Surmonter les épreuves (with Queen)

Le dortoir est quasiment vide, le soleil brille au dehors et la plupart des rubans rouges est sortie pour aller jouer ou tout simplement se promener dans le jardins, de dehors parvient d’ailleurs une flopée de cris de joie qui viennent emplir la pièce. Il y fait sombre dans ce dortoir, en adéquation avec les sentiments de l'unique personne qui s'y trouve, Cassiopée Océan, la petite grecque, terreur de l'orphelinat, n’est plus que l'ombre d'elle même, assise sur son lit, elle est silencieuse, les yeux perdus dans le vague, complètements plongées dans ces pensées. Elle est à deux doigts de pleurer, elle se mord d’ailleurs la lèvre pour ne pas perdre la face, au cas où une personne rentrerait, au cas où Lys débarquerait car malgré tout elle fait semblant quand elle est en public, histoire d'honneur car malgré tout elle est Cassiopée, pour ce qui est des conneries, en revanche elle à mit le frein, elle ne désire pas vraiment revoir l'échafaud de si tôt, alors elle se tient à carreau.

L'échafaud, c'est ça qui l'a transformé en cet espèce de fantôme de Cassiopée, elle en frissonne encore rien que de penser à tout ce temps qu'il y a passé, elle ne sait même pas combien de temps c'était réellement mais dans son esprit c'était des semaines entières. Elle sent encore la faim qui l'a tiraillé, la douleur qui lui a dévoré les poignets et la solitude surtout ,c'était ça le pire, ne pouvoir parler pour passer le temps, être seule, désespérément seule, la gamine n'y est pas habitué car au fond elle n'est jamais seul, elle vas avec Lys comme les nuages et le ciels, elles ne peuvent vivre l'une sans l'autre et pourtant maintenant elle la rejette cette sœur, car elle ne veut pas déteindre sur elle, lui faire du mal. Elle ferme les yeux essayant de songer à autre chose, sa libération, elle se dit que ça ne devrait plus tarder, bientôt Rose viendra la chercher et c'est maintenant sa seule lueur d’espoir, partir.

Tout les doutes qui l'emplissait ce sont envolés, plus de regret, elle n'a plus aucune raison de rester, car elle sait qu'elle ne redeviendras jamais Cassis, quelque chose en elle à été brisé, sûrement pour toujours et ça fait tellement mal. Elle soupire, se dit que Maé avait raison, elle aurait dût s’arrêter au coup des serpents, ça c'était une belle façon de quitter la scène, alors que cette excursion sur les toits, c'était tout simplement pitoyable, un échec avant même que ça commence, ça ne pouvait que mal se passer. Et ça c'était mal passer, et à quel point, elle s'était planté pitoyablement et cet échec lui collait à la peau et qui l’empêche d'avancer.

Elle frissonne avant de regarder la pièce vide, elle repense à celle qui partage sa vie, en bien ou en mal. Lys d'abord qui voit bien que quelque chose ne vas pas mais qui ne dit rien, pour ne pas raviver la douleur. Maelys aussi qui fait tout pour la divertir, lui a proposé de faire une nouvelle bêtises, une vengeance et qui n'a pas compris le refus de son amie, l'étincelle de malice qui brillait si fort n'est plus qu'un souvenir. L'océan pense ensuite à Alice, qu'elle connaît peut finalement car elle n'est pas aussi vive que Maé, l'envie de s'amuser est moins forte chez elle. Et puis Charlotte, dont l'arrivée ici à été précipité, par sa faute, ce qu'elle s'en veut, tout est sa faute et Charlotte jouis maintenant d'une mauvaise réputation auprès de Moor.

La porte s'ouvre, fessant frissonner la petite, elle revoit la scène, Moor fondre sur elle. Elle se rapetisse sur son lit, ne prend même pas la peine de regarder qui arrive, elle prit pour qu'on ne la remarque pas, elle veut juste qu'on la laisse tranquille.

