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 L'hystérie est passagère, mais la folie est éternelle. ( Julia ♥ & Esther )

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Anonymous Invité
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MessageSujet: L'hystérie est passagère, mais la folie est éternelle. ( Julia ♥ & Esther )   L'hystérie est passagère, mais la folie est éternelle. ( Julia ♥ & Esther ) EmptyMer 1 Juil - 1:56

Elle se revoyait hier soir, assise sur un banc du Square. Assise là-bas pour ne rien faire, cherchant seulement tranquillité qu'elle n'obtiendrait probablement jamais. Elle s'était retrouvée comme habituellement seule, son visage éclairée seulement par la Lune. Aujourd'hui était un peu le même jour qu'hier, légèrement semblable à touts les autres jours qu'Esther vivait depuis ce que certains appelaient libération. Pour elle, être sortie de son Orphelinat ne signifiait rien, tout du moins cela n'avait pas plus de signification que sa vie. Seules différences au jour passé : les enfants avaient envahis le Square -pour le plus grand désespoir de la rousse.-, et la Luna avait décidé de se cacher, laissant place au soleil. Elle regardait tous ces enfants, désespérée. Elle n'aimait pas ça, elle ne les aimait pas. Et pourtant, une partie d'elle voulait retrouver leur âge, pour savoir comment elle aurait pu passer son enfance si rien de tout cela ne s'était passé. Elle était en droit de se demander, comment elle serait aujourd'hui, sans avoir vécu ces événements là. Différente, pour sûr. Mais, comment réellement ? La différence n'aurait pu qu'être visible. Elle soupira, passant une main sur son visage. Elle regrettait d'être sortie, comme toutes les fois où elle osait pointer son nez ailleurs qu'a son boulot. Elle avait même eu l'intention de démissionner, parce qu'elle n'en pouvait plus, parce qu'elle en avait marre de voir des gens toute la journée, d'être forcée à leur parler et à leur adresser un sourire faux. Parfois elle avait juste envie de tout lâcher, et de dire merde. De partir et lâcher prise, se laisser aller comme elle aurait dû le faire déjà il y a longtemps. Elle promenait son regard un peu partout, cherchant une chose qu'elle ne pouvait définir. Peut-être une chose qui la sortirai de l'ennuie général, peut-être. Elle soupira une nouvelle fois. Ces gamins là l'énervaient terriblement. Parmis ces gamins là, il y en avaient sûrement deux trois faisant partie de l'Orphelinat, et aucuns villageois ne connaissant que le monde extérieur ne pouvait deviner de qui il s'agissait. Alors, autant perdre son temps. Esther fit semblant de s'amuser à essayer de deviner, à se questionner. Mais ce jeu ne fut pas amusant bien longtemps. Alors elle décida de fermer les yeux, un instant. Et se plut à penser qu'elle n'aurait plus jamais à les ouvrir. Une pensée sombre qui la fit sourire. Car oui, quelque part c'était bien ce qu'elle souhaitait : être réellement libre. Libre, un bien grand mot n'ayant pas vraiment de signification à ses yeux. Une personne pouvait prétendre l'être, jamais elle ne le serait. Une personne pouvait la demander, jamais elle ne l'obtiendrait. Dans son esprit, c'était rangé comme ça. La jeune femme se crispa, sans même savoir vraiment pourquoi. Cela lui arrivait souvent, changeant d'humeur pour rien du tout. Rien du tout, enfin d'un point de vue autre que le sien. Car un rien du tout pouvait se transformer en une grande chose. Ses ongles se plantèrent alors dans la paume de sa main, tandis qu'elle se relevait. Non elle n'allait pas recommencer à péter un plomb, tout du moin pas tout de suite. Elle s'était sentie simplement menacée, assise sur ce banc alors que des saletés tournaient autour. Ce n'était pas qu'elle n'aimait pas les enfants, oh non. Mais plutôt, qu'elle ne supportait pas leur compagnie bien longtemps. Alors oui, ils étaient mignon, ils étaient humains, mais ils restaient