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 pas mal de rimes amères

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Sam Hamilton

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MessageSujet: pas mal de rimes amères   pas mal de rimes amères EmptySam 16 Avr - 22:23

Cela fait des mois que je cherche Björn. Que je le décris a tous ceux qui auraient pu l'avoir croisé, que je donne sa taille et sa couleur de cheveux a tout le monde, mais aussi que peu a peu son visage s'efface dans ma tête. J'ai oublié des détails avec le temps, je ne sais plus comment est son nez, la forme de ses yeux, alors que je les ai vus tant de fois... Aucune photo, aucun dessin de lui. Et pourtant au bout du compte j'ai trouvé une jeune femme qui l'a aperçu au camp des réfugiés de la ferme. Je suis tellement désespérée que j'ai d'abord douté que ça soit lui, convaincue qu'il était mort et voila qu'on me dit qu'il est en pleine forme ? C'est assez difficile a croire, mais j'ai réussi a demander de l'aide a deux rubans blancs pour m'accompagner jusqu'a la bas, histoire de ne pas me faire attaquer en chemin. Callum n'en fait pas partie parce que j'aurais eu trop peur de lui demander une telle chose. Je préfère y aller en toute discrétion et sans faire d'histoire, et peut être essayer de ramener Bjorn avec moi... Après avoir pris un sac a dos, de l'eau et de quoi me changer si jamais il devait nous arriver quelque chose dans les ruines et qu'on devrait dormir hors de l'orphelinat, je vais chercher les deux garçons que j'ai réquisitionné (et payé, évidemment) et nous nous mettons en route pour la ferme, a moins d'une heure de marche. Bjorn était a moins d'une heure de moi et... et merde, je pouvais pas le savoir moi, on peut plus mettre un pied dehors avec ce qu'il se passe. Le voyage se passe sans incident, on emprunte un chemin sur et peu fréquenté par les pilleurs. Mon cœur n'arrête pas de battre très vite, a cause de la peur, mais aussi de l'appréhension, peut être de découvrir que ce n'est pas Bjorn au final. Qu'est-ce que je vais trouver au bout du chemin ? On m'a assuré qu'il allait bien, mais finalement peut être qu'il ne tient même plus sur ses jambes. Ou alors vais je trouver seulement son cadavre ? Tout se présente a son esprit et je tremble comme une feuille malgré la chaleur inhabituelle qui règne sur l'île. Le climat s'est un peu déréglé et j'entends toutes sortes de bêtes sauvages courir entre les décombres, s'abritant a chaque coin d'ombre. Je ne suis pas rassurée, mais avec les deux rubans blancs a mes côtés je me sens quand même bien mieux que si j'avais fait la route seule. On arrive bientôt a portée de vue de la ferme, j'espère que personne n'est posté la exprès pour tirer sur les intrus, mais heureusement, nous arrivons a la grande porte d'entrée sans encombre. Je toque, j'appelle, et finalement quelqu'un vient nous ouvrir d'un air stressé et ennuyé. Voyant que nous ne portons pas d'arme, je lui explique la situation et il nous fait rentrer. Je lui parle de Bjorn mais il ne fait que hocher la tête ; j'espère qu'il a compris la question. Je demande aux rubans blancs de rester quelque part dans le coin en me laissant seule, ce qu'ils font sans rien dire. L'homme de l'accueil me conduit jusqu'aux champs, dehors, et j'aperçois de nombreux hommes et femmes qui travaillent dur sous le soleil. C'est pour nourrir toute l'île qu'ils font ça, et tout a coup je me sens fière de Bjorn, s'il est parmi eux. L'homme me point un verger situé loin après les champs, la ou il n'y a que trois personnes qui travaillent, et je plisse les yeux pour vérifier que Bjorn est bien parmi eux. J'arrive pas a déterminer s'il est la, le soleil en plein les yeux, mais je remercie l'homme et me met en route vers ce verger, mon cœur rapide et bruyant comme une cloche. Je suis si proche du but, je vais y arriver la, au bout de ce petit chemin en terre, je vais trouver Bjorn, et tout sera mieux qu'avant, j'en suis sure. Quelques minutes plus tard, je croise la première personne qui travaille au verger, c'est évidemment pas lui. Je m'approche de la seconde silhouette, et la j'ai comme un déclic, un éclair qui me traverse la tête et je le reconnais, même de dos je le reconnais et alors je me souviens de tout, son visage avec précision, son odeur et sa voix.. Il est la, a deux mètres, dos tourné, en train de cueillir des pommes et moi qui ne sait pas comment réagir.. J'ai envie de pleurer et de le frapper a la fois mais comme j'hésite trop, je fais les deux et je le tire d'un coup par le bras pour le retourner vers moi, mes yeux se brouillent et je lui mets une bonne gifle, si violente qu'il manque de tomber. Puis je l'attire de nouveau vers moi, si rapidement qu'il doit pas se rendre compte qu'on vient de le frapper, pour le serrer fort dans mes bras, fort a l'étouffer et a m'étouffer moi aussi avec. « Pauvre con ! » Les larmes trempent mes joues mais je les essuie même si elles coulent encore, je m'écarte un peu et je le fixe avec l'air d'une mère très en colère.
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MessageSujet: Re: pas mal de rimes amères   pas mal de rimes amères EmptyDim 17 Avr - 1:24

