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 L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé]

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MessageSujet: L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé]   L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé] EmptyMar 30 Sep - 20:49

Les feuilles mortes crissaient sous les pas de Marlene. Elle évoluait dans la forêt comme si elle avait fait ça toute sa vie, même si elle manqua à plusieurs reprises de se cogner aux arbres tant les larmes brouillaient sa vue. Elle pleurait pour différentes raisons. Elle s'était attachée à Leah, et c'était un amour vrai, brut, intense, qu'ils avaient vécu, pendant le mois entier, et maintenant la jeune fille se sentait lésée, trahie. Ô combien elle était déçue que cela se termine ainsi, ô combien elle en voulait au garçon. Une douleur insupportable montait en elle comme un cri suraigu, lui ôtant l'envie de continuer à vivre ainsi. Elle ne pouvait pas.

Lorsqu'elle se trouva au centre de la forêt, bien enfoncée dans les bois et là où personne ne pourrait l'entendre. Elle se stoppa dans une petite clairière, reprit son souffle. Et hurla. Elle écorcha la vie, jusqu'à se sentir vidée, épuisée, jusqu'à ce que la moindre parcelle de colère ait quitté son cœur. Elle n'était plus qu'un corps meurtri. Aveuglée par les larmes et ses cheveux qui volaient autour de son visage, elle s'assit et entoura ses genoux de ses bras jusqu'à ce qu'elle se calme. Elle essuya ensuite ses joues, et, durant le chemin du retour, se redonna une contenance.

* * *

Marlene n'arrivait plus à faire le tri dans ses pensées. Elle trouvait ça trop laborieux, et elle était trop fatiguée pour faire le moins effort. Elle était calmée, elle entendait comme si sa tête était entourée de coton, mais elle vivait, elle était toujours présente. La jeune fille était rentrée à l'orphelinat et se rendait dans les jardins. Ce qui lui rappela aussitôt sa première déclaration, la première fois où Leah l'avait embrassée. Un mal de tête la saisit soudain, elle dut s'appuyer contre un mur pour faire cesser le paysage de tourner.

Elle pénétra dans les jardins. C'était un endroit tranquille, agréable, certes petit mais qui permettait de se remettre les idées en place. Largement abordable dans son état. Elle pila net lorsqu'elle aperçut une silhouette familière assise sur un banc. Aussitôt, le malaise la reprit et elle faillit faire demi-tour pour aller vomir dans les toilettes. Mais elle prit son courage à deux mains et s'approcha. Elle ne devait pas avoir peur de lui parler désormais, c'était légitime qu'elle demande des explications. Après tout, ça n'était pas comme si ça ne la concernait pas.

« Leah ? Qu'est-ce que tu fais là ? »

Son ton était agressif, et elle n'osait pas trop s'approcher, ni même tenter de croiser le regard du jeune homme, parce qu'elle savait qu'elle fondrait comme beurre au soleil. Marly se secoua un peu, histoire de se réveiller, mais ne bougea pas. Elle attendait une réponse, elle attendait que vienne le chuintement de crayon contre le papier, regrettant de ne pas pouvoir discuter ouvertement et directement avec Leah.


Dernière édition par Marlene O'Brien le Mar 14 Oct - 23:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé]   L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé] EmptyMar 30 Sep - 21:45

Je me sentais mal, vraiment, j'avais déconné et sévère, je m'en veut mais je n'ai pas le courage de te le dire car alors dans ton regard je vais lire cette vague de sentiments, de la tristesse, de la déception, tu vas me haïr et cette idée m'est insupportable, j’aimerai tant tout effacer et revenir à notre premier jour, ce jour fait de promesse et de tendresse, nos baisers maladroits, ton rire, ton sourire, putain ce que je ne donnerais pas pour le revoir ce sourire que tu fessait quand on se retrouvais au petit déjeuner, ce regard que tu me lançais quand on se quittais le soir, putain quel con je suis, je t'ai blesser, je mériterais de crever, je suis impardonnable.

J'ai marché au hasard trop perturbé par ma découverte, tu le sait, je m'en doute, j'ai tout de suite vut qu'on était passé dans mon coin du dortoir et fouillé mes affaires, j'ai d'abord songé a un de mes colocataires qui auraient voulus trouver du fric ou ce genre de chose mais c'était bien trop délicat et subtil pour que ce soit ça, j'ai commencé a redouter le passage d'un surveillant et puis j'ai sentis, l'odeur, cette odeur, ton odeur, un peu diffuse mais bel et bien là et puis il y avait aussi un bout de mon lit trempé, j'ai sut que tu avait pleurer et je ne voyais qu'une raison à ces larmes, moi. Je me suis sentit si con, si mal.

J'ai marché au hasard et disons que le hasard aime se moquer du monde, me voilà de retour au lieu où Marly et moi nous somme mit ensemble, cruelle ironie du sort, ça me renvoie encore plein de souvenir et je ne peut m’empêcher de chialer, tant pis si je suis censé être un mec, un grand gaillard, je me moque qu'on me voit pleurer, qu'on répandre des rumeurs sur moi, aller y faites vous plaisir, je m'en remettrais, oh oui de ça je m'en remettrais alors que perdre l'une des filles qui compte le plus au monde à mes yeux, ça nan je croit que je ne m'en relèverais pas, pas encore une fois, j'ai déjà souffert suffisamment je croit, avec Alexandra, avec Anna aussi, putain Anna et Luke, bientôt je vais retrouver mon meilleur ami en mode loque, putain de journée pourrie.

J'aimerais hurler ou taper quelque chose, passer cette colère qui monte en moi, de la colère pas diriger vers les autres mais uniquement vers moi, vers cet idiot qui embrasse sa meilleure amie en trahissant ainsi la fille qu'il aime car putain oui je t'aime Marly malgré tout tes défaut, c'est seulement que... je sait pas, Violet c'est plus simple, on est amis depuis tant de temps, elle sait tout de moi, même mon passé, alors que toi, je ne t'en ai jamais parlé, on sort ensemble mais on parle à peine d’ailleurs c'est pareil, parler c'est tellement galère, obligé d'écrire ce que je pense, avec Anna et Violet et bien je signe tout comme elles bougent leurs lèvres, simple, évident, je fuit le compliqué, c'est totalement moi ça.

Je repense à ce jour, à ce moment ou j'ai vu Violet dans le grenier, où j’étais tellement heureux de la retrouver, toujours aussi incapable de dire si c'était de l'amitié ou plus que ça, et pourtant, je l'ai embrassé, je l'ai serré dans mes bras, je l'ai emmené en ville. Je me demande ce que tu sait, ce que tu ignore surtout, comment tout t'avouer, en finir entre nous ? Je croit bien que j'en suis incapable mais toi ? Pourras tu me pardonner, je me suis comporter comme un gros nul comment parviendras tu à oublier ? Comment oublier moi même que j'ai pût te tromper de la sorte, je suis vraiment un pauvre mec, je pense vraiment que je mérite de finir seul.

Un bruit discret me fait frissonner, des pas, je regarde discrètement, une silhouette, ta silhouette, je me fige, toi aussi là bas, je me retourne. Je frissonne et les pas se rapprochent, ta voix me parvient froide, dure, ce n'est pas vraiment toi en fait, ta question me fait mal, je ne cherche pas à te regarder, toi non plus d’ailleurs. Je soupire et m'agite cherchant mon carnet, je déteste m'exprimer de la sorte, je te regarde, putain ce regard, tu me déteste déjà et je ne sait pas encore ce que tu sait. Je me lève, et me rapproche légèrement de toi, je te montre ce carnet :
- « J'avais besoin d'être seul, de réfléchir. »
je réprime cette envie qui me dévore de te serrer contre moi. Je trace de nouveau :
- « Marly, j'ai déconné, je m'en veut. »
Je te regarde, les yeux commencent à me piquer, putain oui je m'en veut terriblement.
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MessageSujet: Re: L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé]   L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé] EmptyMer 1 Oct - 15:41

Leah semblait sincère, et pourtant la jeune fille aurait été la dernière à le remarquer. Elle avait espéré ne plus jamais croiser son chemin, et le voilà encore, et en plus sur des lieux qui rappelaient tant de souvenirs ! Toute à sa rage, elle en oubliait le reste. Combien Léandre vivait des moments difficiles et que cela devait être d'autant plus dur qu'il devait supporter sa colère. Marlene ne devait plus se voiler la face, il l'avait trompée, par un baiser, un simple baiser, si ordinaire, mais pourtant si important dans un couple. Il l'avait brisée, et maintenant, elle ne sentait plus en sécurité nulle part.

« Ne m'appelle plus Marly ! Ni Marlene, d'ailleurs. Moi aussi, je m'en veux. Je m'en veux de t'avoir écouté, et de t'avoir cru ! »

« Écouté ». Ça n'était pas le mot qui convenait, mais la jeune fille s'en moquait autant que de sa première dent. Elle vrilla son regard dans celui de Leah. Il y avait tellement de détresse dedans, putain, c'était pas beau à voir. Mais Marlene ne fléchit pas. Elle regrettait d'avoir ne serait-ce qu'un instant cru les promesses du garçon, et même de l'avoir embrassé. De l'avoir rencontré. Elle n'était plus rien maintenant, parce qu'au fond, c'était toujours ce qui arrivait dans un couple, toujours. La vie n'était ni un rêve, ni toute rose, il ne fallait pas se le cacher. Ça n'était pas non plus un jeu comme un autre, c'était bien plus que ça, bien plus important que ça.