Ce que tu pouvais détester ce pensionnat. A tes yeux, il était simplement moche, vieux autrement dit tu le trouvais tout pourri. Et les gens qu’il y avait à l’intérieur n’en parlons pas. Les professeurs étaient tous des incapables et des incompétents qui ne pensaient qu’à une chose : punir les enfants pas sages. Ils ne savaient même pas ce que le mot humanité voulait dire et ceux qui par hasard étaient gentils, selon toi, cela en faisait de trop. C’était tout l’un ou tout l’autre. Les autres enfants, tu ne les aimais pas vraiment. Fallait dire que tu étais une peste et que dès qu’on te refusait quelque chose, tu te mettais dans une colère noir et souvent, les enfants qui se trouvaient avec toi avait l’habitude de ne pas d’obéir et de ne pas faire ce que toi tu voulais faire alors tu hurlais comme un fou dans un asile si bien qu’on te regardait comme telle et que dans ces moments-là, tout le monde se demandais si tu n’étais pas folle. Mais tu t’en contrefichais parce que toi, tu savais qui tu étais et tu savais très bien que tu n’étais pas folle. De toute façon, s’il ne voulait pas t’entendre hurler ou s’il tenait à leur tympan il n’avait qu’à t’obéir. Ce n’était quand même pas si compliqué que ça de te faire obéir. Après deux ans passés ici, tu ne t’étais toujours pas habituer à cet endroit et tu ne t’y habitueras sûrement jamais. Mais déjà comment tu pourrais t’habituer à un endroit aussi sinistre que celui-ci ?

Seule tu gambades dans les couloirs enfin plutôt tu cours. A plusieurs reprise tu t’es fait arrêter par un pour te dire de ne pas courir parce que c’était interdit ou parce que tu risquais de glisser et de te faire mal mais toi tu n’en a rien à faire de ce qu’on te dit et tu continues à courir sans vraiment savoir où tu vas. La plupart des enfants son dehors en train de jouer tous ensemble mais toi tu préférais être seule à réfléchir à la prochain bêtise que tu pourrais inventer et qui mettrait la directrice bien en colère. Tu étais née pour faire des bêtises et tu en étais plus que fière. Faire des bêtises de demandais beaucoup moins de d’effort que d’être une bonne élève. De toute façon tu partais du principe que travailler ne servait à rien puisque tu n’étais pas récompenser. Ah si par des bonnes notes mais à quoi ça pouvait bien servir ? A être fière de toi ? A ce qu’on soit fière de toi ? C’était bien le cadet de tes soucis ça. Ce qui te rendais fière de toi c’était d’inventer la pire connerie de tout le pensionnat et tant pis ce que ça pouvait t’en coûter. Ça embêtait tout le monde et toi ça t’amusait, que demande de mieux ?

Soudain, tu t’arrêtais de courir, pas parce que tu avais trouvé quelque chose à faire mais plutôt parce qu’une personne te manquais. Une personne avec qui tu t’entendais à la vois bien mais avec qui parfois même très souvent il t’arrivait de te disputer. Tu ne l’avais pas vu depuis un petit moment maintenant que tu y pensais ce qui était plutôt étrange parce que d’habitude tu la croisais assez régulièrement. Tu réfléchis à l’endroit où elle pourrait bien être. A force de courir partout tu avais arpenté presque tout le pensionnat mais tu ne l’avais pas vu. Tu t’assois par terre et tu réfléchis jusqu’à en avoir mal au crâne. Tu n’avais aucune envie de devoir faire tout ce pensionnat pour trouver Cassiopée. Tu réfléchis jusqu’à ce qu’une lueur de traverse l’esprit. Il y avait un seul endroit où tu n’avais pas été. Sans attendre une seconde de plus tu te lèves brusquement et tu cours jusqu’au dortoir en manquant de te ramasser la figure.

Doucement tu ouvres la porte et là tu y trouves Cassiopée plongé dans ses pensées. Sans crier garde tu rentres comme une brute et tu sautes sur le lit pour venir s’assoir à côté de la fillette. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Demandes-tu piquer par la curiosité. « Je me demandais où tu étais » Dis-tu heureuse de l’avoir retrouvée.

