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 Faisons Abstractions (Ruban Vert)

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptyMer 8 Oct - 22:43















 ❝ Faisons Abstractions ❞
Ruban Vert ~ Spencer Filds




Je regarde la salle de classe encore vide, mains posé sur mon ventre qui a poussé en une nuit maintenant que mon cerveau sait, mon corps accepte et a laissé sa place à cet enfant, bien top vite à mon goût, plus moyen de cacher ma grossesse et je sent que je vais avoir le droit à un tas de question et à mon lot de rumeur aussi et de supposition, sur le nom du père, hors de question de dire a a plupart des gens de qui est cet enfant. Je soupire, je n'ai pas l'habitude de sentir ce poids, c'est vraiment étrange, j'ai lut un tas de choses sur internet, il y était dit que mon ventre risquait de pousser d'un coup, je pensait que c'était faux, je me suis bien trompé, pour mon plus grand malheur.

Je fixe les tables, encore vides, profitant du calme avant la tempête, j'attends les ruban vert, pas la classe la plus calme, pas les pires non plus, mais ça dépend des jours et j'ai bien peur qu'aujourd'hui ils ne parlent pas que de math entre eux mais plutôt de moi et cette idée me fait frémir, je déteste être le centre de l'attention, j'ai envie de courir me cacher dans mon appartement et y rester tapie pendant deux long mois, histoire que personne ne sache, mais je ne suis pas une gamine, il vas me falloir faire face, faire un peu plus illusion, affiché un faux air comblé car c'est ce qu'on attend d'une femme enceinte.

Je me tourne vers le tableau et me met à écrire la datte et le thème du cour, ça aussi ça vas en faire grimacer plus d'un, nombre imaginaire, rien que le nom n'inspire pas confiance, ça ressemble à une mauvaise blague et j'avoue que moi aussi j'ai douté de l'utilité de cette leçon mais c'est le programme alors je m'y tient en bonne petite prof bien formé. Je repose la craie, encore perturbé, je prend mes cheveux entre mes doigts et me serre doucement le crane, ressaisit toi Spencer. Je me rapproche de la fenêtre.

Je regarde de nouveau dans le vague, dehors cette fois, il vas me falloir aller au village cet après midi, pour aller chez le gynécologue, savoir si cet enfant vas bien. Un coup me fait vaciller, me fessant sursauté j'attrape le rebord de la fenêtre, ce qu'il peut faire mal, il doit tenir sa force de moi, après tout qui a fait de la boxe ? Je soupire, oh il ne peut être qu'en forme, il a une véritable force en cet enfant, il est le fruit de l'amour d'Alexeï et moi partagions, il a résisté à l'accident, il est vivant, il veut vivre mais moi je ne suis pas sure d'en vouloir ? Je soupire et un bruit me fait frissonner, les élèves arrivent je prend une inspiration et me retourne, sourire aux lèvres, mains sur le ventre, tout vas bien ,tout est normal.




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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptySam 11 Oct - 20:32

Charlie fourra ses mains dans ses poches et s'appuya contre le mur en écoutant d'une oreille distraite les bavardages de ses camarades. Ses pensées étaient toutes à Salomé, il ne cessait de revoir son beau visage et cela le hantait souvent. Il se demandait quand il la reverrait en tête à tête, ils avaient encore tant de choses à se dire, et aussi il voulait s'excuser encore une fois pour son impatience lors de leur première rencontre. Il n'avait pas beaucoup aimé la voir pleurer, cela lui faisait mal au cœur et il ne savait pas consoler les gens.

Tout en se mordillant la lèvre, il attendit que la file de ruban vert se mette en marche pour pouvoir pénétrer dans la salle de classe. Ils avaient cours de maths et Charlie appréhendait l'heure avec horreur. Il détestait tout ces nombres, ces calculs, ces propriétés, et il ne savait pas ce que la prof avait encore inventé cette fois. Ils en avaient de bonnes, au programme. La dernière fois, ça avait été catastrophique, et le jeune homme s'était pris une pelle au contrôle. C'est dire à quel point il ramait dans cette matière.

Enfin, la colonne démarra et Charlie put découvrir le sujet du jour. Il étouffa un hoquet de surprise en apercevant le ventre bien galbé de la prof, en plus de l'inscription au tableau. Les nombres imaginaires ? Qu'est-ce que c'était encore ? Et même si le mot « imaginaire » plaisait bien au garçon, le reste ne lui inspirait pas confiance. Encore une leçon qui lui échapperait totalement. Il fixa ensuite d'un œil appuyé le ventre de Mademoiselle Filds, se demandant comment on pouvait avoir grossi autant du jour au lendemain. Elle ne pouvait pas être tombée enceinte cette nuit et avoir vécu huit mois en quelques heures. Non, il y avait quelque chose. Quelque chose qui le réduisait à l'état de petite miette infâme, qu'on jette à un chien. Ça le dépassait.

« M-Madame ? Vous allez bien ? »

Il était toujours bon de demander après tout, il savait qu'il n'allait pas se prendre de vent avec elle et elle ne pousserait pas l'audace jusque-là. Mais tout de même, c'était curieux.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptyLun 13 Oct - 14:27















 ❝ Faisons Abstractions ❞
Ruban Vert ~ Spencer Filds




Je regardais les verts rentrer les uns après les autre, la plupart soupirèrent en voyant les mots écrits au tableau, il est vrai que la leçon n'était pas la plus attrayante qu'il existe cependant, cependant, ils ne posent pas leur yeux uniquement sur le tableau noir, malheureusement, je sent des dizaines de regard interrogateur sur mon ventre, leur cerveau doit tourner à plein régime, je n'était pourtant pas enceinte hier, je parcourait encore la salle à toute vitesse, aérienne et toute fine, j'étais encore moi même, maintenant, maintenant, il y a cet enfant, punaise cet enfant, je n'en veut pas moi !

Je souris encore, croisant le regard des élèves assez audacieux pour le faire, me montrer forte, même si tout en moi n'est que douleur. J'entends brusquement une question, innocente à première vue mais qui me fait totalement mal, bien est ce que je vais bien, j'ai envie de crier, nan ça ne vas pas bien, évidemment que ça ne vas pas, je suis enceinte bordel, enceinte de l'homme que j'ai aimé, et cet homme et mort, me laissant seule, atrocement et désespérément seule. J'ai envie de pleurer de hurler et de me rouler en boule mais je n'en fait rien.

Je me dirige doucement vers le tableau, vers la fenêtre, jette un œil dehors, laisse le silence s'installer quelque secondes, plusieurs minutes même, je ne compte pas mettre un vent à Charlie mais il me semble que si je parle trop vite je vais finir par dire des choses que je regretterais ensuite, je réfléchis, que dire, comment expliquer que je soit subitement enceinte, enfin que ça se voit d'un coup, le déni est une chose peu connues et aussi et surtout une chose très mal vue, j'ai peur de ce qui vas se dire sur moi, autant ne pas donner de quoi jaser à mes élèves, pas un peu plus.

Je me tourne vers la classe, qui a finit de s'installer et je finit par lâcher tout simplement :
- « Bien sur que ça vas ! Pourquoi je n'irai pas bien Charlie ? »
Mon ton est plutôt sec, signifiant que je n'attends pas de réponse, le sujet est clos, à mes yeux du moins car les élèves continuent à parler entre eux, un flots de murmure. Je soupire avant de reprendre :
- « Bien maintenant on vas pouvoir porter notre attention sur nos amis les nombres imaginaires ou vous allez passer votre temps a commenter mon état ? Si la grossesse vous intéresse vous poserez des question a votre professeur de Sciences ! Ici c'est les maths ! »
Je me tourne vers le tableau, visiblement énervé, cependant dos a ma classe je baisse la tête et me mord la lèvre, pas le moment de craquer petite Pen.




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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptyVen 17 Oct - 18:43

Incrédules, presque la totalité des élèves de la classe observaient le ventre arrondi de la professeur avec un mélange de fascination, de curiosité et de méfiance. Personne n'avait jamais entendu parler d'un phénomène pareil et l'événement concourrait à entretenir les mauvaises langues. Un peu de ragots neufs feraient du bien, c'était indéniable. Le garçon se posait mille questions, mais préféra s'abstenir en entendant la réponse sèche de Filds. Il ne l'avait jamais vue comme quelqu'un de sévère, aussi rougit-il, même si ce ne fut que de courte durée. Il soutint son regard avec défi, mais décida de ne pas trop en rajouter et baissa le regard pour rejoindre sa place, au fond de la salle.