Marly détourna le regard. Une grosse boule dans sa gorge l'empêchait de dire un mot de plus. Pourtant, elle aurait voulu se libérer de ce poids qui entravait ses mouvements et faisait ployer ses épaules. Et elle ne voulait pas pleurer. Pour rien au monde elle ne l'aurait fait.

« Écoute Leah, je suis pas un jouet. On joue pas avec le cœur des gens comme ça. On joue pas avec eux. Je suis pas un pion sur ton échiquier. Violet non plus. »

Il y avait des personnes, à l'orphelinat, qui épiaient les élèves trop louches. Des élèves qui agissaient comme Léandre et Violet, par exemple, à l'insu de quelqu'un. Et Marly, assaillie d'un doute affreux, était allée les voir. Et avait tout appris. Selon elle, elle avait perdu une bataille. Si elle fichait pour l'instant la paix à Violet, c'était parce qu'elle comptait s'en occuper plus tard. Elle savait que Leah ne supporterait pas qu'elle s'en prenne à son amie. Mais c'était indispensable. C'était la meilleure chose à faire.
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MessageSujet: Re: L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé]   L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé] EmptyMer 1 Oct - 21:29

Tu me cris dessus, tu me hurle dessus même, je t'ai blessé, je suis un pauvre type et tu a raison de me crier dessus, tu m'aurait gifler j’aurais compris. Tu me déteste, ça me fait mal, horriblement, je m'en veut tellement, te voir dans cet état c'est comme si on me torturais et je crois que je préférais me retrouver sur l'échafaud plutôt que de te voire encore de la sorte et comme je suis un lâche, je détourne le regard pour ne pas te voir ainsi, car ça fait trop mal, ce regard haineux que tu me lance, je t'écoute, tu a raison, je n'ai plus le droit de t'appeler par ton surnom, je ne mérite plus de te parler ni de te regarder alors je baise les yeux, soumis.

Je soupire, ton surnom, je l'aime tant car ce n'est pas qu'un surnom, c'est aussi l'union de nous deux, Marly plutôt Marleah, toi et moi, une promesse qui était si belle, notre premier jour, tes cris, tes je t'aime comment tout peut basculer si vite, comment tes yeux peuvent passer de cette lueur qui me fessait sentir si léger à cette lueur qui me fait sentir plus bas que terre, un moins que rien, une poussière, un grain de sable, une personne inutile et insignifiante, un pauvre mec surtout, oh oui j'ai déconné mais pourquoi ? Je suis fautif certes mais c'est aussi ta faute, un peu malgré tout.

Tu me dit que tu n'est pas un pion, je te regarde, presque déçut, ainsi tu me voit comme ça ? Tu me prend pour qu ? Tu croit que je ne regrette pas, que je compte me jouer de vous, tu croit vraiment que je comptais te le cacher ? Tu n'a pas idée du nombre de fois où j'ai voulut te le dire mais tu disparaissait quasiment dès que je rentrais dans une pièce et je n'ai pas vraiment de moyen de te crier dessus pour que tu m'écoute. Malgré toute cette peine je parvient à trouver le sort bien cruel, suis je vraiment le seul en tord ?

Je te regarde prenant ce qui me reste de courage, j'ai encore cette putain d'envie de t'embrasser, de te serrer contre moi, j’aimerai vraiment ne pas avoir embrassé Violet, mais je l'ai fait et je doit assumer, j'effleure malgré tout ta peau, car je t'aime toujours, tant pis si tu me gifle, même ça je serait heureux ta peau en contact avec la mienne, simplement, oui je t'aime encore énormément et je ne supporte pas de savoir que ce n'est plus réciproque, car je sais que c'est finis, je l'entends au son de ta voix et putain ce que ça fait mal.

Je gémit, bruit des plus étrange de ma part, pitoyable en vrai, je griffonne aussi vite que possible :
- « Tu comprend pas, je m'en veut vraiment, je voulais tout te dire mais tu me regardais même plus.»
Je fait une pause, tourne une page et continue:
- « Tu n'est pas un pion mais moi non plus et pourtant j'en avais l'impression, tu m’étouffais Marly, c'est pas uniquement ta faute mais c'est aussi à cause de ça que... »
Je ne finit pas, c'est inutile tu sait l’écrire serait bien pire, je te regarde, mes yeux s'emplissent de nouveau de larmes, ce que je m'en veut que ça finisse de la sorte. Je te regarde avec ses mêmes yeux que ceux du premier jours, emplit d'amour pour toi.
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MessageSujet: Re: L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé]   L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé] EmptyJeu 2 Oct - 13:12

Marlene ne souriait pas. Son regard restait fixe, elle n'osait plus bouger ou tenter quoi que ce soit. Elle aurait voulu ne plus jamais le voir, ne plus exister, disparaître, oublier. Tout sauf se retrouver face à Léandre. La jeune fille avala sa salive, gorge nouée, en entendant les accusations de Leah. Ainsi donc, elle l'étouffait ? Dans ce cas-là, il pouvait aussi ravaler ses excuses, elles ne servaient plus à rien. Certes, elle avait été jalouse. Mais n'avait-elle pas eu raison, au fond ?

« Léandre, tu as raisonné comme une table basse et tu le reconnais, mais je ne suis pas prête à te pardonner aussi facilement. Avant, j'avais une vision un peu triste de l'amour. Maintenant, c'est encore pire. J'ai cru avoir trouvé une âme qui ne me décevrait pas... mais je m'étais trompée. Désolée, Léandre, c'est comme ça. »

Son ton était dénué d'émotions. Elle n'affichait qu'un visage neutre, et pourtant elle était à deux doigts de pleurer. Elle s'en voulait, elle en voulait à Leah, elle en voulait à Violet. Au fond, c'était de sa faute, à elle aussi. Si elle n'avait pas été là, Marly aurait encore été accrochée au bras du garçon, heureuse. Heureuse comme jamais.

Léandre avait déconné, il s'excusait, mais maintenant c'était fini. Il n'y avait plus rien à dire, à faire. C'était terminé. La moitié des orphelins devaient être au courant de ce qui s'était passé. Ils devaient sûrement savoir qu'ils étaient au bord de la rupture. À moins qu'ils n'aient déjà rompu ? Se considéraient-ils encore ensemble lorsque Marlene avait appris la trahison du jeune homme ? Elle ne savait plus. Les événements s'étaient enchaînée trop vite pour qu'elle s'adapte.

« Leah... pleure pas. » Elle soupira. « T'as fait quelque chose de mal, alors assume. Désolée. »

Ce dernier mot sortit déformé de sa bouche. Elle aussi était au bord des larmes maintenant, et la faute à qui ? Marlene passa une main sur ses yeux, baissa le regard et contempla ses chaussures pour chasser son embarras. Il n'était aucunement question de se laisser aller à une larmes-party. Elle était trop fière pour afficher sa faiblesse ainsi. Ils avaient fait des erreurs, tout les deux, mais maintenant c'était trop tard, beaucoup trop tard.
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MessageSujet: Re: L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé]   L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé] EmptyJeu 2 Oct - 23:13

Je te regarde et j'ai tellement mal, ce regard, depuis quand c'est le tient, tu est l'incarnation de la beauté et de la douceur à mes yeux, pas de la froideur et de la dureté, putain à quel point je t'ai fait souffrir pour faire naître en toi tant de haine? Quel type de mec je suis pour semer autant de désolation autour de moi. Tu a raison de me rejeter car je n’apporte que le malheur, Alex en est la preuve, tu fait mieux de t'éloigner, face à ce constat effarant je continu de chialer, comme un gosse de quatre ans mais tant pis, pour une fois que j'exprime autant ce que je ressent, tu devrais être flatté, mais je pense bien que c'est le dernier de tes soucis, tu ne me voit même plus, je croit que je suis mort à tes yeux.

Tu me balance tes paroles dans la gueule, ton visage est froid et neutres mais tes yeux, bordel, tes yeux, jy lit toute une palette d'émotion mais surtout de la tristesse et je me dit que c'est moi la source de tout ça et je me sent vraiment con. j'ai envie de te prendre dans mes bras, de reculer le temps ne jamais avoir fait ça, je suis prêt à tout pour que tu me pardonne, je suis prêt à abandonner Violet si tu me le demande. je me maudit parce qu'il faut que je soit en train de te perdre pour comprendre à quel point tu est indispensable à ma vie, comme l’oxygène, je comprend maintenant que c'est ça l'amour, souffrir.

Je te regarde, me mord la lèvre, j'ai tout foirer et tu ne me le pardonneras jamais, cette pensé qu'elle est insoutenable. Ta voix me parvient, un peu moins dure, beaucoup plus toi, je sent que tu est à deux doigt de pleurer. je me calme pour ma part, mais je le sait que j'ai merdé, je merde toujours de toute façon, je suis nul dans les histoires d'amour peut être car au fond je ne sait pas ce que c'est l'amour, avec toi, c''était différent d'avant, quand n était ensemble c'était juste magique et pourtant il a fallut que j'embrasse Violet, pourquoi? Peut être pour donner raison à cette jalousie qui grandissait en toi.