Ca fait déjà plusieurs mois que je suis ici. Pourtant cela fait qu’un mois que j’ai commencé à travailler. Au début, cela me faisait mal. A cause de ma jambe, mais aussi car cela a fait remonter des souvenir de ma vie en Pologne avec mes parents et Nihal. Nihal… Ou est-elle ? J’ai peur qu’il lui soit arrivé quelque chose. Elle habite seulement dans un petit appartement absolument pas solide… Et puis Sam… Ma Sam. Cela fait que quelques mois que je ne l’ai pas vue mais j’ai l’impression que ca fait des années. Elle me manque. J’ai peur. J’en fais des cauchemars la nuit. Et si elle n’avait pas eu autant de chance que moi ? Et si elle y était même restée ? NON, il ne faut même pas y songer. De toute façon, je le sentirais. Je sais, elle est vivante. Et j’espère que son état physique et moral va bien…Qu’elle est à l’abri avec quelqu’un de confiance. J’aimerais tellement qu’elle soit a mes cotés… Ou bien être a ses cotés.
Je me lève pour commencer ma journée. Mes journées commencent à 5heure du matin pour m’occuper des animaux, ils ne peuvent pas attendre plus tard, donc il faut s’adapter pour leur bien… Mais en réalité ce n’est pas que pour ca que je me lève si tôt, nos deux trois bêtes peuvent attendre une heure de plus… mais mes rêves hantés de mon amie ne me lâche pas… donc je les fuit et m’occupe de la ferme. D’ailleurs l’après-midi je dois aller au verger. Je ne peux pas aller aux champs encore, je dois reposer ma jambe pour pouvoir l’exploiter au mieux âpres. Et pouvoir aller chercher Sam. Elle me manque… Elle arrive à me retirer l’image de la mort possible de ma sœur. J’aimerais ne pas pouvoir m’appuyer sur mes ressentiments… Je ne veux pas perdre Nihal…
Apres une matinée au près de la chaleur réconfortante des bêtes et sans un repas je me dirige vers les vergers pour faire la cueillette.
Il faut cultiver beaucoup, on s’applique tous beaucoup, car on doit apporter ne la nourriture aux villageois. Pour me motiver je me dis que je nourris mes anciens camarades. Dont Sam.
Quelqu’un me tira soudainement violement le bras en arrière. Je me retournai en faisant rouler les pommes que je tenais à terre. Je vacillai et fit une grimasse de douleur. Ma jambe n’étant pas habituée à de mouvements si brusques. Puis a peine remis d’esprits que je me reçois une gifle qui me fait à nouveau vaciller et grimasse. Je lâche un petit gémissement. Pas dû à la claque, mis à mon genou qui vient de craquer bruyamment. Puis la personne me prend dans ses bras et me serre a m’étouffer. La tête dans les cheveux de la fille je me pétrifiai. Cette odeur… Ces cheveux… puis, Cette voix… Pas besoin de me donner son nom je la reconnaîtrais entre milles. Mes larmes coulent de mes yeux et roulent sur mes deux joues. Je la serre également, très fort en enfouissant mon visage dans ses cheveux. Au risque de passer pour un faible.
Je la sens s’écarter et me regarder d’un regard de colère. Moi, la fixant, les larmes coulant, et un sourire fiché sur les lèvres. Un sourire faible mais heureux. Je le regard de haut en bas m’assurant que tout allait bien puis la prit dans mes bras. « Tu m’as manqué » je fais une pause puis reprit en la serrant dans mes bras « Merci, Sam »
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MessageSujet: Re: pas mal de rimes amères   pas mal de rimes amères EmptyDim 17 Avr - 12:33