comme toute autre personne, et rares étaient les gens avec qui la rouquine pouvait rester, sans se sentir mal. Le monde lui faisait peur. Elle savait, qu'un jour elle se trouverait une nouvelle fois larguée, abandonnée comme elle l'avait été. Seule, pour faire face à tout ça, car on ne pouvait avoir réellement confiance en personne. Il suffisait de tourner le dos pour recevoir un coup de couteau, suivit d'un autre. Esther ne faisait pas confiance, sauf à Shay. Elle ne faisait pas confiance mais restait une fille naïve, qui la plupart du temps ne voyait rien venir. Probablement parce qu'elle avait l'habitude de fermer les yeux, et de ne plus penser à rien, pas même à l'ordure qu'elle était devenue. Une ordure qui se permettait de crier sur des gens quand ça n'allait pas, une ordure qui pourtant ne se plaignait pas de sa vie de déchet humain. Esther criait quand ça n'allait pas, souvent même elle pleurait. Elle pleurait et était tentée de tout abandonner, et quelques fois la tentation l'avait emporté. Jamais elle n'avait vraiment fait preuve d'un grand courage, préférant fuir sa vie plutôt que de ne l'affronter. Elle était persuadée qu'un jour, elle y parviendrait, et qu'elle devrait abandonner ces personnes, comme elle avait été abandonnée par tant de monde. Elle avait pendant longtemps pensé qu'il lui suffisait de s'enfermer chez elle et de ne plus jamais en sortir pour que tout s'arrange, mais les choses étaient devenues pire que tout. Elle avait été forcée à se rendre compte que ce n'était pas possible. Car il fallait vaincre cette solitude, la lâcher une bonne fois pour toute. Cette solitude là, qu'Esther n'aimait pas, et qui pourtant était sa seule réelle amie, qui n'était pas prête de la lâcher. En parlant de réelle amie, c'est une façon de parler. Car oui, Esther en avait des amis, plus qu'on ne pouvait le penser, mais rien ne garantissait qu'ils resteraient à ses côtés. Mais avec une réputation pareille au sein du village, il était difficile de rencontrer des gens, quand elle ne le refusait pas. Très rares étaient les personnes à oser s'en approcher, lorsqu'ils connaissaient la "nature" de ce démon habitée de ce qu'ils appelaient folie. Mais elle n'était pas d'accord, ce n'était pas de la folie, loin de là. Elle se mit à marcher, lentement. Trop lentement au goût des personnes derrière elle probablement. Mais elle s'en foutait, elle s'en foutait de tout. Elle avait juste peur qu'une personne la reconnaisse, et l'appelle la folle, ou un truc du genre là. Ca la foutait mal, ça lui foutait la boule au ventre ce genre de choses là. Alors elle pressa le pas, et chercha un coin où la foule ne s'y trouvait pas. Un coin où aucunes poussettes ne risquaient de lui rouler sur les pieds, un coin où personne ne pourrait la bousculer, en lui disant de bouger, d'aller plus vite, ou simplement pour récupérer sa balle. Elle se laissa glisser contre un arbre, et se mit à sangloter, pour aucune  raison valable. En réalité, c'était sûrement un tout, une accumulation trop grande de choses. Elle ne put détendre sa main, et enfonça ses ongles un peu plus. La routine recommençait. Elle devait rentrer, elle le savait elle en était plus que consciente. Mais, les murs et les pièces presque vides de sa maison qui ne lui servaient que trop peu ne faisait qu'ajouter une couche. Ils n'étaient pas vide car elle n'avait pas le sens de la décoration, simplement car elle ne ressentait pas le besoin d'ajouter un tas de choses, et qu'elle savait que dans cette maison, elle y passerait peu de temps. Elle se releva quelques minutes plus tard, et d'un revers de la main elle essuya ses larmes, fonçant tête baissée vers un endroit qu'elle ne voulait même pas connaître. C'est alors qu'elle fonça dans une jeune femme, au ventre quelque peu -beaucoup- arrondit. Elle garda sa tête baissée, et murmura quelques excuses. "Excusez moi je ne faisais pas attention..."