Je souffle et attrape mon carnet, me lançant dans une grande explication, j'écrit aussi vite que possible mais aussi clairement que je le peut aussi, essayant de mettre de l'ordre dans mes pensées. Je te regarde, hésite puis te tend cette foutue feuille/
- "Marly tu ne comprend pas je regrette vraiment, notre histoire c'était la plus belle des choses qu me soit arrivé et c'était flippant parce que les seules fois où j'ai crut en l'amour j'ai été déçut, avec mes parents avec Anna, je connait pas vraiment l'amour. Oui je t'aimais, je t'aime. alors pourquoi j'ai embrassé Violet? Je croit que c'est la séparation, on est amis, on est proche, trop peut être, ne plus la voir, c'est affreux pour moi et puis c'est simple avec elle car elle connaît tout mon passé, elle sait signer. Ouais c'est simple mais j'ai arrêté presque aussi vite que j'ai commencé car si il y a une fille que j'aime à Moor, c'est toi!"
Je soupire en te regardant lire, j'ai peur que tu me trouve pathétique.
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MessageSujet: Re: L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé]   L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé] EmptySam 4 Oct - 18:17

Non, c'est pas vrai... il pleurait ? Marlene ne l'avait jamais vu comme quelqu'un de faible, et elle n'aurait jamais imaginé qu'elle le verrait pleurer un jour. Mais elle ne s'émut pas. Elle resta de marbre, droite comme un piquet, parce que si elle succombait, elle ne pourrait pas remonter la pente, et la dernière chose qu'elle voulait s'était s'apitoyer sur son sort et celui de Leah. Elle ferma les yeux. Les rouvrit. Son cœur battait la chamade. Volonté, volonté, volonté. C'était une toile. Comme une toile. Elle se débattait, elle frappait, elle remontait à la surface, mais la toile l'entourait, c'était une toile solide. Volonté, volonté, volonté. Ces larmes. Elles rappelaient tant de choses à Marlene, elles avaient un goût amer, un sentiment de répulsion. Volonté, volonté, volonté. C'était une toile vraiment solide. Mais Marly se battait, elle mordait, elle griffait. Et elle triompha. Elle triompha de la toile, et se détourna.

Elle tourna le dos à Léandre sans pour autant partir d'ici. Pourquoi pas l'écouter, enfin le lire, jusqu'au bout ? Il y avait des choses à dire, et au moins elle serait fixée. Elle lirait ses excuses, elle lirait ses explications, elle lirait ses supplications, mais elle ne bougerait pas. Seules ses lèvres feraient tout le boulot, seule sa gorge travaillerait, mais son corps ne se mouverait pas. Peut-être son cou et ses épaules, peut-être, histoire de regarder Leah droit dans les yeux, Leah et son carnet, Leah en larmes. Non, pas Leah en larmes. Elle ne voulait pas le voir dans cet état. Beaucoup trop dur. Et pourtant elle tendit l'oreille, prête à lire les mots du garçon, et tout son corps frémit lorsqu'elle entendit le crayon crisser contre le papier. Elle entendait.

Lorsque les bruits se turent, elle jeta un coup d’œil derrière elle. Et elle lut. Tous ces mots lui firent mal, ils étaient emplis de mensonges et à la fois de vérités, et elle ne savait plus les démêler, elle ne savait plus s'il fallait le croire ou non, mais la volonté et la raison l'emportèrent, elle ferma les yeux, les rouvrit, secoua la tête, avala sa salive. Une larme. Une seule. Elle coula le long de sa joue puis atterrit dans son cou pour disparaître à jamais. La seule larme qu'elle décida de verser. Pour l'instant. Son cœur rata un battement, elle venait de croiser le regard de Leah et cela lui fit mal plus que tout. Comme un couteau transperçant sa poitrine, remuant ses tripes sur son passage, sans aucun scrupule. Elle n'était plus rien. Elle n'était plus la Marlene qui avait changé, elle n'était que l'ombre d'elle-même mais elle s'en moquait. Elle s'en moquait de la vie. Elle ouvrit la bouche et lâcha quelques mots d'une voix écorchée :

« Pourquoi tant de mots, Léandre ? Pourquoi ? Une relation, ça n'est pas une découverte de chacun ? Ça n'est pas drôle si nous connaissons déjà tout de l'autre. Il n'y a plus rien à partager, aucun secret à découvrir. »

Elle savait que si elle lui pardonnait, si ils se remettaient ensemble, ce serait une défaite. Elle savait que rien ne serait plus comme avant, et qu'est-ce qui empêcherait le garçon de ne pas recommencer ? Il avait commis une erreur, mais on peut toujours les refaire au moins une fois. Mais elle-même se trouvait pitoyable, déplorable. Au fond ça n'était pas la faute de Léandre, elle l'avait éloigné volontairement de Violet et leur amitié avait refait surface en débordant après la séparation, elle ne pouvait pas lui en vouloir, c'était de sa faute, et seulement la sienne. Elle était ridicule de penser qu'il était seul en tort. C'était elle. Toi, Marlene ! Toi.

« Quant à nous... Je crois que ça ne remarchera jamais. Je pourrais pas te pardonner. Je pourrais pas oublier. Et je sais que toi, tu me trouveras toujours étouffante. »

Marly n'osait pas lui dire ce qu'elle ressentait, combien la jalousie l'étouffait et combien elle mourrait d'envie de se faufiler dans ses bras pour sentir son odeur et tout oubliait. Cela la tiraillait, elle en crevait, mais elle ne pouvait pas le faire, elle ne pouvait pas. La jeune fille ferma les yeux. Les rouvrit. Se détruire pour mieux se reconstruire. Peut-être que c'était vrai, mais ça devait mettre un moment. Un bon moment.
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MessageSujet: Re: L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé]   L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé] EmptyDim 5 Oct - 19:50

Je me sent pitoyable de pleurer ainsi comme un gamin et pourtant c'est la seule chose que je parvient à faire parce que je me sent vraiment mal face à toi. J'ai envie de crever rien qu'en repensant à mes conneries, je t'aimais, je t'aime toujours d'ailleurs mais je sait que ce n'est plus réciproque, je ferait tout pourtant pour te prouver que je t'aime encore et cette fois si tu me demande de plus jamais parler à Violet, de ne plus jamais la regarder même, je sait que j'en serait capable car tu est tout pour moi, ça me rend dingue et je me trouve totalement con de devoir te perdre pour comprendre ta valeur, on m'a déjà sortit des trucs du style, je n'y croyait pas et pourtant maintenant toute ces phrases un peu bateau et un chouilla déprimante, c'est vrai. On ne prend conscience de la valeur des choses uniquement lorsqu'on les perds. Je soupire et essuie doucement les larmes qui coulent le long de mes joues, il me faut me ressaisir car si je me montre trop désespéré je vais te perdre encore un peu plus.

Tu me tourne le dos, comme pour me signifier qu'on ne partage plus rien, pas même notre espace, tu met entre nous autant de distance que tu le peut comme si je te dégoûtait. Je soupire, je te dégoutte tu me déteste, ça me donne envie de hurler, de taper contre le banc, de pleurer encore mais je n'en fait rien, je me contente de te fixer pendant que tu lit avec attention ma feuille, ça aussi ça m’énerve, ne pas pouvoir te parler directement, ne pas pouvoir signer non plus. Oh oui ce que c'est compliqué entre nous, rien qu'avoir une conversation, c'est peut être pour ça qu'on n'a pas vraiment partagé nos secrets, bordel en un mois j'en ai apprit plus sur toi en écoutant mes camarades plutôt que de ta bouche, ça aussi ça me rend dingue. Je soupire, ce que notre vie est tordue.

Je pense brusquement à Anna, elle m'a dit qu'elle avait peur de l'amour, qu'on l'aime trop, elle se sent prisonnière, c'est ça qu'elle m'a dit et moi ? Ai je peur de ça moi aussi ou suis je simplement un pauvre mec qui embrasse d'autre fille, ai je volontairement mit mon couple en péril ou est ce mon cerveau qui l'a fait sans vraiment réfléchir, pour te donner raison de m'en vouloir, pour justifier ta jalousie. Je n'en sait rien mais je suis en tout cas certain que malgré cette jalousie un peu étouffante j’étais bien avec toi, après tout ça doit être ma faute, si je me montrais fort et que je t'avais de suite fait savoir qu'il n'y avait que toi, tu n'aurait pas été jalouse, si tu l'était c'est que tu doutais, si tu doutais c'est que je n'était pas assez rassurant, je te laissait douter.

Je me mord la lèvre, c'est finit, je m'en doute et tes paroles confirment mes craintes. Tu ne semble pas partager ma vision du couple pour toi il faut se découvrir au fil du temps, pour moi il faut tout de même savoir quelques détails et je me dit une fois de plus que c'est ma faute, on a été trop vite, on s'est mis ensemble après quelques paroles et une promenade, on aurait dût attendre, se découvrir un peu avant de franchir le pas, oui ça aurait peut être mieux marché mais pas sur et trop tard surtout, on ne revient pas en arrière. J'ai de nouveau cette envie de hurler, envie impossible à satisfaire tout comme cette autre envie qui me brûle littéralement, te prendre dans mes bras, t'embrasser, passer ma main dans tes cheveux, te dire que je t'aime encore et encore, le répéter et ne jamais m'en lasser car au fond c'est la vérité, ma vérité malgré tout mes gestes et toute mes conneries.

Tes mots me font mal, très mal mais en même temps je m'y attendait, tu ne veut plus de moi, je ne peut pas t'en blâmer, je sais que tu voit en moi un sale con qui t'a tromper et mentit. Tu n'arriveras pas à me pardonner, c'est ça qui me fait le plus mal, même si on ne se remet pas ensemble j'aurais simplement aimé repartir sur de bonne basse, ne pas rejouer la même scène qu'avec Anna, ne pas s'ignorer quand on se croise, ne plus oser se parler et quitter une pièce quand l'autre y rentre. Je soupire, les ragots vont allez bon train, c'est certain. Je soupire, je t'aime tellement et je m'en veut, je te regarde, tu ferme les yeux, pourquoi ? Pour bloquer tes larmes ? Pour ne pas me voir ?

