Forum RPG. 2017. Détenteur d'un pouvoir ou simple humain ? Vous avez tout deux votre place ici, mais prenez garde, le secret ne doit pas être révélé. Entre haine, amitié et aventure. Le secret survivra t'il ?
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez
 

 Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptyDim 21 Sep - 16:44
















 ❝ Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? ❞
Rebecca Hawthorne ~ Spencer Filds




Une, Deux, Une, Deux, Respire, Respire. Chaque pas me rend un peu plus vivante, courir, oublier, penser à autre chose, penser à rien, me sentir bien, me sentir vivante, être moi, tout simplement, seulement. Je sait que bientôt je ne pourrait plus courir, à cause de cette lettre, de ce qu'elle signifie. Je continue mon jogging fessant un petit nuage de buée à chaque expiration, je sourit, ça prouve que je vit encore, que je fait encore partie de ce monde, le monde des vivants, pas comme Alexeï. Je ferme les yeux, l'opération oublie en courant ne semble pas être tant au point que ça finalement, il faut vraiment que j’apprenne à me contrôler, je ne peut pas me pourrir la vie à jamais, il n'y a plus seulement moi maintenant, il y a aussi Nathan et puis …

Une musique emplit l'air, je regarde autour de moi, met un instant à réaliser que c'est mon portable,  je fouille mes poches et trouve enfin l'appareil. Je laisse jouer la musique un instant car je l'apprécie, c'est Alex qui l'a choisit, c'est débile de ma part mais je ne peut m'en empêcher de la laisser comme sonnerie. Je jette un œil sur celui qui m'appelle, un sourire apparaît sur mon visage, c'est Tobias. Je décroche ;
- « Eh comment ça vas ? »
Je suis heureuse qu'il m'appelle, Tobias, je le connaît, de là bas, des États-Unis, je me suis chargé de lui quand il est arrivé, lui ai fait découvrir la fac, les États-Unis, nous sommes devenus amis. Et puis  c'est lui qui m'a donner l'adresse d'ici, lui il sait ce qui c'est passé, il a comprit on besoin de fuite et il m'a aidé à partir, il n'a pas essayé de me retenir.

La réponse de Tob me sort de mes pensées. Je rigole, il est direct au moins et ça ne m'étonne pas de sa part il sait très bien que je ne peut lui résister, il sait que je vais finir par craquer et par dire oui.
- « Tu pourrait au moins faire semblant d'être heureux de me parler ! »
Il s'excuse, en mode Tobias, il est comme ça, c'est pour ça que je l’apprécie. Je pouffe de nouveau avant de m'étirer et de reprendre :
- « Bon qu'est ce que je peut faire pour toi ? »
je souffle en entendant sa requête, accueillir quelqu'un à l'orphelinat :
- « C'est ton taf ça mon beau, pas le mien. »
Oui je n'ai pas vraiment envie de jouer les guides, pas aujourd'hui, pas maintenant en tout cas.

La voix de l'autre coté du téléphone se fait plus suppliante, il n'a pas envie non plus apparemment, peut être parce que ça lui rappelle son enfance ? En tout cas je sait à quel point ça l’énerve d'être de retour ici, il me parlait de l'orphelinat de façon si négative des fois et pourtant c'est là qu'il m'a envoyé après l'accident, je n'ai pas cherché pourquoi, je n'ai pas essayé de chercher en fait. Mais le revoir, ça m'a fait du bien, j’étais heureuse qu'il soit de retour dans ma vie, car au fond c'est l'un de mes meilleur ami. Je soupire avant de lui demander :
- « Quand et qui ? »

A la réponse du jeune homme je ne peut m'empêcher de crier :
- « Quoi dans cinq minutes ? T'est sérieux ? »
Au fond je sait que oui, il m'a déjà fait le coup, en mode, Pen j'ai besoin de toi pour un devoir, je doit le rendre demain. Je soupire. Je le connaît, c'est du genre à s'y prendre à la dernière minute.
- « Je suis à plus d'un quart d'heure de l'orphelinat, tu peut vraiment pas t'en charger ? »
Il me dit que nan, c'est vraiment impossible, il a des obligations ailleurs et c'est très urgant, il me supplie. Je jette un regard sur ma montre, si elle doit arriver dans cinq minutes elle vas poireauté dans le hall un petit moment.


Je soupire une dernière fois, et dit à mon amis que je m'en charge. Je coupe la conversation et range mon portable dans ma poche, je repart en courant en direction du bâtiment que je passe pourtant la plupart de mon temps à fuir. J'arrive exténue devant la porte. Je m'arrête, reprend mon souffle passe mes mains sur mon visage puis dans mes cheveux, je me recoiffe, en une queue de cheval haute. Je regarde ma tenue et pousse un soupir, short et débardeur, pas vraiment idéal pour accueillir une nouvelle surveillante. Je soupire avant de pénétrer dans le hall, je me sent mal, j'ai l'impression de ne pas être à ma place, et après tout ce n'est pas mon travail.

Je regarde le grand hall, une jeune femme est là, elle semble attendre, ça doit être elle. Je me rapproche, ma respiration est encore saccadé preuve que je n'ai pas totalement récupéré ma condition physique.  Je soupire avant d'oser l'aborder :
- « Bonjour ! Vous devez être Mademoiselle... euh Rebecca, desolé j'ai oublié votre nom de famille. Desolé pour le retard également, je remplace celui qui devait vous accueillir, je vient juste d'être prévenue, il m'a fallut un peu de temps pour rentrer. »
Je soupire, me passant une nouvelle fois les mains sur le visage. Puis je sourit et pose discrètement mes mains sur mon ventre dans un geste qui commence à m'être familier.




© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptyDim 21 Sep - 19:27

Elle marchait, le teint cadavérique et le visage fermé, sur le sentier qui menait à l'orphelinat. En Australie, elle avait pris le ferry, et le trajet s'était révélé éreintant. Elle n'avait pas pris ça comme une croisière ou autre voyage tout aussi stupide, mais plutôt comme quelque chose de nécessaire et de forcé. Elle n'aimait pas particulièrement l'océan, elle trouvait ça fade et ennuyeux, et d'ailleurs, elle trouvait tout fade et ennuyeux. Dans chaque lieu, le même paysage se répète à l'infini, et Rebecca ne s'intéressait jamais longtemps à ce genre de choses.

Elle s'était préparée mentalement au choc de revoir sa sœur. Elle avait fait un long travail, très fastidieux, pour la retrouver, avait passé un nombre incalculable de coups de fils, cherché son arrêt le moindre indice, et maintenant elle était bien décidée : sa vengeance arriverait bientôt. Elle avait d'ailleurs, dans un premier temps, été surprise d'avoir trouvé si facilement, mais maintenant elle ne comptait plus sur la chance pour l'aider. Elle n'était pas superstitieuse et ces choses-là n'avaient aucun effet sur elle, mais elle devait bien admettre qu'entre tous les établissements qui existaient au monde, sa sœur travaillait dans celui-là. Celui de Moor.

Lorsqu'elle parvint au sommet de la colline, devant le bâtiment, elle jugea les lieux adaptés à sa personnalité. Des murs lépreux, un toit qui mériterait d'être rénové, bref, tout dans cet orphelinat indiquait que l'argent de Moor ne servait pas à des travaux quelconque. En un sens, Rebecca était rassurée. Ce lieu semblait si proche d'elle, si familier. Elle ne s'intéressait pas aux bavardages, aux cris qu'elle percevait par les fenêtres, mais plutôt au cœur du bâtiment, son cœur froid, ténébreux, comme la directrice et maîtresse des lieux... C'était tout elle.

Elle poussa le portail, et celui-ci émit un grincement qui lui remua les entrailles. Elle marcha jusqu'à l'entrée puis se stoppa, examinant les alentours. Il n'y avait personne. Elle avait cru que quelqu'un l'attendrait déjà au seuil de l'orphelinat, mais apparemment, cette personne était en retard. Ou n'avait tout simplement pas envie de l'accueillir. Elle déposa sa malle contre un mur après être entrée dans le hall, puis en fit le tour d'un ton professionnel. C'était vide, mais propre. Un espace relativement petit, mais ce silence qui y régnait lui donnait une impression de profondeur et de grandeur. Et cet effet était sans doute plus important que le reste.

Rebecca tiqua lorsqu'une voix de femme la tira de ses mornes rêveries. Elle se retourna gracieusement, pour une fois, vers l'inconnue, mais aucun sourire ne vint illuminer son visage. Sans montrer son émotion, elle plongea son regard dans celui d'Olimpia, alors qu'une colère bouillonnante venait agiter son estomac. La ressemblance entre les deux jeunes femmes étaient frappantes, mais elle ne s'en rendaient pas compte, ni l'une ni l'autre. Enfin, Rebecca assez tout de même, puisqu'elle venait de remarquer que sa sœur n'avait vraiment pas changé.

« Rebecca Hawthorne », fit-elle, glaciale.

Son ton de voix était mesuré, aucun tic ne venait déformer sa bouche ou son visage, elle restait coite, dure et impénétrable. Comme toujours. Fidèle à elle-même, elle ne bougea pas, suivant du coin de l’œil les mains de sa cadette qui se posaient sur son ventre. Elle ne se souvenait pas de l'avoir déjà vu faire, aussi loin que sa mémoire remontait, ça devait être un tic que sa sœur avait acquis en grandissant. Un flot d'émotions la submergea. Elle avait l'impression d'être une machine à laver vivante.

« Et vous ? » s'enquit-elle après un long silence. « Votre nom, je veux dire. »

Car il était fort probable qu'elle ne s'appelait plus Olimpia, que ses parents adoptifs avaient changé son nom. À cette pensée, la jolie brune grinça des dents, pinça les lèvres, mais n'émit aucun commentaire, bien que les questions commençaient à se dérouler dans sa tête en de long serpents confus.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptyDim 21 Sep - 22:17
















 ❝ Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? ❞
Rebecca Hawthorne ~ Spencer Filds




Je regarde la jeune femme se retourner, tout en douceur, je sourit, sourire qui s'efface bien vite face au visage de celle qui me fait face, il est dur et fermé. Je soupire intérieurement, merci du cadeau Tobias, tu vient de pourrir mon après midi, tu me revaudras ça je te la garantit. Le regard de la jeune femme me met mal à l'aise et j'ai presque envie de détourner le mien, si seulement mon éducation ne me fessait pas considérer ça comme un manque total de respect, j’étais déjà en retard, je ne pouvait pas faire mauvaise impression de plus belle. Je la regarde donc discrètement, je ne peut m’empêcher de la détailler du regard, je doit avouer qu'elle est plutôt belle, si seulement son air était moins grave, plus joyeux. Elle me rappelle vaguement quelqu'un mais impossible de dire qui.

Elle me reprend d'un ton glacial, me donnant son nom de famille que j'ai complètement oublié, ma conversation avec Tobias avait été rapide et je m'était focalisé sur le prénom. Je ferme les yeux un instant, retirant les mains de mon ventre, je ne comprend pas ce tic qui me prend de plus en plus souvent en ce moment. Je regarde la jeune femme, elle me regarde aussi, je ne sais que dire, ne sais que faire, ce n'est pas mon taf après tout, pourquoi j'ai dit oui ? Ce n'est pas vraiment ma collègue, je pourrait m'arranger pour ne plus la croiser à l'avenir. Cette idée me fait revenir en mode Spencer, un sourire vient se dessiner sur mon visage, en mode heureuse même si je ne le suis pas, j'ai juste envie d'une bonne douche, de musique et de dormir et puis retourner en cour.

