La jeune adulte est partie de son plein gré de cet endroit macabre pour trouver quelque chose de plus intéressant à l'extérieur,elle se dirige vers un bar ou une fille que Alison a présenté à Gab y'a quelques semaines,Esther d'après son amie elle peut être dépressive,joyeuse avec ses saut d'humeur souvent cela arrivait mais aucun client ne fuyait à vrai dire elle est mignonne cette serveuse ça pouvait compenser le fait qu'elle est pas seule dans sa tête...Gabriella a besoin d'un peu d'alcool elle qui est fan de vodka n'a pas pu en prendre les autres jours,Gaby ouvre la porte pour s'asseoir au bar pendant ce temps elle prend une liasse de billet qu'elle a eu y'a 2 mois pour un trafic dont elle dirige encore maintenant ce n'est que la moitié d'une belle somme.L'adulte regarde Esther et demande une vodka coca une boisson qu'elle n'oublie pas de suite.Elle n'a jamais été en cure de désintoxication malgré sa grande dépendance à la drogue & l'alcool,un air de musique s'entend dans le bar qui mis directement Gab dans l'ambiance en regardant Alison pas loin à vrai dire elle savait pas que la jeune femme a eu la même idée qu'elle en venant ici...Gabriella sait qu'Esther a quelques troubles et offre une proposition à la jeune femme

"Quel est ton rêve ?"

Elle aime bien Esther,et décide de l'aider un peu elle lui donne 30 dollars néo zelandais à vrai dire elle a beaucoup plus que 30 mais elle veut pas plus de questions que ça :

"Je pourrais t'aider si tu as besoin"

C'est dit avec un ton d'amusement dans la voix,comme si la jeune fille est bien décidé à faire le pire pour aider une personne qui en réfléchissant n'a pas vraiment d'affinité.En parlant de rêve,le rêve de Gabriella c'est de retourner en Espagne et de se faire appeler par Cataleya son prénom d'origine,ne pas être sois même c'est comme une tartine sans nutella comment apprécier la saveur sans savoir comment l'étaler sur le pain sauf que là c'est sa vie dont elle parle.

Journée de merde, boulot de merde, vie de merde. Esther l'échangerai à n'importe qui, sa petite vie. Elle ne s'en plaignait pas, à personne, car elle savait que dans le monde il y avait pire, mais elle ne supportait plus sa vie. Mais elle se contentait de la vivre, parce qu'elle n'avait plus le choix, même si l'envie de s'envoler ne manquait pas. Elle avait bien essayer, la gamine, en vain. Et puis, de toute manière, il y aurait toujours quelqu'un pour l'en empêcher. Maintenant il y avait Shay, son rayon de soleil, sa raison de vivre, sa moitié, presque. Une meilleure amie, quoi. Mais pas n'importe quelle meilleure amie, Shay, l'unique Shay. Il n'y en avait pas deux au monde. Enfin, elle n'était pas là, à côté d'elle. Elle aurait aimé lui dire de venir, pour lui parler, la serrer dans ses bras, mais elle n'était pas là. Elle aussi avait un travail, une vie. Esther ne pouvait guère se permettre de se pointer chez elle a une heure du matin comme elle aurait aimé le faire. Ce soir là Esther n'avait pas envie de voir des gens ivres morts, ceux qui refusaient de s'en aller à la fermeture, ceux qui créaient des problèmes, problèmes qui étaient plusieurs fois devenus ingérables. Elle ne le supportait plus parfois ce boulot, souvent même.