Je reprend mon crayon, mon courage aussi et commence à tracer les mots, douloureux mais nécessaire. Il me faut accepter que ce soit finis, ne pas 'accrocher, je finit seul, tant pis, je le mérite. J'arrache la feuille de mon carnet et la pose sur le banc :
- « Tu a raison ça ne pourras plus marcher, pour qu'une relation marche il faut être deux, si tu ne veut pas de moi, si à chaque regards tu voit ma trahison, si à chaque mot tu en comprend un autre, alors ça ne vaut pas la peine. Je t'aime sache le et c'est pour ça que je préfère être malheureux loin de toi plutôt qu'être près de toi mais que tu soit malheureuse. Je m'en veut, j'ai tout gâché alors je t'autorise à me détester »
Je me lève et n'attend pas que tu finisse de lire, je m’éloigne de ce banc à jamais maudit à mes yeux, le début et la fin, le cycle est bouclé.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé]   L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé] EmptyMar 7 Oct - 20:46

Marlene aurait tant aimé pouvoir tourner la page et repartir sur de bonnes bases, et pourtant c'était impossible, elle refusait d'oublier ce qu'il s'était passé et de voir Léandre comme le garçon qu'il était avant. Elle avait tant espéré de sa part, elle s'était reposée sur ses épaules, elle en avait trop attendu de lui ; il l'avait trouvé étouffante à montrer son amour qu'au fond il l'avait repoussée, rejetée, en embrassant Violet. Marly n'était plus qu'un soleil chauffé au fer blanc, un soleil pourfendu et dont la blessure ne guérirait pas de sitôt. Elle se mordit la lèvre, elle n'aimait pas voir le jeune homme dans cet état, ça la réduisait encore plus en poussières, elle se sentait coupable, terriblement coupable.

À nouveau, elle ferma les yeux pour réfléchir. Elle ne pouvait pas regarder Leah de la même manière, plus maintenant, et la brûlure causée par sa trahison ne s'éteignait toujours pas. La petite étincelle allumée par la présence de Violet s'était enflammée, et maintenant la fumée étouffait tout. Marlene baissa les yeux, ses yeux la piquèrent. Si elle devait se laisser aller, ce serait dans le dortoir, pas ici. Pas devant Léandre et ce banc indiscret, le seul témoin de leur conversation. Si elle devait ressasser ses paroles, ce ne serait pas ici non plus. Elle devait montrer que cela ne l’atteignait pas, même si une rage froide la poussait à hurler pour insulter la vie. Pour n'être plus qu'un petit tas de chair remuant, une poupée de chiffon désarticulée et sanglotant. Et même debout, encore en vie, elle l'était.

Marly refoula ses larmes. Elle clignait des yeux plus que de raison, mais cela ne se voyait sans doute pas puisqu'elle gardait son regard rivé au sol. Elle ne pouvait plus jeter un coup d’œil à Leah. Ses mots, ses derniers mots, lui faisaient aussi mal que si l'on avait planté un couteau dans son cœur, et sa seule envie était de lui courir après pour le serrer dans ses bras. Et se sentir son parfum. Qui lui manquait déjà. C'était cruel de la part de la vie de la séparer d'un être cher. Elle n'avait pas eu d'autre choix que de l'envoyer balade. Après tout, il était impardonnable. Mais il lui avait offert une chance, une chance de se racheter tous les deux, même s'ils n'étaient plus les mêmes. Elle avait refusé. Elle avait laissé passer l'occasion sans la voir, elle était aveuglée par son égoïsme. Marlene voulait tellement faire table-rase, même si elle refusait de capituler !

La jeune fille ne perçut que le dos de Léandre, flou à cause de ses larmes que les digues avaient lâchées. L'eau salée dégoulinait sur ses joues, ses cheveux et même dans son cou, l'inondant de partout. Elle n'avait jamais autant pleuré de sa vie. Elle n'avait jamais autant souffert. Leah faisait partie de sa famille, à présent, depuis qu'il l'avait embrassée et offert ses promesses. Elle l'avait traité avec plus de respect qu'elle ne traitait quiconque, avec plus d'amour encore qu'elle n'en avait eu pour ses feu parents, mais elle l'avait laissé partir. Elle le laissait partir. Il n'était pas encore trop tard. Elle pouvait le rappeler, lui pardonner. Oublier. Elle ne pouvait pas se passer de lui, pas maintenant, il était trop ancré dans sa vie pour en sortir. Pas maintenant.

Le doute est une force. Une vraie et belle force. Veille simplement qu’elle te pousse toujours en avant.

En avant. Cours, Marlene, cours, tu le rattraperas.

Tout vient à qui sait lire, voir et écouter.

Ton cœur bat la chamade, Marlene, mais tu peux le rattraper. Au bout de quelques mètres qu'elle prit pour des lieues, elle se stoppa, pour laisser le temps au garçon de se retourner. Et toute son adrénaline, autant que ses doutes et ses certitudes, furent balayées lorsqu'elle découvrit le visage de Leah comme si c'était la première fois. Même l'espoir disparut. Pour qu'elle redevienne une petite chose fragile.

« Pardon Leah. C'est moi qui te demande pardon. »

Sans prévenir, elle passa ses bras autour du cou du jeune homme et le serra de toute ses forces contre elle. En larmes. Mais heureuse. Ne me refais plus jamais ça.

Les rêves ne se brisent pas.
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MessageSujet: Re: L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé]   L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé] EmptyMar 7 Oct - 23:18

Je ne te regarde plus car c'est trop douloureux, je marche, il faut assumer ses actes, j'ai merdé, je t'ai perdu, ça fait drôlement mal mais je n'ai pas le choix c'est ma faute, ta décision et même si ça me fait mal je vais m'y plier, t'oublier, oublier notre amour, cet amour qui bat encore en moi, plus fort que tout, il m'a fallut tout faire foirer pour comprendre qu'il n'y avait que toi et personne d'autres, toi ça suffisait, et j'ai tout fait foirer comme le pauvre mec que je suis. Tu mérites tellement mieux au fond, je doit donc te laisser partir, te laisse libre, c'est sûrement mieux ainsi. Je marche donc vers l'orphelinat, aller me foutre sur mon lit et ne rien faire, fixer le plafond comme un con et peut être même chialer comme une madeleine. Je n'ai plus le droit de t'amer, car j'ai fait la plus grosse des conneries.

J'aimerais me retourner, te dévorer des yeux mais j'ai peur de ce que je peut voir, j'ai peur de voir tes si jolis yeux emplis de haine envers moi, et puis ça rendrait les choses encore plus difficile, je soupire et reprend ma marche, à quoi je m'attendait ? Je t'ai trahit, avec Violet, je doutais de notre Amour mais plus maintenant, alors qu'il est trop tard. Cette douleur, insupportable, je n'ai jamais eu aussi mal, même après l'épisode Anna et pourtant j’étais bien mal après notre rupture, mais ce n'était rien en réalité, face à notre séparation, le manque que je ressent déjà, j'ai envie de toi, j'en ai besoin comme j'ai besoin d'air pour respirer et de mes mains pour parler, tu est tout pour moi, mais c'est finit et c'est trop dur, j'ai envie de crier, je ne peut pas, j'ai envie de pleurer, mais pas face à toi, alors je presse un peu plus le pas.

Un bruit me fait trembler, des pas, une course, toi ? Nan impossible ! Pourtant, pourtant je reconnaît cette démarche, rien qu'au bruit, je te connaît tellement par cœur, c'est une véritable torture maintenant, j’hésite, ayant peur de rêver et je finit par me retourner. Tu est là, au milieu du chemin, si belle, encore plus qu'au premier jour, je me tuerait moi même pour mes conneries, j'ai envie de fondre sur toi, de te prendre dans mes bras et de t'embrasser encore et encore. Je t'aime oh oui putain je t'aime, j'ai envie de te le hurler, envie de te serrer contre moi. Mais je n'ose rien faire je reste sur le chemin, bras ballant, comme un idiot, comme l'idiot que je suis en fait. Je te regarde, tes yeux, j'y voit une foule de choses, trop pour pouvoir tirer une conclusion de ce que je voit, j'aimerais me convaincre que tu est là pour me dire que tu me pardonne mais j'ai tellement peur que je ne pense à rien et je n’espère plus rien, on m'a souvent dit que l'espoir n'apporte que le malheur.

J'entends alors tes mots, si doux à mes oreilles, tu n'a plus cette voix qui n'était pas la tienne, tu a de nouveau la voix de la fille que j'aime, ma Marly, l'amour de ma vie, celle pour qui je suis prêt à tout. Et tu me dit que c'est à toi de t'excuser, c'est faux, je le sait, tu le sait, ce n'est pas toi qui a embrassé quelqu'un d'autre, pas toi. Et brusquement je sent tes bras contre mon cou et je te sent qui me serre dans tes bras. Je ferme les yeux, profitant de ça, toi et moi de nouveau, comme avant, pas vraiment, on à fait des erreurs, enfin j'ai fait des erreurs et cette fois je ferrait tout pour que ça marche, que ça ne recommence pas, quitte à ne plus adresser la paroles à Violet, ne même plus la regarder. Je plante mes yeux dans les tiens, j'y retrouve cette petite flamme, celle qu'on a allumé le premier jour et que je croyais avoir éteint.