Toujours dans ses pensées Cassiopée ne remarque pas la personne qui rentre dans le dortoir, elle n'entends pas le bruit de ses pas se rapprocher, elle se dit qu'avec un peu de chance on ne vas pas la voir, dans ce dortoir plongé dans le noir, on ne peut pas la remarquer, si ? Elle sursaute au moment où son lit se met à remuer, elle vole quelques secondes et elle se referme un peu sur elle même quand elle est de nouveau bien assise sur son lit. Elle frissonne. La voix de celle qui vient d'arriver est enjoué, ravie d'être avec elle, elle lui demande d'une voix toute pleine de joie ce qu'elle fait là, elle lui confie qu'elle la cherchait.

Cassiopée ne l'avait pas encore regardé, toujours aussi perdue dans ses pensés. Elle soupire et se met en mouvements, elle se tourne vers celle qui vient d'arriver, Queen. Elle tente un petit sourire, plutôt convaincant car elle parvient à se dire à elle même qu'elle vas bien, que rien n'est grave. Elle chasse de ses pensées toutes la douleur et la peine, ne voulant montrer à personne ce qui se passe en elle, ne voulant pas donner à Moor la joie de se dire qu'elle était parvenue à la changer, à la briser. Elle cligne des yeux doucement avant de commencer à s'agiter, heureuse de retrouver la petite fille.

Elle regarde Queen, ça lui fait bizarre que la jeune fille soit là, qu'elle soit venue la chercher car elles ne sont pas spécialement amie enfin disons que c'est compliqué, elles peuvent passer l journée fourré ensemble à faire des bêtises et rire à longueur de temps et le lendemain elles peuvent se foutre sur la tronche non stop. Elle sourit, apparemment aujourd'hui elles vont être amies, tant mieux, Cassis à besoin d'une amie, mais pas d'une personne trop proche, qui la connaît par cœur, ça serait trop dangereux, on pourrait comprendre qu'il y a quelque chose qui cloche, Queen ne poseras pas de question, du moins la petite grecque l’espère.

Elle se tourne vers son amie du jour et lui sourit elle se décide et lui répond en mentant légèrement :
- « j'étais un peu fatigué, je voulais dormir au calme, les cours m'ont complètement vidé ! »
Elle lui sourit, d'un ton faussement moqueur, elle saute du lit et attrape une veste, elle a envie de s'amuser, faire un truc interdit, retrouver un peu de cette adrénaline qui la prend quand elle désobéit à Moor, lui montrer qu'elle reste Cassis malgré tout, que Moor n'a pas gagné, qu'elle ne gagneras jamais, elle se débattra jusqu'au bout, à jamais. Elle regarde Queen, lueur malicieuse dans le regard :
- « Maintenant que je me suis reposé je brûle d'envie de faire enrager Moor ! Tu marche ? »
La question n'en est pas vraiment une, elle se doute que la canadienne vas accepter.

Tu sautais sur le lit comme une gamine de cinq ans qui découvrait qu’un lit pouvait faire office de trampoline. Tu risquais fortement de le casser et de te faire gronder si un adulte débarquait mais qu’est-ce que ça pouvait bien faire ? Toi tu t’amusais c’était le principale et en plus Cassiopée acceptait de rentrer dans ton jeu, n’était-ce pas merveilleux ? Tu sautais aussi haut que tu le pouvais en te demandant qu’elle pouvait être la véritable raison pour laquelle Cassis était dans le dortoir à cette heure-là. La sieste, tu n’y croyais pas du tout. Cette fille était bien trop forte pour être vidée par les cours comme elle disait puis après tous les cours n’étaient pas si fatiguant, fallait dire aussi que tu n’étais pas le genre de fille qui se donnait à fond dans ce qu’elle entreprenant, enfin quand il s’agissait de faire des bêtises là tu y mettais tout ton cœur et toute ta volonté pour que ça fonctionne. Puis si tu te souvenais bien, quand tu étais rentrée elle n’était pas en train de dormir ni allongée. Elle était assise sur son lit et elle ne semblait pas heureuse, triste comme si quelque chose c’était passé. Toutefois, tu ne lui posas pas de question supplémentaire même si ce n’étais pas ton genre de te taire. Là tu n’avais pas envie de parler, ni de devoir réconforter une personne, tu avais seulement envie de t’amuser.