La voix de l'autre, Mademoiselle Hawtome, brise le silence, ça me soulage, je n'avait pas envie de le faire, elle me demande mon nom du même ton froid. Je sourit de plus belle avant de glisser de ma voix calme et poser habituelle :
- « Spencer, Spencer Filds, j'enseigne les mathématiques ici, mais cet après-midi je vous sert de guide ! »
Mon ton est de plus en plus enjoué tout au long de ma phrase, après tout la dernière fois que j'ai été guide c'était enrichissant, j'ai eu l'occasion de voir des lieux dans lesquels je mets rarement les pieds, si ce n'est jamais.

Je sourit à la jeune femme, avant de poser mes yeux sur ses valises, on devrait commencer par ça, ce n'est pas une bonne idée d'abandonner des valises sans surveillance, pas avec les petites Wilson et Océan en liberté dans les bâtiments. Je lui propose donc :
- « Nous pourrions peut être monter vos affaires dans votre appartement, les clés sont dans le mien. »
Je me rapproche des affaires de Rebecca n'osant cependant pas y toucher, je préfère attendre que la jeune femme m'en donne l'autorisation, je me pose près des valise et vais masser mon épaule droite, me préparant mentalement à souffrir en portant les lourds sacs.




© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptyLun 22 Sep - 20:12

Olimpia semblait déchanter vite – non, pardon, Spencer. Maintenant elle était Spencer Filds et elle devait le rester. Il ne fallait pas écorcher son nom, pas hésiter, pas se trahir. Surtout pas maintenant. Rebecca ne savait pas exactement quand elle annoncerait à la jeune femme qu'elle était sa sœur, mais il était certain que des cris suivraient et elle voulait repousser ce moment le plus possible. Après, elle aviserait bien sûr. Mais elle n'était pas certaine qu'une annonce crue et soudaine soit même envisageable. Elle risquait trop en agissant de cette manière.

Elle gardait un visage fermé, presque hautain, et elle se rendit compte que Olimp... Spencer s'apprêtait à lui porter une de ses valises. Elle fronça les sourcils, non, elle était assez forte pour le faire seule, et elle n'avait aucunement besoin d'un cortège pour visiter l'établissement. Mais elle songea aussitôt que c'était une bonne idée, au fond, puisqu'au moins elle pourrait lui poser des questions et en apprendre plus sur ses fameux parents adoptifs.

« Je peux les porter seules », déclara-t-elle du même ton neutre.

Elle ne laissait pas les émotions se succéder sur son visage, même si ton teint pâle n'était plus si pâle que ça. Elle était en colère. Une colère rude, froide, injuste. Une colère vengeresse, mais légitime. Elle aurait dû être à la place de sa sœur. Mais celle-ci la lui avait piqué, et maintenant il était temps de payer. Non, pas maintenant. Plus tard. Un peu plus tard.

Rebecca attrapa ses deux valises et suivit Spencer dans un escalier qu'elle n'avait pas remarqué auparavant. Les murs étaient toujours aussi austères et mornes, et cet endroit lui plaisait de plus en plus. À la hauteur de ses espérances. Ou plutôt à la bassesse. La vieille Moor devait vraiment être radine. Afin d'en connaître plus sur le sujet, elle demanda, tentant de se donner une voix sympathique (sans succès) :

« Au fait, comment est... Mrs Moor ? »

Elle savait à peu près, de par la réputation de l'établissement, qu'il s'agissait d'une personne cruelle et injuste la plupart du temps, même si parfois, elle acceptait quelques adoptions. Aucun sourire ne venait toujours étirer ses lèvres. Elle était consciente de l'effet qu'elle avait sur sa cadette, mais pour rien au monde elle n'aurait voulu briser cet écart, cette peur presque. Elle se contenta de grimper les marches deux à deux, ses bras entraînés par l'exercice supportant le poids de ses deux grosses valises. Et pourtant ça n'était que le strict nécessaire.

Les deux jeunes femmes atteignirent le haut de l'escalier. Il suffisait maintenant que Spencer aille récupérer les clefs de son appartement et elle pourrait enfin s'installer ; elle avait hâte. Hâte de changer la décoration à ses goûts, en gros, laisser les murs nus et gris. Elle ne comptait pas changer grand-chose dans son nouveau logis. Juste de quoi réchauffer un peu la pièce, elle était quand même humaine après tout.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptyMar 23 Sep - 7:24
















 ❝ Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? ❞
Rebecca Hawthorne ~ Spencer Filds




Je me retient de l’envoyer bouler, j'étais là, c'était pas mon rôle et l'autre me repoussait sans aucune raison. Ce visage si froid, si dédaigneux que Rebecca affichait me mettais bien plus que mal à l'aise, on ne se connaissait que depuis quelques minutes mais ça me suffisais pour savoir qu'on ne s’apprécieraient pas le moins du monde et que cette conversation serait sûrement la seule que nous partagerions. C’était bizarre pour moi, j'étais plutôt habitué à me montrer sympathique envers tout le monde mais face à la jeune femme je n'avais plus envie de faire le moindre effort et plus ça allait plus cette impression grandissait. La remarque de la jeune femme accentua mon ressentit, je n'allait pas pouvoir la supporter et je ferait tout pour ne plus lui parler.

Je soupire, proposer de l'aide on vous le rendras. Je regarde la surveillante attraper ses valise, je hausse les épaules, après tout tant mieux, si ça peut m'éviter de me détruire l'épaule, autant en profiter, à quoi bon aider une personne qui n'a pas vraiment l'air de vouloir d'un coup de main ? Je prend les devants pour mener la jeune femme vers les escaliers menant à l'étage, bien pressé de la larguer dans son studio et d'être ainsi libéré de toute obligation envers cette femme. Un regard sur l'autre jeune femme, elle à prit un peu de couleur pour des raisons qui m'échappent totalement, elle me semble énervé et elle n'est pas sans me rappeler Moor. Je décide de ne plus faire attention, cette jeune femme à l'air bien étrange et ma vie est suffisamment tordue à mon goût pour y mêler une surveillante des plus antipathique, chacun, sa vie, chacun ses histoires, chacun ses galères.

La question de la jeune femme me surprend, tient elle me parle ? D'une fois faussement sympathique qui ne m'abuse pas,  faudrait pas me prendre pour une niaise tout de même. Et la question en elle même, ça ressemble à un piège, non pas que je pense que Moor veuille me tester juste que Rebecca elle si. Je me mordille la lèvre et passe de plus belle une main sur mon ventre, il est douloureux quand je suis nerveuse et Rebecca à le don d’éveiller ce sentiment. Mon cerveau  carbure, cherchant la réponse idéale, je finit par glisser :
- « C'est ma supérieure mais je n'ai pas eut souvent affaire à elle, disons qu'elle présente bien. »
Je me tait, l'épisode Moor est finit même si  je n'ai pas dit un centième de ce que je pense, hors de question de faire part de mon point de vue à Rebecca.

Nous arrivons dans le couloirs des logements du personnel, j’accélère légèrement le pas et vais déverrouiller ma porte, je la pousse doucement et découvre les clés juste derrières, comme Tobias me l'avais dit, je soupire de plus belle, Tobias, celui là je le retient, ça vas se payer ce service et très cher, car merci du cadeau, Rebecca, j'aurais dût refuser mais il est trop tard. Et puis j'entends encore la voix suppliante de Tob, il y a quelque chose qui se passe dans sa vie, je le sent, j'aimerais qu'il se confie mais il ne le fait pas alors j'attends, qu'il me fasse confiance et en attendant je m'offre des super aprem avec des gens des plus sympathique rien que pour l'aider, j’espère qu'il réalise les sacrifices que je fait pour lui. Je me penche pour ramasser les clés, je grimace, retenant un cris de justesse, épaule droite, ma paume gauche finit entre mes dents, je le mord pour distraire la douleur. Je me maudit intérieurement, il faut vraiment que je réfléchisse plus.  

Les clés retombent sur le sol dans un cliquetis métallique, je me précipite à l'intérieur de mon studio, j'ouvre le frigo et attrape une bouteille d'eau, puis je fouille le placard et extirpe un médicament, je le gobe immédiatement et prend de l'eau pour l'avaler. Je pousse un soupire de soulagement puis me crispe attendant que ça fasse effet, l'action est censé être rapide mais ce n'est pas mon opinion, la douleur est toujours là, insoutenable. Je plante mon regard sur le mur qui me fait face, vide ou presque, quelques photos sont accrochées au milieu de l'immense mur blanc. Je les regardent, une à une, moi petite sur un cheval, puis au collège en train de boxer, une autre de la même époque cahier serré contre moi sourire aux lèvres. Bond dans le temps, la fac, je suis pendue au cou d'Alex, sourire aux lèvres toujours. La dernière est le retour à la réalité, toujours moi mais pas vraiment, je suis dans mon lit d’hôpital couverte de bleus, cette photo j'ai longuement hésité à l'afficher mais ça fait partie de ma vie, ça me permet de ne pas oublier.

Les médocs semblent enfin agir, je reprend mes mouvements et attrape les clés, de la main gauche cette fois. Je regarde le numéro et un signal d'alerte se met en route, nous allons être voisines. Je tend les clés à la jeune femme qui semble être resté dans le couloir, où alors trop absorbé dans mes pensé je ne l'ai pas remarqué. Je ne fait plus d'effort pour sourire, pas envie de me reprendre un vent :
- « Et bien on vas être voisine, c'est cette porte là ! Je vous propose de vous installez maintenant comme ça votre véritable collègue vous feras une visite, ça seras sûrement mieux. »
J'espère que la jeune femme vas accepter, si je rappelle Tobias en lui disant que j'ai trop mal, il vas rappliquer et faire son taf, je l’espère du moins, je n'ai pas envie de me taper un tour de l'orphelinat avec la jeune femme.

Je vais fixer la porte de son apart, soupire, avant je n'avait qu'un voisin et si jamais je le réveillais par mes cris et bien il ne m'en voulait pas, il rappliquait même pour s’enquérir de ma santé. Je me doute que Rebecca, elle apprécie d'être réveille en pleine lui par des cris suppliants. Je me mord la lèvre, ça conforte mon choix, il est temps d'aller vivre ailleurs, en ville, en pleine forêt, n'importe où mais loin, seul regret, quitter mon studio me fait renoncer à avoir Nathan comme voisin. Je soupire avant de la regarder de nouveau, aller accepte.




© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptyJeu 25 Sep - 19:02

Rebecca observait sa sœur depuis un petit moment. Elle était restée la même, mais dans l'ensemble, avait beaucoup changé. Cela la rendait tout chose de la voir à nouveau, et malgré sa colère, une once d'espoir venait nuancer son esprit. Cependant, la rage reprenait le dessus, et à nouveau elle réprimait ses grincements de dents et ses coups d’œil hargneux. Elle tentait d'être la plus neutre possible, quelqu'un de sympathique même, pour que Spencer soit disposée de répondre à ses questions. Cependant, le sourire de façade de la jeune femme n'eut aucun effet et sa cadette ne répondit que très évasivement. Elle jugea donc inutile de sourire plus longtemps et retrouva son visage austère.