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: L'hystérie est passagère, mais la folie est éternelle. ( Julia ♥ & Esther )   L'hystérie est passagère, mais la folie est éternelle. ( Julia ♥ & Esther ) EmptyJeu 2 Juil - 21:35

Mes hormones ? Qu’est-ce que mes hormes avaient à voir la dedans ! Ce n’était tout de même pas leur faut si il me prennait la tête !! Je ne savais plus que dire face à un tel monceau de connerie. Pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris, je me suis pris la tête avec Ezekiel, et il a encore remis sur le tapis le fait que mes hormones me titillaient ! N’importe quoi ! De toutes façons il ne voulait jamais avouer que nos disputes puissent être de sa faute. J’étais très remontée contre lui, c’est pourquoi j’ai décidé d’aller faire un tour au parc, afin de me détendre. Le solel était radieux et le ciel très bleu. Il faisait très chaud ! Et le fait que j’étais énervée contre lui n’altérait en rien ma bonne humeur ! Je me trouvais au carrefour juste avant le parc. De nombreuses voitures passaient ici, mais il n’y avait que rarement des accidents. Je me trouvais devant le passage piéton. Il était blanc et le soleil qui se réfléchissait dessus me faisait mal aux yeux. Entre le maquillage que j’avais mis sur mes yeux ce matin, et la chaleur, on ne peut pas dire qu’ils fûrent en très bon état. Enfin bref, je m’apprêtais à traverser le passage piétons, j’attendais donc que le feu soit vers pour les piétons mais rouge pour les voitures. Je posais une main sur mon ventre. Ma fille avait l’air de vouloir gigoter. Je n’eut pas le temps de lui demander de se calmer que déjà le feu passait au vert et je m’engageais sur le passage piétons. Je n’eus pas le temps d’arriver au tiers du passage piétons que je vis une voiture arriver droit sur moi. Elle ne semblait pas vouloir s’arrêter, et zigzagait ! J’eus très peur le temps d’un instant, mais je n’eus pas le temps d’accélerer le pas ; Un beau jeune homme le fit pour moi. Il me pris par le bras et m’attira vers lui sans que je n’eus mot à dire. J’eus très peur. Je ne le connaissait pas. C’était un inconnu pour moi. J’eus chaud, très chaud. Je commençait à transpirer. Mon coeur battait à 100 à l’heure, et celui du bébé aussi. Je posa mes mains sur mon ventre, comm epour essayer de calmer ma petite fille. Je ne voulais pas qu’elle ait peur, elle n’avait aucune raison d’avoir peur, j’étais sa maman, et j’étais là pour la protéger. Ma mère avant moi, nous avait protégés mes frères, ma soeur, et moi, c’était désormais mon tour ! Je regardais le jeune homme qui venait de nous sauver la vie à ma fille et moi. Normalement j’aurais du le remercier, mais j’étais trop sous le choque pour ça. Je me contentais de le regarder dans les yeux tandis qu’il me tenait par la taille afin de s’assurer que tout allez bien. On peut dire que physiquement, tout était okay, mais mentalement, pour l’instant, tout ne l’était pas. Je voyais que ses lèvres bougeaient, mais je ne l’entendais pas. Non, je n’étais pas sourde, mais tellement sous le choque qu’il m’étais impossible d’entendre quoi que ce soit. Une accumulation de personnes se forma autour de moi. Ils avaient l’air d’avoir eu peur pour moi, et je pensais qu’ils me demandaient si j’allais bien. Je me sentais vraiment impuissante, j’avais peur que ma fille n’ai quelque chose, mais je pouvais rien faire. Elle ne bougeait plus. Que lui arrivait-il ? Je posais une fois de plus mes mains sur mon ventre, et j’essayais de lui parler. « Ma chérie ... Ca va aller, ne