Tu ignorais totalement pourquoi tu avais envie de t’amuser avec Cassis, après tout, ce n’était pas ta grande amie. Un jour tu l’aime et un autre tu avais simplement envie de lui arracher tous les cheveux, autrement dit tu ne pouvais pas la voir. Cependant, aujourd’hui tu étais la Queen qui avait envie de faire de pleins de bêtises mais pas des petites bêtises comme tu faisais assez régulièrement. Non, là tu voulais faire quelque chose dont tout le monde se souviendrait et Cassis était la seule qui pouvait t’aider. La seule qui n’avait pas peur des conséquences. Tu continues à sauter telle une gamine peut-être un peu trop haut d’ailleurs, tu risquais de te prendre le plafond si tu continuais à prendre autant de hauteur, fallait dire que ce lit rebondissait tellement bien, c’était encore mieux qu’un trampoline.

Brutalement, tu te laissas tomber en position assisse sur le lit, tu rebondis une dernière fois en te faisant mal aux fesses mais tu fis comme si tout allait bien. Tu refusais de faire voir que tu avais mal. Tu avais oublié que ces lits n’étaient pas aussi confortables que ça. Certes ils rebondissaient bien mais ils étaient quand même durs, très durs et ton fessier l’avait bien ressenti. Décidément, cet orphelinat était vraiment tout pourri et ce qu’il en renfermait encore plus. Tu aurais largement préféré dans celui où tu étais avant qu’une gentille famille décide de t’adopter pour te rendre comme un vulgaire paquet cadeau à la poste. Comme si c’était humain de faire ça.

Tu te relèves et regard Cassis qui te regardais avec un regard assez étrange. Avant même qu’elle ne se mit à parler, tu savais ce qu’elle allait te proposer, c’était écrit dans son regard. Tu l’écoutes avec grand attention parce que tu sais pertinemment que ça va t’intéresser et tu ne t’es pas trompée. Tu es totalement emballée par son idée. « Oui, oui, oui ! » Hurles-tu comme une folle. Tu ne pourras jamais refuser une telle proposition. C’était tout à fait ce que tu préférais dans la vie : faire chiez les gens. « Tu as déjà une petite idée de ce que tu veux faire ? » peut-importe ça réponse, tu savais très bien que de toute façon ce que vous pourriez trouver à faire sera vraiment emmerdant pour Moor.

Cassiopée regardait Queen sauter sur le lit, en temps normal elle l'aurait imité, au risque de casser le lit, de se faire gronder, elle s'en serait totalement moqué, elle aurait bondit aussi haut que possible, en criant et en riant, elle aurait joué avec Queen comme une gamine, elle aurait été Cassis, la gamine pleine de vie, insupportable, pleine d’énergie, mais elle s'était éteinte, un peu et elle n'aimait pas ça, vraiment pas, elle avait envie de redevenir la Cassis d'avant l'accident, d'avant l’échafaud, elle voulait être elle de nouveau. Alors elle regarda Queen qui volait presque et elle sourit, oui elles allaient faire un truc et Cassis redeviendrait celle qu'elle avait toujours été, elle ne laisserait pas à Moor la joie de se dire qu'elle était détruite.

Queen se laisse tomber fortement aux cotés de Cassis, celle ci vole légèrement, ce qui lui arrache un petit rire, et qui lui fait du bien aussi, autant des fois elle ne peut pas voir la québécoise en photo, autant certain jour elle a l'impression qu'elle ne peut pas se passer d'elle et aujourd'hui est un de ces jour. Elle sourit de plus belle, heureuse, elle a envie de sautiller partout maintenant, la tristesse s'est envolé. Elle n'est désormais remplit que de se désir, la vengeance, faire suer Moor. Elle n'a jamais autant voulu lui faire du tort, lui faire payer ne serais ce qu'un centième de ce que la grecque avait ressentie sur l'échafaud, elle méritais de payer, elle allait payer, la justice, plus que ça et puis aussi tout de même marquer le coup histoire de montrer qu'elle était encore elle, Cassiopée océan, fouteuse de bordel professionnel.

