tient Cadeau ! »
Puis elle retourne vers la fenêtre, en courant, elle se hisse sur le petit rebord et fixe le monde qui bouge là dehors, elle se met en boule et commence à frissonner, elle à froid. Elle souffle sur la fenêtre créant de la bué sur laquelle elle se met à dessiner.

HRP + Surprise:

Sujet: Re: La peur d'une enfant (With Luke)

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La peur d'une enfant (With Luke)

La peur d'une enfant (With Luke)

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