J'ai envie de le lui crier pendant des heures, pauvre con, pauvre con, mais je reste sans voix parce que je n'en reviens pas, je l'ai trouvé, j'ai trouvé Bjorn et je l'ai fait toute seule. J'ai traversé les ruines du village, j'ai demandé moi même a la ferme si il était la, et même si ça semble rien, ça fait tout pour moi, toute la différence. Il me sert fort dans ses bras et je sens son souffle dans mes cheveux, je dis rien et je laisse simplement les larmes couler sur mes joues, sans un mot ni une remarque. Je ne sais pas quoi faire maintenant, je suis tellement en colère que j'ai envie de le frapper encore une fois, mais je peux pas, c'est mon ami, et je suis si aveuglée par ma furieuse envie de lui mettre une bonne correction que je ne remarque pas sa jambe qui a craqué ni sa façon de se tenir, pas si droite que ça. Je m'écarte alors de lui quand il me remercie, il me remercie pour quoi au juste ? Je veux pas de ses merci, ni de rien en fait, j'ai juste envie qu'il m'explique pourquoi il est pas venu a Moor, pourquoi il est jamais rentré, pourquoi il m'a abandonné. Dans ma tête je me dis qu'il devait bien avoir une raison, une raison valable pour ne pas le faire mais personne n'écoute les petites voix dans sa tête, alors j'écoute pas la mienne non plus, ya pas de raison. « Pourquoi t'es jamais rentré ? Tu l'as fais exprès de me manquer autant ? Tu voulais que je sois morte de peur pendant des mois c'est ça ?? » Je crie, tout le monde doit m'entendre mais je m'en moque, il la mérite bien sa gueulante, il l'a cherché. Si j'ai été terrorisée pendant un temps, la je ne suis que colère, et quand ma colère déborde, eh bien ça donne ça. Je détourne la tête le temps d'effacer mes larmes, je suis tellement soulagée a l'intérieur et avec la haine ça donne un curieux mélange, mais c'est agréable aussi, de voir son visage et son corps et ses mains juste devant moi. Je prends une grande inspiration et je laisse tomber mon sac a dos par terre, et d'une voix légèrement plus calme je lâche : « Rentre a la maison, Bjorn.. » A la maison. Est ce que je suis vraiment en train de dire ça ? Est ce que Moor est vraiment notre maison ?.. Alors qu'avec la directrice, c'était vraiment pas l'endroit de mes fantasmes et je ne rêvais que de partir... Peut être que c'est l'arrivée de Bartholomew Moor qui me fait ça, que je me sens en sécurité la bas et que j'ai envie d'y voir tous les gens que j'aime. A commencer par Bjorn, que je vais forcer a revenir. Et s'il revient pas, je l'assomme et je le traine jusque la bas.
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MessageSujet: Re: pas mal de rimes amères   pas mal de rimes amères EmptyDim 17 Avr - 13:23

J’ai envie de lui crier « tu me manques, tu me manque » pendant des heures, de longues heures, de lui crier l’espace vide qu’elle a créé en moi durant ces mois.  Mais je ne veux pas. C’est de ma faute si on a était séparé. Si je ne me trouvais pas dans cette partie reculée de l’orphelinat durant la catastrophe, si je pouvais marcher correctement, je l’aurais rejoint. Elle, elle ne pouvait pas savoir où j’étais…
Ses mots. Ses mots si dur a mes oreilles s’enfoncent tels des poignards dans mon âme. Je baisse les yeux, sèche mes dernières larmes. Pour paraître sur de moi.
Je la regarde un sourire désolé sur le visage. « Excuse-moi. Je sais que des excuses ne suffisent pas, mais je suis sincèrement… » Je baisse a nouveau mes yeux refoulant des larmes a temps. Puis toujours les yeux baissés je murmure. « Je ne peux pas. » Je le veux, je veux retourner avec toi. En même temps je me suis un peu attaché à ici. A ses gens. A ses animaux. Mais ce que je veux le plus. Fin ce que je ne veux plus, c’est d’être séparé d’elle.  A la maison… Es-ce que cela a changé ? Combien de pertes ? De blessés ? Je ne veux même pas y penser…
Je la regarde en souriant voulant intérieurement changer de sujet. « Tu es folle d’avoir traversé tout ça… » Au fond de moi je la remercie d’avoir fait  tout ce chemin, je remercie sa folie.  Ce que je ne peux pas faire, elle l’a fait. Je me sens comme un idiot. Comme un handicapé. Je ressens maintenant ce que c’est personnes défavorisées doivent ressentir. Du gène, de la honte. Je me sens faible, a devoir reposer sur les autres. Je regarde doucement les pommes à terre. Je ne peux les ramasser sans me plier  d’une façon peu commune, et sans attirer les soupçons. Ou bien, comme cet homme sur une échelle fabriquée en bois, je ne peux pas monter des barreaux. Ou alors escalader, courir. Ah courir, came manque tellement. Sentir le vent dans mes cheveux, sur mon visage… Plus jamais.
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MessageSujet: Re: pas mal de rimes amères   pas mal de rimes amères EmptyDim 17 Avr - 19:44