t’inquiète pas, tu n’as rien à craindre. » Mon coeur battait plus vite encore ! L’idée que ma fille puisse être mal en point à cause de moi me faisait peur, vraiment peur ! Elle se remit soudain à bouger. Ouf ! Elle allait bien ! Je souris et poussa un long souffle de soulagement. J’étais beaucoup mieux. Ma température corporelle semblait redescendre, mes jambes ne tremblaient plus, et je pouvais à nouveau entendre ce qui m’entourait. Le jeune homme qui m’avait sauvé la vie semblait heureux de voir que je souriais. Il me regarda droit dans les yeux et me demanda si tout allait bien. Je ne pouvais pas encore répondre, car même si la tension que j’avais accumulée durant l’accident était un peu redescendue, je n’arrivais pas à parler. Je me contenta de le regarder, de lui sourire, de hocher la tête et de le prendre dans mes bras. Je ne quitta pas ses bras pendant quelques secondes, avant qu’il ne me recule et me demande si je voulais aller voir un médecin. Je fis non de la tête. Tout allait bien, et tout allait bien se passer. Je repris mes esprits et réussit à sortir un mot : « Merci » . Il me regarda, me dit que ce n’était rien, et qu’il espérait me recroiser un jour, dans de meilleures circonstances . Il effleura légèrement mon ventre avant de faire demi tour et de continuer sa route. Il semblait être pressé car il marchait plutôt vite. Je détourna le regard. Je fis signe à toutes les personnes qui se trouvaient autour de moi que tout allait bien, et les remercia de m’avoir prêté attention. Je marchais, un sourir aux lèvres, en direction du parc qui se trouvait en face de moi. Il y avait beaucoup de gens, surtout des mamans avec des poussettes et leur enfant. Certaines mères étaient assises sur un banc, en face d’un air de jeu, où leur(s) enfant(s) jouai(en)t, tandis que d’autres marchaient le long du chemin de gravillons, main dans la main avec leur enfant, qui s’emervaillait du monde qui les entouraient. Je ne marchais pas très vite car j’étais encieinte et que j’avais beaucoup de mal à me déplacer. Certaines mères semblaient aussi pressées que le beau jeune homme qui m’avait sauvé la vie. Elles me passaient à côté et me « doublait » en me dévisageant au passage, comme si je n’étais qu’une grosse baleine qui obstruait leur chemin. Je me mis à râler intérieurement. Si Ezekiel avait était là, il aurait été fort probable qu’il me dise que mes hormones me travaillaient encore, comme il avait l’habitude de me le dire. Je ne dis rien et resta calme. Soudain, une jeune femme se cogna contre moi. Je me retournais. Elle avait la tête baissée. Elle semblait vouloir éviter mon regard. Elle était plutôt belle, elle était brune, grande, et avait la peau claire. Pourquoi baissée t-elle la tête. C’était incompréhensible pour moi. Elle bafouilla quelques excuses que j’acceptais gentiment. Mes hormones avaient beau me titiller, je ne devait pas m’en prendre à cette jeune femme. Je m’arrêtais et me retourner vers elle. « ne vous en faites pas, ce n’est pas grave. J’ai vécu bien pire aujourd’hui. Mais ... Pourquoi baissez-vous la tête ainsi ? Que vous arrive t-il ? Vous êtes une belle jeune femme, vous ne devriez pas avoir honte ! Ou tout moins, vous ne devriez pas baisser la tête ainsi ! » Pour une fois, j’aurais été d’accord avec Ezekiel, cette fois ci, c’était bien mes hormones qui me jouaient des tours. Je n’avais pas pour habitue de parler ainsi a une jeune femme inconnu. Finalement, le fait d’être enceinte n’étais pas si mauvais ! Je dois même dire que ca me réussisait plutôt bien, contrairement à certaines.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: L'hystérie est passagère, mais la folie est éternelle. ( Julia ♥ & Esther )   L'hystérie est passagère, mais la folie est éternelle. ( Julia ♥ & Esther ) EmptyJeu 9 Juil - 11:24