Ses yeux allaient du ventre de la prof au tableau, où ces mots inscrits le narguaient. Ils avaient un côté mystérieux, « nombre imaginaires », ça sonnait tellement bien, Charlie avait l'impression d'être en cours de français. Il se demandait comment se présenterait la leçon, et c'était la première fois de sa vie qu'il attendait la suite d'un cours de maths avec envie. La Filds aurait au moins le mérite d'attirer l'attention des élèves pendant une leçon au moins. Le reste du temps, les rubans vert le passaient à bavasser et à jouer à des jeux tels que le morpion ou le petit bac.

Le jeune homme baissa les yeux vers son cahier qu'il venait de sortir, c'était pas le moment de glisser une remarque à son voisin, la prof avait été claire et elle ne plaisantait pas. Charlie se mit à mordiller son stylo sans se rendre compte que c'était celui de son voisin, et se mit à réfléchir. Après quelques secondes de réflexion intense, il leva timidement la main, n'hésitant même pas une seconde.

« Excusez-moi madame, mais est-ce que ça a un rapport avec la fiction ? On va faire des rédacs ? »

Une question bien innocente qui cachait un cynisme à toute épreuve. Le ton employé était neutre, voire même ingénu, et pourtant tout dans le regard de Charlie prêtait à rire. Ses camarades avaient compris, ils se mirent à ricaner. Satisfait de lui, le garçon croisa les jambes, son sourire moqueur aux lèvres. Il n'aimait pas les maths, alors il égayait les cours. C'était sa façon d'être.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptyDim 19 Oct - 19:05

Octavie observa le ventre arrondi de sa professeur de mathématiques. C'était d'un étrange! Comment avait-elle pu prendre autant de ventre en si peu de temps. Elle fixa le tableau où était écrit a la craie blanche le titre de la leçon. Encore une fois, ils allaient s'éclater et se planter au test écrit. Elle ne s'attarde pas plus à regarder sa professeur, qui devait être gênée par tout ces regards, et parti s'asseoir à sa place, remettant au passage sa chemise bleue claire en place dans sa jupe.

Elle s'assit, rabattant sa jupe avec les mains puis elle sortit son cahier et sa trousse pour pouvoir écrire par la suite. Elle n'aimait pas cette jupe, elle qui était habituée aux pantalons de toile légère qui était plus pratique lors des déplacements. En plus, ses cheveux qu'elle attachait que rarement devaient tout le temps être nattés pour pas qu'ils bougent ou qu'ils soient trop emmêlés. Elle n'aimait décidément pas cet orphelinat.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptyMar 21 Oct - 14:37















 ❝ Faisons Abstractions ❞
Ruban Vert ~ Spencer Filds




Mon regard croise un instant celui de Charlie, j'y voit une lueur qui m'effraye, c'est décidément pas le jour mais il ne semble pas comprendre. Je regarde toute la classe et je me sent vraiment mal de savoir que chacun d'entre eux ou presque à les yeux rivés sur mon ventre ou sur moi en général. J'aurais dut rester caché dans mon apart, je le sent, je sait que cette journée vas être bien pourrie. Les verts sont pour l'instant les seuls à savoir, mais bientôt, bientôt, une fois qu'il seront sortit la rumeur se propageras bien trop vite et puis je risque de croiser un de mes collègue et ce dernier s’empressera d'alimenter les ragots lui aussi, oui bientôt la machine seras en route et je ne peut plus rien faire pour l'arrêter.

Fixant le tableau noir, essayant de faire le vide dans mon esprit, ne pas craquer, surtout pas devant mes élèves, ils semblent n'attendre que ça. Ma main est en suspend au dessus des craies, un grand vive brusquement dans ma tête, je ne sait plus où je voulais les emmener, plus je cherche et plus les notions s'envolent, c'est la première fois que ça m'arrive, je commence à perdre mes moyens. Je sent une drôle de sensations, ma colonne vertébrale se fige peu à peu, mon dos me lance, ma respiration se saccade doucement, nan Pen vraiment pas le moment là ! Ma main vas agripper la gouttière du tableau et sert, je ferme les yeux un instant essayant d’empêcher la panique de me prendre.

La voix de Charlie me fait revenir à la réalité, très vite et la panique cède la place à la fureur, le ton n'était pas si insolent mais en revanche la phrase l'était totalement. Ma main agrippe encore plus fort la gouttière, je sent la colère monter, pas le jour de me chercher mais vraiment pas. Je me retourne vers la classe, visage écarlate et yeux qui montrent à quel point je suis énervé, oublié douce et délicate Pen, quiconque rentrant à cet instant ne me reconnaîtrais pas, je fulmine et je suis à deux doigts de frapper quelque chose. Je croise le regard de Charlie, emplit de tant d'insolence, je prend une grande inspiration essayant de me calmer, en vain.

Je regarde le reste de la classe qui rigole bêtement à la remarque du jeune homme, je soupire une nouvelle fois avant de me mettre à hurler :
- « Charlie !! Je te prévient tu refait un remarque de ce genre, une seule, je t'envoie immédiatement dans le bureau de la directrice ! »
Ma voix est plus forte qu'elle ne l'a jamais été, je suis certaine que tout le couloir, si ce n'est tout l'orphelinat à entendu. Je regarde une nouvelle fois la classe, ceux qui ont rigolé surtout, je prends une voix plus calme pour reprendre :
- « Quand aux autres je pense que vous rigolerez moins si je décide de vous faire l'interrogation avant le cour ! »
Ma voix était moins forte certes mais mon ton n'invitais pas à la discussion, s'il ils continuaient à me chercher il allait me trouver, si être patiente ne marchait pas j’expérimenterais autre chose.

Je retourne vers le tableau, mes mains se posent sur mon ventre et je ne peut pas m’empêcher de grimacer en sentant cet enfant bouger, ce que je déteste cette vie qui se développe en moi. Je soupire, je ne me reconnaît pas moi même, je me fait peur. Je soupire doucement et trace une équation au tableau x²= -1 . Je me tourne vers la classe, ma gueulante semble avoir fait effet, silence mais aussi regard étonné dans ma direction, ça doit être la première fois que je cris si fort. Je souris doucement et reprend ma voix douce si habituelle :
- « Bien maintenant quelqu'un peut il venir résoudre cette jolie équation ? »
Je parcourt la classe du regard en tournant doucement la craies dans mes doigts, attendant que l'un d'eux se dévoue.



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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptyMer 29 Oct - 1:34

Charlie perdit bien vite son sourire mais il n'en demeurait pas moins fier de sa remarque. Certaines personnes parurent choquées mais il n'y prêta pas attention, préférant baisser le nez sur son cahier, histoire de ne pas en rajouter une couche. Apparemment la prof était sur les nerfs mais à cause de sa grossesse elle devait être vachement plus stressée, les hormones, tout ça. Et même si Charlie avait sorti une remarque assez futile, il n'en demeurait pas moins qu'il prétendait en être l'auteur. Bon, ça n'était pas la vanne du siècle, mais ça avait eu le mérite de faire rire certaines personnes de la classe. Pas toutes, mais certaines.

Le jeune homme se gratta l'oreille avant de se décider à relever le nez. Il n'avait pas honte, ni rougi, bien au contraire, et en fait il commençait à s'amuser. Les chuchotis qui parcouraient la classe des verts parlaient de tout et de rien, notamment du ventre de la prof et de la remarque de Charlie. Ça il pouvait en être fier, mais surtout nombre de suppositions concernant le père du bébé voguaient en tout sens, certaines totalement stupides, d'autres réalistes.

Lorsque Filds inscrivit une équation au tableau, le garçon réprima à l'ultime seconde un commentaire désobligeant. C'était tellement tentant... Non, il devait rester silencieux. Soudain, tout le monde se mit à fixer son cahier sans grande conviction, échappant au regard acéré de la prof. Personne ne souhaitait affronter Filds, encore moins aujourd'hui, mais il fallait bien que quelqu'un se dévoue. Charlie ne se dévoua pas, mais il leva simplement la main, pour parler.

« Mademoiselle... et si vous commenciez pas nous expliquer le concept même d'une équation, je crains que certaines personnes de cette classe ignorent ce que c'est... »

Nouveau concert de gloussements. Charlie n'avait décidément pas pu se retenir. Mais Filds pouvait aussi voir ça comme une remarque sérieuse et suivre ses conseils. Dans tout les cas ses intentions n'étaient pas mauvaises, il faisait juste le guignol.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptySam 1 Nov - 15:13

Des nombres imaginaires, des équations, c'était beaucoup plus intéressant de parler du ventre arrondi de la profs, à 25 ans c'était un peu tôt surtout qu'elle était désormais seule pour l'élever.
Aurore se désintéressa vite du cour la seule chose intéressante était Charlie qui faisait le guignol, finalement ce cours allait peu être quand même être intéressant.