Je le fixe, je le sais qu'il va hésiter a me répondre, qu'il va hésiter a partir, mais si il m'aime, si je lui ai réellement manqué alors il me suivra, je l'espère. Et s'il refuse je ne reviendrais plus jamais ici, je retournerais a Moor et je l'oublierais, parce que c'est mon meilleur ami, et qu'il a plus le droit de me lacher comme ça, de partir aussi loin le mauvais jour au mauvais moment. Je sais que je serais déçue de sa réponse, je le connais, je vois cette lueur dans son regard lorsqu'il regarde autour de lui, ces gens et cette ferme, il s'y est attaché, et au fond, est-ce que j'ai le droit de choisir pour lui ? Est ce que, si je mets ma colère a part, je pourrais quand même le laisser faire ce qu'il aime parmi eux ? Je pourrais peut être revenir le voir toutes les semaines. Mais la réponse que je veux vraiment entendre, celle ou il me dirait « j'arrive », je sais que je l'aurais pas, jamais. C'est Bjorn, et Bjorn je le connais plus qu'il ne le pense. Il s'excuse, plusieurs fois, et je fais mine de pas réagir même si au fond de moi je suis satisfaite. Puis ses mots. « Je peux pas ». Je sens le soulagement en moi disparaître et une immense déception prendre toute la place. « Moor a changé tu sais... On a un nouveau directeur, il ramène le calme sur l'île. C'est pas l'orphelinat d'avant, c'est mieux... Même s'il reste des choses a refaire. Et beaucoup a défaire. » Je baisse la tête, le regarde d'un air culpabilisant. J'espère qu'il a honte, j'espère qu'il souffre de son choix en ce moment même. Je sais que je suis égoïste a souhaiter ce genre de choses, mais il me doit quelque chose, il me doit plusieurs mois de terreur a me demander s'il a survécu ou non. Et surtout sans donner aucune nouvelle... Ça, il aurait pu essayer. Je me demande pourquoi il l'a pas fait. Soudain toutes sortes d'images traversent mon esprit, des choses horribles, et s'il avait été dans le coma, s'il était évanoui tout ce temps, si il avait manqué de mourir dans la catastrophe ? Mon visage devient alors inquiet et je demande brusquement : « Tu vas bien ? T'étais ou pendant la tempête, t'as été blessé ? » Je me sens nulle a ne pas lui avoir posé la question plus tôt alors je le dévisage, je regarde son corps en entier, pour vérifier que tout va bien, mais bizarrement je remarque dans son attitude et sa façon de se tenir, un petit truc qui cloche, mais je saurais pas dire quoi. Je regarde les pommes par terre. Pourquoi il les ramasse pas ?
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MessageSujet: Re: pas mal de rimes amères   pas mal de rimes amères EmptyDim 17 Avr - 20:17