Elle avait bien des amis ici, quelques uns, ils se faisaient d'ailleurs rares, mais étonnamment, ils étaient plus nombreux qu'elle ne l'aurait pensé un jour. Elle s'attachait trop vite aux gens, elle les aimait trop vite. Elle ne pouvait pas s'en empêcher, mais elle le cachait. Cela vallait mieux pour elle. Elle soupira, voyant Gabriella arriver. C'était une amie d'Alison, elle le savait. Mais Esther avait du mal avec les relations, avec le contact. Elle s'en foutait pas mal, elle était bien sans l'être, seule comme elle l'était. Au moins, elle ne faisait de mal à personne, ou presque, et personne ne pouvait l'abandonner. Même si cette solitude pesait parfois, c'était pas grave. Et puis, elle avait bien des amis... ces amours là qui l'acceptaient comme elle était. Elle regarda un instant Gabriella et baissa la tête, elle était occupée. Elle pouvait bien dire qu'elle n'avait pas le temps, mais c'était faux. Elle avait tout le temps. Elle n'avait pas grand chose à faire, en fait. Elle soupira encore. Elle avait en fait juste envie de partir, se casser d'ici une bonne fois pour toute, tout abandonner, à elle de fuir comme elle avait toujours rêvé de le faire. Fuir comme une lâche, comme quelqu'un qui n'assume pas ses actes, qui ne veut pas voir le bout du chemin mais qui veut y arriver. Esther était lâche, tellement. Vouloir en finir signifiait qu'elle ne voulait plus continuer, qu'elle ne voulait plus faire face à cette vie. Mais, quelque chose la retenait, quelque chose ne voulait pas qu'elle parte, pas maintenant. Mais un jour, un jour arriverait. Et ce jour là, Esther partirait, ce jour là elle ne prendrai la peine de dire au revoir au monde. Elle partirait sans se retourner, se foutant du monde. Ce serait à elle de se foutre des autres, de leur rire au nez. Elle sourit en y pensant, ce serait tellement bien, rien que d'imaginer leur tête. Oui, elle se disait qu'elle devrait faire ça, elle se disait que peut-être on la remarquerait ce jour là, comme d'habitude, le jour où il serait déjà trop tard. Elle soupira. Elle n'était pas faite pour être aimée, elle n'était pas née pour plaire et elle ne plaisait pas. Ce n'était pas ça qui la rendait triste, non. Elle se foutait de plaire aux autres, qu'ils aillent se faire.

Elle écouta Gabriella d'une oreille, elle était distraite. Sa question l'intrigua. Son rêve ? Elle en avait tellement... son premier rêve était de devenir comme les autres, passer inaperçu, se faire remarquer pour de bonnes choses, pas pour ce qu'elle faisait encore aujourd'hui. Elle soupira et arrêta tout mouvement, regardant Gabriella. Ce n'était pas intéressant, sa vie n'était pas intéressante. SI Esther disait ce dont elle rêvait, alors la jeune fille lui répondrai ce que tout le monde s'entêtait à lui dire. Elle soupira encore, une nouvelle fois. Ce n'était pas pour montrer qu'elle était agacée, plutôt... non, en fait elle ne savait pas, elle n'en savait rien du tout. Son comportement était parfois trop complexe, même elle avait du mal à le comprendre.

"D'être comme les autres."

Elle voyait déjà à des kilomètres ce que la brune allait lui répondre. En finesse ou non, qu'importait, ce serait les mêmes mots, elle en était persuadée. Le même discours ressortirait. Ce discours qui énervait tant la petite rousse, celui qui la faisait péter une durite, celui qu'elle détestait entendre. Celui qu'elle ne voulait plus entendre, elle donnerait n'importe quoi pour ne plus avoir à l'écouter. Se boucher les oreilles ne suffisait plus, elle connaissait ce discours par coeur. Non, non elle ne pouvait pas l'aider. La traîner à l'hopital était la seule solution, et cette solution n'arrangeait rien, rien du tout.

Elle regarda les billets, et les repoussa. Elle n'en voulait pas, elle n'était pas à la rue, pas en manque d'argent. Juste, en manque d'amour, seulement. Et ce n'était même pas grave. Elle soupira. Elle voulait vraiment s'en aller, se barrer définitivement. Elle secoua la tête en répondant d'un ton sec : "Je n'ai pas besoin d'argent, encore moins d'aide." Esther se renfermait sur elle même, encore. Elle soupira, reprenant son activité.