L'ombre d'un arbre rendait ses cheveux bien plus bruns qu'ils n'étaient censé l'être. La rousse soupira, gardant la tête baissée. Elle ne voulait pas la relever, elle n'en avait même pas envie. Oh si seulement lui avait suffit à cet instant. Elle se sentait honteuse, comme habituellement. Chaque jours qui passaient, Esther avait l'impression qu'elle devait avoir honte de ce qu'elle était. Et, c'était chose faite. Chaque jours, au fil du temps que sa situation s'aggravait, elle devenait un peu plus honteuse, pensant qu'un jour elle ne sortirai plus du tout, pour que l'on ne la voit plus dans un tel état. Une gamine, dans ses manières, alors qu'elle aimerait tant en redevenir réellement une. Remonter le temps, et pouvoir tout réparer. Réparer ce qui n'allait pas, tout ce qui n'allait pas, et... à commencer par elle. Non, Esther n'était pas bien. Elle n'était pas celle qu'elle imaginait, celle qui lui plaisait tant. Une jeune femme souriante, riant quand il le fallait, rassurant son entourage, extravertie et peut-être même plus. Au lieu de cela, la vie avait laissé place à... une horreur. Une rousse, déprimante. Au jour d'aujourd'hui, sa tristesse pouvait même être radioactive. Une mince partie pouvait s'échapper de son corps, entrant dans celui d'un autre. Pour que cette personne là essaie de la comprendre, pour que cette personne ouvre les yeux.  Elle aimerait prendre la vie comme un jeu amusant, beaucoup. Mais au lieu de ça, son point de vie n'était pas très gaie. Pour elle, ce n'était rien de plus qu'un jeu. Un jeu où il n'y avait aucun gagnant. Et, a la clef de ce jeu, on pouvait gagner la même chose que ceux étant passés avant. Le droit d'être plongé dans un sommeil éternel. Un sommeil doux, mais qui n'était pas aussi fragile que celui que l'on a la nuit. Un sommeil éternel. Celui qui nous prends, sans prévenir, sans nous laisser le temps d'abandonner le monde comme il le faut. Un sommeil éternel que trop de personnes cherchaient à rencontrer. Et, la rousse en faisait malheureusement partie. Elle était transparente sans l'être. De ces jours là, elle pouvait être ignorée, parce que personne n'avait envie de la voir. Ou bien, on pouvait la remarquer un autre jour. Et souvent rien n'était bon. Elle était une défaite. Une femme incapable de se relever, alors qu'elle tombait chaque fois d'un étage plus bas. Comme si, il n'y avait pas de fin à cette chute. Esther ne rencontrerait jamais le sol. Un nouveau soupire s'était échappé de ses lèvres, alors qu'elle pensait à tout cela. Sa vie ne rimait à rien, clairement. Alors pourquoi le monde s'était acharné sur elle, lorsqu'elle avait voulu le quitter. Peut-être bien, que le but était de lui faire comprendre qu'elle avait sa place ici, comme tout le monde. Qu'elle était aussi petite que celle des autres, et que le but de la vie était d'agrandir cette place, pour que ceux que l'on aime nous rejoigne. Aimer. Voilà un bien grand mot qui pouvait intriguer la jeune femme. Qu'était-ce réellement ? Cette sensation si légère, qui pouvait parfois peser plus d'une tonne. Cela pouvait être bien comme mal. Rendre heureux, comme triste. Esther en avait peur. Elle ne voulait pas, tomber amoureuse, et pourtant on pouvait craindre que ce ne soit le cas. Elle avait juste besoin qu'on lui