Queen pousse des petit cris hystérique, oui elle veut être de la partie, et ça tombe bien, Cassis aime travailler en équipe. Queen lui demande si elle a une idée, Sio sourit, quelle question ? Des idées elle en a un tas, une tonnes, chaque seconde qui passe des dizaines d'idées naissent dans son cerveau, pas pour rien que ceux qui veulent faire un gros coup viennent la voir, elle est inventeuse de bêtises professionnel et son métier est un art qu'elle est l'une des rares à maîtriser, avec Maelys peut-être, elle regrette d’ailleurs que son amie ne soit pas là, a trois elle aurait été encore plus forte, mais elle soupire, elles se débrouilleront.

Cassis sourit, sourire diabolique et elle se redresse, elle n'a plus une once de tristesse, juste l'adrénaline de savoir qu'elles vont faire un truc, et un gros truc, un truc énorme comme avec Mae, un truc que tout le monde murmurera. Alors elle lance un coup d’œil malicieux à Queen :
- « Et si on transformait l'orphelinat en un truc beaucoup mieux ? Genre piscine et discothèque, suffirait de trafiquer les panneaux électrique et d'ouvrir tout les robinets qu'on trouve ! T'en pense quoi ? »
Cassiopée regarde l'autre, fourmillant d'envie, espérant que l'idée lui plaira, elle rêve depuis longtemps d’inonder l'orphelinat, piscine improvisé ce que ça pourrait être bon !

Tu t’amusais comme une folle. Ça faisait longtemps que tu ne t’étais pas autoriser à sauter sur un lit enfin c’était surtout que ça faisait une éternité que tu n’avais pas pu le faire sans qu’un adulte débarque pour te sermonner et de punir alors là, tu en profitais un maximum. C’était tellement marrant mais tellement triste à la fois. Tu te souvenais que tu faisais souvent ça avec ta mère biologique quand elle était encore en vie. Le samedi matin c’était journée connerie et tout avait le droit de faire pleins de bêtises, enfin dans la limite du raisonnable. Mais la plus par du temps, vous vous amusiez à sauter sur ton lit comme deux petites folles tout en riant. Qu’est-ce que ces moments-là pouvait te manquait, ta mère de manquait et ton enfance aussi. Tous ces bons auxquelles tu avais dû dire adieu du jour au lendemain sans avoir eu le temps de te préparer. Immédiatement tu chassas c’est idée de ta tête. Tu n’allais pas penser à ça maintenant. Non, tu allais profiter de l’instant présent et de ce bon moment que tu allais passer avec Cassis. Tu n’avais pas besoin d’avoir une boule magique pour savoir qu’aujourd’hui Cassis et toi vous alliez faire n’importe quoi, faire surement l’une des plus grosses bêtises de toute ta vie.

L’idée de savoir que tu allais faire une bêtise t’excitait autant peut-être même plus que lorsque tu étais en train de la faire. Dans ton cerveau, le voyant fille diabolique venait de s’allumer et dans que tu n’aurais pas été jusqu’au bout de ce que tu voulais faire, il ne s’étendrait jamais ce qui était à la fois dangereux pour toi mais également pour toutes les autres personnes qui se trouvaient à l’orphelinat parce que quand tu étains ainsi, tu étais incontrôlable et à moins d’une énorme punition ou humiliation ou quelque chose de ce genre-là, tu ne pourrais pas t’arrêter. Une fois que tu étais partie plus rien ne pouvait t’en empêcher et même si tu le voulais, l’adrénaline te poussait toujours à continuer, à aller plus loin que tes limites et comme l’adrénaline était pour toi comme une sorte de drogue tu en redemandais toujours plus.