Spencer était dans le faux. L'aînée connaissait la réputation de Moor, savait qu'elle n'était pas très aimée, et pourtant elle refusait de voir en la directrice quelqu'un d'abominable. Elle n'était ni un extra-terrestre, ni une forme de vie rudimentaire, il devait bien y avoir un peu de chaleur humaine dans son esprit. Dissimulée, certes, mais présente. Rebecca se contenta de hocher la tête, toujours inexpressive, alors que des milliers de questions lui brûlaient les lèvres. Son premier objectif, à présent, était de retrouver les grâces de sa sœur. Elle avait fait une erreur en se montrant méprisante dès le départ, mais elle était certaine de pouvoir se rattraper maintenant. Elle se composa un visage détendu, feint mais réaliste, et ajouta, une pointe d'amusement dans la voix :

« Je ne prétends pas connaître Mrs Moor aussi bien que vous, mais on m'a dit qu'elle était plutôt cruelle. C'est bien vrai ? »

Elles atteignaient le palier de l'escalier. Essoufflée, Rebecca posa ses valises par terre et attendit que sa sœur aille chercher les clefs. Dans son esprit, elle était toujours Olimpia, Olimpia et personne d'autre, et pourtant, elle devrait s'habituer à l'appeler par son « nouveau » prénom désormais. La tâche serait rude, mais faisable. Il lui faudrait sans doute du temps. Spencer avait disparu depuis cinq minutes et la jeune femme commençait à s'impatienter. Elle tapotait du pied, se demandant si elle l'avait abandonnée ou non, quand l'autre reparut, un peu pâle et hirsute. Intriguée, Rebecca haussa un sourcil mais ne fit aucun commentaire.

« Voisines ? Impeccable, nous pourrons faire plus ample connaissance. »

Son ton hypocrite rendait mal, son visage était un peu trop crispé, mais la jolie brune était presque sûre que Spencer ne le remarquerait pas. De toute façon, et pour le moment, elle s'en moquait assez, elle aurait tôt fait de rectifier la position de sa sœur envers elle, envers tout. Elle avait tant attendu ce moment présent, à bord du ferry, qu'un retour en arrière devenait impossible, et surtout, inenvisageable.

Rebecca saisit l'occasion et ouvrit la bouche, mais la referma aussitôt. Elle ne voulait pas s'installer tout de suite, c'était hors de question. Par contre, elle pouvait demander à visiter le bâtiment. Elle aurait au moins le temps de poser des questions à sa sœur, de l'appréhender, de réapprendre à la connaître telle qu'elle était maintenant. Oui, c'était une bonne idée.

« Pourquoi ne pas simplement déposer mes valises dans l'appartement et de commencer la visite tout de suite ? »

Spencer ne semblait pas ravie, loin de là.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptyJeu 25 Sep - 23:52
















 ❝ Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? ❞
Rebecca Hawthorne ~ Spencer Filds




Elle revient à la charge en me parlant de Moor, si elle sait déjà des choses pourquoi elle insiste, je n'ai pas envie de lui parler, encore moins de Moor, je ressent tellement de chose négative envers la directrice, si on me lance sur le sujet je ne pourrait pas m'arrêter et mieux vaut que la directrice ne traîne pas dans les parages. Reb à employé le mot cruel, c'est un bon début mais ce n'est pas suffisant, ce qu'elle fait a ses gosses, je préfère ne pas y penser, d’ailleurs je me sent mal de cautionner ce genre de chose, car oui je ne proteste pas alors je cautionne, pire que tout, si tout le monde se tait rien ne changeras mais je n'ai pas la force de protester et puis maintenant il y a Nathan, et la peur de me faire virer vient essentiellement de la peur de le perdre.

Je la regarde alors que je vient de la planter dans le couloir, elle ne dit rien, heureusement car je n'ai pas de compte à lui rendre. Elle me jette un regard étrange, je soupire, je doit encore avoir une tête de déterré, comme à chaque fois que je prend mes médicaments. J'essaye de me remettre en mode Spencer, sourire au lèvres et ne pas avoir l'air de souffrir surtout pas, être impassible, faire bonne figure. Rebecca ne me dit rien, heureusement, allez expliquer pourquoi je me choute au médocs depuis près de deux mois maintenant, car c'est foutus bleus ne veulent décidément pas partir et mon épaule elle ne semble pas vouloir se refermer correctement.

J'écoute la jeune femme s'extasier sur le fait que nous sommes voisines, mieux se connaître, toi tu rêve, une fois que je serait débarrassée de cette corvée tu ne me reverras pas de si tôt. Enfin si peut être que tu viendras gueuler quand je t'aurait réveillé en pleine nuit. Je soupire, oh oui il est temps de partir, prendre du recul, peut être même trouver un travail autre part, dans un lieu moins pesant. J'ai vraiment eu une idée pourrie en m'installent ici, en Nouvelle Zélande même, j'aurais pût me contenter d'un autre état, j'aurais déjà été loin de ce tas de souvenir douloureux, et en même temps si je n'étais pas venue ici, je n'aurais pas rencontrer Nathan.

En entendant les paroles de Rebecca je me retient de crier, mais elle ne comprend rien ou quoi ? Je veut être tranquille, pas faire une promenade encore moins avec la jeune femme, car on n'a rien à se dire, on ne partage rien, ça se voit du premier coup d’œil. J'essaye cependant de ne pas laisser transparaître à quel point ça me désespère de devoir servir de guide. Je me reprend donc, sourire aux lèvres :
- « Comme vous le voulez, mais je ne suis pas vraiment le meilleur des guide, je ne suis que prof après tout. »
Je me met donc en mouvement me rapprochant de sa porte pour qu'elle y dépose ses affaires, je lui ouvre la porte, découvrant l'appartement.
- « Comme vous pouvez le voir, c'est petit, c'est pour cela qu'on ne seras pas voisine très longtemps. »

Je m’écarte de sa porte et vais m'adosser sur le mur, bras croisé lui laissant quelques instants pour s'installer ou du moins posser ses affaires puisqu'elle à décidé de me faire suer jusqu'au bout. Elle revient vers moi, je lui fait un sourire sans conviction et glisse :
- « Vous êtes prêtes ? »
Je prend mes clé pour refermer mon appart et me rend compte que j'ai laissé mon portable à l'intérieur, je prend donc cinq seconde pour le récupérer, quand je le regarde je voit un nombre impressionnant d'appel manqué, mon médecin qui s'acharne, je fourre l'appareil dans ma poche en soupirant et referme ma porte, je me tourne vers elle :
- « Cette fois, c'est bon, je suis toutes à vous »




© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptySam 27 Sep - 11:42

Rebecca eut un sourire désabusé en découvrant son appartement. Elle ne s'était pas attendue à un palais, mais la pièce était si petite qu'elle avait à peine la place de tenir entre le lit et le mur. Il n'y avait qu'un miroir ébréché accroché au mur, au-dessus d'un lavabo crasseux. Un bon coup de balai et d'éponge, et tout serait remis à neuf. Même la fenêtre poussiéreuse était envahie par les toiles d'araignée. Cependant, la jeune femme se plut aussitôt dans l'endroit, et déposa ses valises au pied de son lit. Elle arrangerait tout ça plus tard.

Elle se retourna vers sa sœur, un grand sourire aux lèvres. Cette fois-ci, il n'était pas feint, juste un peu nostalgique, parce que Rebecca se prenait vraiment au jeu, cela l'amusait de jouer un peu au chat et à la souris avec Spencer, et puis la perspective de passer le début de l'après-midi en sa compagnie l'enchantait. Toutes les questions qui lui brûlaient les lèvres et l'esprit pourraient être posées, enfin toutes sauf celles qui resteraient tabous. Elle n'avait pas envie de parler trop vite, que sa sœur la voie venir, qu'elle comprenne rapidement, non, elle devait y aller doucement, comme une inconnue qui cherche des amis.

« Vous ferez l'affaire, j'en suis certaine. »

Son ton était plus jovial. Elle parvint même à parfaire le tableau en frappant dans ses mains, comme pour dire « Allons-y ! ». Rebecca n'était pas une professionnelle de la sociabilisation, mais elle savait que lorsqu'on imitait un sourire, il devait être réalisé à la perfection : avec les rides au coin des yeux, une expression sincère... Ça n'était pas quelque chose qu'on apprend dans les livres, mais c'est comme le vélo : quand on l'a appris, ça ne s'oublie pas.

Le commentaire de Spencer lui fit hausser les sourcils d'un air amusé. Toute trace de froideur avait disparu de son visage, et elle se donnait l'assurance tranquille de quelqu'un qui se sent tout à fait à l'aise. La petitesse de la pièce lui convenait parfaitement, elle n'avait pas besoin de plus, et elle avait déjà pris ses marques. Elle se sentait chez elle dans ce bâtiment propre mais glacial. Elle avait l'impression que les murs lui parlaient, que les portes grinçaient pour elle, et cela sonnait comme une musique à ses yeux. De temps en temps, un courant d'air balayait les couloirs et repoussait les cheveux autour de son visage, ses boucles s'éparpillaient pour lui rendre une allure sympathique.

Rebecca observa sa sœur refermer la porte. Sa façon de se mouvoir, sa posture, tout dénotait chez elle d'une grâce que l'aînée n'avait jamais eu. Cela la fit rager de nouveau, la jalousie la submergea, mais elle se fit violence pour oublier tout ça un instant, rien qu'un petit instant. Elle aurait l'occasion de laisser libre cours à sa colère, quand elle serait seule, quand elle se sentirait prête à imploser. Là, ça n'était ni l'heure, ni le lieu.

« Par quoi allons-nous commencer ? »

Rebecca avait retrouvé un visage un peu dur, mais elle tentait tant bien que mal de l'attendrir, de lui donner des formes plus douces, et même, un petit sourire. Elle essayait de se montrer sympathique, elle voulait que Spencer la regarde d'un autre œil, d'accord elle avait fait une erreur en se montrant glaciale dès le départ, mais elle s'était juré de faire réviser sa position à sa sœur.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptyDim 28 Sep - 21:21
















 ❝ Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? ❞
Rebecca Hawthorne ~ Spencer Filds




Elle me sourit, d'un air plus véritable que tout à l'heure, elle semble apprécier ma compagnie et je doit avouer que j'ai l'impression de l'avoir peut être jugé un peu vite, après tout, elle avait bien le droit de se montrer légèrement désagréable après avoir poireauté un quart d'heure et en me voyant débarqué en sueur. Je me dit que je peut peut être oublier mes apriori et faire des efforts, apprendre à ne pas me fier à la première impression. Je lui rend donc son sourire. Elle me dit que je devrait faire l'affaire et tape dans ses mains, je ne peut m’empêcher de hausser légèrement les sourcils, là elle en fait peut être un chouilla trop.

Elle semblait apprécier, contrairement à moi, son appartement, elle posa ses valises et se retourna en souriant. Personnellement j’aurai fait un scandale face à l'unique pièce qui lui était attribué, le mien était tout de même plus grand puisque j'ai au moins une petite cuisine personnel avec de quoi stocker un peu de nourriture mangeable. Je hausse imperceptiblement les épaules, si elle se contente de ça tant mieux pour elle. Je capte brusquement son regard, j'y lit un sentiment que je ne connaît que trop bien, de la jalousie, pourquoi, ça je ne le sait pas mais ça fait un peu fondre mes résolutions de lui donner une autre chance.

Son visage à perdu un peu de sa douceur quand elle me demande par quoi on vas commencer mais je n'y fait pas attention, je réfléchit, par quoi commencer, trop de chose à montrer et pas vraiment envie de m'éterniser, et puis surtout je ne sait que lui dire, je connaît plutôt bien l'orphelinat maintenant mais pas comme Tobias par exemple, j’espère vraiment que ça lui suffiras, histoire qu'elle ne laisse pas un enfant aller là où il ne devrait pas. Je pivote sur moi même parcourant le couloir du regard, et bien commencement par là puisque nous y sommes.