"Je suis d'accord avec Charlier m'dame imaginons qu'il y a x sur y et sa fini par donner z sauf que y disparaît que fait x, je suis même pas sur que vous vous pourriez vous en sortir"


Rien de mieux qu'une phrase pleine de sous entendu pour faire repartir les gloussements. Intérieurement Aurore plaignait légèrement la pauvre prof de math. C'est sur qu'a son âge avoir de l'autorité sur des personnes qui avait mois de 10 ans qu'elles ne devait pas être facile. Surtout que certains d'entre eux ne lui facilitais pas la tache.

Pour l'instant à part Charlie et elle, les seuls élèves qu'on avait entendu était les élèves qui gloussait. La table d'aurore était toujours vide, elle n'avais même pas pris la peine de sortir sa trousse, si elle devait finir chez la directrice qu'elle y aille ça n'aurait pas été la première fois. Il était temps de continuer son petit jeu.


"Personnellement je pense qu'il n'y a que 2 solutions soit on se débarrasse de Z soit on trouve un autre y, bien sur tout cela n'est que pure supposition et un raisonnement totalement mathématiques"
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptySam 1 Nov - 16:08















 ❝ Faisons Abstractions ❞
Ruban Vert ~ Spencer Filds




Je regarde la classe, la craie dans la main et surtout la rage dans les yeux, je fulmine et regarde tout les élèves un par un, je ne m'arrête pas sur Charlie, de peur de lui balancer la craie dessus. J'attends un moment qu'un élève prenne la parole mais ils ne semblent pas décidé, encore trop occupé a parler de mon état et j'entends même certaine de leur conversations, ils essayent de trouver le père. Je me retient de crier, claquer la porte, il m’énerve, à un point que je ne pensait pas possible.

Et une main se lève, celle de Charlie et avant même que j'ouvre la bouche pour lui conseiller de se taire il parle, soulevant de nouveau rire dans toute la classe, pathétique. Je serre un peu plus le poing, mes jointures en devienne blanche et je fulmine de nouveau, je le fixe, d'un air plus dur que n'importe qui, même que Moor, il ne fallait pas me chercher, je t'avais prévenu mon cher, je m'apprête à hurler quand une autre personne prend la parole.

Je tourne la tête, vers Aurore, elle prend le partit de Charlie, pas vraiment étrange. Et elle se met à parler d'une façon plus que pleine de sous entendu, elle ne se rend pas compte de quoi elle parle, comment peut elle parler d'un événement qu'elle ne connaît pas, ça me donne une fois de plus envie de crier mais aussi de pleurer. Je ferme mon poing, et je sent la craie se réduire en poussière dans ma paume. J'ouvre d’ailleurs le poing pour laisser la poussière tomber sur le sol et je devient encore plus rouge que je l'ai été.

Mon regard passe de l'un à l'autre et je repense au paroles d'Aurore, bordel, je repense à ce gosse qui vit en moi et je me dit qu'il risque de devenir comme eux et là encore j'ai encore plus envie de m'en débarrasser. Je foudroie toute la classe du regard, ils m’énervent tellement, ils ont voulus jouer, ils vont perdre. Je me dirige vers le tableau, faisant mine d'être calme. Puis je me tourne avant de littéralement hurler :
- « Charlie tu dégage ! »
Mon ton est plus que clair, je ne précise rien et j'attrape une nouvelle craie qui vole en direction 'un élève qui à l'audace d'esquisser un sourire.

Je me tourne vers les autres attendant que le jeune homme s'exécute puis mon regard vient sur Aurore, toujours aussi énervé :
- « Quand on ne sait pas de quoi on parle, on se la ferme en général mademoiselle et comme vous avez l'air d'avoir de gros problème avec les équation c'est avec plaisir qu'on se retrouveras tout les soirs pour combler ses lacunes, pendant un mois et oui même les dimanches ! »
Je quitte Aurore des yeux et finit par regarder tout les autres :
- « On pourras aussi parler de Z dont on s'est débarrassé ! »
Pure méchanceté c'est sur mais je m'en moque.
- « Maintenant prenez une feuille ! Chose promise, chose dues, interrogation! »



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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptySam 1 Nov - 17:37


Serrés en rang d'oignons, nous patientions pour pénétrer dans la classe de maths. Mais mon esprit était à dix milles lieux d'ici. Enfin dix milles lieux... C'est peut-être un peu exagéré. Mon esprit c'était simplement enfui au gymnase. Je haïssais cet endroit. Pour une raison simple. Je le haïssais car la-bas j'avais retrouvé Max. Mon frère honni et détesté. Je serrais les poings. Il ne fallait surtout pas que ma petite sœur le reconnaisse. J'ignorais totalement sa réaction et tant que Max n'aurait pas payé, je ne voulais pas la mêler à cette histoire. Désormais, Lou Ann était la seule personne qui comptait réellement à mes yeux. Celle qui me retenait de faire des conneries. C'était pour elle si je n'avais pas encore cherché à m'enfuir d'ici. Bien que je sois respectueuse des règlements, je ne supporte pas l'enfermement. Enfant et ado, j'étais toujours dehors avec ma petite sœur et Max ou Ayden. Je déteste cet orphelinat, ses murs qui me semblent être une prison, son règlement bien trop sévère et ce fichu uniforme ! Je hais les jupes.

Finalement, on entre enfin en classe. Je remarque le ventre de la prof mais ne dit pas un mot. Ça doit faire déjà quelques mois qu'elle est enceinte pour qu'il soit ainsi. Mais je ne comprends pas ce qui intrigue autant les autres élèves. Ben quoi ? Je suis là depuis à peine trois jours moi. Je me dirige vers les tables du fond et m'assois dans le coin le plus reculé de la classe. Si cette prof me demande de me présenter je vous jure que je ne réponds plus de rien. Ça fait trois jours que je fais que ça et ma classe me connait à présent presque par cœur. Ils savent que j'ai une petite sœur et que le premier qui y touche entendra parler de moi et que mes parents sont morts. C'est tout ce qu'ils ont à savoir. Et bien sûr depuis hier, ils savent que je suis de la famille de Max mais ils ne savent pas quel lien j'ai avec lui. Et encore heureux. Pour moi ce minable prof de sport qui était autrefois mon frère n'est plus rien.

Finalement je sursaute lorsque la prof hurle à un élève de dégager. J'étais totalement dans mes pensées. Elle a l'air à cran en tout cas. Soit c'est les hormones, soit les murmures des élèves l'ont gonflé, soit (et c'est l’hypothèse la plus probable) quelqu'un à encore fait le pitre. Charlie si j'en crois ce qu'elle vient d'hurler. Finalement elle décide de nous mettre une interro. Je n'ai... Attendez... Comment ça une interro ?! Alors là c'est officiel. Je suis en enfer. Et il me reste encore cinquante minutes à y passer. Je vais jamais tenir. Je suis une bille en maths. Enfant, j'étais plutôt forte parce que je comprenais tout très vite et que c'était plutôt simple. Mais plus les années ont avancés... Plus j'étais largué. Et les profs n'ont rien fait pour m'aider. Il y a seulement quelques matières où je suis nulle. Il en a seulement deux même. L'art plastique et les maths. L'art plastique j'arrive à comprendre. J'ai jamais été douée pour ça. Mais les maths ? Je n'arrive pas à comprendre comment, enfant, je me récoltais des A+ et des verts suivants les écoles et comment, aujourd'hui, je me récolte des cinq et des six ! Ma mère doit se retourner dans sa tombe, elle qui adorait ça les maths...

Finalement je regarde ma copie en mordillant mon stylo. Bon... Je comprends vraiment vraiment rien. Finalement je me lève et vais rendre ma copie à la prof. Autour de moi certains élèves ont relevés la tête pour me dévisageait. Mais je m'en fiche. Je ne fais pas un acte de rébellion. J'ai toujours fais comme ça. Alors je dis à la prof :

"- Soyons honnêtes Madame. Je suis nulle en maths et je n'ai absolument rien compris. Je ne vois pas l'intérêt de garder une feuille pendant trois quart d'heure si elle sera toujours aussi vide quand je vous la rends que quand vous me l'avez donné."