Je passe ma main dans ton dos puis dans tes cheveux, je lève doucement ton menton et je te sourit, je vient embrasser ton front, plusieurs fois puis je sourit et je rigole, pas un rire étrange comme d'habitude mais un petit rire plutôt harmonieux, je t'aime oh combien je t'aime, mais je ne peut pas le murmurer, j’aimerais te le susurrer pendant des heures à tes oreilles, mais nan alors je t'embrasse le front, le nez et puis la bouche, fougueusement, passionnément et je colle mon front contre le tient, sourire figé sur les lèvres, mes mains te tiennent par la taille, je ne veut pas casser le moment en écrivant, ni même en signant mais le message est clair, je t'aime et tu n'a rien à te faire pardonner, car on est de nouveau ensemble, c'est tout ce qui compte. Je t'aime ! Ma bouche se pose de nouveau sur tes lèvres.
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MessageSujet: Re: L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé]   L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé] EmptyJeu 9 Oct - 19:16

Marlene en crevait, elle en crevait de bonheur et de tant d'autres sentiments, elle aurait voulu mourir. Une explosion de joie intense résonna dans son cœur, son cerveau n'était qu'une chiffe molle mais elle s'en moquait. Elle venait de retrouver le vrai Léandre et c'était tout ce qui comptait. Rien ne l'empêchait maintenant de l'embrasser, de l'embrasser et le serrer contre elle à en crever, oui elle était folle de lui, mais il avait fallu traverser des épreuves pour s'en rendre compte. Elle savait combien il l'aimait mais aussi combien elle aussi l'aimait, et elle eut l'impression d'être la jeune fille la plus heureuse au monde. Tout se brouilla en elle, elle n'était qu'une bienheureuse ayant retrouvé son amant, elle savait que Leah c'était tout ce qu'elle avait et qu'il fallait plus rien gâcher, plus rien, plus jamais.

Elle ne voulut pas briser cette passion dévorante, le feu qui les broyaient tous les deux, et qui les ranimait surtout, il les ranimait après tant de sommeil et d'inconscience. Marly embrassa le garçon, maintes et maintes fois, tant qu'elle fut certaine d'avoir les lèvres gercées. C'était si agréable, le vent qui s'était levé n'était qu'un bruit d'arrière-fond pour elle, il n'y avait qu'eux deux, dans un monde parallèles, deux amoureux crevant d'envie et de passions. L'intérieur du crâne de la jeune fille était à la fois vide et trop rempli, elle ne pouvait se décoller de Leah. Ils étaient seuls. Bercés par la brise d'automne, alors qu'une bataille faisait rage en leurs esprits : la raison ou la passion ? Un équilibre. Deux lois. La passion l'emporta.

Le banc n'était plus loin, oh non à quelques mètres. Personne dans les parages, juste eux deux, et s'il y avait quelqu'un ô combien elle s'en moquait ! Personne ne pourrait plus les décrocher ces deux-là, pas même Moor, pas même la mort. Marlene comptait bien rester auprès de Leah plus qu'elle ne l'avait jamais été, et bon dieu ce qu'elle était heureuse ! Un volcan sans fond s'ouvrait en elle, elle voulait plus, plus, plus. Le banc était là, il suffisait de plier les jambes pour pouvoir s'y asseoir ; au final Marly était la meneuse. Oui c'était son idée ce banc, là, une idée assez irraisonnée. Bon, d'accord, très irraisonnée.

Elle laissa Léandre s'asseoir, enfin, l'obligea, non ? C'est pareil. Et s'assit sur ses genoux. Pour mieux l'embrasser. Puis la réalité s'imposa à elle. Elle faisait n'importe quoi. Mais elle continuait à l'embrasser, sur les cheveux, dans le cou, sur la bouche, partout où elle pouvait, enfin partout où c'était décent. Elle ignorait si Leah avait aussi soif qu'elle, mais la chasteté c'était pas obligatoire et... non, pardon. Marlene s'égarait un peu dans ses pensées, mais elle eut l'impression de recevoir une claque monumentale en réalisant qu'elle se trouvait dans le jardin de l'orphelinat. Ils ne pouvaient pas faire ça ici. Ils ne pouvaient pas faire ça tout court. Sa passion se refréna. Puis elle finit par disparaître. Ils ne pouvaient pas faire ça, elle n'était pas prête. Elle se trouvait complètement stupide à présent.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé]   L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé] EmptySam 11 Oct - 20:43

Te sentir contre moi, t'embrasser, sentir nos corps l'un contre l'autre, te sentir et sentir ton amour pour moi surtout. Je me sent tellement bien, vivant, heureux. Je t'aime, oh oui je t'aime, tellement ! J’aimerais te le susurrer ces mots à l'oreille encore et encore pendant des heures, jouer avec l'intonation de ma voix et te faire glousser, mais je ne peut pas alors je me contente de te sentir contre moi et de me laisser faire. Tu m'embrasse encore et encore, je me laisse faire, savourant chacun de tes baisers, me sentant encore un peu mieux à chacun d'entre eux. Je me sent tellement con, comment j'ai put douter de cet amour, de ce feu qui nous consume en ce moment même, c'est plus que de l'amour, je te désire, et tes gestes me font me sentir de plus en plus amoureux. Je t'aime, je t'aime cette phrase revient en boucle dans ma tête.

Nous somme l'un contre l'autre, seul au monde, seul face à tous le monde, je t'aime, tu m'aime, rien d'autre ne compte à présent, toi et moi et c'est tout. J'aimerais rester ainsi à jamais ce qu'on est bien, pas de problème, personne pour nous interrompre, plus d'Anna, plus de Violet. Toi, moi et le banc, ce banc, ce n'est plus un simple banc, il représente beaucoup plus pour moi à présent. Je te serre un peu plus contre moi, nous sommes collées l'un à l'autre, d'une façon bien plus passionné que nous l'avons jamais fait, nous n'avons jamais été aussi proche. Il ressort une tension entre nous, une passion, une chose inconnue pour moi, pour toi sûrement et pourtant, tu n'est plus la même, je sent tout ce désir en toi et j'aime ça.

Je sent que tu me pousse assez violemment vers le banc, je le laisse faire ma bouche toujours contre la tienne, je recule. On est juste devant le banc, tu me pousse à m’asseoir, je me laisse faire, trop omnibulé par notre passion, qui me dévore, qui me brûle, je t'aime, cette phrase est en moi, elle prend de l'ampleur. Je suis sidéré par cette passion, notre passion, tu est tout pour moi en ce moment précis, j'ai envie de toi, encore plus qu'au premier jour, notre amour vient de renaître de ces cendres, plus fort que tout, plus beau. Tu t'assoit sur mes genoux et tu m'embrasse, avec passion et avec fougue, tu commence doucement et de plus en plus violemment. De ma bouche tu passe à mon cou et mes cheveux, déclenchant chez moi une vague de bien être. Je te laisse faire, ça fait tellement de bien te retrouver.

Tes baisers se font de plus en plus passionné, de plus en plus bas aussi, c'est tellement bien, on est bien, j'ai envie de toi, tellement. Il fait froid, il y a du vent mais moi j'ai chaud tellement. Je resent le froid brusquement, tu t'est arrêté, brusquement, comme couper dans ta passion. Je te regarde, tu semble brusquement gêné alors je me sent de nouveau très con. Tu est toujours là sur mes genoux mais tu ne m'embrasse plus, plus vraiment du moins. Je te prend dans mes bras, te serre contre moi. Tu a l'air brusquement perturbé, ça vas trop vite, je le comprend, à vrai dire moi aussi je me sent brusquement mal, faire ça ici et maintenant c'est impossible.

Je te regarde, je t'aime, c'est évident et j'ai envie de toi mais pas ici pas maintenant, je t'aime et c'est inconcevable pour moi de brusquer les choses. Je t'embrasser à mon tour dans le cou, tout doucement mais je n'arrive plus à me contrôler et mes baisers se font de nouveau passionné, je me met à embrasser chaque millimètre de ton visage comme pour mémoriser les moindres détails. Je t'aime cette phrase revient encore et encore, mais je ne m'en lasse pas, je voudrais la crier, le murmurer, la dire mille et une fois, de toute les manières possibles. Mes bras se promènent sur ton corps, se découvrir, s'aimer, vivre ensemble pour toujours, je ne pense plus qu'a nous deux, il n'y a plus de place pour personne d'autres.

Mes baisers se font plus passionnée, je me concentre sur ton cou, asspirant ta peau de mes lèvres. Je réalise brusquement que tu a peur, que tu ne veut peut être pas de ça, pas encore, pas maintenant. Je m'arrête à mon tour, comme toi quelques secondes, minutes, heures ? Plus tôt et je plante mon regard dans le tient, je t'aime mon regard le crit pour compenser mon mutisme, tu est belle, tu est splendide, tu est tout pour moi, ma vie. Je passe une main sur ton visage doucement, je sourit, la passion si violente à laisser place à de la tendresse, je sourit et rigole de nouveau de ce petit rire que je vient de me découvrir. Je t'embrasse encore tout doucement. Comme je t'aime, un amour comme le notre ça ne devrait même pas exister.