Je me dirige vers ma porte et m'y adosse :
- « Et bien on peut commencer ici, alors la porte juste en face de la votre c'est celle de Mademoiselle Red et à cotés Mademoiselle Tyler, juste en face et bien c'est moi et à coté Nate, euh Monsieur Loyson. »
Au moment où je prononce le nom du professeur de littérature je ne peut m’empêcher de rougir repensant a notre rendez vous au café, je me sent subitement étrange et je repense à cette stupide lettre, impossible, le médecin s'est trompé. Je me prend les cheveux dans les mains essaye de chasser la gene. Je reprend :
- « Et donc en face de Nat... Monsieur Loyson vous trouverez Monsieur Marschall. »
je sourit, je ne vais peut être pas faire tout le couloir.

Je commence à avancer et me dirige vers la salle des profs, autre pièce du deuxième étage, elle ne doit pas être remplie, si ce n'est vide d'ailleurs car peut de mes collègue la fréquentent, je suis l'une des seules à y préparer mes cours en fait, car je n'aime pas m’enfermer dans mon apart. J'ouvre la porte et comme je le pensait, la pièce est plongé dans le noir, vide. Je me tourne vers Rebecca :
- « Ici c'est la salle des profs, en général elle est vide, peu de prof la fréquente, si vous y trouvez quelqu'un et bien en général, c'est moi. »
Je m’apprête a ressortir, pas la peine de s'éterniser quand mon portable sonne de nouveau. Je l'attrape et soupire en voyant celui qui m'appelle. Je jette un œil à la jeune femme, puis sur le portable de nouveau, soupire avant de murmurer :
- « Euh excusez moi, je doit vraiment prendre cet appel. »

Je sort doucement de la pièce, refermant la porte derrière moi, une fois cela fait, je décroche enfin :
- « Allo docteur ?
A l'autre bout du fils a des milliers de kilomètre de moi, on semble soulagé, le médecin me reproche de ne pas avoir répondu plus tôt, je soupire :
- « C'est à propos de votre lettre ? Vous savez c'est impossible, ça vas faire trois mois que... »
On interromps et ce qu'on me dit me paraît impossible, ces mots me sont inconnus, je n'y croit pas, je ne veut pas y croire et pourtant là c'est bien plus qu'une lettre, les mots viennent du médecin, il m'explique, me dit comment c'est possible, pourquoi mon corps à agit de la sorte et il finit par me dire que j'ai de la chance.

Je raccroche, au bord des larmes, impossible et pourtant. Je ne peut me retenir et éclate en sanglots, pourquoi moi ? Pourquoi maintenant, pourquoi je doit surmonter ça, la mort d'Alexeï ne suffisait elle pas ? Je repense brusquement à ma collègue, me ressaisit, essaye de reprendre un air normal, malheureusement le maquillage à coulé, longue traîné noire sur mon visage, j'essaye de me redonner une apparence convenable et retourne dans la pièce, sourire faux figé aux lèvres. Les yeux qui piquent mes les larmes qui restent sagement à l'intérieur. Je ne la regarde cependant pas :
- « Desolé ! Où en étions nous? »
Mes mains se posent de nouveau sur mon ventre, cette fois je sais pourquoi.




© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptyLun 29 Sep - 22:56

Rebecca ne donnait pas de nom à la colère qui tourbillonnait en elle, cela allait trop vite, trop fort, et il y avait tellement de sentiments mélangés là-dedans que cela aurait prit trop de temps de les décrypter un par un. Elle se contentait de réprimer cette fureur, cette envie de crier, de hurler, de pouvoir frapper quelque chose, au moins un mur, jusqu'à avoir les poings en sang. Il n'y avait aucun mot pour décrire la sensation de brûlure qui s'était envenimée avec le temps, qui avait enflée, jusqu'à devenir d'une petite flamme un immense brasier. Elle redoutait que, lorsque le moment serait venu, elle laisse libre cours à sa rage, en public, alors elle serrait les dents et se mordait le poing quand elle était seule, histoire de se calmer un peu, juste le temps d'une nuit et de pouvoir dormir.

La jeune femme n'ignorait pas qu'il serait ardu de convaincre Spencer sans éveiller ses soupçons, la convaincre que ses parents adoptifs n'étaient pas parfaits, loin de là, qu'il fallait se retourner contre eux car ils étaient la cause de tout, et au pire, si elle parvenait à devenir amie avec sa sœur, elle pourrait même la contraindre, par chantage, à les renier. Elle ne savait pas exactement ce qui se passait dans la vie de Spencer, mais cela avait l'air assez laborieux à régler. Elle pourrait lui conseiller d'aller voir un psychologue, si elle n'en consultait pas un déjà, et ce serait son premier vrai conseil d'ami. Peut-être que leur relation se construirait autour de bases de solides, s’appuierait dessus pour grimper les échelons et bâtir quelque chose de concret. Rebecca n'en savait rien, mais elle se prenait à espérer que ça serait le cas.

Il lui fallait partir sur de bonnes bases à l'orphelinat si elle voulait parvenir à ses fins, qu'elle blesse des gens ou non, ça n'était pas la question, mais qu'elle s'attire leur sympathie dès le début, si. Cela devait faire la dixième fois qu'elle se demandait pourquoi elle avait prit un air hautain à son arrivée, elle avait fait mauvaise impression elle le sentait, mais elle sentait aussi qu'elle ne pourrait sûrement pas y remédier et que sa sœur garderait cette image d'elle pour longtemps. Et sa réputation n'arrangerait sûrement pas les choses. Si elle devenait trop dure avec les enfants, on la verrait d'un mauvais œil, mais si elle était trop tendre, c'était Moor qui allait avoir une dent contre elle. C'était au choix, à prendre ou à laisser.

Rebecca nota mentalement qu'à la mention d'un certain Nate, sa sœur rougissait et paraissait soudain très gênée. Elle ne releva pas et décida de ne pas se poser de questions. Cela viendrait plus tard, chaque chose en son temps.

« Il y a des précisions à savoir sur chacun d'eux, ou certains sont plus désagréables que d'autres ? »

La question était toute bête et toute innocente, et Rebecca se sentit presque stupide de la déclamer sur ce ton de simplette. Cependant, elle n'en montra rien et esquissa un simple sourire. Spencer lui indiqua ensuite la porte de la salle des profs. La jeune femme y pénétra, et alluma la lumière. Quelques tables, une machine à café qui semblait en panne, et pas grand-chose de plus. C'était un endroit idéal si on voulait être tranquille, et Reb pourrait sûrement y faire un tour de temps en temps, dans le but de se calmer par exemple.

Le téléphone de sa sœur se mit alors à vibrer, et elle déclara qu'elle devait absolument prendre l'appel. D'un hochement de tête, l'aînée acquiesça, puis fit quelques pas dans la pièce avant de se raviser. Discrètement, elle s'approcha de la porte fermée et y colla son oreille. Elle devait en apprendre le plus possible. Elle n'entendit que les paroles de Spencer, mais cela devait être grave au vu de son ton affolé ; elle semblait prête à pleurer. De nouvelles questions se mirent à assaillirent la jeune femme, et elle se fit violence pour se décoller de la porte avant la fin de la conversation, par mesure de précautions.

Elle replaça une mèche de ses cheveux derrière son oreille, son cerveau s'activant rapidement. Rebecca n'avait pas tout saisi, et elle ne comprenait pas trop le sens de cet appel. Elle savait juste que le médecin avait appelé, et que quelque chose était impossible car cela faisait trois mois que... que quoi ? Elle avait peut-être sa petite idée, mais il n'y avait que très peu de chances que ça soit cela. Très peu. Elle n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps, Spencer était de retour. Elle lui sourit gentiment. Son maquillage avait coulé et ses cheveux étaient encore en bataille, mais elle semblait vivante et bien prête à reprendre le fil de leur conversation sans aucune allusion à ce qui s'était passé, et ce qui se lisait sur son visage.

« Nous visitions le couloir », jugea bon de préciser Rebecca en toute amitié.

Elle se surprit à éprouver de la peine envers sa sœur, et de ce qu'elle vivait en ce moment bien qu'elle en ignorait la teneur, mais ses sentiments étaient sincères.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptyMer 1 Oct - 12:22
















 ❝ Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? ❞
Rebecca Hawthorne ~ Spencer Filds




Je regarde Rebecca, essayant de me refocaliser sur la visite que je doit lui faire, être utile et paraître sympathique, me remettre en mode Spencer, paraître agréable et détendue, absolument pas bouleversé ou préoccupée, mentir, me mentir à moi même surtout, me voiler la face. Oui je veut redevenir la Spencer d'avant, la Spencer de la fac parce que ma vie était peut être déjà bien compliqué avec ces cauchemars et ces crises d'angoisse mais elle était toujours bien plus simple que ma vie actuelle. Avant il y avait Alex, mon soutient. Je pense à Nathan maintenant, Nate que je suis maintenant certaine d'aimer mais que j'ai surtout peur de perdre face à ma vie, compliqué. Et je me demande que faire.

Le dire, oh oui il vas falloir que je le dise, à tout le monde, et vite, mon médecin me l'a dit, bientôt mon état seras visible, maintenant que mon cerveau est conscient de la situation mon corps vas s'exprimer et enfin afficher ce qui est demeuré caché jusque ici, pendant sept long mois, il vas falloir que ça se développe et ça vas se voir très clairement. C'est resté si longtemps caché, aux yeux de tous, aux miens également. Je jette un œil à mon ventre, comment ? Comment je n'ai pas put m'en rendre compte, ça devrait être un instinct, j’aurai dût immédiatement le savoir, mon corps aurait dût accepter cette évidence, laisser cette vie se développer.

Déni de grossesse de simple mot mais tant de souffrance caché à l'intérieur. La réalité me revient en pleine face, dans toute sa monstruosité, je suis enceinte, depuis sept mois et je ne m'en suis jamais rendue compte, putain qu'elle genre de mère je fait ? Mère ? Est ce que je peut être mère, comment être mère ? Comment le devenir, si vite ? Si seule ? Comment vais je pouvoir faire face à tous ça ? Faire face à cet enfant ? Mon enfant, celui d'Alexeï surtout et j'ai peur, peur de cette vie qui grandit en moi. J'en revient à regretter, le médecin m'a dit que le déni avait sauvé la vie de cet enfant durant l'accident alors je regrette que cette grossesse soit resté caché, si ça n'avait pas été le cas alors je n'aurait plus cette vie en moi.

Je réfléchit, pourquoi ? Pourquoi cet enfant est resté caché, pourquoi mon cerveau à t'il ignoré les signaux de mon corps ? Pourquoi a t'il refusé de céder à cet enfant la place qu'il réclamait sûrement ? Pourquoi moi surtout ? Mes études et l'accident, c'est ce que le médecin m'a dit, mon cerveau était si focalisé par mes études et la peur d'échouer qu'il a volontairement éloigné ce qui pouvait menacer ma réussite, la remise des diplômes aurait pût stopper le stress et être le moment où ma grossesse serait apparue. Mais l'accident est survenu, apparaissant comme une menace pour cet enfant, le déni a continuer pour protéger cette vie qui grandissait encore.