Je retourne rapidement m'asseoir à ma place attendant que l'heure se finisse. Ça va être long je sens...
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptyDim 2 Nov - 1:19

Salomé courait dans les couloirs, en panique, elle était persuadé d'être en pause mais en ne voyant personne de sa classe ni en étude ni dans la bibliothèque elle avait eu des doutes et en jetant un regard sur l'emploi du temps collé dans son cahier, elle s'était rendue compte de son erreur. Elle jeta un œil à sa montre, elle avait dix minutes de retard. Elle avait pris son sac et courait donc à toute vitesse pour arriver avec le moins de retard possible, elle détestait se faire remarquer. Elle arriva enfin devant sa salle de classe, prit cinq secondes pour remettre ses vêtements correctement et chasser les faux plis. Elle réajusta aussi sa coiffure.

Son poing prêt a frapper, elle arrêta son mouvements, les bruits qui lui parvenait la paralysèrent, elle reconnu la voix de Charlie, puis celle d'Aurore, elle n'arriva cependant pas à distinguer ce qu'il pouvait raconter mais il lui semblait que c'était tendu à l'intérieur. Elle s'écarta de la porte et le cris la fit trembler, la prof de math avait été échangé contre une autre où quoi ? Elle reconnu cependant la voix de Mademoiselle Filds, se demanda ce qui pouvait se passer et puis elle entendit le fameux :
- « Charlie tu dégage ! »
Elle hallucina, tellement pas mademoiselle Filds ça.

La porte s'ouvrit alors et Charlie sortit. Il ferma la porte ne semblent pas l'avoir vu, elle hésita, depuis la fête, elle ne savait plus trop comment se positionner envers le jeune homme mais elle déglutit et l'interpella :
- « Il se passe quoi là dedans ? »
Elle le regarda, espérant qu'il ne la jetterais pas :
- « Tu pense que je reste en vie si j'ose rentrer ? »
Elle lui lança un air un peu apeuré, elle ne voulait pas finir dans le bureau de la directrice, pas si tôt, pas maintenant.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptyDim 2 Nov - 1:51

- « Quand on ne sait pas de quoi on parle, on se la ferme en général mademoiselle et comme vous avez l'air d'avoir de gros problème avec les équation c'est avec plaisir qu'on se retrouveras tout les soirs pour combler ses lacunes, pendant un mois et oui même les dimanches ! »

Apparemment Aurore avait fait plus que touchez un point sensible, la prof de math semblait avoir été changé en monstre, elle était encore plus rouge qu'un camion de pompier. Aurore voyait presque la fumée lui sortir par le nez et les oreilles. Quand à al punition elle s'en souciait peu ce n'était pas al première et surement pas la dernière! Elle se permit d'enfoncer encore un peu le bouchon quand la profs passa près d'elle.


"Mais avec plaisir madame x si vous voulez je pourrez même vous aider à trouver un autre y sinon je crois bien que votre z nous rejoindra dans quelques années"



Aurore jeta un coup d'œil à l'interrogation, rien de bien compliqué. Enfin rien de bien compliqué pour une élève de 16 ans "ordinaire". Cependant Aurore n'étais pas une élève ordinaire mais elle se sentait quand même capable de faire les 2-3 du devoir.

En suivant Charlie du regard quand il sortait de la classe elle avait aperçu Salomé, en retard, qui hésitait à rentrer dans la classe. Elle adressa son plus beau sourire de vampire à sa profs et rajouta.


"Sauf votre respect Madame x pardon je veux dire professeur, en hurlant comme ça je crois que vous avez fais peur à Salomé derrière la porte, mais c'est vrai que les hormones engendre des sautes d'humeur"


Après cette phrase beaucoup plus explicite que se précédent sous entendus Aurore plongea sur sa feuille tentant de dissimuler un rire moqueur.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptyMer 26 Nov - 14:39

Charlie soupira, là Aurore était allée trop loin. Même lui le reconnaissait, certes, ça lui coûtait un peu, mais il avait de la peine pour la prof. Elle ne méritait pas ça, elle n'était pas responsable directement de ce qui lui arrivait et les railleries envers elle étaient illégitimes. Le jeune homme poussa un long soupir, de nouveau, hésitant à s'excuser, mais décida de sortir dans le silence le plus total. S'il devait se mettre un prof à dos, ce ne serait certainement pas Filds. Déjà que ça n'était pas le grand amour. Il rangea ses affaires, prit son sac, et sortit. Au moins il échapperait à l'interro, c'était l'un des points positifs. Involontairement, la professeur le rendait de bonne humeur.

Juste après avoir refermé la porte derrière lui, Charlie se trouva nez-à-nez avec Salomé. Il tressaillit, ne sachant pas comment il devait réagir. Il chercha son regard, y lut de la peur. Elle avait dû entendre les paroles de Filds. Le garçon réalisa soudain qu'elle était en retard, et qu'elle risquait de se faire bouffer si elle entrait dans cette pièce. Non, elle ne devait surtout pas aller en cours. Il fallait qu'il la retienne ici, il ne voulait pas qu'on lui fasse de mal. Se dressant entre la jeune fille et la porte, Charlie occupait tout l'espace qu'il pouvait pour l'empêcher de passer et d'entrer.

« N'entre pas dans cette pièce ! Filds est vénère. Loupe le cours s'il le faut... Elle est en train d'engueuler tout le monde... Elle leur a collé un contrôle. Il faut dire qu'il y a... un petit malentendu. »

Charlie voulait à tout prix éviter le sujet, ça n'était pas le moment de parler de ça. Il chercha un sujet de conversation, savoir quoi dire, quoi faire, mais seul le vide occupait son esprit. Il ne savait pas lui-même ce qu'il était censé faire ; alors emmener Salomé hors de l'orphelinat, c'était hors de question. Ils se feraient prendre et passeraient plus qu'un sale quart d'heure. Il n'y avait donc qu'une solution. Il devait lui dire, maintenant. Il leva le regard et murmura :

« Filds a grossi pendant la nuit. Beaucoup trop. Elle est enceinte. »

Ces mots n'en étaient que plus réels quand ils étaient prononcés à voix haute. Charlie ferma aussitôt sa bouche pour éviter de laisser échapper quelque chose de compromettant. Moins la jeune fille en saurait, mieux ce serait. Pour le moment, il fallait l'éloigner d'ici, et la convaincre de sécher le cours. Plus rien n'allait. Tout était si illogique.
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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptyMer 26 Nov - 18:53

Salomé ne savait pas quoi faire, elle n'avait plus parler à Charlie depuis cette soirée qui avait viré a la catastrophe, elle savait qu'elle n'était pas la seule fautive, loin de là mais elle avouait volontiers qu'ils avaient tous eux des réactions plutôt peu raisonnable, ils ne s'étaient pas comporté correctement, elle ne s'était pas comporté convenablement, elle an avait honte tellement, si ses parents l'avaient vus ce soir là, ils auraient été déçus, il n'auraient surement pas reconnu leur enfant, une pensé un peu plus triste essaya de s'infiltrer dans son esprit, elle n'était plus vraiment leur enfant, elle avait changé, pas seulement intérieurement, elle mentait, tout le temps, elle se faisait passer pour une autre, elle était loin d'être Diane, elle avait indéniablement muté en Salomé, elle avait peur de changer de cette façon, si rapidement.

Elle reporta son attention sur le jeune homme, apparemment lui aussi semblait mal à l'aise, elle mourait envie de faire demi tour et aller se cacher dans son dortoir, pour crier, le maudire. Il prit un air affolé et se plaça devant la porte, pour lui bloquer la route, elle ne compris pas vraiment ce geste, c'était son problème à elle si elle était en retard, et puis elle connaissait un peu la prof de toute façon, elle n'était pas méchante, elle comprendrait surement si Lom prenait le temps de lui expliquer son étourderie, pas sa faute si elle ne maîtrisait pas encore l'emploi du temps, elle ne connaissait pas ce système, elle avait toujours fait des cours a domicile, le programme s'adaptait chaque jour en fonction de ses humeurs et de ses lacunes. La peur avait céder la place à l'agacement, pourquoi il était dehors d’ailleurs, c'était surement lui la cause de l'agacement de la prof, ça ne serait pas si étonnant, il était si fanfaron, c'était épuisant.

Elle le regarda un peu excédé et l'écouta lui dire de ne pas entrer, il lui dit que la prof n'était pas de très bonne humeur, qu'elle s'en prenait aux autres élèves. Elle fit la moue quand il parla d'une interro, ils venaient tous juste d'en faire un, ils devaient faire un nouveau chapitre, elle ne leur posait tout de même pas des questions sur un sujet qu'ils n'avaient pas encore fait? Elle soupira, il lui dit qu'il y avait un malentendu, il attendait quoi par là? Elle était un peu intrigué maintenant et toujours aussi peu rassuré quand au fait de mettre un pied dans cette salle mais si elle ne le faisait pas, elle louperais un contrôle, elle ne voulait pas se taper un zéro ni finir chez Moor pour avoir sécher.