ouvre les yeux, quit à les lui ouvrir en grand. Pour qu'elle ait envie de les fermer, en se rendant compte que le monde était bien plus horrible qu'elle. Elle pouvait se regarder dans un miroir pendant des heures, à se dire qu'elle se dégoûtait. A se dire, qu'elle devait se regarder, qu'elle devait changer, qu'elle devait arrêter. Et ce, touts les jours. Si seulement quelqu'un était là pour le lui enlever, ce foutu miroir. Il était devenu un problème parmi tant d'autres. Un problème auquel elle ne faisait attention que rarement, parce qu'elle ne les voyait pas ses problèmes. Elle était devenue aveugle et naïve. Elle pourrait presque rire au nez de la jeune femme en face d'elle, mais avait bien trop honte de ce qu'elle était, de comment elle se comportait. Cette fille avait quoi... vingt-ans à tout casser, elle était bien jeune. Esther voulait déjà s'enfuir, cela ne servait à rien de discuter. Cela s'en suivrai de chose probablement pas très jolies. Mais elle ne voulait pas se retourner, elle ne pouvait pas. Elle avait peur de devoir faire face à quelque chose. Elle sentait la honte murmurer à son oreille en caressant ses cheveux qu'elle était là. Elle frissonna. L'idée que l'on puisse la regarder lui donnait envie de vomir. Il n'y avait rien d'intéressant, rien de beau à voir. Peut-être que la jeune femme voulait voir les cartes du jeu d'Esther, dont la vie lui avait fait cadeau. Mais là non plus, rien n'était intéressant. Mais, elle échangerai bien contre deux de ses cartes, à quelqu'un ses amis Confiance et Conscience qu'elle n'avait jamais rencontré. Elle murmura "Je... rien, rien. Tout va bien, ne vous en faites pas, c'est simplement... enfin bref." Elle s'arrêtait parfois, comme si il lui manquait des mots. Il lui en manquait, oui, réellement. Un nouveau soupir s'échappa d'entre ses lèvres tandis qu'elle passait une main sur son visage, caché par ses cheveux rendu brun à cause de l'ombre. Elle pourrait presque pleurer et hurler sur celle en face d'elle. Pourquoi... simplement parce qu'elle en avait marre, car elle n'en pouvait plus. Elle recula un peu, essayant de faire cela discrètement. "Je suis... désolée"
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MessageSujet: Re: L'hystérie est passagère, mais la folie est éternelle. ( Julia ♥ & Esther )   L'hystérie est passagère, mais la folie est éternelle. ( Julia ♥ & Esther ) EmptySam 18 Juil - 16:01

Cette jeune femme était assez perturbante pour moi. Peut-être était-ce encore mes hormones qui me travaillaient. Je ne savais pas que faire face à cette jeune femme. Elle semblait désemparée face à moi ... Qu’est-ce que je pouvais faire pour la rassurer. Rien, c’était à elle de prendre confiance. Je lui ai posé une question, elle me répond donc :
"Je... rien, rien. Tout va bien, ne vous en faites pas, c'est simplement... enfin bref."
Cette phrase confirme vraiment ce que je pensais, elle n’a aucune confiance en elle. Elle semble vouloir me dire quelque chose, mais sans le vouloir vraiment. Elle ajoute ensuite :
"Je suis... désolée"

Mais ... enfin ... Pourquoi est-elle désolée ? Elle n’a aucune raison d’être désolée. Elle n’a rien fait ! Enfin, si, elle ma cognée, mais je lui ai dit que ce n’était rien. Je ne sais pas quoi lui dire. J’attends un instant, je réfléchis.
« Je sais qu’on ne se connait pas, mais si tu as besoin de parler, je suis là ! Je peux t’écouter et te conseiller si tu en a besoin ! »
Elle va sans doute me prendre pour une folle, car c’est vrai, on ne se connait pas, rien. Mais bon, tant pis.