Sans mes pertes de conscience à répétition, sans ses prises de sang je n'aurais jamais découvert cette « surprise » ou seulement au dernier moment et avec des risques car les médicaments que je prend toujours à haute dosse sont néfaste pour l'enfant, j'ai peur d’ailleurs qu'il soit trop tard que ces médicaments blessent mon enfant, mon enfant, est ce vraiment le mien ? Il vas falloir que j'arrête de prendre tout ça, je vais devoir faire face à cette douleur, accepter ses bleus qui s'effacent à peine, c'est plus simple à dire qu'a faire, mon corps est tellement habitué à ses substances, comme une drogue. Je ferme les yeux, calme toi Spencer, calme toi, redevient toi même, chaque chose en son temps, ce n'est pas le moment.

Je regarde la jeune femme, brusquement consciente de sa présence et du silence pesant qui s'est installé. Je me remet en mouvement, essayant de chasser toutes ces idées noires qui essayent d'envahir mon esprit. Un sourire faux se dessine doucement sur mes lèvres, faire semblant, cependant elle tremblote doucement trahissant le torrent de larmes qui menacent de couler. Je soupire avant de sortir de la salle :
- « Oh oui ! Le couloir ! Vous vouliez des précisions sur vos voisins ? Et bien ils sont tous très sympathique, pas très bruyant à vrai dire et la plupart sont... compréhensif diront nous ! »
Je soupire de plus belle, passe un main sur mon visage, ma voix est tremblante.

Je lui sourit de nouveau, ce que j'ai l'air fausse putain, oublié la jolie fille sur d'elle, je ne suis que l'ombre de moi même et j'ai vraiment honte, je m’enfouis une nouvelle fois le visage dans les mains, calme toi Spence, cette réaction n'est pas la bonne. Je gémit :
- « En fait la seule personne qui pourrait vous énerver et bien c'est moi, je doit vous avouez que je suis bruyante la nuit, il m'arrive parfois de crier ou de tomber de mon lit. »
je soupire avant de reprendre mon chemin, je me dirige doucement vers le bureau de Moor et je murmure :
- « Là c'est le bureau de la directrice, je peut peut être vous y laisser, vous avez peut être des questions à lui poser ! »
Je me mordille nerveusement la lèvre, j'ai envie de me débarrasser d'elle pour pouvoir laisser libre cour à toutes ces émotions qui m'envahissent.




© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptyLun 6 Oct - 0:42

Rebecca esquissa un sourire. C'était le truc parfait des gens qui voulaient mettre leur interlocuteur en confiance ; sourire de manière douce mais pas trop fausse. Il fallait sûrement des mois de pratique pour arriver à un résultat parfait, mais la jeune femme se débrouillait bien. Jusque-là, elle s'en était plutôt bien tirée. Avec quelques égratignures, certes, mais entière. Elle n'avait pas été démasquées, et c'était tout ce qui comptait, que Spencer la haïsse ou non. Cela, elle s'en moquait complètement. L'histoire de sa sœur aurait dû être la sienne ; cela n'avait pas été le cas alors elle se devait de la gâcher. La vie est un cycle éternel, où tout est permis. Toujours. La mort, l'infortune se marient avec la chance et le bon gré, mais ça reste toujours éphémère et hasardeux. Rebecca ne savait pas où elle mettait le pied, tout autant qu'elle suivait un chemin tracé d'avance depuis des mois. Tout est relatif.

Elle prit un air distrait, comme si le malaise de sa cadette n'avait jamais existé, et comme si les coulées de maquillage sous ses yeux n'existaient pas. Elle savait que cela pouvait être extrêmement gênant. La jeune femme avait vécu ce genre de choses, et ça n'était pas agréable, alors plonger Spencer dans l'embarras dès le début, c'était une mauvaise chose. Très mauvaise. Rebecca se redressa un peu, le regard fuyant. Elle était vraiment sincère. C'était difficile à croire, mais elle l'était. La preuve ? La lueur dans ses yeux et le rose de ses joues. Preuve que cette sensation ne lui était pas inconnue, si ? Bon.

« J'espère que nous n'en viendrons pas là. Ça doit être assez... gênant, non ? »

Rebecca n'était pas non plus à l'abri des erreurs. Oh comme elle se détestait pour cette phrase déplacée ! Elle pouvait signifier tout un tas de choses déplaisantes, et compte tenu du ton qu'elle avait employé, cela portait à confusion. Pour la première fois depuis longtemps, la jeune femme rougit violemment. Un rouge pivoine. Elle détourna les yeux. Elle aurait tant aimé se trouver à ses kilomètres d'ici ! Au final, elle ne valait pas mieux que Spencer. Mais elle se reprit bien vite et retrouva des couleurs normales. Elle avait honte d'elle-même, de ses phrases vaseuses, elle s'en voulait, elle en voulait à sa sœur, au monde entier en fait...

« Pourquoi ne pas continuer la visite ? Moor attendra. Je suis sûre que vous avez pleins de choses à dire sur l'établissement. »

Rebecca accompagna cette tirade d'un sourire franc. Elle passa une main dans ses cheveux comme toute femme parfaitement normale et mit ses mains dans ses poches. Tant pis pour la dignité. Elle devait se donner une apparence calme et lisse, cool au mieux, abordable au pire. Mais elle ne comptait pas quitter sa sœur de sitôt, si elle croyait qu'elle allait se débarrasser de Reb aussi facilement, elle se trompait !
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptyMer 8 Oct - 15:36
















 ❝ Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? ❞
Rebecca Hawthorne ~ Spencer Filds




Je me calmais doucement, car il le fallait, j’étais pathétique, j'en avait conscience, et j’avais honte. Je prit une longue inspiration, il me faudrait pleurer et hurler mais pas maintenant, j’avais envie de tout casser, insulter la vie, me frapper le ventre, rejeter cet enfant, je ne savait que faire mais ne pas laisser libre cour à mes sanglots, c'était certain, je regardais encore la jeune femme, je ne sentais plus rien, aucun sentiments, plus de trace de dégoût ni même la pointe d'amitié ou d'étonnement, plus rien, je suis vidé, de tout d’énergie également, alors mes paroles m'échappent et je m'en veut aussitôt. Je ne suis plus moi, je ne sait pas qui je suis d’ailleurs, je ne suis plus personne, plus rien, un souvenir de Spencer, un souvenir d'Alexeï aussi.

Sa phrase me fait grimacer, elle sous entends quoi là ? J'ai envie de lui hurler dessus, je me retient et lui lance un regard glacial, en même temps c'est ma faut j’aurai dût me taire. Je soupire et frissonne subitement, un long frisson désagréable qui parcourt tout mon corps, plutôt désagréable. Je tremblote et colle mes bras contre mon corps. Je les baisse un peu, le long de mon ventre, collé contre cette peau qui protège cette vie, la vie en moi, ça me fait bizarre j'ai envie de crier et brusquement je sent un petit mouvement, tout léger mais bel et bien là, il est vivant, un petit bout d'Alex en moi, c'est des plus étrange, que vais je faire ? Aucune idée.

Je secoue les mains comme pour oublier ce léger contact, pas si désagréable au final, un enfant, le mien, l'idée m'est un peu moins désagréable, un peu. Je lui sourit alors, nouveau sourire faux :
- « Et bien de toute façon je vous l'ai dit, je ne serait bientôt plus là ! »
oh oui je vais quitter cet appartement trop petit pour avoir de l'espace, je vais en avoir besoin et puis, je n'ai pas envie de laisser mon enfant grandir dans ce genre d'endroit, plus ça vas et plus c'est clair, cet enfant est le mien je ne peut pas faire autrement que de l'élever, l'aimer pour l'instant c'est pas instinctif, ça viendras avec le temps, j’espère en tout cas.

Elle refuse une nouvelle fois de me laisser, accroché celle là, j'ai envie de la planter quand même foncé dans mon appartement et m'y enfermer, appeler quelqu'un et me lamenter de ce qui m'arrive au téléphone, mais je ne sais pas qui appeler alors tant pis, je suis condamné à rester seule avec ce poids sur mon cœur. Je lui lance un nouveau regard désagréable, a défaut de la laisser seule, montrons au moins que je ne suis pas ravie de jouer les guides, que j’aimerais la laisser se débrouiller seule, car au fond ce n'est pas mon travail, je ne sait pas quoi faire, je ne suis pas payé pour le faire. Je soupire :
« Comme vous le voulez ! »
Elle se trompe, je n'ai rien à dire sur l'orphelinat enfin plutôt je n'ai rien à lui dire à elle, pas envie de partager quoi que ce soit de plus. Je ferme les yeux un instant.

Je lui tourne le dos et en profite pour retoucher mon maquillage, se promener dans les couloirs signifie risquer de croiser des gens, inutile de m'afficher un peu plus encore. Je me retourne, de nouveau impeccable et souriante, comme si de rien était, moi quoi enfin avant. Je me met alors en mouvement l’entraînant dans un lieu que je connaît bien, les salles de classes, je regarde a travers les vitres des portes, toutes les classes sont pleines et je regarde mes collègues en plein cour, trop occupé par leur classe pour nous remarquer. Je regarde de nouveau Rebecca et mon ton enjoué reprend le dessus, car je suis toujours du style à aider les gens :
- « Et bien voilà le lieu que je connaît le mieux, les salles de classes, chaque groupe a sa propre salle et ce sont nous qui tournons, enfin les profs. »

Je reprend mon chemin, en passant devant la salle de blancs, j’aperçois Nate, nos regards se croise, je rougit aussitôt et je repense à ce que je vient d'apprendre, je me sent de nouveau mal, j'ai peur que ça gâche tout. Je presse doucement le pas et me rend vers la salle informatique, elle devrait être vide, devrait mais ce n'est pas le cas, une seule personne s'y trouve, je hausse les épaules, pas mon probleme.
- « Là c'est la salle informatique, les élèves ont accès libre sur les heures où ils n'ont pas cours, en revanche le matériel n'est pas des plus sophistiqué. »
Je souffle, cette visite est la plus pathétique au monde.



© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptySam 11 Oct - 19:40

Rebecca croisa le regard de sa sœur, et y lut beaucoup de choses déplaisantes. Quelque chose ne tournait pas rond. Tout ça ne se passait pas comme prévu, c'était indéniable, mais quoi ? La jeune femme aurait été incapable de mettre la main dessus. Elle se contenta de renouveler l'expression neutre de son visage, tentant avec brio de dérider son front. Cependant, ses yeux gardaient quelque chose d'amer, comme si elle avait avalé quelque chose de particulièrement acide et qu'elle en gardait le goût sans pouvoir s'en débarrasser. Ses sourcils retrouvèrent leur place normale, le pli de sa bouche aussi, et elle parvint même à orner son visage d'un sourire.

Rebecca n'émit aucun commentaire quand sa cadette annonça que de toute façon, elles ne resteraient pas voisines très longtemps. Que voulait-elle dire par là ? Avait-elle décidé de déménager depuis quelques secondes à peine ou ça avait été prévu depuis le début ? Impossible de savoir ou de poser des questions sans éveiller les soupçons. Il faudrait être patiente. Et se procurer la nouvelle adresse de Spencer ne se révélerait sûrement pas si difficile que ça. Le village était petit. Ou alors elle démissionnait et quittait l'île ? Cela changeait tout ses plans. Ça n'était pas envisageable. Ou bien Spencer changeait seulement de chambre mais restait dans le bâtiment ? Oh, tant de questions. Tant de questions demeurées sans réponses.