Elle croisa les bras, elle voulais des explications, et maintenant. il soupira avant de lui dire que Mademoiselle Filds était tombé enceinte dans la nuit, elle lui jeta un nouveau regard exaspéré, il était vraiment lourd quand il faisait ce genre de blague. Elle soupira avant de décroiser ses bras:
- "Charlie, j’espère que tu est conscient que tes blagues sont de pires en pires!"
Elle soupira et se rapprocha de lui pour essayer de se faufiler et rejoindre la salle, tant pis pour les cris, elle ne voulait pas louper un devoir. Elle essaya de le pousser aussi fort que possible mais il était bien plus fort qu'elle, elle ne pouvait pas vraiment le forcer. Elle lui jeta un nouveau regard noir:
- "Laisse moi passer et excuse toi auprès d'elle tant qu'a faire, je suis certaine que c'est toi qui l'a poussé à bout, je ne veut pas me prendre un zéro, ni finir chez Moor par ta faute!"
Elle se recula, presque dégouté, elle ne voulais pas être près de lui.
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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptyMer 26 Nov - 23:28

Charlie se mordit la lèvre, voilà pourquoi il ne voulait pas en parler à la jeune fille depuis le début, elle ne le croyait pas, et il se sentait si impuissant ! Pourtant, s'il la laissait passer, elle se rendrait compte de son erreur, elle verrait qu'il avait raison, pour une fois, mais si elle la laissait passer, elle en prendrait plein la gueule, et il ne voulait pas que Filds soit désagréable, ou pire, avec elle. Elle était de mauvaise humeur, et si Salomé séchait ils seraient deux, il prendrait la responsabilité s'il le fallait, il irait chez Moor à sa place. Mais pour le moment il fallait à tout prix l'empêcher de rentrer, et agir par la violence s'il le fallait.

« Nom de dieu, quand est-ce que tu vas enfin ouvrir les yeux ? »

Charlie ne bougeait pas d'un millimètre, ne cillait pas, mais toute la rage qu'il contenait depuis des jours se déversait enfin maintenant. Il ne parlait pas assez fort pour que Filds l'entende de l'autre côté de la porte, mais assez pour paraître menaçant. Il baissa le regard vers Salomé, pourquoi ne comprenait-elle décidément rien ? Ou alors c'était lui qui ne comprenait pas ? Il était juste perdu. Il avait juste besoin de quelqu'un pour être là, à ses côtés, pour l'écouter. Simplement. Pourtant la colère se lisait dans son regard, son corps barrait le passage de la jeune fille mais à tout moment il se sentait prêt à le libérer, si Lom voulait se faire rembarrer il ne la retiendrait pas. Trop énervé pour réfléchir à quoi que ce soit, il cherchait une issue de secours, une pirouette de rattrapage. Il en avait assez de ce mépris, il se sentait impuissant, il n'aimait pas être en tort, il n'aimait pas lorsqu'on n'avait pas foi en lui. Certes, l'histoire n'était pas vraiment crédible, mais s'il y croyait lui Salomé devrait faire de même.

« Tu veux vraiment entrer ? »

Il riait presque. Tant pis pour elle. Tant pis, merde ! Elle aurait dû se taire. Elle aurait dû le croire. Maintenant, c'était trop tard. Il était furieux et ses émotions avaient pris le dessus. Il posa la main sur la poignée de la porte. Il allait ouvrir, il allait ouvrir et elle allait se faire enguirlander, elle allait le croire, elle allait reconnaître qu'il avait raison, cette fois, et que ça n'était pas une mauvaise blague. Lorsqu'il essayait d'aider les gens et de les prévenir, tout lui retombait toujours dessus, et il était temps que ça change. Il ouvrit la porte, découvrant Filds devant les élèves. Ce qui signifiait, débrouille-toi Salomé.
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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptyJeu 27 Nov - 8:20















 ❝ Faisons Abstractions ❞
Ruban Vert ~ Spencer Filds




Je poussait un long soupire, fermais les yeux un instant, tout cela était si irréel, je ne pouvais pas être cette personne en train de hurler sur les élèves, et bien si, je n'arrivait plus à me reprendre, je me faisait moi même peur, je n'était plus moi. Je rouvrit les yeux, écouta la énième réflexion d'Aurore, celle là en revanche ne semblait pas du tout se rendre compte, j’avais envie de lui en coller une, tant d'insolence et puis de méchanceté aussi, elle ne savait tellement rien de ma vie, pensait elle que j'avais volontairement quitter le père de cet enfant, que j'étais heureuse d'être enceinte si subitement, nan elle ne pouvait pas comprendre et ça ne valait pas la peine de lui répondre encore une fois, je soupirais donc en lui posant la feuille d'interrogation devant elle, les exercices prévus pour la séance normalement et je glissais :
« Cela suffit Aurore ! »
Le ton était dur et sec, n'invitant plus à la discussion, le sujet était clot.

Je retournais vers mon bureau, regardant les têtes dépité des élèves, je sentais le remord monter en moi, je punissait toute la classe pour les bêtises et l'insolence de quelque un, c'était injuste, totalement mais je ne pouvais plus revenir sur ma décision j’aurais perdu toute crédibilité et je ne pouvais pas me le permettre, j'avais déjà perdu beaucoup, j'allais sûrement perdre encore plus dans peu de temps, j'avais limite envie de les retenir ces enfants, pour ne pas qui aillent raconter de toute cotés mes sautes d'humeur, mon ventre arrondit, je ne voulais pas que mes collègue l’apprennent, je voulais le cacher, je ne voulais ps perdre Nate, mes pensés divaguent, je me mordit la lèvre, il avait cour juste à coté, il m'avait peut être entendue hurler, je me sentis un peu plus mal encore si cela fut possible.

La voix d'une jeune fille me tira de mes reveries, je pivotait la tête, l'air presque exaspéré prête a repartir au quart de tour si elle venait me faire une remarque du même style qu'Aurore mais elle se contenta de me tendre sa feuille, vierge hormis son nom et son prénom en me disant qu'elle ne comprenais rien, qu'elle aurait beau la fixer pendant une heure les résultats resteraient bien caché. Je soupirait, m'en voulant encore plus de lui infliger ça, je prenait la copie avant de soupirer :
- « Comme tu veux, tu es assez grande pour assumer tes actes après tout ! »
je glissais la copie sur le coin de mon bureau avant de la regarder reprendre sa place en silence, bon nombre d'élève la fixait, plus intéressant que leur devoir, sur lequel il avait l'air de ramer, je parcourut les questions, rien de bien sorcier, mais pour moi, eux n'avaient pas eu le cour, par a faute de leur camarade, espérons qu'il le prennent calmement.

La porte s'ouvrit brusquement ce qui me fit sursauter, instinctivement mes mains se placèrent sur mon ventre pour protéger cet enfant malgré tout. J'aperçus Charlie encore là et puis Salomé, comme Aurore l'avait dit, la jeune fille semblait à la fois terrorisé et énervé, elle fixait le jeune homme avec hargne, apparemment c'est lui qui venait d'ouvrir. Salomé fixa mon ventre d'un air ébahit ce qui refit monter la colère en moi, je me levais tout doucement, allait vers la porte, fixant Charlie dans les yeux, la colère était de retour :
- « Je croyais avoir été claire, dans le bureau de Moor, maintenant et tant que vous y êtes emmener Salomé aussi, vous avez l'air de si bien vous entendre ! »
Sur ces mots je leur claquait la porte au nez avant de retourner à mon bureau en ordonnant le silence même si il n'y avait pas un seul bruit.



© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptyJeu 27 Nov - 8:40

Salomé fixait toujours Charlie avec ce mélange étrange, elle ne comprenais vraiment rien à ce qui ce passait dans sa tête, elle le détestait mais en même temps, elle regrettas ses paroles, elle lui avait sûrement fait du mal pourtant elle eut de nouveau peur de lui, comme dans la fôret quand il lui avait fait des menaces ou presque sauf que cette fois il n'était pas soul, la seule chose qui le poussait à agir de la sorte était elle, elle s'en voulut, comment pouvait elle être ainsi, elle se faisait elle même penser à Aurore, elle eut envie d'éclater en sanglot, elle avait peur de lui, elle regrettais tant, elle voulut ouvrir la bouche, s'excuser, lui demander d'oublier, de l'oublier elle, de partir et de la laisse se débrouiller toute seule. Elle voulut faire tout ça mais il continua à parler, lui faisant mal, elle ne reconnaissait pas le Charlie qu'elle avait apprécié le jour de son arrivé, elle ne voyait que celui de la fête et ça la rendait triste de dire que c'est elle qui avait réveillé ce Charlie là.