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MessageSujet: Re: L'hystérie est passagère, mais la folie est éternelle. ( Julia ♥ & Esther )   L'hystérie est passagère, mais la folie est éternelle. ( Julia ♥ & Esther ) EmptyMer 12 Aoû - 9:47

Elle ne savait pas, elle ne savait plus, et au fond elle n'avait jamais su. Si cela ne tenait qu'a elle, elle partirait. Elle s'enfuirait même en courant pour rentrer chez elle sans savoir ce qui la poussait là-bas. Enfin, si. Le monde. Le monde la poussait à ne plus sortir, à se renfermer sur elle-même. Ce même monde la forçait à cacher des choses, parce qu'il fallait bien un terrain de jeu. Sans mensonges et secrets, ce n'était plus drôle, plus du tout. Mais, chaque personne devait en avoir plus ou moins que les autres. Esther ne savait même pas pourquoi elle voulait pleurer, et elle avait arrêté de se poser cette question depuis longtemps. Aujourd'hui elle se contentait de peu de choses, et aujourd'hui les même questions tournaient dans sa tête. Les même qu'il y a des années de cela. Elles n'avaient pas vieillis, le temps n'avait pas pu les rattraper en donnant des réponses. Esther avait honte, plus que jamais alors que la situation n'était pas tellement grave. Elle avait... juste percuté une jeune femme. Sa confiance n'avait jamais existé. Sa confiance avait préféré baisser les bras, et se barrer on ne savait où. Mais lorsque l'on en manque depuis toujours, lorsque l'on ne l'a jamais trouvé, on s'y habitue. Mais Esther ne s'y ferait jamais, elle ne pouvait pas. Parce qu'elle avait l'impression que sa personnalité variait au fil des jours qui passaient. Comme si elle ne se connaissait pas, comme si personne ne la connaissait. La rousse voulait partir, mais elle restait plantée là, parce qu'elle n'avait pas la force de bouger. Enfin, tout cela n'était pas question de force. Elle se forçait simplement à essayer de se fondre dans la masse, ce qui était plutôt raté. Mais, on ne pouvait pas se douter, en la voyant simplement. Elle était pourtant presque jolie, la rouquine. Et même si ses yeux étaient devenus rouges à force de pleurer, ça n'avait pas l'air grave. Elle n'en dormait plus, Esther. Elle se posait trop de questions sur elle-même. Vraiment beaucoup trop. Elle retint ses larmes pour ne pas avoir l'air faible, ou plutôt pour rester dans l'idée que tout allait bien. Ce n'était pas des caprices, qu'elle faisait. Ca n'avait rien de tout ça, et l'on ne pouvait pas y poser de définition. C'était... étrange, simplement. Elle pouvait très bien se mettre a pleurer après avoir ri, comme se mettre à rire après avoir pleuré. Il suffisait d'une toute petite chose, pour que son humeur change. Elle releva les yeux quelques secondes, pour voir le visage de Julia, sans essayer de croiser son regard. Elle avait l'air si mal que ça ? A la seconde, les questions défilaient dans sa tête, sans qu'elle puisse les entendre. Elle ne savait pas ce qu'elle devait dire, et elle ne savait pas non plus comment elle devait réagir. Mais Esther ne contrôlait rien. Elle n'avait jamais rien contrôlé, seulement appris à cacher les choses pour faire semblant de les maîtriser. Elle hocha la tête, et se mordilla la lèvre inférieur. Mais ses paroles furent autre que ce que l'on pouvait attendre. "Je... je n'ai pas besoin de parler, ni de conseil. Tout va bien, je vous ai dis." C'était maladroit, et elle ne voulait pas donner l'impression de s'énerver, mais c'était probablement raté aussi. Pourtant, sa voix était tremblante, comme si elle commençait déjà à pleurer, ou bien qu'elle avait peur. Elle commença alors à se ronger les ongles, nerveusement. C'était automatique, chez elle.
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L'hystérie est passagère, mais la folie est éternelle. ( Julia ♥ & Esther )

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