Mon regard quitte tes yeux, pour descendre sur tes formes, puis je remonte vers ton cou, un hoquet de surprise me prend, mes lèvres y ont laissé une petite traces bien trop rouge. Je te regarde dans les yeux, puis de nouveau ton cou. Mes yeux se promènent de l'un à l'autre, je t'aime mais je t'ai fait mal, je m'en veut, je me sent con. Je te fait alors doucement glissé de mes genoux pour te poser sur le banc. Je regarde ton cou, ta peau si fragile abimé par mon baiser, quel con, ma tête vient tout naturellement trouver mes mains et une larme tombe sur mes genoux, ici même où tu était assise, ta chaleur et encore là, tout comme cette envie dévorante de t'embrasser. Je t'aime.
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MessageSujet: Re: L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé]   L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé] EmptyDim 12 Oct - 0:37

Il n'y avait qu'eux deux, deux jeunes gens passionnés et fous l'un de l'autre, deux jeunes gens qui avaient dû souffrir pour s'aimer encore plus, qui avaient vu leur amour se détruire pour mieux se reconstruire, qui avaient traversé des épreuves et qui s'étaient pardonné. Quelle plus belle preuve d'amour il y avait dans un baiser ? Marlene sentait les mains baladeuses du jeune homme partout sur son corps, enfin presque partout n'exagérons rien, mais elle aimait ça, et puis leurs baisers passionnés lui donnaient la chair de poule. Un long frisson lui remontait la colonne vertébrale et elle avait envie de hurler, de hurler à Léandre qu'elle l'aimait et que plus jamais elle ne le quitterait, plus jamais elle ne douterait de lui.

Il y avait tellement d'amour dans leurs échanges silencieux, leurs regards électrifiés, que le silence, au lieu d'étouffer tout, resserrait leur étreinte, faisait envoler toute raison et fondre leur cerveau. Le soleil commençait à disparaître à l'horizon et l'ombre de la nuit commençait à s'étendre sur l'orphelinat. Une multitude d'enfants de tout âge gambadaient à l'intérieur et il pensaient à des choses d'adulte ? Quelque n'allait pas. Et puis Marly ne sentait pas prête, elle avait la pression. L'ardeur de Leah lui foutait les jetons. Elle était presque prête à partir en courant après avoir jeté sa tête dans une poubelle. (Pardon Leah.)

Marlene attendit que Léandre se calme un peu tout en lui faisant comprendre qu'un peu de recul ne ferait pas de mal. Elle grimaça en remarquant la trace rouge dans son cou, mais culpabilisa aussitôt quand le garçon baissa la tête. Elle crut halluciner quand elle le vit verser une larme. Elle s'en voulait. Ça n'avait pas été douloureux bien au contraire, elle avait même beaucoup aimé ça et il n'y avait aucune raison de pleurer, aussi posa-t-elle doucement sa tête contre l'épaule de Leah et en lui essuyant la joue avec son doigt. Tendrement.

Elle n'osa pas briser le silence, mais trouva tout de suite la vie plus morne sans les baisers enjôleurs du jeune homme. Elle regretta de s'être arrêtée là, elle n'oubliait pas la sensation de chaleur qui l'avait envahie et ne rêvait que de la ressentir une nouvelle fois, ça avait été tellement agréable, il y avait tellement d’ambiguïté entre eux et si peu d'espace, c'était indécent de ne rien tenter après tant d'obstacles et de passion.

Après quelques seconde durant lesquelles Marlene laissa dériver ses pensées vers un avenir pas si lointain que ça, elle prit son courage à deux mains et ordonna à ses mains de se glisser sous le tee-shirt de Leah. Un peu fébrilement, et le cœur battant à tout rompre surtout, elle les fit glisser contre son torse, appréciant la texture de sa peau nue au toucher. Elle en rosissait de gêne et évitait le regard de Léandre mais elle savait qu'il apprécierait, elle le connaissait assez pour penser ça. De nouveau leurs lèvres se joignirent, leurs souffles s'entremêlèrent un instant, puis fusion et harmonie, les deux seuls mots qui vinrent à l'esprit de Marly.
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MessageSujet: Re: L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé]   L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé] EmptyDim 12 Oct - 11:53

Je me sens mal, je t'ai fait mal, j'ai laisser des traces sur ta si jolie peau, je m'en veut, tellement car j'ai peur, peur de te perdre a cause de ça, peur de blesser ceux que j'aime, comme mon père, peur de devenir violent, peur de mal finir. Pourtant en te voyant je sait que tu est la personne qui vas m'aider, à devenir moi même, différent de celui que je suis, différent de ce que je risque de devenir. Je t'aime, ce que j'ai répété ces mots dans ma tête sans pouvoir te les dires, sans pouvoirs le hurler, j'aimerais tant ne pas être muet à ce moment-là. Je reste le visage dans les mains, plus de larme cependant, j'en ai versé tant quand j'ai crut te perdre, au putain, ce que je suis heureux que tu m'est rattrapé, vivre sans toi, impensable.

Je sent ta tête sur mon épaule, tes cheveux me caresse légèrement le visage, c'est totalement agréable, je ferme doucement les yeux, heureux. Puis ta main vient tout doucement essuyé la trace humide sur ma joue, ta main contre mon visage, ta peau contre ma peau, ça me fait du bien, tellement, je t'aime, une nouvelle fois ces mots me traversent l'esprit. Je sent ta respiration qui vient dans mon cou, j'aime cette sensation, plus calme que tout à l'heure, moins effrayant, pas moins passionné en revanche, simplement plus calme, je suis toujours aussi brûlant de cette envie folle mais je me contrôle car je sent que tu à peur, un peu.

Une chaleur m'envahit brusquement, je sent mon t-shirt se soulever doucement et tes mains se glisser sur mon torse, je trouve ça drôlement agréable, je sourit doucement, tes mains remontent en douceur vers mon visage, tes mains sont chaudes et ça me fait du bien. Ton regard lui est dévié, comme si tu était gêné mais nos lèvres se rejoignent encore, et je ferme de nouveau les yeux, tes mains sur mon torse, tes lèvres sur les miennes, ça me semble à la fois si nouveau et pourtant si naturel, comme si nous étions totalement comme nous devions être, toi et moi, entremêle, proche, beaucoup trop peut être mais je n'ai pas la force de te repousser. Je détache mes lèvres des tiennes et je sourit de nouveau, heureux, simplement.

Je te regarde, tes mains sont encore dans mon T-shirt, c'est tellement agréable, je ne veut surtout pas que tu les retirent de là. Je te prend par la taille, je sourit de plus belle et vient de nouveau embrasser ton visage, tout doucement et je vient souffler dans ton cou. Je t'embrasse mais je ne m'aventure cependant plus dans ton cou, ayant trop peur de refaire cette connerie. Je remonte mes mains, passant de tes hanches à tes épaules. Je te rapproche de moi, et je sourit, ce que tu est belle, ce qu'on est bien. Mes lèvres retrouvent les tiennes, toutes seules, je pourrait le faire les yeux fermé, on a dut s'embrasser ce soir bien plus que durant ce mois où nous étions ensemble, plus j'y repense et plus je trouve que ce mois ne signifiait rien, notre amour n'était pas le même, à croire que la trahison rapproche.

Je ne sait que faire, je me rend bien compte que ce qui ce passe est trop fort, trop rapide aussi, je t'aime, mais je ne ma sent pas prêt. Je t'embrasse cependant encore et encore, incapable de m'arrêter, incapable de calmer cette ardeur qui me dévore, nous sommes bien ainsi et je sais que j'arriverais à m’arrêter avant d'aller trop loin, je l’espère en tout cas. Je sourit, tes mains ne sont toujours pas sortie de sous mon t-shirt. Je m'écarte de nouveau et je souffle doucement, je pouffe, c'est trop agréable, j'ai peur, si on nous trouve, je suis certain qu'on n'a pas le droit de faire ça, pas ici, pas maintenant. Je te regarde encore, j'ai envie de toi pourtant, comme je n'ai jamais eu envie de personne, je soupire doucement et vient embrasser ton front tout doucement.

Je ferme de nouveau les yeux, ma bouche descend sur la tienne et mes yeux se rouvrent pour croiser les tiens, il passe beaucoup de chose dans mes yeux, dans les tiens aussi. Je détache mes lèvres des tiennes et détache mes mains de ton dos. Je vient doucement attrapé tes mains encore posé sur mon torse, je les glisses tout en douceur hors de mon t-shirt, je te prend les mains, je sourit, j’entremêle tout doucement mes doigts dans les tiens. Je te regarde de nouveau en souriant, mon message me semble clair, j’espère que tu comprend. Je t'aime mais on ne peut pas faire ça maintenant, encore moins ici. On s'aime, mais c'est trop rapide, et malgré tout ce que je peut faire croire, je ne m'y connaît pas dans ce domaine et j'ai peur, peur de mal faire les choses, d'aller trop vite et peur de te faire peur à toi surtout. Je t'embrasse une nouvelle fois le front.
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MessageSujet: Re: L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé]   L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé] EmptyDim 12 Oct - 23:54

Marlene se sent à sa place, c'est la première fois depuis longtemps qu'elle peut être elle, elle mais aussi une jeune fille amoureuse, elle peut être libre, indépendante et naturelle, rien ne la changera, ou plutôt si son amour pour Leah, mais c'est déjà fait alors plus la peine de se poser la question. Au final cet amour lui est bénéfique, sans le garçon elle serait restée une peste comme une autre, elle n'aurait pas changé, sa personnalité, la vrai,e la gentille Marly ne se serait pas dévoilée et elle n'aurait pas trouvé quelqu'un à la hauteur de ses espérances. Au fond elle croyait à l'amour, et les erreurs du jeune homme étaient tout oublié, elle n'y pensait même plus, ça n'avait jamais existé. Car il n'y avait rien d'égal, rien de pareil à ce qu'ils vivaient en ce moment, ils s'aimaient à un point que c'en était indécent ; et dans un moment pareil on ne peut pas penser à autre chose qu'à la passion et l'ardeur, à plus encore et toujours plus et plus et plus...