Les pas des deux jeunes femmes les menèrent aux salles de cours. Ça n'était pas bien compliqué, il n'y avait que quelques salles, alignées dans un couloir. Tout était très facile à retenir pour le moment. Rebecca hocha la tête, et ouvrit la bouche pour objecter :

« Pourquoi ce ne sont pas les élèves qui se déplacent ? Cela serait bien plus pratique et beaucoup moins fatiguant pour les professeurs. Ou alors était-ce le bâtiment d'origine qui était trop petit pour accueillir beaucoup de salles ? Quoique, ce n'est pas vous qui gérez ça, excusez-moi. »

Une intervention inutile de trop. Décidément, Rebecca n'était pas dans assiette. Tous les mots qu'elle sortait reflétaient un vide total, une absence d'esprit, aucun humour non plus. La jeune femme se sentait stupide tout à coup. Mais elle rappela à son esprits des sentiments restés éveillés bien trop longtemps à son goût et se ressaisit, beaucoup plus sûre d'elle. Son assurance qui avait vacillé quelques instants était de nouveau droite, dure, et sans appel.

Vint ensuite le tour de la salle informatique. Elle n'était pas immense et le matériel ne semblait pas extraordinaire, mais cela semblait suffisant pour les recherches des élèves. Tout aurait pu être parfait si une ombre n'avait pas gâché le tableau. Rebecca fronça les sourcils et plissa les yeux en maudissant sa vue de taupe. Elle se décida à demander, malgré l'air peu engageant de Spencer :

« Qui est la personne assise là-bas ? Je n'y vois rien du tout. »

Si cette personne séchait les cours, il était temps de la remettre dans le droit chemin. Dans le cas contraire, elle hausserait les épaules et ferait demi-tour, mais elle tenait à savoir.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptyJeu 16 Oct - 7:38
















 ❝ Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? ❞
Rebecca Hawthorne ~ Spencer Filds




Je regarde Rebecca, c'est fou le nombre d'expression qui passent sur son visage, dingue mais aussi flippant, j'aimerais bien savoir ce qui lui passe par la tête à cette jeune femme, je lit un sentiment étrange dans ses yeux mais on sourire renvoie une toute autre image d'elle même, j'ai envie de lui hurler qu'elle n'est qu'une menteuse, mais je n'en fait rien, pas la tête à ça en ce moment précis, tout ce qui compte c'est cette maudite vie qui se développe en moi, cette vie dont je ne veut pas, mais cette vie que je doit garder, pas la choix, je pousse un énième soupir.

Elle me demande pourquoi ce ne sont pas les élèves qui se déplacent, elle pense que ça serait plus simple, moins fatiguant pour nous, je soupire,on voit bien qu'elle n'a pas vu la capacité de certaine classe à faire le bordel, passer nous même d'une salle à l'autre évite l'étape gros troupeau dans les couloirs, ça soulage légèrement notre tête, légèrement mais c'est ça de prit, je lui répond d'une voix exceptionnellement sèche pour ma part :
- « Et bien vous n'avez pas vu une classe se déplacer, il font plus de bruit que dans le réfectoire et puis il y a beaucoup plus de matière que de classe, alors n devrait partager, pas la solution la plus pratique à mes yeux, et faire quelques pas ce n'est pas la mer à boire ! »
Je lui tourne le dos et fille dans la salle informatique.

Elle semble intrigué de trouver une personne à cette heure, à vrai dire ça me perturbe moi aussi, mais je doute que cet personne sèche, il ne faudrait pas être malin pour se cacher dans la salle informatique, car en réalité ce n'est pas une cachette, autant aller dans un couloir et crier qu'on sèche, enfin vu la personne planté devant l'ordi je doute qu'il le fasse, puisque ce jeune homme c'est Léandre Winter et qu'il est muet, c'est aussi un as de l'informatique et ça ne m'étonne pas que ce soit lui, je me demande seulement pourquoi il est là.

Je regarde Rebecca, elle semble mourir d'envie de commencer son travail, aller lui crier dessus, le punir, là elle me fait penser à Moor, elle est limite flippante, je reprend mon expression neutre, pas tant que ça en réalité, je ne sait que faire, mentir et couvrir le jeune homme ou le laisser se débrouiller avec le jeune femme, je finit par me décider pour l'option numéro deux, histoire de ppuvoir jauger son comportement avec les enfants, desolé Léandre. Je lâche donc :
- « C'est un ruban blanc, je croit qu'ils sont censé être en musique à cette heure ! »
Mon ton laisse croire que je doute mais ce n'est pas le cas, ils ont musique et je me rappelle maintenant que Léandre et quelque fois dispensé de ce cour.




© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptyVen 17 Oct - 19:54

Rebecca renifla, légèrement méprisante, lorsque Spencer lui répondit d'un ton sec. Un peu trop sec à son goût. Elle observa son dos alors qu'elle se retournait, elle avait envie de la frapper, elle n'avait pas l'habitude qu'on lui parle sur ce ton et selon elle sa sœur lui manquait de respect. Elle était son aînée, et même si elle l'ignorait elle restait sa collègue. La jeune femme détestait ce ton employé, quand bien même elle l'avait utilisé lors de leur premier accrochage. Cependant elle décida de ne faire aucun commentaire, cela serait mal vu et elle n'avait pas envie de s'attirer ses foudres encore une fois. Elle s'emmura donc dans son mutisme, fixant du coin de l’œil le ruban blanc qui se trouvait dans la salle informatique.

Brûlante de colère en son for intérieur, elle crispa la mâchoire et serra les poings jusqu'à se faire mal avec ses propres ongles. Des croissants de lune firent leur apparition au creux de ses paumes, mais elle s'en moquait, cela faisait du bien de se défouler sur elle-même pour ne pas avoir à hurler sur Spencer. C'était la dernière chose qu'elle voulait, et pourtant son regard s'était durci, elle choisit de se braquer face aux paroles désagréables de sa sœur, tant pis. Elle détestait cela, ça la mettait fichtrement en rogne.

« D'accord, il fallait l'expliquer plus tôt. »

La seule phrase qui passa le filtre de ses lèvres. Rebecca souffla un bon coup et se remit à sourire, avec méfiance surtout, tout en gardant ses yeux rivés dans le dos du jeune homme assis dans la pièce. S'il séchait les cours, ça n'était pas le meilleur endroit pour se cacher, mais de toute façon il n'avait rien à faire là. Sauf cas exceptionnel. Mais dans tous les cas la jeune femme comptait bien l'apostropher et lui sommer de retourner en cours. Histoire de montrer qu'elle avait un peu d'autorité et que son boulot était très adapté.

Rebecca resta au seuil de la porte un petit moment, le garçon les avait sûrement entendues mais n'avait pas jugé cela grave, ou alors il était tellement fasciné par son écran qu'il ne voyait rien d'autre que son petit monde. Apparemment cela semblait fascinant, mais il n'avait rien à faire là et il allait déguerpir tout de suite.

« Hé, là ! Jeune homme ! » s'exclama la jolie brune en s'avançant.

Sa voix était dure, ses sourcils froncés, et elle se demandait comment elle allait aborder la suite. Elle attendit que le jeune homme se retourne. Plutôt mignon, assez grand. Le genre de profil qu'elle ne s'attendait pas du tout à trouver dans une salle informatique. Mais peu importe, passons. Rebbeca continua, toujours aussi désagréable :

« Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu n'as pas cours ? »

Elle jeta un regard à sa cadette, vérifiant qu'elle était bien là et qu'elle n'avait pas profité de l'occasion pour filer à l'anglaise. Ça elle ne l'aurait pas supporté, mais Spencer était bien à sa place, observant chacun de ses faits et gestes. À l’affût du moindre relâchement de la part de Reb. Le pli sur le front de cette dernière augmenta encore lorsque le jeune homme ne répondit pas. Il était sourd, ou quoi ? Qu'est-ce qu'il attendait pour s'expliquer ? La surveillante tapa du pied avec impatience.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptySam 18 Oct - 12:29
















 ❝ Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? ❞
Rebecca Hawthorne ~ Spencer Filds ~ Léandre Winter




Installé devant l'ordinateur, mes doigts parcourait le clavier aussi vite que possible, j’étais en pleine recherche internet mais cependant mon esprit divaguait quelque peu, encore avec Marly, je regrettais un peu d'avoir accepter la proposition du prof de musique, j'aurais put rester dans la salle et les écouter chanter, enfin plutôt l'écouter chanter, entendre sa douce voix et le regarder encore et encore, fondre littéralement devant tant de beauté et ne pas pouvoir détacher mon regard de ses lèvres, ouais j'aurais peut être put rester en cour de musique mais trop tard.

Je soupire en pensant à ce cour que je loupe, tout ça à cause de mon mutisme, je revoit le petit air gené du prof quand il me regarde et qu'il fnit par me proposer de faire autre chose car aujourd'hui c'est chant et que bon du coup, il n'avait même pas finit sa phrase. J'avais juste fait signe que j'avais compris et j'étais aller embrasser Marlène puis était sortit, je n'aimais pas me sentir ainsi exclut du groupe que formait la classe mais je ne pouvais pas trop protester, ni à haute voix ni avec mon calepin car je n'avais aucun argument à opposer au prof. J'étais donc sortis.

Je regarde de nouveau mon écran et essaye de me replonger dans ce que je fait, après tout je m’intéresse à mon avenir, Marly en feras parti enfin je l’espère. J'entends brusquement des voix, deux voix de femmes qui semblent plutôt énervé, je jette un œil dans le reflet de mon ordi, je voit Mademoiselle Filds et puis une autre jeune femme qu lui ressemble un peu, enfin même chevelure brune surtout.  Je les regarde vaguement, Mademoiselle Filds n'a pas l'air ravis d'être là, je me demande qui est l'autre, une nouvelle prof ?

Je retourne sur l'ordi, pas vraiment intéressant, je ne suis pas Maya, les ragots c'est pas mon truc ? Plongé dans mes recherches, je parcourt les sites de formations à distances, je ne veut plus rester à l'orphelinat, je ne veut pas non plus quitté l'île car je ne pourrait pas emmené Maya et Tim ni Marly d'ailleurs, alors il me faut trouver un moyen d'avoir un boulot sans partir mais d'avoir un boulot qui paye car je compte bien emmener Marly avec moi et je ne veut pas lui imposer une vie de pauvre, ce n'est pas le peu d'argent que j'ai de coté qu'on pourras vivre heureux et décemment.

Une voix retentit brusquement derrière moi, une voix sèche qui n’amène pas vraiment à la discussion, première pensé, elle est conne celle là. Je me retourne et me met à la détailler, elle aussi d'ailleurs, on se fixe tout les deux dans un silence de mort, bordel c'est qui elle ? Si c'est une prof ça promet et si elle est surveillante ça vas être pire. Je souris tout de même, d'un air peut être un poil désinvolte, elle ne m’impressionnait pas. Je regarde la prof de math, plaqué contre la porte elle nous observe, je soupire. Elle me demande ce que je fait là.

Elle regarde à son tour Mademoiselle Filds, comme si elle avait peur qu'elle parte, je la comprendrais, cette jeune femme semble bien désagréable, pas comme Filds, je soupire. Elle plisse le front visiblement énervé, je lui tourne le dos, pas vraiment le choix. J'ouvre une page vierge et tape à toute vitesse :
- « Bonjours à vous aussi ! Alors oui j'ai cour mais nan je ne sèche pas si c'est ça votre question ! »
Je grossit l'écriture et me retourne de nouveau, je lui désigne l'écran, sourire aux lèvres et attend qu'elle lise.



© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptyMar 28 Oct - 18:36

Rebecca n'aimait vraiment pas qu'on se foute de sa gueule et l'ironie qu'elle percevait chez le ruban blanc ne lui plaisait pas du tout. Elle risquait de se mettre en colère et là, il se moquerait moins. Mais si elle se fâchait, elle commencerait à sortir des inepties, et ça ce n'était pas bon pour sa couverture. Elle ne tenait à faire aucune bourde, ou ça se passerait mal. Elle devait rester une inconnue pour Spencer, ou du moins une amie. Mais rien ne devait franchir la barrière de ses lèvres sans qu'elle ait pesé le pour ou le contre, et qui soit compromettant. Même une pirouette de rattrapage ne pourrait pas dissoudre la vérité dans le mensonge. C'était impossible. Alors elle devait rester prudente, toujours sur ses gardes, même si il n'y avait pas besoin de s'inquiéter. Mais sait-on jamais, la surprise peut être une arme fatale.

La jeune femme jeta un coup d’œil à sa sœur, pourquoi n'intervenait-elle pas ? Elle voulait dont la laisser seule avec ses interrogations, face à un garçon insolent ? C'était une sorte de test ? Dans ce cas, c'était ridicule, on ne jugeait pas quelqu'un comme ça, même pour ses aptitudes. Reb poussa un soupir indistinct et se tourna de nouveau vers le rebelle. Il ne semblait pas du tout inquiet à l'idée de recevoir la juste punition qu'il méritait. Mais devait-elle l'envoyer chez Moor dès son premier jour de travail ? N'était-il pas plus sage de lui coller simplement un avertissement et de repartir ? Elle ne savait plus trop, c'était peut-être un piège. Rebecca finit pas se décider. Elle fronça les sourcils et déclara :

« Je peux connaître l'excuse qui fait de vous un privilégié ? Et saviez-vous qu'il est conseillé de parler à un surveillant autrement que par le biais d'un ordinateur ? »

Sa voix était sèche, comme toujours, et la jeune femme commençait à s'y habituer. Si elle n'imposait pas l'autorité maintenant, quand rencontrerait-elle le respect ? Il était tout à fait normal qu'elle s'y mette dès maintenant. Tout dépendait de ses paroles et de ses actes en l'instant présent, parce que ça aurait sûrement des répercussions sur l'avenir et justement, son avenir était des plus importants. Elle n'avait pas le choix, c'était se démonter devant le garçon ou se démonter devant Spencer. Ou les deux. Or le meilleur moyen de vaincre, c'est se montrer à la hauteur.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptyMar 28 Oct - 21:33
















 ❝ Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? ❞
Rebecca Hawthorne ~ Spencer Filds ~ Léandre Winter




Léandre regarda la jeune femme, elle ne sembla pas apprécier ce qu'il avait écrit, oui en réalité elle fulminait, ça ce lisait sur son visage, Il ne put se dire qu'il allait vraiment ne pas pouvoir la supporter, elle ressemblait un peu à cette autre surveillante, Lula, et au yeux du jeune homme c'était tout sauf un compliment, c'était en réalité un défaut et de taille, elle n'allait pas être apprécier par la plupart des orphelins et elle ne semblait pas du genre conciliante et Leah se dit qu'il avait peut être fait une connerie, il n'avait pas envie de retourner chez Moor de si tôt, alors pour une fois il aurait peut être dût réfléchir avant d'écrire.

Il jette un regard désespéré à sa prof de math, un peu de compassion s'il vous plait, elle n'a pas l'air d'avoir compris que Léandre ne parlait pas avec un écran par plaisir de la faire suer, juste car il n'y avait pas d'autre moyen pour lui de parler, enfin si il pouvait toujours utiliser son carnet mais ça revenait au même, à moins qu'elle ne parvienne pas à lire correctement sur un écran. Il poussa un long soupir et un nouveau regard vers la prof de math, toujours pas de réaction, enfin si elle fixait la surveillante d'un air dédaigneux, signe évident qu'elle ne la porte pas dans son cœur.

Elle ne bouge pas alors, Léandre se penche vers son sac pour attraper son ardoise, et il soupire avant de lui répondre :
- « On a musique, c'est chant et bon le chant... »
Il lui tend la feuille, sourire au lèvres avant d'agiter les mains, il se doute qu'elle ne comprend pas mais dans le doute, il signe qu'il n'a pas vraiment le choix pour communiquer. Il jette encore un regard à Spencer, espoir, venez m'aider. Il soupire avant de reprendre le carnet des mains de la surveillante et sourit. Il efface l'ardoise tout doucement en soupirant et lui fait un sourire, légèrement triste, être muet ce que ça peut être difficile dans la vie mais il ne veut pas écrire qu'il est muet, pas pour la faire suer, nan juste car l'écrire c'est avouer son handicap.



© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptyMar 28 Oct - 23:02
















 ❝ Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? ❞
Rebecca Hawthorne ~ Spencer Filds




Je regardais Léandre et surtout Rebecca, au fond j’appréciai de la voir en galère, ridicule certes mais c’était quand même drôle et ça me faisait du bien, car oui je me sentais mal alors la moindre distraction, aussi futile soit elle, était la bienvenue et puis ça me permettais de voir les réaction de Rebecca face à une situation plutôt délicate, Léandre n'était pas du genre rebelle a sécher les cours, mais ça, la jeune femme l'ignorait, c'était bon a prendre. Je me plaque donc contre la porte et observe avec curiosité ce qui se passait à quelques mettre de moi. Je soupire en entendant les paroles de Rebecca, je ne voit pas les réponses du jeune homme mais la nouvelle rafale de reproche n'indique rien de bon.

Le jeune homme à un air quelque peu insolent, je me demande bien ce qui lui travers l'esprit et puis je voit surtout que Rebecca n'apprécie pas du tout l'attitude du jeune homme, je le voit dans ses mouvements, car ils me sont étrangement familier, bordel, je ferme les yeux, ce visage, il me dit quelque chose, impossible pourtant je ne l'ai jamais vu. Les flash de mes cauchemars me reviennent, la silhouette menaçante, la peur et puis un nouvel élément, une autre silhouette contre moi et un murmure :
- « Ne crie pas Olimpia. »
Et je sent une main serrer la mienne avant de sentir les coups sur moi, je vacille
et rouvre les yeux, met un instant à me restituer.

Je croise de nouveau le regard du jeune homme, je finit par aller les rejoindre. Je voit le regard énervé de Rebecca et celui un peu triste de Léandre, je soupire avant de poser une main sur l'épaule du jeune homme, en guise de soutient, aucun doute sur où vas mon soutient, je suis maintenant certaine que Morgan à dispensé Léandre de cour car il avait prévu de chanter, ce que le jeune homme ne pouvait bien évidemment pas faire. Je sourit au jeune garçon, essayant de m’excuser pour ne pas avoir réagit plus tôt.

Je regarde la jeune femme en soupirant, avant de lui apprendre :
- « Léandre est muet, il est donc dispensé de cour de chant, ce qui est … logique ! »
Elle jette un regard désolé à Léandre. Elle soupire avant de croiser les bras et fixe le visage de Rebecca, elle est énervé. Mais ce visage je suis certaine de l'avoir déjà vu, je ferme de nouveau les yeux et essaye de me replonger dans mes cauchemars c'est la première fois habituellement je les fruits. J'entends la voix et essaye de tourner la tête mais je me prends un coup et je me sent mal, je n'arrive plus à ouvrir les yeux, ma main se ferme un peu plus sur l'épaule de Léandre et je tombe en avant inconsciente, encore.




© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia


HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptyMer 29 Oct - 0:54

Rebecca haussa un sourcil, au fond elle n'était pas vraiment en colère, juste las. Elle en avait assez de ces testes, ces pièges, ces épreuves, elle en avait tout bonnement assez. La vie ne pouvait-elle pas être simple ? L'amour ne pouvait-il pas envahir l'esprit des gens sans qu'ils éprouvent rancœur et jalousie ? Spencer était tout ce qu'elle aurait dû être. Elle l'aurait aimée comme une sœur si elles deux avaient été adoptées. Mais dame fortune n'en avait pas décidé ainsi et c'était injuste, tellement injuste.

La jeune femme comprit alors que le jeune homme était muet. Bon, il aurait fallu le dire plutôt. Décidément, sa sœur était vraiment sympathique avec elle. Depuis quelques minutes, elle avait fait des efforts, et voilà comment on la remerciait ! Cela la rendait encore plus las et peinée. Bien sûr elle ne le laissa pas paraître, elle était trop intelligente pour exprimer ne serait-ce que de la compassion sur son visage de pierre.

Mais là, c'en était trop. Le mutisme du ruban blanc, la haine de sa sœur envers elle... elle ne devait pas se voiler la face, ce serait encore pire de vivre à l'orphelinat qu'elle ne l'avait d'abord cru. Elle ne serait pas aimée, c'était certain. Et ça ça lui faisait mal. Elle n'aimait pas quand on croyait qu'elle n'avait pas de cœur. Elle en avait un, il était simplement verrouillé, à cause de ce que la vie lui avait offert. Elle n'aimait pas se sentir lésée, mal aimée. C'était désagréable et personne n'aimait ressentir ça. Ce qui la gênait d'autant plus qu'elle était censée ressentir beaucoup de jalousie envers Spencer. Mais l'espace d'un instant, ses ressentiments se turent. Pour affluer à nouveau une fois qu'elle se fut calmée...

Mais Rebecca n'eut pas le temps d'ajouter quoi que ce soit parce que sa cadette s'évanouit. Prise au dépourvu, elle ne réagit qu'à l'ultime seconde et fit un pas pour l'empêcher de s'affaler par terre. Mais elle était lourde et elle allait sûrement la lâcher à un moment ou un autre, aussi demanda-t-elle de l'aide au garçon pour asseoir Spencer sur une chaise. Elle sortit un mouchoir et, stressée, commença à éventer sa sœur. Elle ne savait pas du tout ce qu'il fallait faire. Attendre qu'elle se réveille ou appeler à l'aide ? Et le ruban blanc ne pourrait sûrement pas l'aider, quoique.

« Bon dieu... ça lui arrive souvent ? »

Elle n'attendait pas de répondre parce qu'il était certain que le jeune homme ne connaissait pas sa professeure personnellement, mais peut-être était-ce déjà arrivé en cours, qui sait ? Dans tous les cas Rebecca ne se sentait pas de gérer ça toute seule, elle soupira.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptyMer 29 Oct - 9:52
















 ❝ Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? ❞
Rebecca Hawthorne ~ Spencer Filds ~ Léandre Winter




Léandre attendit une quelconque réaction de la surveillante, mais il ne se passa rien, on aurait dit qu'elle allait pleurer, qu'est ce qui ce passait ? Leah la regarda, ne comprenant pas les réactions de la jeune femme, elle ne semblait plus si hargneuse mais juste vide, comme si elle était partie loin dans ses réflexions, très loin. Au moins elle semblait avoir compris qu'il était muet et elle n'insista pas plus longtemps pour l'entendre parler, heureusement car Leah détestait ça, tomber sur une personne qui ne le connaît pas et qui veut l'entendre parler.

Il voit la prof de math se rapprocher, enfin, trop tard en fait, son intervention n'est plus vraiment utile mais la tension entre les deux femmes est palpable, Léandre ne comprend pas vraiment, elle se connaissent d'où ? Car oui pour elles se connaissent d'avant, pour se détester à ce point il faut se connaître, pourtant il n'a jamais vu cette femme, étrange, il ne dit rien écoutant sa prof prendre sa défense, il sent sa main sur son épaules, le contact est étrange mais il ne fait rien.