Elle ne le croyais pas, mais en même temps, c'était le roi des histoire, elle l'avait compris, il passait son temps a inventer des choses alors comment pouvait elle trier le vrai du faux dans tous ça, comment lui accorder la confiance qu'elle mourait d'envie de lui donner. Elle soupira, elle ne voulais pas du Charlie de la fête, pas totalement en tout cas, elle avait apprécier qu'il se batte pour elle même si elle aurait préféré que ce ne soit pas avec Ayden, elle l'aimait vraiment au fond Charlie, juste elle avait déjà bien du mal avec sa propre vie pour en plus essayer de comprendre ce qui ce passait, pourquoi elle devenait comme ça face à lui ? Elle eut envie de pleurer de le supplier mais il était bien trop enervé, il parlait pas vraiment fort mais le ton était tout aussi blessant, il ouvrit brusquement la porte.

Ainsi affiché devant toute la classe une envie affreuse de pleurer prit Salomé et son regard fut immédiatement attiré par le ventre de la prof, elle se sentis tellement mal de ne pas avoir crut Charlie, il avait raison, Filds était enceinte, du jour au lendemain, comment c'était possible. Elle regarda dans toute la salle, un point d'accroche, elle vit Aurore, bordel elle allait en baver cette nuit, elle le sentais gros comme une maison, elle ne comprenais pas vraiment ce qu'Aurore avait contre elle, elle ne lui avait rien fait, jamais alors pourquoi tant de haine ? Elle aperçut Loreleï, elle lui fit un tout petit sourire, ravie d'avoir un point de repère positif. Mais la voix de Filds lui glaça le sang, elle eut envie de la supplier, tout mais pas ça, pas Moor, par pitié, elle ne put pas protester, la porte claquait déjà.

Elle eu envie de crier, de pleurer, sauf qu'elle se sentit surtout idiote, elle n'osait pas regarder Charlie, pas après l'avoir si clairement traité de menteur alors qu'il disait vrai. Elle fixa ses mains, déglutit, retint comme elle put ses larmes elle finit par glisser tout doucement :
- « Je suis désolé de t'avoir traité de menteur, mais... »
Elle soupira avant de le fixer dans les yeux cette fois, elle avait encore plus peur maintenant des réactions de Charlie, de la punition qui l'attendait chez Moor, elle continua :
- « J'arrive plus à comprendre Charlie, j'aimerais qu'on m'explique ce qui s'est passé à cette soirée, j'arrive pas à comprendre, ni mes réactions, ni les tiennes, … je suis désolé pour la soiré aussi, j'ai réagit de façon disproportionné. »
Elle soupira une dernière fois, croisa ses bras et attendit qu'il prenne la parole même si c'était pour lui crier dessus, lui rire au nez ou quoi que ce soit d'autre.
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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptyVen 28 Nov - 19:47

Charlie ne se rendait pas compte, il livrait Salomé à Filds, au risque de se faire lui-même enguirlander, seulement la colère avait pris le dessus et il ne répondait plus de rien, il était complètement déboussolé, plus que Salomé peut-être. Il en avait assez, il n'était qu'un être humain dans la masse, il ne se démarquait que pour plaire aux foules et ça n'était pas une vie souhaitable, ça. On l'aimait parce qu'il racontait des histoires, on l'aimait parce qu'il vendait du rêve, mais on ne l'aimait pas pour ce qu'il était, juste Charlie, un gars sans passé et sans intérêt, mais qui aurait gagné à être connu. Ce qui faisait le plus mal dans tout ça, c'était la réaction de Salomé, elle ne lui faisait pas confiance et au fond elle avait raison, mais cela blessait le jeune homme plus qu'autre chose, plus que tout. Au final, il reconnaissait que s'il avait dû choisir entre Aurore et Salomé, cette dernière l'aurait emporté, et même si Aurore s'offrait à lui sur un plateau, Lom au moins agissait comme une humaine, s'énervait comme une humaine, et ne se laissait jamais faire. Son fort caractère lui plaisait. Et c'était le mot plaire que Charlie n'arrivait toujours pas à trouver dans ses sentiments. C'était plus fort que de l'amitié, c'était certain. Mais il n'avait pas envie d'y croire. Salomé ne voulait plus lui parler, il n'était pas fiable. Dans ce cas-là, il n'avait qu'à passer son chemin. L'éviter. Et ce jusqu'à ce qu'il puisse enfin partir d'ici, de cet endroit sinistre qui représentait la majorité de sa vie et qu'il détestait tout autant que le jour de son arrivée. Alors, enfin, il pourrait laisser Salomé derrière lui. Et il l'oublierait. Ce serait pour le mieux.

Et pourtant, et pourtant... la jeune fille le surprit. Alors qu'il allait abandonner, baisser les bras et la tête pour obéir à Filds et se rendre chez Moor, elle se mit à lui parler, sans ce mépris, cette colère, ces doutes qui l'avaient assaillie quelques instants plus tôt. Le cœur gonflé d'espoir, Charlie se tourna vers elle : peut-être pourraient-ils devenir amis ? C'était à présent envisageable maintenant qu'elle empruntait un ton plus doux. Elle essayait au moins de comprendre quelque chose à tout ça. Et lui seul pouvait lui apporter une explication. S'il arrivait à trouver les mots et à puiser le courage en lui. Il allait y arriver, si il faisait des efforts. Charlie se mordit la lèvre. Pourquoi mentir, se voiler la face, couvrir la crasse sous une couche de vernis ? Pourquoi haïr, s'énerver, fuir, retrouver, aimer ? La vie était juste un assemblage complexe de souvenirs, d'images et d'illusions. Il fallait juste rêver, pour vivre. Il pouvait rêver. Il le pouvait, il en était capable, même Moor ne pourrait lui ôter ce pouvoir. Alors tant qu'il rêverait, il vivrait. Et non pas le contraire. Il était Charlie après tout. Juste Charlie.

« Merde, Salomé ! Tout ça, c'est parce que tu me plais ! Quand je te vois, tu me plais encore plus. Et quand tu t'approches, le nombre de battements de mon cœur atteint des sommets ! »

Voilà. C'était dit. Il avait atteint un point de non-retour. Soit il pouvait se cacher, fuir, comme il aurait dû le faire après cette révélation. Soit il resterait planté là, les bras ballants, attendant une réponse, un signe, un battement de cils. Charlie n'attendait rien de plus. Il voulait juste peut-être l'ébauche d'un sourire, ou pire encore, une raillerie, de la condescendance. Même ça, ça le satisferait. Parce qu'il avait dit ce qu'il avait à dire et que, quoi que Salomé ajoute ou modifie, ça ne changerait rien. Les mots qu'il avait prononcé rendaient la réalité encore plus vivante et tenace, ils étaient gravés en lui au fer rouge. Il baissa le regard, prêt à détaler. Il voulait encore moins un baiser. Cela ne ferait que semer la confusion en lui. Il n'en voulait pas. Ce serait un baiser de pitié, de souffrance. Et puis pourquoi Salomé l'embrasserait, d'ailleurs ?
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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptyVen 28 Nov - 23:15

Salomé trembla doucement, face a ce qui allait suivre, elle allait devoir obéir, se retrouver face à Moor et avec Charlie en plus, elle appréhendait ce moment, qu'est ce que la directrice allait leur faire, est ce qu'elle allait croire des choses si ils arrivaient ensemble. Elle passa une main sur son visage, elle aimerait tant qu'il ne soit rien passé à cette soirée, pourquoi avait elle parlé à Charlie ce fameux soir, pourquoi avait elle parlé d'Aurore surtout et pourquoi avait elle réagit de la sorte ? Elle soupira doucement, elle aurait simplement pût faire semblant de trouver ça drôle et s'éloigner. Elle se sentait tellement idiote, elle eu envie de fuir, partir en courant, sortir de l'orphelinat et retrouver Remember et se blottir contre elle pour hurler encore et encore, enfouir son visage dans la crinière de l'équidé pour y passer cette colère et cette douleur. Elle regarda Charlie, pourquoi il ne disait rien, il avait gagné, elle avait affronté la colère de Filds, elle lui avait accorder qu'elle avait eu tord aors pourquoi il la fixait comme ça en silence, elle prenait peur, réalisant subitement qu'elle se retrouvais seule avec lui dans ce couloir, il pouvait faire un tas de truc, il pouvait se passer tellement de chose, son cœur s'emballa un peu, il allait faire quoi ?