Les mains de Marlene violaient le moindre recoin du torse du jeune homme, si bien qu'elle se retrouva une nouvelle fois collée à lui, et encore ce frisson, et encore cette chaleur, qui revenaient à chaque fois pour l'emporter dans pleins d'émotions contradictoires ; il ne fallait pas, il fallait ? Résister ou non ? Tant de questions également, des questions demeurées sans réponse, des questions uniques mais aussi existentielles. Marly aurait tant aimé pouvoir entendre la voix de Léandre, elle aurait aimé entendre ses « je t'aime » qu'elle lisait dans ses yeux et dans son sourire, mais au fond c'était bien plus romantique quand elle le voyait sur son visage. Après tout qu'est-ce qui les empêchaient de s'aimer ? Il n'y avait aucune barrière entre eux, si ce n'est que le mutisme de Leah, mais ce n'était rien comparé à leur amour, plus fort que tout, indomptable, sauvage, brut, déchaînée.

Chaos et harmonie se mêlaient et se démêlaient, des baisers, audacieux, de plus en plus même, Marlene ne se posait plus de questions, si elle embrassait bien ou non, et puis c'était ridicule, tout bonnement, elle n'avait qu'à embrasser et c'est fini, on y pensait pas à la technique quand on était dans le feu de l'action, et puis l'oubli, de grands vides noirs, et puis c'est la fin on ne pense plus à rien que à l'autre, au plaisir, au feu qui nous brûle de partout et nous consume, l'amour qui nous rêver et crever, on en crève oui, on peut en crever évidemment. Un fol amour, qui ne part pas de sitôt, qui n'est pas éphémère, car Marly sait qu'elle va continuer à l'aimer Leah et vice-versa, c'est pas possible d'imaginer une vie sans lui, c'est forcé qu'ils vivront ensemble plus tard, forcé.

La jeune fille baissa la tête en sentant les mains du garçon sur les siennes, pour les reculer, pour les enlever de son torse, mais non, qu'est-ce que tu fais Leah bordel, c'est ce qu'elle pense, et pourtant elle est heureuse qu'il l'aide à s'arrêter, éteindre sa passion un instant c'est ce dont elle rêve depuis cinq minutes et ça fait du bien aussi, c'est agréable de contempler le beau visage du jeune homme sans penser à se jeter sur lui pour lui arracher ses fringues. Puis elle sourit, elle a une idée soudain la belle Marlene, elle fourre ses doigts dans ses poches pour en sortir une breloque, un médaillon en cuivre, un peu cabossé mais très joli, avec quelques frises sculptées dessus ; le médaillon ne représente rien en particulier si ce n'est un coquillage assez particulier. Puis elle tend l'objet à Leah, l'encourage d'un sourire à le prendre en main et explique :

« Je l'ai acheté à un prix dérisoire dans une brocante. Garde-le, pour penser à moi. »

Elle referma les doigts de Leah sur le médaillon, oh non elle ne lui avouerait jamais que c'est en fait son seul lien avec sa famille, ses parents qui sont morts oui, c'était sa seule relique, son seul espoir de retrouver un jour un membre de sa lignée, mais tant pis, l'amour triomphe et elle tient à le lui donner, bordel tant pis si elle le regrette, c'est un beau cadeau quand même, il peut pas refuser, et puis il ignore d'où il vient. Tant pis si c'est un mensonge, parfois il faut le faire pour que les gens acceptent certaines choses, elle sait qu'il refusera s'il connaît sa provenance et tout ce qu'il signifie pour elle ; de toute façon le médaillon ne sera jamais très loin, c'est pas comme s'il était perdu, non bien au contraire, il était en de bonnes mains.
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MessageSujet: Re: L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé]   L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé] EmptyLun 13 Oct - 0:58

Nous sommes tellement bien, ce moment devrait être éternel, ne jamais s’arrêter et pourtant, pourtant il le faut car il commence à être tard, car on ne peut vraiment pas passer à l'acte ni ici ni maintenant. Je te regarde encore et encore et je te voit plus âgé, je te voit enceinte, souriante, je te voit avec un bébé dans les bras, je te voit heureuse mais surtout je te voit avec moi. Oh oui, je nous voit finir notre vie ensemble, tu est la femme de ma vie, je le sent, j'ai envie de le hurler, de te le dire encore et encore, nous sommes fait pour être ensemble, nous sommes nés pour nous retrouver et tout ce que nous avons subits était simplement pour nous mener l'un à l'autre. Je te regarde, oui je me sent prêt à finir ma vie avec toi, une évidence pour moi, mais pour toi, je l’espère. Je me sent prêt à mourir si tu me quittes et je me dit que ce pathétique égarement avec Violet n'était qu'une façon de nous montrer que nous devions finir ensemble, se perdre pour mieux se retrouver.

Tu me semble presque déçue que je retire tes mains d mon torse, je ne suis donc pas le seul à brûler de cette envie, je t'aime, je t'aime, je suis encore plein de cette envie, de me jeter sur toi, de te renverser sur ce banc et de t'embrasser partout. On se regarde, presque gêné, on ne devrait pas, nous avons tout les deux brûler de cette envie, nous avons vibrer ensemble, nos cœurs étaient sur le mêmes rythme, ensemble jusqu’au bout. J'ai envie de retrouver cette harmonie mais je ne me précipite pas, je sais que plus rien ne pourras nous séparer, on se retrouveras un jour ou l'autre et de nouveau nous vibreront ensemble, nous partagerons de nouveau tout, il me faut simplement être patient, je n'en ai pas envie mais pour toi je ferait des efforts, pour toi.

Tes mains quittent les miennes et tu sort de ta poche un petit médaillon, tu me le tend en souriant, je le regarde, n'osant pas le prendre. Je t'écoute, c'est étrange d'entendre de nouveau ta voix, on dirait que ça fait des années que tu ne m'a pas parlé, comme si toi aussi tu était muette. Je t'écoute me dire que ce n'est qu'un bijou sans valeur, mais à mes yeux ce bijou en a plus que tout les diamants du monde, il est à toit enfin il était à toi et ça c'est la plus grande des valeurs, pense que je vais devoir dormir à la fois si près et si loin de toi, dans le même bâtiments, dans des pièces cote à cote mais séparé par un mur, c'est con comme un mur ça peut être rien tout comme ça peut être beaucoup, ce mur qui vas nous séparer, j'ai l'impression qu'il fait un kilomètre. Ta voix n'est pas véritablement assuré et je doute qu'il ai si peu de valeur, mais je ne dit rien et je me contente de te laisser fermer ma main autour du médaillon, un bout de toi, un souvenir, pour ne pas t'oublier, même quand tu seras hors de vue.

Je ramène ma main vers moi et je contemple le pendentif, un petit coquillage, plutôt joli, simple mais magnifique comme toi, je le serre dans ma main avant de l'embrasser. Je te sourit et je le glisse dans ma poche . Je te regarde, que faire, je doit te rendre l'appareil, te donner un morceau de moi, te remercier, ne pas te laisser ainsi sans rien, je réfléchit avant de poser ma main sur la gourmette qui entoure mon poignet, cadeau de mes grands parents avant qu'il ne meurent, à l'époque elle était un peu grande mais maintenant elle est quasiment trop petite. Je la détache doucement et attrape ton poignet droit, j'y attache le bijoux, il a bien plus de valeur maintenant qu'il est à ton poignet, il semble plus beau aussi, une simple chaîne en argent avec une plaque qui porte mon prénom, un bout de moi à ton poignet, un beau de toi dans ma poche, je me promet d'acheter une chaîne pour pouvoir porter le médaillon autour de mon cou, me moquant des commentaires possibles, je te veut près de mon cœur.

Je vais chasser une mèche qui te vient dans les yeux et je t'embrasse le front, je m'écarte et articule silencieusement le mot merci, merci pas seulement pour ce petit pendentif, merci d'être toi, merci d'être là, merci d'être avec moi surtout, merci d'exister Marlène, merci de partager ma vie, je t'aime, oh oui bordel je t'aime, je t'embrasse une nouvelle fois et brusquement comme pour rendre la scène plus belle, plus romantique, il se met à pleuvoir, une grosse pluie d'orage, qui nous trempe brusquement, une pluie au grosses goutte chaude, ça me donne envie de rire, je t'embrasse encore et encore malgré cette pluie qui vient plaquer tes cheveux sur ton visage. Je finit par détacher mes lèvres des tiennes et je t'attrape la main, je te tire du banc et rentre en courant, on se retrouve dans le hall, vide, là je vais te plaquer contre le mur et je t'embrasse encore et encore.
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MessageSujet: Re: L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé]   L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé] EmptyLun 13 Oct - 20:25

Marlene écarquilla les yeux devant la gourmette que le jeune homme venait de détacher de son poignet, oh non il n'avait pas le droit, c'était à lui et bien à lui, il n'était pas obligé de lui rendre la pareille. Elle aurait aimé refuser, mais elle le laissa faire lorsqu'il l'attacha à son propre poignet. Elle l'admira un instant, son nom la suivrait toujours, au moins ainsi un bout d'elle resterait accroché à lui et vice-versa. Elle sourit, elle avait envie de se jeter encore dans ses bras, au moins pour sentir la chaleur qui parcourait agréablement sa colonne vertébrale, mais elle se retient ; Marly ferma les yeux.