Il sent la voix de la prof devenir moins distinctes puis elle broie littéralement son épaule, il jette un œil à la prof et la voit fermer les yeux, avant qu'il réagisse elle tombe, l'autre jeune femme met aussi quelques secondes avant de réagir mais elle empêche la prof de math de s’exploser sur le sol. Cependant elle semble peiner à la maintenir loin du sol et lui jette un regard lui intimant l'ordre de l'aider. Leah s'active et aide à placer sa prof de math sur une chaise.

Il regarde la prof, elle est toute pale, elle semble faible et ça lui fait bizarre à Léandre car habituellement elle est toujours pleine de vie en train de bouger dans toute la salle de classe. Là elle est immobile, enfin pas totalement, elle tremble et gémit. La surveillante s'agite, visiblement paniqué, elle ne sait pas quoi faire. Elle lui demande si ça lui arrive souvent. Léandre soupire, c'est sa prof hein pas son amie, il est vrai qu'il a déjà discuté avec lui mais c'est tout alors bon.

Il regarde mademoiselle Filds puis prend l'ardoise et écrit :
- « Jamais en cour mais apparemment si dans la salle des profs ! »
Il ne sais même plus comment il sait ça, sûrement un ragot de Mayaline. Il soupire encore, elle ne semble pas trop savoir quoi faire, heureusement il a quelque basse de secourisme, il attrape le poignet de Mademoiselle Filds, ça lui fait bizarre, il compte les pulsations, elle ne rentre pas dans une mauvaise phase, c'est déjà ça. Il claque ensuite des doigts, les yeux frémissent doucement, il soupire, soulagé avant d’écrire :
- « Elle devrait se réveiller sans tarder. »
Et comme pour illustrer ses propos...



© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptyMer 29 Oct - 11:30
















 ❝ Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? ❞
Rebecca Hawthorne ~ Spencer Filds




J'entends des cris, des voix, plein de bruit autour de moi, des bruits qui me glacent le sang, qui me bloquent et je ne sait que faire, je suis impuissante. Les bruits se mélange ensuite a des images, celles de mes cauchemars, celles de l'accident et même celle de la réalité, je voit cette vie en moi, je voit les coups, je voit le sang. J'entends un enfant m’appeler maman, je voit le sang et les coups, je sent mon cœurs se serrer, un malaise me prendre, mais je suis déjà évanouie donc. J'essaye d'ouvrir les yeux, je n'y arrive pas.

Les voix me semblent plus réelles et puis je reconnaît celle de Rebecca, ça ne me donne pas vraiment envie d'ouvrir les yeux, pourtant elle semble vraiment inquiète. Je sent qu'on prend mon pouls, une main assuré, ce doit être Léandre, je ne réagit pas, encore trop faible pour ouvrir les yeux, le flot d'image s'est calmé, il n'y a plus qu'une grande pièce blanche, reposante, tellement et je me souvient brusquement d'où je l'ai vu, quand j'étais plongé dans le coma.

Je rouvre brusquement les yeux pour apercevoir Rebecca penché sur moi, le front plissé et Léandre qui me regarde, légèrement blasé. Je me redresse frissonne, passe mes bras autour de mon corps, gêné d'avoir fait preuve de faiblesse devant ces deux là, mais pourquoi je tombe autant dans les pommes en ce moment ? J'ai bien ma petite idée mais je refuse de la laisser s’immiscer dans mon esprit, je suis enceinte et c'est pour ça, je mange pour un pas pour deux alors mon corps est faible.

Je tente un petit sourire rassurant avant de me redresser sur ma chaise, je passe une main sur mon bras et me mordille la lèvre avant de déclarer :
- « Désolé, je savais bien que j'aurais dut manger après avoir courut. Ça vas ! »
Je me lève, miracle, je ne vacille pas, cependant je pose une main sur ma bouche et retient un haut le cœur, je place mon autre main sur mon ventre. Je me sent vraiment mal et part en courant en direction des toilettes les plus proches, passant devant toutes les salles de classes pleines à craquer. Une fois dans la piece, je rend tout mon repas.




© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptyVen 14 Nov - 18:01

Rebecca s'inquiétait et cette réaction ne lui allait pas trop, surtout après tout ce qui s'était passé plus tôt dans la matinée. Décidément elle allait en voir de toutes les couleurs ici, mais elle espérait aussi y trouver sa place et nager comme un poisson dans l'eau. Plus rapidement elle prendrait le contrôle de ce qu'elle voulait, plus elle ferait souffrir Spencer. À charge de revanche... Elle réprimait sa rancœur tant bien que mal, si elle s'était écoutée elle aurait même abandonné sa sœur là, dans cet état. Mais elle était curieuse de savoir ce qui lui arrivait, connaître les points faibles de ses ennemis procurait toujours un bon avantage.

Mais cette pensée la dérangeait, elle ne savait plus ce qu'elle voulait ici. Cherchait-elle une présence familière et fraternelle en Spencer, ou au contraire voulait-elle à tout pris éteindre cette soif de vengeance qui lui broyait l'estomac ? Elle ne savait plus. Et perdue ainsi, elle ne pourrait pas retrouver son chemin sans une quelconque lueur qui guiderait ses pas. Alors en attendant elle éviterait de commettre une bourde, elle se tiendrait à carreau et elle attendrait que la raison lui revienne. Même si ça n'était pas aussi simple que cela. De toute façon ça n'était jamais simple. Elle devait se conformer, à ce qu'elle pensait d'elle mais aussi des autres. Cela faisait mal mais c'était nécessaire. Se cacher derrières des masques et des illusions, derrière le mensonge s'il le fallait. Comme elle l'avait toujours fait.

« J'espère bien, je n'ai pas envie de me retrouver avec une malade inconsciente sur les bras... »

Son ton était légèrement agacé, mais dès qu'elle eut prononcé ces paroles Spencer ouvrit faiblement les yeux. Elle semblait aller bien, le choc l'avait un peu étourdie mais elle n'avait rien de grave, du moins pas pour l'instant. Elle porta ensuite la main à sa bouche et se leva pour courir hors de la pièce, comme le ferait quelqu'un sur le point de vomir. Rebecca ne cacha pas un soupir un peu découragé, elle n'avait pas fini d'en voir avec sa sœur et ça lui faisait un peu peur, cette propension à s'évanouir au moment le moins propice à la situation. Elle n'aimait ni l'imprévisible, ni le changement, alors elle devrait surveiller sa cadette de près, de très près.

Elle jeta un coup d’œil à Léandre, il pouvait retourner à ses occupations elle s'occupait de sa prof, et c'est ce qu'elle lui fit comprendre d'un regard. Les sourcils froncés, l'attitude radoucie, elle sortit de la salle informatique pour se diriger vers les toilettes, où elle entendait des bruits peu ragoûtants. Elle resta sur le seuil, elle ne voulait pas vomir elle aussi à la vue du spectacle. Elle posa la main sur le chambranle de la porte et s'appuya dessus, elle était lasse et n'avait pas particulièrement envie d'emmener sa sœur à l'infirmerie. Elle tenta un petit sourire et baissa le regard tout en parlant à travers la porte, plus gentille qu'elle ne l'avait été jusque-là.

« Spencer ? Tu veux de l'aide ? »

Elle avait misé sur son inquiétude pour apporter un soupçon d'angoisse dans sa voix, rien qu'un peu, et puis elle était humaine après tout et c'était normal qu'elle ressente ce genre de choses, et elle était vraiment peinée par ailleurs.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] EmptyMer 26 Nov - 20:27

Penché au dessus de la cuvette je suis en train de rendre à peu près tout mon déjeuner, cette sensation est au combien désagréable et me dire que ça allait recommencer, encore et encore, c'était insupportable, ça me donne encore un peu plus envie de vomir. Je déteste me savoir si vulnérable, impuissante.Les hauts le cœur viennent par vague à chaque fois que je croit en avoir finit ça recommence. j'avais envie de crie, hurler, me rouler en boule dans un recoin et gémir à n'en plus finir, je ne veut pas de cet enfant, mais tellement peu, je ne veut pas avoir a me souvenir d'Alexeï tous les jours.La douleur est trop intense, intolérable même, ça me prend tout le ventre, j'ai l'impression qu'on me broie les intestins, qu'on jouait avec, qu'on faisait des nœuds, qu'on les plaque contre les parois de mon ventre. L'image de l'enfant jouant avec mes boyaux fait naître une nouvelle vague, je me demande ce que j'ai pût manger pour t'en avoir à rendre.

Un long frisson me prend, mes mains se crispent sur le rebord de la cuvette, je gémit, je ferme les yeux, je me sent partir. Une voix me fait tout doucement revenir à la réalité, je reconnait celle de Rebecca, le ton est un peu moins froid, plus humain qu'il ne l'a été, elle me semble inquiète, si ce n'est ça intrigué au moins. je n'ai pas envie que l'on me voit aussi mal, que des rumeurs se rependent plus vite que tout, comme toujours ici, je ne veut pas qu'on me croit si faible. Je me cramponne au mur et me redresse doucement, je tangue un instant mais parvient tout de même à me maintenir sur les jambes. Je soupire longuement avant de me tourner vers la porte que j'ouvre tout doucement.

Rebecca est là, front plissé, soucieuse, je ne comprend pas pourquoi, on ne se connait pas vraiment, on s’apprécie encore moins, de mon point de vue en tout cas, je peine donc à comprendre pourquoi elle est aussi inquiète. je lui fait un sourire assez pale avant de faire d'une voix basse:
- "Je suis vraiment désolé, je sais pas ce qui se passe, mais ça vas."
je me dirige vers les lavabos et laisse couler un léger filet d'eau, ma main se crispe sur la molette je vient de ressentir un coup dans mon ventre, un coup de pied de cet enfant. Je grimace avant de mettre mes mains en coupe sous l'eau et je m'asperge le visage, me rafraîchissant mais chassant aussi les particules de maquillage, je jette un œil dans le miroir, ma peau est excessivement blanche, plus encore qu'habituellement, je remarque le coin de ma mâchoire droite encore un peu violette, reste de l'accident, je soupire avant de boire un peu d'eau encore.

J'observe Rebecca dans le miroir, un détail me perturbe brusquement, je fixe ses yeux avant de contempler les miens, ils me semblent brusquement similaires, de nouveaux mes mains se crispent sur l'email, je tremble de plus belle, ferme les yeux, ce n'est plus la vie en moi qui me trouble mais cette femme, cette silhouette, sa voix qui me rappelle trop de chose, impossible pourtant, je ne la connait pas. Je me mord la lèvre avant de me redresser. je me sent si ridicule, d'ou je pourrait la connaitre. J'eteint l'eau puis me retourne vers elle, un pale sourire aux lèvres, essayant de ne pas attirer son regard sur ma mâchoire, ni sur mon ventre, je finit par balbutier:
- "Je crois qu'on devrait en finir!"
Je soupire, je ne parle bien évidement pas de la visite, je veut retrouver mon apart, m'y enfermer pour ne plus en sortir.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]   Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Des retrouvailles c'est forcément un moment heureux? (With Rebecca) [Terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

 Sujets similaires

-
» Pas forcément là
» Et nous serrons heureux à jamais (with Marlene)
» Maximilien & Rebecca
» Les retrouvailles entre frères [With Fabian]
» C'est un ultimatum. | Rebecca [Terminée]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Orphelinat Moor RPG :: Corbeille-