Cassiopée et toi, quand il s’agissait de faire des bêtises, étrangement, vous vous étendiez bien, même très bien et même si tout le monde n’était pas aussi que toi, toi ça te donnait encore plus envie de t’allier à elle pour rendre vous tous ceux qui ne voyait pas d’un bon œil votre rapprochement. Tu étais tellement excité que tu n’arrivais même plus à tenir en place. Tu ressemblais à une gamine de cinq ans qui avait très envie d’aller aux toilettes mais qui n’osait pas demander. Tu n’attends qu’une chose, qu’elle lâche la bombe. C’était comme s’il c’était passer une éternité entre le moment où tu lui avais posé une question et celui où elle t’avait répondu.

Dès que tu entendus le mot « piscine » tu te t’agitas encore plus. Tu n’aurais pas pu proposer quelque chose de mieux. L’orphelinat en piscine. Quoi de mieux pour rendre Moor folle ? Et puis surtout, toi tu allais bien t’amuser. Avant de répondre, tu regardas un peu partout pour t’assurer que vous étiez bien seule. « Oh oui oui oui ! » T’exclamas-tu de plus en plus fort. « J’adore on va re-décorer ce truc tout moche et on va en refaire un centre aquatique ! » Dis-tu au comble du bonheur. « Oh et on pourrait trouver plein de produit douche et de truc qui sent bon pour faire mousser comme dans un bain. Allez viens on y va maintenant ! » Tu ne voulais pas attendre une seconde de plus, tu étais prête et tu voulais le faire maintenant.

Sio n'est plus le même, elle n'est plus la Cassis d'avant mais plus non plus la Cassiopée de l'échafaud, elle est une nouvelle petite fille, un peu plus raisonnable mais pas tellement non plus, une petite fille qui a envie de s'amuser et qui a encore plein d'idée pour faire ça, alors en voyant que sa proposition déclenche chez Queen une vague d'enthousiasme, elle se laisse porter par la joie et elle sautille de plus belle. Oui elle a eu une idée elle n'en est pas peu fière, faire de Moor une piscine c'est un rêve depuis longtemps, il lui fallait une camarade de cran, elle avait pensé le proposer à Maelys, mais tant pis, elle est certaine que son amie ne lui en voudras pas, car c'est ça l’amitié. Elle reporte son attention sur Queen, qui sautille et qui lui propose d'ajouter du shampoing et du gel douche, pour donner encore plus de truc cool, plein de mousse dedans, elle fait oui de la tête et quand elle lui demande d'y aller maintenant elle sourit, évidement que oui.

Cassis attrape la main de Queen et l’entraîne vers les douches, là bas il y' a et des robinets et quantité de produits abandonné, alors Cassis court et rentre dans celle des garçon. Elle lâche Queen pour réfléchir un instant avant d'attraper autant de papier que possible pour aller boucher les bouches d'évacuation puis vas ouvrir tout les robinets qu'elle croise, le bruit de l'eau qui coule la fait sourire et elle continue, en regardant Queen qui l'imite aussi, bientôt elles s'attaquent au douches des filles et déjà un filet d'eau se forme, quand elles retournent dans le couloir il y' a déjà de l'eau, ce qui lui fait du bien à Cassis, son plan marche alors elle rigole et elle cherche les autres endroits où il y a de l'eau, les labos, oui, elle le crit à Queen et part en courant là bas, elle s'arrête cependant, tombant nez à nez avec Maelys, alors le sourire de Cassi grandit encore, elle sautille sur place, éclate de rire et Queen la rejoint.

L'océan jette un oeil à l'eau, a Queen qui rit, à Maelys qui à l'air un peu bizarre alors elle lui saute dessus, lui prend la man la traine vers les labos avant de commencer à tout ouvrir, elle lui explique son idée, elle lui dit qu'il ne reste plus qu'a s'occuper du gel douche et des lumières, elle se tourne vers elle:
- "Tu marche hein? Dit?"
Elle la regarde pleine d'espoir son amie car maintenant qu'elle la trouvé elle ne s'imagine plus faire cette connerie sans elle, c'est impossible et si Queen ne veut pas et bien tant pis, c'est avec Maelys ou on stoppe tout, c'est comme ça que l'océan voit les choses.

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