Elle ne les ferma pas longtemps car la pluie frappa, résonnant de partout et les trempant en quelques secondes à peine. C'était un vrai déluge, et la jeune fille aurait aimé rester là, encore, pour sentir battre le vent contre son visage mais aussi les grosses gouttes s'étaler sur sa tête et celle de Léandre, et l'embrasser à nouveau, sous la pluie, lui murmurer ses promesses et encore l'embrasser, ô combien elle en avait envie. Malheureusement, ce ne fut pas le cas car le garçon l'entraîna dans le hall silencieux, qui était vide bien sûr, d'un vide impressionnant. Il semblait tout à coup titanesque, comme une grosse pièce monstrueuse qui cache un piège. Si quelqu'un arrivait, ils étaient foutus, mais c'était sa dernière préoccupation du moment.

Leah la plaqua contre un mur et l'embrassa avec ardeur, oui encore, ça n'en finirait jamais, mais elle n'allait pas se plaindre non plus, au contraire. Puis elle repensa à Violet ; si Léandre et elle faisaient leur vie ensemble, qu'adviendrait-il d'elle ? Elle serait obligée de l'accueillir à la maison lorsque son petit ami l'inviterait ? Oh non, elle ne pourrait plus la regarder en face. De toute façon ils n'en étaient pas là, ils avaient le temps d'en « parler » et d'en réfléchir, et puis elle savait qu'il l’obéirait si elle lui demandait de ne plus avoir à croiser le regard de Violet.

Elle s'efforça de penser à autre chose, ça n'était pas le moment de tout gâcher, après quelque chose d'aussi beau ça serait indécent ; les promesse qu'ils s'étaient faites et se faisaient encore ne devaient pas être gâchées, c'était si beau d'aimer, si bon aussi, Marlene n'avait jamais vécu ce genre d'idylle et elle se prenait au jeu, ça lui plaisait et elle avait envie de Leah, aussi, même si elle n'aurait jamais osé se l'avouer. De toute manière elle n'était pas prête bien au contraire, ce genre de choses lui faisaient peur et si elle devait le faire elle le ferait dans dix ans, c'était pas grave. Enfin bon un peu quand même, dix ans c'était long et un peu exagéré, du moins elle voyait les choses ainsi.

Marly ferma les yeux pour laisser de nouveau la chaleur l'envahir et le frisson la parcourir, et encore ce désir ardent qui la consume, ses yeux qui brillent, à tous les deux, cette envie et ces baisers. Elle l'aimait tellement, elle aurait tout fait pour lui, tout, et même mourir faisait partie de la liste non exhaustive de tout ce qu'elle accomplirait pour lui s'il le fallait. Elle préférait mourir et voir Leah vivre, même malheureux sans elle, que de le voir mourir et de vivre elle, en sachant qu'elle pouvait être responsable et surtout coupable. Oh comme elle détestait cette sensation de vide au creux de son estomac, penser à la mort et à la famille était presque interdit ici, c'était un tabou, mais les pensées ne font pas de mal, si ? Pas physiquement, mais moralement ça pouvait tout détruire, aussi elle préféra se concentrer sur Léandre ; oui il n'y avait que Leah en ce monde, tout le reste n'avait plus d'importance, c'était un moment unique, tellement unique, elle n'aurait pas cru ressentir autant de choses en une journée, et pourtant, elle était passée de la jalousie, de la colère, à l'amour et à la joie. Pas mal de choses l'avaient influencée encore une fois.

« Je t'aime... plus que toi je le sais. »

C'était cet éternel petit jeu, « non c'est moi », « non, je t'aime le plus », etc, c'était stupide mais ça faisait partie du jeu, du cycle, c'était incontournable et il fallait bien s'y mettre un jour ou l'autre non ?
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MessageSujet: Re: L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé]   L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé] EmptyLun 13 Oct - 22:01

Je te regarde, t'admire serait plus juste, ton joli poignet avec cette gourmette si familière, moi toujours avec toi et toi toujours avec moi, cette promesse résonne dans ma tête, encore et encore, on est fait l'un pour l'autre, c'est une évidence, je t'aime, je t'aime. Je veut passer le reste de ma vie avec toi, ça devient plus qu'une évidence à chaque fois que je te voit. J'aimerais que ce moment ne s’arrête jamais, pourtant pourtant il y a cette pluie et je prend peur que tu tombe malade, tu est si fragile à mes yeux, je veut tout faire pour te protéger, t'écarter de la pluie est dérisoire mais je le fait quand même, te garder entière, en bonne santé, te garder pour moi surtout. Je te couve du regard, ce que je me sent con d'avoir faillit te perdre, il n'y a plus que toi maintenant et j'ignorais toute les personnes du monde si tu me le demandais. Je ferme une nouvelle fois les yeux et cette phrase revient, toujours plus forte, je t'aime.

Mes bras qui te plaquent contre le mur, j'ai envie de toi, plus que jamais mais j'ai aussi peur, je n'ai jamais ressentit ce genre de chose, jamais eu autant envie d'une fille et pourtant, pourtant, j'ai envie de toi, pas seulement envie de t'embrasser encore et encore mais envie d'aller plus loin, beaucoup plus loin, j'ai envie de toi Marly, mes baisers se font encore un plus passionné mais je me retient, car je ne veut pas aller trop vite, je ne veut pas te faire peur, te faire mal, je ne veut pas te forcer, alors je me calme et je me jure d'attendre patiemment que tu décide quand tu seras prête car je t'aime et je te respecte.

Tu vient susurrer à mes oreilles que tu m'aime et tu ajoute que je t'aime moins que toi tu m'aime. Je souris, face à tes mots, c'est faux, personne ne peut aimer autant que je t'aime en ce moment, je suis prêt à tout pour toi. Je plante mon regard dans tes yeux, si beaux, si profond, j'ai l'impression que je pourrait m'y noyer, m'y perdre et y être bien. Je te voit et je sait que je veut te voir chaque jour de ma vie, me réveiller a tes cotés le matin, t'embrasser des heures durant, regarder la télé avec toi, sentir tes cheveux dans mon cou encore et encore. Je te veut pour moi tout seul, pas ici, pas à Moor, toi et moi, tout les deux dans une maison, toi, moi et nos enfants ? Je ne suis pas sur d'en vouloir, à vrai dire j'ai peur, peur que mes enfants soient comme moi, muets, je chasse cette pensée en t'embrassant de nouveau.

Je plonge mon regard dans le tien de plus belle, injustice, je veut te susurrer des mots doux mais je ne peut pas, je soupire doucement, mon souffle fait voltiger quelques unes de tes mèches, féeriques, tu m’envoûte totalement. Je pose ma main sur ma gourmette, ta gourmette et je remonte doucement jusqu'à ton cou. Je te regarde et puis je signe tout doucement en articulant dans le vide, tout doucement :
- « Je t'aime … plus que tout au monde ! »
Je sourit avant de t'embrasser, si tu veut jouer, je ne m'en lasserais pas, c'est sûrement ridicule mais après tout il n'y a que nous. Et puis c'est vrai après tous, je t'aime !

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MessageSujet: Re: L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé]   L'amour est dans le pré [Leah] [Terminé] EmptyMar 14 Oct - 23:17

Marly, pour une fois que tu pouvais être toi, pour une fois que tu n'avais pas à te cacher derrière un masque d'insensibilité ; tu te sentais tellement Marlene quand tu étais prêt de lui, c'était à en crever putain, ça pouvait pas être une coïncidence, ils s'étaient trouvés alors qu'ils avaient seulement peu de chances de se rencontrer et de se reconnaître l'un en l'autre. C'était une tellement belle manière de montrer leur amour et que le hasard faisait tout, c'était si beau au fond. Il y avait tant de romantisme, de passion brute et intense derrière tout ça que ça aurait dû être interdit. La jeune fille serrait Léandre contre elle, elle savait qu'il ne l'abandonnerait pas, elle savait qu'elle voulait rester auprès de lui et pas ailleurs. Elle se sentait tellement bien à sa place, elle ne l'aurait échangée pour rien au monde. Puis elle pensa à Violet et elle l'imagina en train de faire les mêmes gestes qu'elle faisait maintenant, en train d'embrasser Leah avec ardeur... oh non cache tes pensées Marlene, c'est pas le moment.

Mais soudain t'as envie de gerber, penser à Violet passant à l'acte ça te remonte les tripes jusque dans le cerveau, oh putain t'aurais pas dû t'égarer, tu viens de tout gâcher. Mais tu souris quand même quand Léandre signe tout en articulant « Je t'aime plus que tout au monde ». Tu finiras bien par l'apprendre ce langage des signes, ça tu te le promets. C'est important pour toi, vous pourrez plus facilement communiquer et ça ça n'est pas négligeable.

« Je sais. »

Marlene se colla un peu plus contre lui et l'enlaça. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas fait preuve d'autant d'affection et cela lui faisait un bien fou. Ça la réveillait comme après un très très long sommeil, et elle se rendait compte que Léandre lui avait ouvert les yeux. Ouvert les yeux sur le négatif et le positif, sur le fait d'un équilibre qui rapproche, ce genre de philosophie qui lui plaisait. Elle serra Leah fort contre elle, enfonçant son nez dans son cou jusqu'à en ressentir une petite douleur. Tu lèves ensuite les yeux et ce que tu vois te fais décoller du garçon.

Quelques élèves viennent de rentrer nonchalamment dans la pièce, l'heure des devoirs doit être terminée, il faut dire que maintenant que la pluie a cessé tout le monde se précipite dehors pour jouer dans les flaques, et aussi les fuites dans le toit du hall ne déversent plus leur eau sur les orphelins. C'est dingue tout de même, la pièce se remplit très vite mais personne ne fait plus attention à eux, ils sont toujours seuls au monde et à la fois invisible. Marlene se sentait petite, fragile et vulnérable. Comme une petite fille.

Et la petite fille ferma les yeux. Très fort.

RP FINI


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