Elle attendait qu'il réagisse, qu'il éclate de rire pour se moquer d'elle qui la mette plus bas que terre, elle craignais tout ça, elle ne savait pas se défendre, elle se laissait mal mener par la plus part de ses camarades. Elle imaginait la joie qui l'emplissait a cet instant, il avait eu ce qu'il voulait, elle avait affronté Filds, même si celle ci ne lui avait pas adressé un seul mot directement, elle avait juste capté le regard de Diane sur son ventre, elle n'avait apparemment pas tellement aimé, vu le panel de couleur par lequel elle était passé. Elle soupira, croisant les bras, il attendait quoi, autant en finir au plus vite non ? Elle avait vraiment hâte que l'orage passe, elle était prête à lui pardonner, elle s'en moquait, elle le méritais au fond. Elle se crispa, elle allait faire demi tour quand elle entendit les paroles de Charlie, elle se trouva idiote, il voulait dire quoi, oh oui c'était clair, mais trop justement pour elle, c'était impossible, il ne pouvait pas l'aimer, pas elle, pourquoi alors qu'il y a Aurore, elle se sent si nulle comparé à l'autre, elle le regarde alors qu'il se tait, il semble gêné de lui avoir avouer ça.

Elle le fixa en silence, un grand silence bien pesant qu'on ose pas briser, ni par des mots, ni par des gestes, elle ne savait pas quoi dire, pas quoi répondre, il l'aimait, mais dans quelles mesures, était elle la première a qui il disait ça, elle ne savait pas et puis elle avait peur, totalement, c'était quoi aimer? Ça impliquait quoi, elle n'en savait rien et ça la terrorisait, elle avait peur d'avancer pour tomber dans le vide car elle ne savait pas si il y avait quelqu'un pour la rattraper avant qu'elle s’écrase. Elle fixa Charlie d'un air béas, elle ne savait pas quoi répondre car elle avait peur de la vérité qui lui prenait les tripes, qui voulait franchir ses lèvres, Charlie aimait Salomé, mais il ne la connaissait pas totalement, elle n'était pas celle qu'il croyait, elle était Diane, elle lui mentait, elle en avait honte. Elle soupira et se rapprocha doucement de lui, sa main alla se poser sur l'épaule de Charlie, elle se rapprocha de l'oreille du jeune homme avant de lui glisser:
- "Tu aime Salomé, pas celle que je suis vraiment, je suis Diane"
Elle s'écarta de lui, un sourire désolé s'afficha, elle venait de lui faire part de ce qu'elle avait de plus précieux, elle finit par lui tourner le dos avant de se diriger tout doucement vers le dortoir, pas question de finir chez Moor.
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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptySam 29 Nov - 16:47



Cette révélation était plus douloureuse encore que ce qu'il avait pu dire ou faire jusque-là. Cela signifiait bien des choses, trop de choses. C'était trop compliqué pour lui, il n'avait que 17 ans, il avait la vie devant lui... Il n'était même pas certain qu'il l'aimait vraiment, juste qu'il la trouvait belle, gracieuse, rayonnante. Et ces pensées il n'arrivait pas à les réprimer, elles venaient spontanément, il ne pouvait ni les attacher, ni les retenir, elles étaient sauvages et libres. Et maintenant il avait mal, plus que tout, et il ne savait pas comment éviter l'enclume qui lui tombait dessus, comment retenir l'épée de Damoclès qui lui chatouillait le cou avant de plonger inévitablement. Son désir, le plus profond, celui qui était ancré en lui-même depuis fort longtemps – trop longtemps pour attendre encore –, se réveilla soudain, tel un dragon, décimant toutes ses pensées les unes après les autres, comme un mouton broutant l'herbe mais en plus... véloce.

« Salomé. » Il n'avait pas bougé. Il ne la regardait même pas. Il fixait juste la fenêtre devant lui, attentif au moindre mouvement dans les jardins, plus bas. « C'est qui, Diane ? »

Il n'attendait pas de répondre, mais ce mystère lui explosa soudain à la gorge, lui prit la tête en le serrant comme dans un étau : Diane ? C'était qui au final ? La jeune fille était-elle schizophrène ? Il n'y avait que ça, comme explication. Il ne s'en était juste pas rendu compte avant. Il se sentait un peu cou. Les schizophrènes, il était certain que les repérait tout de suite. Avait-il été aveuglé par Salomé sans s'apercevoir de quoi que ce soit ? Il s'était fait berner. Il secoua la tête, revenant à ses pensées initiales. Schizophrène ou non, Lom lui plaisait. Et c'était tout ! Il n'avait même pas envie de l'embrasser, de l'enlacer ou de profiter d'elle. Il voulait juste qu'elle voie le Charlie, celui qui se cachait derrière des années d'illusions, derrière le Charlie plus mesquin, le Charlie plus confiant.

Il s'approcha de Salomé et lui saisit prudemment le poignet. Il longea rapidement le couloir, se retrouva dans le hall, sortit de l'orphelinat et se dirigea vers le flanc de la colline, à droite. Il la dévala en faisant attention à ce que la jeune fille ne dégringole pas jusqu'en bas. Il s'arrêta enfin, à bout de souffle. Devant lui s'étendait un immense champs de fleurs, qui ne tarderaient pas à faner et disparaître, faute à l'hiver. Mais d'abord il fallait en profiter.

« Tu vois ce champ de fleurs ? Regarde bien. Je vais te raconter une histoire. »

Il se baissa et ramassa une fleur à ses pieds. Elle était jaune, pas forcément très belle, mais il la trouvait éclatante de vie. Alors que le lendemain elle serait morte, desséchée. Il fallait en profiter, oui.

« Il était une fois, une jeune fille. Elle s'appelait Salomé. Salomé ou Diane, au choix. » Il sourit et lui lança la fleur. Il ne fit même pas attention à si elle l'avait rattrapée ou non. « Et devine comment s'appelle le garçon de l'histoire. » Il regarda le soleil, au-dessus de lui. Il avait oublié Filds, Aurore, le cours de maths. « Ce garçon n'était pas vraiment raisonnable. En fait, il ne l'était pas du tout. » Il chercha le regard de Salomé, lui prit les mains. « Et il n'était tellement pas raisonnable, qu'il fit une connerie. Ça. »

Il se pencha et déposa un baiser sur ses lèvres. Il recula d'un pas. Il en avait eu envie, tout à coup. Ça avait été plus fort que lui. Et pourtant il avait voulu mettre autant de sincérité qu'il avait pu en mettre. Et ça avait été bien différent des fois où il l'avait fait avec Aurore. C'était plus chaud et sucré. Ça avait le goût de promesses, de l'interdit. Et pourtant... si Salomé le repoussait, il s'en irait, par ce champs de fleurs.  Il irait au village. Il prendrait le ferry. Destination aventure.

« Je ne veux pas de ta Diane. Je ne la connais pas. Pour moi, tu es Salomé. Et... j'aime Salomé. »
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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptyMer 3 Déc - 23:11

Aurore avait remplit sa copie à la va-vite avec un prof ordinaire elle aurait eu au moins la moyenne mais avec Filds rien n'étais moins sure, elle serait déjà contente si elle avait une note positive. Elle se doutait que si elle continuait a rendre les profs comme ça avec l'aide de son Charlie bien sur, tout deux n'allait pas tarder à finir sur l'échafaud voir en salle de torture, mais bon voila des années quelle espérait voir les instrument de torture. Elle leva une nouvelle fois la main et n'attendis même pas qu'on lui autorise à parler pour poser une nouvelle question.


-Madame X j'aimerais savoir autre chose, si le nouveau Y ne veux pas du Z de madame X que faite vous euh que fait elle? Elle se débarrasse du Y ou du Z?


Ayant finit son control elle croisa ses jambes sous la table.

-Au fait je me demande si le nouveau monsieur Y sait que madame X est en cloque mais même si il est au courant imaginez qu'il y est 2 Z sa peut embêter le Y sa ferait donc X=2Z sauf si un Z viens ici sa serait plus pratique non ?


Personnellement même si elle voulait coucher avec Charlie au plus vite elle en voulait pas tomber enceinte avant de devenir majeure même si elle trouverait sans problème un membre de sa cour pour s'occuper de l'enfant elle en se sentait pas prête à devenir mère actuellement.., même si elle espérait qu'un jour Charlie lui en ferait un.

Malgré les nombreux homme avec qui elle avait eu des relations sexuelle ou non, dans ou hors de l'orphelinat elle ne voyait son avenir avec personne d'autre que Charlie, même si elle ignorait ce que lui en pensait elle savait qu'elle lui plaisait. Cependant elle ignorait si un jour il voudrait un enfant même si ce n'était pas encore le moment de parler de ça elle commencer à y penser.