J'ai peur qu'elle prenne mal ma réponse. Nan je la connais, elle va mal le prendre. Mais je ne veux pas lui promettre l'impossible, je ne veux lui mentir. De toute façon elle le verrais si je mentais. Ça ne sert a rien d'essayer. Je la regarde étonne. "Un nouveau directeur? Et la vielle?" Je ne m'attendais pas du tout a ça. Cette bonne femme a l'air éternelle tellement elle est cruelle, sa cruauté la rend invincible, intouchable. c’était cela qui me faisait peur avant. L'orphelinat doit être reposé maintenant. Je suis contents pour les orphelins, surtout pour les plus jeunes. Je regarde le visage baissé de Sam. Pourquoi ce regard? Cet air? Qu'a -t-elle a se reprocher? Son expression changea alors brutalement, je frémis a sa question. j’hésite un moment, ne sachant pas quoi lui répondre. "Quelques blessures, mais rien de grave. Et puis je ne suis pas mort. Je suis chanceux par rapport a d'autres" Je lui dis ça pour ne pas l’inquiéter mais je sais pertinemment qu'elle ne va pas me croire. Je veux juste espérer qu'elle ne inquiéteras pas. "et toi, tu as eu un accident? Ça va?" Je sais que physiquement elle ne présente rire d'anormale -fin de ce que je vois- mais elle aurait pu être touché moralement... C'est souvent le cas a près une telle catastrophe.
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MessageSujet: Re: pas mal de rimes amères   pas mal de rimes amères EmptyLun 18 Avr - 18:14

Il a l'air surpris lorsque je lui parle de l'orphelinat, tout le monde est censé être au courant de l'arrivée de Bartholomew, vu que c'est lui qui commence un peu a gérer l'île. Mais je me dis que la ferme doit souffrir d'un gros manque d'informations, car il n'y a plus que le bouche a oreille qui fonctionne maintenant que toute communication est coupée et que les médias ont disparu. Plus personne ne pense a ça, informer les gens, et pourtant a moi ça me semble important. « La vieille a disparu, personne sait ou elle est... J'espère qu'elle reviendra plus jamais. » C'est rare que je me mette a parler comme ça, mais Mary Moor était vraiment un cauchemar sur pattes. Tout le monde souhaitait sa mort, je suppose. Maintenant que c'est arrivé, j'espère que Bjorn aura envie de revenir a l'orphelinat. C'est la ou on s'est rencontré, c'est la qu'on a des milliers de souvenirs tout les deux, et moi je veux pas qu'on grandisse, qu'on parte chacun de notre coté, qu'on s'oublie.. Je veux qu'on vieillisse encore un peu ensemble. « Quelques blessures ça veut dire quoi ? Dis moi vraiment ce qu'il t'est arrivé Bjorn. T'étais pas a Moor pendant la tempête, il t'est forcément arrivé une merde.. » Je sens qu'il essaie de cacher quelque chose, de me mentir, et je trouverais quoi parce qu'il n'a plus le droit de me faire ça après son coup de « je te cherche pas même si je suis vivant ». Et il me doit bien une justification après tout. « Non moi je vais bien, mais toi ? Bjorn, réponds moi ! Je mérite d'avoir des explications ! » Je croise les bras, sure que je ne vais pas bouger jusqu'a ce qu'il me dise enfin la vérité, les pieds plantés dans le sol et un air de détermination sur le visage, celui qui incite a parler et pas pour dire des conneries. Tout ça malgré le soleil qui tape fort sur nos têtes et me fait transpirer a grosses gouttes.
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MessageSujet: Re: pas mal de rimes amères   pas mal de rimes amères EmptyMer 20 Avr - 14:23

Je la regarde puis souris. « oui espérons qu’elle ne reviendra plus. Elle mérite rien. On lui doit rien. ». J’aimerais bien voir le nouveau directeur, lui parler. Voir comment il gère tout ça . Entendre ce qu’il pense de Moor, notre chère et douce ancienne directrice. Après la catastrophe, un peu de positif ne tue pas à près tout. Peut-être cette tornade et la disparition de Mary Moor est la récompense à toute nos peines et souffrances. Les souffrances de toute une île. Cette île me tiens à cœur, c’est là où je vis, où les personnes que j’aime vive. J’ai envie de la protéger. Physiquement c’est impossible, mais matériellement, même si je ne peux faire beaucoup de récoltes, je peux aider à alimenter ce que j’aime. Je me doute bien que Sam veuilles que je reviennes. Moi aussi je voudrais retrouver au fond de moi ce « chez nous ». Mais une part de moi me l’en empêche et puis pour l’instant il m’est de toute façon impossible d’y aller. Je soupire, sûr qu'elle ne va pas lâcher l'affaire puis je regarde mon amie «  ne t'inquiètes pas. Promet le moi. » je la regarde avec insistance. « J'étais pas loin d’ici avant la tornade. J’avais besoin d’air. Et quand s’est écroué je n’ai pas pu me couvrir correctement… j’ai juste eu la jambe coincée quelques temps. J’en subis les conséquences. » je lui montre ma jambe mais ajoute en souriant « mais ce n’est pas grave et pas super douloureux. Comme si j’avais de grosses courbatures et une légère sensation de brûlure derrière le genoux. Mais je me porte bien. » je lui souris et lui met le chapeau que je portais au tour du cou sur sa tête qui devait brûlante. « heureusement que tu va bien ». Je murmure « désolé… je pense que je ne pourrais pas être aptes à revenir dès maintenant. . »
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MessageSujet: Re: pas mal de rimes amères   pas mal de rimes amères EmptyVen 29 Avr - 20:04