"Si ça vous gène d'expliquer une règle comme ça devant toute la classe nous pouvons en parler pendant mon cours particulier mais Charlie vous as déjà demandé d'expliquer le concept d'équation à toute la classe donc je pense qu'on peut en parler maintenant X+Z font un 6 si je ne m'abuse bien que ce qu'il y a derrière je pencherait plus pour un 8"


Pendant ses nouvelles paroles pleine de sous entendu le regard d4aurore n'avait cessé de passer du ventre au fesses de sa prof.

"Je pense que vous voyez ce que je veux dire madame 8X sinon je pense que Salomé va vraiment dinir par sécher entièrement votre cours"
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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptyLun 8 Déc - 12:52















 ❝ Faisons Abstractions ❞
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Assise à mon bureau j'entends les bruits de pas dans le couloir, et les murmures de Charlie et de Salomé, je revois la tête de cette dernière et aussitôt je m'en veut de l'avoir ainsi livrer en pâture à Moor, car cette gamine n'est pour rien dans ce qui m'arrive ni dans l'énervement qui me prend, les fautifs se sont ses camarades mais elle avait l'air bien trop terrorisé pour protester, alors je me dit que si jamais elle n'y vas pas, si je n'en entends pas parler, si j'apprends qu'elle a fini son cour dans son dortoir ou à la bibliothèque, et bien je ne ferais rien, je laisserais couler même pour Charlie, car je ne veux pas me montrer cruelle, je ne me reconnait pas dans celle qui a crié de la sorte, qui se montre aussi froide, je me demande si j'aurais viré comme si j'étais avec Alexeï ou si Nate me regardais, j'en sais rien, je ne veux plus y penser alors je ferme les yeux un instant avant de me plonger dans la correction du devoir des petits jaunes, il y a du très bon comme du très mauvais, ce qui me désespère encore un peu plus.

De temps en temps je regarde la classe, tout le monde semble appliqué, j'aperçois des regards peut aimable dans ma direction, face à la difficulté du devoir, je m'en veux encore un peu plus, mais mon visage reste impassible, ça vas mieux, je chasse mes mauvaise pensé, je ne fais que mon travail, il sera toujours temps de faire un devoir moins difficile pour rattraper les catastrophes de celui-là. Je jette des regards partout, pour déceler d'éventuel tricheur, j'en aperçois d'ailleurs ce qui me fait hurler dans la classe un splendide:
- "Marie Alice et Jean vous voulez de l'aide peut être?! Je sais bien que vous avez du mal mais même à vous deux je doute que les résultats soit bon"
Je leur lance un regard entendu avant de me replonger dans mes corrections, en les regardant du coin de l'œil, si il y a une chose que je n'aime pas après l'insolence c'est qu'on essaye de me gruger, de toute façon je le vois bien quand les résultats sont étrangement similaires, surtout quand on retrouve les mêmes conneries.


Une voix retentit dans la classe, cette voix, celle qui ne sait décidément pas quand il vaut mieux se taire, elle cherche à me pousser au bord des nerfs mais elle ne me connait pas, je suis plus forte qu'elle ne le pense, tellement, ce n'est pas la gamine de seize ans qu'elle est qui vas me faire tomber en dépression et ce n'est pas ce qu'elle dit qui vas me faire pleurer, je lui jette un regard qui lui signifie cause toujours tu m'intéresse. Aurore, cette gamine qui se prend pour une princesse, si j'écoutais mes instincts je la mettrais plus bas que terre une bonne fois pour toute, je pourrais même lui en coller une, je me doute que ma direction ne me dirait rien mais je ne peux pas, je ne pourrais plus me regarder dans un miroir et je m'y refuse, comme je me refuse à me laisser atteindre par les commentaires de cette gamine, elle n'en vaut pas la peine, elle croit tout savoir de moi, elle en est tellement loin, je ne réponds même pas.

Je relève juste sa dernière réplique, celle où elle parle de Salomé justement car elle m'énerve à s'attaquer de la sorte à cette fille, je relève la tête de mes copies, un air tout mielleux, je ne m'énerve pas, tellement pas, je suis calme, entièrement; je lui lance un petit regard avant de lui répondre de ma voix la plus calme au monde:
-« Salomé est assez grande pour assumer ses actes, c'est ça la maturité, tu comprendras plus tard, tu peut-être demander des conseil à Loreleï sinon, elle aussi assume. »
Je lui lance le regard le plus clair que je connais avant de lancer:
- "Maintenant tu te tais et tu respectes tes camarades, tu peux réfléchir a la notion de respect d'ailleurs, ce mot doit t'être tellement inconnu que ça vas t'occuper."
Ma voix n'est pas forte, loin de là mais ce n'est pas car je ne hurle pas que je ne suis pas clair, si elle ose encore répliquer, c'est simplement qu'elle est inconsciente, il y a un stade à ne pas dépasser et même elle devrait le comprendre.




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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptyLun 12 Jan - 21:24

La silhouette vadrouille dans le bâtiment, elle jette des regards un peu partout avant de se rapprocher de la salle de Math, elle entends les cris de la prof avant d'écouter le silence et les crayons qui grattent le papiers. La silhouette se rapproche ensuite d'un petit boitier, après un dernier coup d’œil derrière elle la personne appuie sur le bouton, quelques secondes plus tard il n'y a plus personne mais le son retentit dans tous le bâtiment, un bruit strident et agaçant, signifiant à tous le monde un départ d'incendie, ou plutôt une fausse alerte. 
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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptyLun 2 Fév - 17:05















 ❝ Faisons Abstractions ❞
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Le silence est enfin là et je ne peut que m'en retrouver soulagé, Aurore semble avoir bel et bien décidé de se taire et ce n'est pas pour me déplaire. Je regarde les élèves qui continuent de gratter sur leur copie, ils ne semblent pas avoir tant de problème que ça, les résultats ne seront pas si mauvais que ça au final. Je fixe la jeune fille qui m'a rendue sa copie, trouvant triste de devoir lui mettre une mauvaise note alors qu'elle n'est pour rien dans cette histoire. Je soupire en sentant le bébé qui bouge encore, me donnant un grand coup de pied, je me plis doucement sur la table. Je ne supporte pas de sentir une vie en moi alors comment je vais supporter ce qui m'attend cet après-midi ? Je vais devoir aller faire une échographie, voir cet enfant, seule, je n'y croit pas.

Alors que je regarde le temps qu'il leur reste pour leur dire j'entends un bruit strident qui me fait grimacer. Oh nan, l’alarme incendie, ce qui signifie devoir sortir, regrouper les élèves et ceux des autres aussi, les profs. Je soupire avant de prendre mon manteau, je ne veut pas qu'on voit mon ventre alors je compte bien le cacher à tous le monde. Je dit à tous de sortir dans le calme et je les guide vers le fond du parc, là j'entame de les compter. Quand je me rend compte qu'il y'en a plus qu'il ne devrait et que j’aperçois Charlie et Salomé dans la foule, je me tait et leur fait même un petit sourire, leur montrant qu'ils peuvent se mêler à la foule sans que je ne dise rien. Je me contente pour ma part d'éviter de rejoindre les autres profs qui forment déjà une petite bande au milieu de la cour.



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MessageSujet: Re: Faisons Abstractions (Ruban Vert)   Faisons Abstractions (Ruban Vert) EmptyMer 4 Fév - 12:56

Charlie regrettait de devoir se séparer de Salomé, il était bien avec elle, il se sentait mieux, plus Charlie, plus lui-même, il retrouvait sa vraie identité, mais malheureusement c'était impossible, il voulait la protéger plus que tout alors il devait lui lâcher la main et la laisser faire ses propres choix, selon son gré et ses envies. Il n'avait aucun droit sur elle, alors il se contentait de la couver du regard, de loin, imaginant déjà les heures qu'ils passeront ensemble dans le futur, des bons moments dont il se souviendra toute sa vie.

Mais un bruit étrange le tira de ses pensées, ça ressemblait à l'alarme incendie ; il paniqua, et s'il y avait vraiment le feu ? Comment feraientt-ils tous ? Apparemment, il semblait être le seul à s'inquiéter car les élèves sortaient mollement des salles de cours, blasés, mains dans les poches, se demandant combien de temps cette intervention leur permettrait de gagner sur les cours. Charlie reconnut Filds de loin, il se dirigea droit vers elle et lui demanda :

« Miss, il y a vraiment le feu ? »

Il poussa un léger soupir, il n'aimait pas trop le désordre et il ne voulait pas non plus embêter la prof avec ses questions alors qu'elle avait d'autres choses plus importantes à faire, comme faire l'appel, mais pour le moment il était plus soucieux qu'autre chose.
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