On ne doit rien a Moor, c'est vrai. On lui devait rien parce qu'elle nous traitait comme des chiens, parce qu'on était juste rien pour elle alors elle mérite autant de considération qu'elle nous en apportait. Mais je ne peux m'empêcher de penser que c'est dans son établissement qu'elle nous a accueilli, qu'elle nous a nourri, nous a laissé dormir et surtout nous a donné accès a la culture. Et peut être qu'on aurait du la remercier pour ça avant qu'elle parte. Je secoue soudain la tête, comment puis je me laisser aller a penser une chose pareille ? C'est le soleil qui doit me taper sur le système. Les nerfs a vif, je croise les bras, baissant le regard. Par égard pour tous ceux qui ont subi Mary Moor pendant plus de deux ans, je devrais me taire et rien dire de ce que je pense. Si ce genre de choses se savait a l'orphelinat, on me lapiderait. Et puis je sais même pas ce que j'en pense réellement. « Je peux pas te promettre de pas m'inquiéter Bjorn, je peux pas surtout quand il s'agit de mon meilleur ami. Je tiens tellement a toi, mais je peux pas te promettre ce genre de trucs. Ça serait.. ça serait enlever tout ce qui est moi, tout ce qui est toi. Et tout ce qui est nous. » Je relève les yeux vers lui, je veux qu'il comprenne a quel point je suis sincère en cet instant et même si je parais rarement affectueuse, j'aimerais qu'il voie combien je l'aime, finalement. Même si je le dis jamais. Et la plus grande preuve que je pouvais lui faire c'était de le retrouver, et je l'ai fait, alors je me sens perdue, je sais plus quoi faire a présent. J'écoute ses mots, lorsqu'il me raconte ce qu'il s'est passé, je bouillonne intérieurement, j'aurais du être la et l'aider, mais non, moi je me cachais a l'orphelinat comme une lâche, égoïstement. Ses mots me font mal, je regarde sa jambe, c'est vrai qu'il se tient pas très droit et puis, ça me paraît évident maintenant, qu'il était bancal dès le début. Je m'écarte un peu de lui, je m'en veux d'avoir insisté mais j'avais besoin de savoir, même si ça fait mal. Au lieu de m'apitoyer sur son sort la colère me submerge, et bizarrement je me remets a lui crier dessus alors qu'il en avait vraiment pas besoin : « Comment je pouvais deviner que tu serais la bas, moi ! Pourquoi t'es pas resté tranquillement a Moor avant la tempête ? Pourquoi t'as eu besoin de faire le mur, de t'éloigner de moi et de manquer de crever comme une merde ! Je crois que si j'avais su je serais même pas venue jusqu'ici ! » Mes nerfs lâchent, je pense pas un mot de ce que je dis mais je me sens tellement impuissante qu'il faut que je dise un truc, et la ça me fait du bien d'être méchante. Et je sais que je devrais arrêter tout de suite, me taire, partir, et pas revenir, mais mes pieds sont cloués sur place et je le laisse me poser son chapeau sur ma tête et ce geste m'apaise tout de suite, sans que j'ai besoin de rien faire d'autre que de le laisser faire. Je respire plus doucement, je sais même plus pourquoi je me suis énervée. Je ramasse alors mon sac et une pomme, que je glisse dedans, puis je lance a Bjorn « Je comprends que tu puisses pas venir. Mais moi faut que je rentre. Je suis désolée... » Je dois pas trop m'attarder, on va bientôt dîner et si je suis en retard je risque gros.
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